photo: Clément Allard

Décès de Lise Payette : le Québec perd un monument

Le décès de Lise Payette, féministe, écrivaine, journaliste et femme politique, laisse la Confédération des syndicats nationaux (CSN) en deuil d’un de ses piliers de l’ère moderne québécoise.

Lise Payette, la féministe, a ouvert la voie à l’émancipation de centaines de milliers de Québécoises. Elle a été la première femme à féminiser la fonction de ministre en se faisant appeler « la » ministre dans le gouvernement de René Lévesque.

Elle a aussi créé plusieurs centres d’hébergement pour femmes en difficulté alors qu’elle était ministre de la Condition féminine.

« Par le biais de sa plume, Mme Payette a continué à faire cheminer le Québec et à l’amener à contester les dogmes qui l’empêchaient de pleinement s’épanouir. Assurément, le Québec vient de perdre sa mère spirituelle », a affirmé Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN et responsable du Comité national de la condition féminine. Mme De Sève a également tenu à offrir ses condoléances à la famille de Mme Payette.

En novembre 2012, Lise Payette a reçu le prix Pierre-Vadeboncœur pour son recueil de chroniques écrites pour Le Devoir de 2007 à 2012, Le mal du pays. Ce prix, créé par la CSN, vise à souligner la contribution majeure d’un essai publié au Québec au cours de l’année écoulée.

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