Secteur public

La FSSS-CSN rejette l’entente de principe et poursuit la négociation avec le gouvernement

Au terme d’une consultation des assemblées générales dans l’ensemble des régions du Québec, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) rejette l’entente de principe intervenue avec le gouvernement Couillard. La FSSS-CSN demande par la même occasion la conciliation pour relancer la négociation.

Dans les dernières semaines, les syndicats du secteur public de la FSSS-CSN, représentant 110 000 travailleuses et travailleurs, ont rejeté l’entente de principe intervenue avec le gouvernement Couillard en décembre dernier. C’est 73 % des accréditations syndicales de la FSSS-CSN qui ont pris la décision de rejeter l’entente de principe. La FSSS-CSN entend ainsi poursuivre la négociation avec le gouvernement pour parvenir à améliorer le pouvoir d’achat des travailleuses et des travailleurs du réseau de santé et de services sociaux.

« Que le gouvernement Couillard se le tienne pour dit, la négociation en santé et services sociaux n’est pas terminée ! Nos syndicats envoient un message important au gouvernement : il est maintenant temps de revenir à la table de négociation pour convenir d’une entente satisfaisante. On ne peut accepter de laisser s’appauvrir convention après convention les travailleuses et les travailleurs du réseau de santé et de services sociaux sans réagir », explique Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

La négociation se poursuit

Depuis décembre dernier, la FSSS-CSN a interpellé le gouvernement à plusieurs reprises pour relancer la négociation. Plusieurs propositions permettraient de convenir d’une entente de principe négociée, notamment en ce qui concerne la question de l’équité salariale. La FSSS-CSN a adopté un plan d’action en instance cette semaine. Elle a de plus pris la décision de demander la conciliation et attend un retour du Ministère du Travail.

« Nous demandons la conciliation pour relancer de bonne foi la négociation. Nous voyons plusieurs perspectives pour améliorer les conditions de travail du personnel à la table sectorielle. N’importe quel autre employeur aurait l’obligation de retourner à la table pour tenter de trouver un règlement. Le gouvernement doit donner l’exemple et s’asseoir avec nous », de conclure Jeff Begley.

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