La Confédération des syndicats nationaux (CSN) se réjouit que le gouvernement Couillard soit forcé de revenir sur sa décision insensée d’abolir le poste de Commissaire à la santé et au bien-être (CSBE). L’opposition à cette décision gouvernementale est venue de toute part. Pour la CSN, il est nécessaire de donner les moyens au commissaire d’analyser les politiques gouvernementales en santé et services sociaux afin de mesurer leurs effets sur l’offre de services à la population, et ce, en toute indépendance.
« L’abolition du poste de Commissaire à la santé et au bien-être ne faisait tout simplement aucun sens. Le rôle de chien de garde que joue le commissaire est primordial pour l’amélioration du réseau public de santé et de services sociaux. Les nombreux rapports qu’il a publiés au cours des dernières années témoignent de l’importance de son travail. Pendant tout son mandat, le gouvernement Couillard s’en est pris aux contre-pouvoirs qui sont en mesure d’analyser ses réformes. Cette façon de faire nuit à la démocratie » explique le vice-président de la CSN, Jean Lacharité.
La CSN propose 15 solutions pour améliorer le réseau, au sein d’une alliance inédite, réunissant médecins, patients, cadres et salarié-es. Parmi ces solutions, certaines concernent la gouvernance du réseau, notamment la nécessité de maintenir le poste de CSBE.