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Déclaration commune des organisations affiliées à la CSN

Lors d’une vigile qui s’est tenue ce vendredi 13 décembre 2024 à l’établissement de détention de Sorel-Tracy, le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN), la Fédération des employées et employés de services publics–CSN, le Conseil central de la Montérégie–CSN et la Confédération des syndicats nationaux (CSN) se sont rassemblés afin de soutenir cette déclaration commune.

Par la présente, les organisations affiliées à la CSN tiennent à livrer un message de solidarité et de soutien à l’agent en services correctionnels Michel Junior Blanchet, à sa famille, à ses proches et à ses collègues. L’ASC Blanchet a été victime d’une agression d’une grande violence le dimanche 1er décembre 2024 à l’établissement de détention de Sorel.

En milieu carcéral, les enjeux de santé et de sécurité au travail sont nombreux et peuvent être très lourds de conséquences. Les nombreux problèmes auxquels les ASC sont confrontés dans les établissements de détention du Québec – que ce soit la violence extrême, la surpopulation ou le manque criants d’effectifs – sont largement documentés et connus des pouvoirs publics. Malgré cette connaissance des faits, depuis plusieurs années, la situation se détériore, l’insécurité est permanente et les lésions physiques et psychologiques touchent un nombre toujours plus élevé d’ASC.

Pour toutes les organisations affiliées à la CSN, tous les milieux de travail doivent offrir un soutien adapté aux besoins précis du terrain.

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN et à la CSN depuis 2006. Il représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les ASC revendiquent un programme d’aide spécialisé

Lors d’une manifestation qui s’est tenue à Granby le 21 octobre, le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN) a revendiqué un programme d’aide professionnel spécialisé pour les agents en service correctionnels (ASC).

« En cette Semaine nationale de la santé et de la sécurité du travail, nous sommes ici afin de revendiquer de meilleurs soutien et accompagnement en matière de santé mentale qui sont adaptés à la réalité de notre profession. Dans le cadre de notre travail, nous faisons face à des événements violents qui peuvent causer de graves lésions tant sur les plans physique que psychologique. Le soutien que nous recevons n’est pas adapté à nos besoins précis. Puisque le ministère de la Sécurité publique n’applique pas le principe de prévention dans nos milieux de travail, ça nous oblige à travailler uniquement en réparation. Et en réparation, on nous reçoit comme tout autre fonctionnaire provincial, sans que notre réalité en milieu carcéral ne soit tenue en compte, ce qui n’a pas de sens », explique Mylaine Bolduc Lemieux, vice-présidente du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec–CSN.

« Nous sommes ici afin d’interpeller François Bonnardel, ministre de la Sécurité publique du Québec, sur cet important enjeu qui est justement abordé aujourd’hui même à la table de négociation du SAPSCQ–CSN. En matière de santé et sécurité du travail (SST), la santé mentale touche de plus en plus de gens, et ce, dans tous les milieux de travail. Conséquemment, les syndicats doivent se mobiliser et négocier des mécanismes conformes à leurs besoins avec leur employeur afin de vraiment protéger tout le monde », ajoute Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« La CSN a toujours soutenu ses syndicats pour rappeler aux employeurs l’importance de la SST. Trop souvent, les problèmes vécus par les travailleuses et les travailleurs découlent d’un manque de considération de certains gestionnaires, ce qui est le cas pour les ASC. Nous pressons donc le ministère de la Sécurité publique de tenir compte de la réalité particulière en milieu carcéral et de répondre favorablement aux revendications qui sont portées ici aujourd’hui par le SAPSCQ–CSN », conclut Caroline Senneville, présidente de la Confédération des syndicats nationaux.

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la FEESP–CSN et à la CSN depuis 2006. Il représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec. La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres qui œuvrent dans le domaine des services publics et parapublics.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

 

 

Manifestation du SAPSCQ–CSN pour exprimer son ras-le-bol du TSO

En ce 3 juin au matin, le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (CSN) a manifesté son exaspération à l’égard du temps supplémentaire obligatoire (TSO) qui leur est imposé et qui est devenu une norme administrative dans le milieu carcéral du Québec.

« Depuis ce matin, les policiers n’accompagnent plus les détenus à la cour municipale de la Ville de Québec. Cette tâche est désormais sous la responsabilité des agents en services correctionnels (ASC) du SAPSCQ–CSN, sans aucun ajout de main-d’œuvre pour y répondre, dénonce Mathieu Lavoie, président du syndicat. Alors que nous sommes en négociation avec le Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) et que l’enjeu majeur du TSO est au centre de nos priorités depuis longtemps, cette nouvelle mesure vient ajouter de la pression sur les agents qui ne peuvent pas, légalement, refuser ces heures imposées. Nous manifestons notre ras-le-bol au gouvernement ce matin et si rien n’est fait pour que ça change, il est clair pour nous que la situation va dégénérer ».

