La Confédération des syndicats nationaux (CSN) tient à rendre hommage à Raymond Parent, qui a été secrétaire général de la CSN de 1967 à 1972 et qui occupait des fonctions syndicales au Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) et à la Fédération de la métallurgie (FM–CSN) dès 1952. Après son départ de la CSN, il a cumulé plusieurs postes dans la haute fonction publique québécoise, dont la présidence du Conseil consultatif du travail et de la main-d’œuvre.
Raymond Parent a fait sa marque dans le conflit des « Gars de Lapalme » qui se sont battus pour garder leur syndicat affilié à la CSN lors de la réorganisation du service des postes par le gouvernement fédéral en 1970. « Le gouvernement craignait comme la peste de voir arriver la CSN dans la fonction publique, évoque le président de la CSN, Jacques Létourneau. Raymond Parent a mené une lutte acharnée durant deux années et n’a jamais plié l’échine pour défendre les travailleuses et les travailleurs de Lapalme. Il a été un modèle de détermination et une inspiration pour les travailleurs qui se battaient pour conserver leur affiliation et faire respecter leurs droits. »
Raymond Parent a également tenu le fort, au printemps 1972, alors que le président Marcel Pepin était en prison avec les deux autres chefs syndicaux de la CEQ et de la FTQ pour avoir recommandé aux 210 000 membres du front commun intersyndical de défier les injonctions. « Deux mots viennent spontanément aux lèvres de ceux qui ont connu Raymond Parent : dévouement et fidélité. Il n’a ménagé aucun effort pour notre mouvement et a toujours été loyal envers la CSN. Par son action, il a permis à notre mouvement de garder sa cohésion et de poursuivre sa mission pour la défense de ses membres. Nous ne lui dirons jamais assez merci. »
La CSN tient à offrir ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Raymond Parent.
À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.