Au jour 1 de cette rencontre au sommet, où le gouvernement a invité les centrales syndicales, les associations patronales et les organisations reliées au secteur de l’éducation, notamment, la CSN a défendu la nécessité que les entreprises se responsabilisent davantage.
Le président de la CSN, Jacques Létourneau, a indiqué que l’une des conditions pour répondre adéquatement aux enjeux liés à l’emploi et à la disponibilité de main-d’œuvre dépasse la formation et les compétences pour pourvoir les postes vacants. Dans les entreprises, le dialogue est nécessaire pour identifier les besoins touchant à l’organisation du travail, en impliquant davantage les travailleurs et les travailleuses, mais aussi les besoins en formation. En outre, il faut que les employeurs réinvestissent dans leurs entreprises. Jusqu’ici, c’est un échec.
Le vice-président de la Fédération du commerce (FC–CSN), David Bergeron-Cyr a plaidé pour relever le salaire minimum et favoriser la syndicalisation afin d’améliorer les conditions de travail au Québec. Il a aussi déploré le peu d’action gouvernementale pour favoriser le maintien des entreprises d’ici qui déménagent aux États-Unis, plutôt que d’investir et de les rendre plus performantes.
Plus tôt dans la journée, les présidences des centrales syndicales CSN, CSD, CSQ et FTQ ont rencontré les médias pour expliquer les grandes lignes de la déclaration syndicale lancée pour ce forum.
Outre Jacques Létourneau et David Bergeron-Cyr, la délégation de la CSN est formée de, Jean Lortie, secrétaire général de la CSN, Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN, Yves Fortin, secrétaire général du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN), Nicole Lefebvre, vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), Michel Forget, adjoint au comité exécutif de la CSN, et Julie Audet, du Service des relations de travail de la CSN. Le Rendez-vous sur la main-d’œuvre, qui se tient au Centre des congrès de Québec, se termine vendredi.