La menace d’un chambardement complet des horaires de travail a mobilisé les travailleuses et les travailleurs de l’entrepôt de Pharmacie Jean Coutu de Varennes depuis le mois de septembre dernier. Un point culminant a été atteint le 6 novembre.
« Il était temps que François-Jean Coutu prenne conscience que le chambardement d’horaire imposé par son équipe de direction ne passe tout simplement pas auprès de nos membres », a commenté Audrey Benoît, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de PJC Entrepôt (CSN).
La présidente a interpellé directement le grand patron François-Jean Coutu lors d’une rencontre prévue avec les employé-es le 6 novembre. Ce dernier n’a pas vraiment donné de réponse pour le moment, mais a certainement été sensibilisé au refus de ses employé-es de subir un bouleversement complet de leur horaire. La grande majorité des travailleuses et des travailleurs sont ensuite sortis de la réunion du patron en guise de protestation.
La présidente rappelle que plus de 400 travailleuses et travailleurs sur un peu plus de 600 ont signé une pétition pour signifier leur opposition au changement d’horaire projeté par la direction. Des centaines de membres du STT PJC Entrepôt (CSN) ont également participé à une manifestation pacifique en face de l’entreprise et à plusieurs autres rencontres et activités de mobilisation au cours des dernières semaines.
Après quelques tentatives de certains représentants l’employeur de discréditer le mouvement des travailleurs sans jamais proposer de solution, le syndicat a convoqué une assemblée spéciale, le dimanche 4 novembre au matin. Les travailleuses et travailleurs ont alors décidé à l’unanimité de continuer les moyens de pression tant et aussi longtemps que l’employeur persiste à imposer cette modification majeure des horaires. En effet, ce “chambardement” n’est pas accepté dans la convention collective et n’a pas fait l’objet d’une négociation avec le syndicat.
Ce mouvement qui dure depuis maintenant plus d’un mois s’oppose plus spécifiquement à une volonté d’imposer le travail le dimanche à plus de 105 employé-es réguliers ainsi que des horaires atypiques (semaine coupée en deux ou changement de quart de travail en cours de semaine) pour plus de 79 employé-es à temps partiel.