Amélioration des services aux aîné-es dans les résidences privées

Le ministre Hébert n’a toujours pas rencontré les représentants des salarié-es

Malgré des demandes répétées en ce sens et un engagement formel de son attaché politique en avril dernier, le ministre de la Santé et des Services sociaux, Réjean Hébert n’a toujours pas répondu à la demande de rencontre formulée par les représentants de milliers de travailleuses et de travailleurs des résidences privées pour aîné-es, affiliés à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). Aujourd’hui, ceux-ci ont présenté aujourd’hui au personnel du ministre plus de 1200 cartes postales signées par leurs membres, partout au Québec, demandant au ministre de rencontrer leurs représentants dans les meilleurs délais.

« À l’issue d’une tournée provinciale qui nous a permis de sensibiliser des député-es de tous les partis et de toutes les régions aux difficultés vécues par les résidences privées pour aîné-es, nous avons demandé, le 24 avril, une rencontre avec le ministre Hébert. Son attaché politique nous avait précisé qu’il nous répondrait avant la fin du mois de mai. Or nous sommes en juillet et nous attendons toujours. Nous croyons que la situation demande qu’on s’y attarde sérieusement, et ce, sans autre délai. Tous les aîné-es du Québec ont droit à des services de qualité, qu’ils soient hébergés au public ou au privé et il faut s’attaquer aux problèmes maintenant », rappelle la représentante du secteur des Centres d’hébergement privés au sein de la FSSS–CSN, Danielle Lemire.

La FSSS–CSN souhaite rencontrer le ministre de la Santé et des Services sociaux parce que celui-ci a une responsabilité à l’égard de la qualité des services dans les résidences privées. « Ces établissements peinent à attirer et à retenir une main-d’œuvre bien formée pour offrir les services à cause, notamment, des conditions de travail qui ne sont pas à la hauteur des responsabilités confiées à ce personnel. Entre autres, la plupart des travailleuses et des travailleurs reçoivent à peine plus que le salaire minimum pour leur travail névralgique. Le responsabilité du ministère est d’autant plus grande dans ce dossier qu’il fait de plus en plus appel à ces résidences pour pallier le manque de places disponibles dans les CHSLD publics », souligne la vice-présidente régionale de la FSSS–CSN, Mélissa Gaouette.

La FSSS–CSN privilégie la mise sur pied d’un groupe de travail qui réunirait les syndicats, les employeurs et des représentants du ministère afin de trouver des solutions à long terme permettant de garantir la meilleure qualité de services dans les résidences d’hébergement privées.

Pour suivre la campagne menée par la FSSS–CSN sous le thème «Ouvrez les yeux», on peut s’abonner au blogue www.ouvrezlesyeux.info.

La FSSS–CSN est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux regroupant 125 000 salarié-es de tous les titres d’emploi, tant dans le secteur privé que dans le secteur public, dont 3000 salarié-es œuvrant dans les centres d’hébergement privés. Elle est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux, qui compte 300 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

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