Quelques heures à peine avant le déclenchement de la grève générale illimitée par les tutrices et les tuteurs, un temps d’arrêt a été convenu entre les parties afin de permettre au comité de négociation patronal de dégager enfin (!) des mandats. Depuis 2016, la direction de l’université souhaite imposer une restructuration qui, concrètement, se traduira par la mise à pied de dizaines d’enseignantes et d’enseignants expérimentés. Si aucun règlement n’intervient, près de 20 000 étudiantes et étudiants seront affectés par ce conflit et seront privés de l’encadrement nécessaire à la poursuite de leurs études.