Négociation

Début des moyens de pression des syndiquées des Jardins Rawdon

Les syndiquées de la ressource intermédiaire Les Jardins Rawdon débutent des moyens de pression dans le but de faire progresser la négociation de la convention collective qui piétine avec l’employeur Groupe Santé Arbec.

Le renouvellement de la convention collective a connu une progression soutenue en ce qui a trait aux clauses normatives. Maintenant qu’il est question d’argent, l’employeur refuse, notamment, nos demandes salariales et se contente de nous offrir bien moins que ce qui est acceptable. Les préposées aux bénéficiaires dans les centres d’hébergement privés accusent un retard salarial de 30 % sur leurs consœurs du réseau public de la santé. « Pourtant, le travail implique souvent de plus grandes responsabilités », déclare Guylaine Thouin, vice-présidente du syndicat régional des centres d’hébergement privé de Lanaudière, affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) de la CSN.

Les Jardins Rawdon est une ressource intermédiaire d’un étage, située à Rawdon qui offre des services personnalisés dans un milieu de vie chaleureux, familial et sécuritaire.

Offrant un environnement calme aux résidents qui leur permettent de se sentir chez eux et de vivre leur journée à leur rythme, elle compte 36 unités pour personnes âgées en perte d’autonomie, soit deux unités de 18 résidents avec chacune un balcon extérieur, une salle à manger et un salon.

Elle emploie 23 personnes, dont 18 préposées aux bénéficiaires, un préposé à l’entretien ménager, deux aides-cuisiniers, deux plongeurs, une coordonnatrice et une directrice. Un médecin fait également des visites mensuelles et régulières auprès des résidents.

« Les travailleuses et travailleurs œuvrant dans les centres d’hébergement privés méritent respect. Cela doit se traduire par des conditions de travail à la hausse dans ce secteur. Les employeurs veulent avoir à leur emploi des gens dévoués et compétents, mais les conditions de travail favorisant la rétention de la main-d’œuvre ne sont pas au rendez-vous » explique Francine Ranger, présidente du Conseil central de Lanaudière-CSN.

« Nous souhaitons qu’un règlement négocié intervienne entre les parties le plus rapidement possible. Nous devons nous battre pour faire reconnaître notre valeur et c’est avec détermination que nous mènerons cette bataille jusqu’au bout », conclut Guylaine Thouin.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest

Articles récents

Le Point syndical  printemps-été 2024