« Au Québec, les lois et le Code du travail imposent des conditions strictes pour obtenir le droit de grève légale. Notamment dans le secteur public, le recours à la grève s’inscrit dans le cadre d’une négociation de convention collective et ce n’est qu’après une étape de médiation forcée ainsi que de multiples délais qu’on peut l’exercer. Les contraintes encadrant la grève sont excessives.
Le 1er mai dernier, des centaines d’enseignantes et d’enseignants de l’ordre collégial ont tenu tête à l’austérité aux côtés de milliers d’autres travailleuses et travailleurs et de centaines de groupes communautaires et citoyens en débrayant dans le cadre d’une journée de grève. Le gouvernement du Québec a cherché à écraser cette action dans les cégeps qui, même si elle n’est pas reconnue par la loi, demeure légitime.
La grève doit demeurer à l’ordre du jour dans le secteur public cet automne si l’on espère faire des gains. Il est essentiel de s’y préparer dès maintenant. L’exemple du 1er mai 2015 doit servir d’inspiration ! »
– Steve Mckay, Cégep de Sherbrooke, président, Syndicat du personnel enseignant du Cégep de Sherbrooke