Laurentides

Le syndicat du Parc régional de la Rivière-du-Nord en moyens de pression

En réaction à la lenteur du conseil d’administration du parc d’entériner l’entente de principe négociée, les employé-es syndiqués CSN ont unanimement choisi, en assemblée générale, d’utiliser des moyens de pression.

Les employé-es du Parc régional de la Rivière-du-Nord ont choisi de se syndiquer afin de régulariser leurs conditions de travail. Un processus de négociation s’est enclenché et une entente de principe sur la future convention collective est intervenue, le 24 février, entre les représentants du parc et ceux du syndicat. « Malheureusement, depuis ce temps, le conseil d’administration reporte l’entérinement de l’entente », indique Jean-Michel Lapointe, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs du Parc régional de la Rivière-du-Nord (FEESP–CSN). « À plusieurs reprises, dont la dernière en date du 19 avril, le point n’a pas été abordé en rencontre des gestionnaires. La prochaine rencontre du CA est fixée au 17 mai et rien ne nous garantit qu’il procèdera. C’est inadmissible », ajoute M. Lapointe.

Une rencontre spéciale est exigée

Le syndicat exige que le CA tienne une rencontre spéciale avant le 17 mai pour entériner l’entente. Les reports du CA font en sorte que le nouveau contrat de travail de même que les ajustements de salaire ne sont pas effectifs. Le syndicat n’accepte plus cette nonchalance et fort de son mandat obtenu en assemblée générale le 25 avril, il utilisera des moyens de pression. « Nous n’avons pas pour objectif de perturber les activités du parc, mais notre employeur doit comprendre, après plus de deux mois, qu’il doit respecter la négociation », conclut le président.

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