La CSN l’a récemment réitéré dans les consultations sur le projet de loi 28, l’instauration d’une assurance-médicaments publique et universelle s’impose au Québec.
« L’instauration d’une assurance-médicaments universelle et publique permettrait des économies très importantes pour le gouvernement du Québec », soutient Jean Lacharité, vice-président de la CSN, qui donne son appui à cet aspect du projet de loi présenté par Québec solidaire hier.
Plusieurs études, dont celle du chercheur Marc-André Gagnon de l’Université Carleton d’Ottawa, indiquent que l’instauration d’une telle couverture d’assurance universelle pourrait permettre des économies de plus d’un milliard par année. Ce gain s’expliquerait par une augmentation du pouvoir d’achat du gouvernement face aux pharmaceutiques et par un meilleur contrôle des coûts en général. « Le régime universel permettrait de plus d’en finir avec les iniquités qu’engendre le régime hybride pour les assuré-es du volet privé », insiste Jean Lacharité.
À propos
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