« Les représentants de l’employeur utilisent le TSO – aussi appelée le gel –, une mesure déployée pour les urgences, pour pallier des remplacements qui n’ont rien d’urgent. Ça oblige les ASC à effectuer plus d’un quart de travail, ce qui occasionne plusieurs problèmes qui les affectent. Entre autres, ça mine le moral et la santé psychologique des membres en plus de causer des problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre, souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Il y a actuellement environ 300 postes vacants dans nos établissements et environ 105 ASC ont quitté leur emploi en 2023. Malgré l’obligation de l’employeur d’engager 240 recrues par année, environ 50 % d’entre elles ne restent pas à l’emploi. »

« La négociation du secteur public étant terminée, nous pressons le SCT de prendre très au sérieux cet enjeu du TSO qui mine la sécurité des ASC et, plus largement, celle du public. Il s’agit d’une question de santé et de sécurité et l’employeur a des responsabilités légales à cet égard, précise François Proulx-Duperré, secrétaire général du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN. Nous savons également que la question salariale sera cruciale dans cette négociation. Pour attirer et retenir ses travailleuses et ses travailleurs, l’employeur doit également leur offrir de bonnes conditions de travail, dont des horaires qui respectent leur vie personnelle ».

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la Fédération des employées et employés de services publics de la Confédération des syndicats nationaux depuis 2006. Il représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels, répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

Agents de la paix des services correctionnels du Qc : le ministre Bonnardel doit agir et ça presse

Les différents évènements violents des derniers jours visant des agents de la paix des services correctionnels du Québec et, plus précisément l’établissement de détention de Saint-Jérôme nous démontrent que le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, doit agir et rapidement.

« Quand on observe les faits, on dirait que ce sont les détenus et leurs complices à l’externe qui gèrent l’établissement de détention. Ces événements nous démontrent toute l’importance de nos revendications liées à la sécurité de nos agents, aux établissements carcéraux et au périmètre de sécurité de ceux-ci. Le manque d’investissements sur les infrastructures carcérales gangrène la capacité d’offrir un milieu sécuritaire et à tout ceci, nous disons c’est assez », dénonce Mathieu Lavoie, président national du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec–CSN.

« Les services correctionnels sont un rouage essentiel du milieu judiciaire et que ceux-ci doivent faire face à de l’intimidation et à des menaces du milieu criminalisé est totalement inacceptable. Il est temps que le ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel, prenne action pour sécuriser les membres de son personnel, ses établissements carcéraux et la population afin de démontrer clairement que le contrôle des établissements appartient à la Sécurité publique et non aux criminels confiés à sa garde et à leurs complices », ajoute-t-il.

« Depuis trop longtemps, certains hauts dirigeants du ministère de la Sécurité publique optent pour offrir un service 5 étoiles aux personnes incarcérées au détriment de la sécurité carcérale et de celle de ses agents. Ils ont oublié que nous sommes responsables d’un établissement de détention et que ces personnes incarcérées ont une dette à payer à la population, renchérie monsieur Lavoie. Les événements de cette fin de semaine ne doivent pas restés impunis, des conséquences et de la discipline doivent être mises rapidement de l’avant auprès des personnes incarcérées fautives et de leurs complices externes, et ce, dans l’ensemble du réseau correctionnel. Pour nous, il en va du sérieux et du respect du système judiciaire ».

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la Fédération des employées et employés de services publics de la Confédération des syndicats nationaux depuis 2006. Il représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels, répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec.

L’établissement de détention New Carlisle : une menace pour la sécurité de toutes et de tous

Ce matin, dans le cadre d’une manifestation tenue devant l’établissement de détention provincial de New Carlisle, le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec–CSN a de nouveau manifesté son impatience face à l’état de délabrement de cette bâtisse.

« Ce n’est pas la première fois que le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec–CSN (SAPSCQ–CSN) attire l’attention de la population sur l’établissement de détention de New Carlisle. Construit en 1964, celui-ci est vétuste et très mal en point. Il ne répond plus aux normes carcérales actuelles et, conséquemment, il aurait grand besoin de rénovations majeures, dénonce Mathieu Lavoie, président du syndicat. Dans son état actuel, le bâtiment menace la sécurité de la population, particulièrement celle des agentes et des agents correctionnels (ASC) de l’établissement, et constitue également une menace pour la santé et la sécurité au travail des salarié-es. Voilà pourquoi les ASC exigent une réfection majeure de l’établissement, un plan de match concret et un échéancier clair lié au projet. »

« La Société québécoise des infrastructures (SIQ), qui gère le bâtiment, est bien au courant de la situation. Malgré tout, le dossier traîne. À deux reprises, en 2019 et en 2023, des détenus ont saccagé des secteurs qui ne sont plus utilisables. Des sections de tuyaux en métal ont même été arrachées des installations, ce qui représente un danger pour la sécurité physique des ASC dans l’exercice de leurs fonctions. Le gouvernement doit agir rapidement afin de corriger ces problèmes criants », ajoute Serge St-Pierre, président du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine–CSN.

« Nous sommes en présence d’un grave problème de santé et de sécurité au travail et le gouvernement ne semble pas pressé d’y remédier. Il a pourtant une obligation en vertu de la loi qu’il vient lui-même de moderniser. Vu l’ampleur des travaux à réaliser, nous demandons un échéancier clair et un plan de match concret pour l’ensemble du bâtiment, et ce, dans les meilleurs délais », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la Fédération des employées et employés de services publics de la Confédération des syndicats nationaux depuis 2006. Il représente plus de 2 800 agentes et agents de la paix en services correctionnels, répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Entente de principe pour le SAPSCQ–CSN

Une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (CSN) et le gouvernement dans la nuit de vendredi à samedi.

Celle-ci sera bientôt présentée aux instances syndicales qui se prononceront sur tout son contenu. Aucune entrevue ne sera accordée d’ici là.

À propos
Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la Fédération des employées et employés de services publics de la Confédération des syndicats nationaux depuis 2006. Il représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels, répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec.

Des syndicats de la fonction publique québécoise réclament des actions concrètes

Afin d’endiguer les problèmes de pénurie de main-d’œuvre qui mettent à mal les services publics, des syndicats représentant plus de 40 000 travailleurs et travailleuses de la fonction publique au Québec réclament des actions concrètes du gouvernement Legault. « Tous les employeurs du Québec font présentement des pieds et des mains afin d’attirer et de retenir le personnel nécessaire à leurs activités. Tous, sauf la fonction publique du Québec, qui semble penser qu’elle existe en dehors des contraintes du marché de l’emploi. Cette inaction pèse de plus en plus lourd sur les services publics au Québec et sur leur capacité à demeurer disponibles pour la population », expriment les organisations syndicales regroupant le SFPQ, le SPGQ, l’APIGQ, le SAPSCQ-CSN et le SAPFQ. Ces dernières demandent de rencontrer rapidement la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, pour discuter des solutions à mettre en place et elles espèrent voir apparaître des mesures dans le budget du Québec la semaine prochaine.

« Les conséquences du manque de personnel dans les services à la population ne cessent de s’accumuler et d’être répertoriées dans les médias : surcharge de travail au Curateur public, attente interminable au téléphone pour obtenir de l’aide, activités au ralenti dans les palais de justice. Le travail dans la fonction publique doit être valorisé au même titre que certains emplois en santé, en éducation et dans les services de garde », affirme Christian Daigle, président général du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ).

Ces impacts sur les services offerts à la population sont en lien direct avec les difficultés pour l’État d’attirer et de retenir du personnel expérimenté. « La liste des emplois en pénurie dans la fonction publique est longue comme le bras : psychologues, médecins vétérinaires, agronomes, inspecteurs, architectes, informaticiens, et j’en passe. La réalité, c’est que le personnel de la fonction publique ne cesse de s’appauvrir et ils sont de plus en plus nombreux à aller chercher de meilleures conditions ailleurs », déplore Line Lamarre, présidente du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).

Cette rareté de la main-d’œuvre se traduit également par un manque criant de personnel au sein de certains établissements de détention. Laissant craindre pour la santé et la sécurité du personnel, mais aussi des détenus. « À force d’ignorer le travail essentiel des agentes et agents en services correctionnels, le gouvernement récolte ce qu’il a semé. La profession n’est guère attirante et la relève est difficile parce que le gouvernement ne déploie aucun incitatif », indique Mathieu Lavoie, président national du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels au Québec (SAPSCQ-CSN).

Le manque de personnel entraîne aussi l’affaiblissement de l’expertise interne du gouvernement de plus en plus dépendant de ressources externes, que ce soit dans les technologies de l’information ou dans les travaux publics. Près de 1000 postes sont actuellement disponibles en informatique et des centaines au ministère des Transports, pour ne nommer que ceux-là.

L’affaiblissement de l’expertise interne du gouvernement en ingénierie est dénoncé chaque année par tous les experts crédibles, notamment le Vérificateur général du Québec. La précarité troublante de nos infrastructures publiques, que l’on connaît aujourd’hui, est symptomatique d’une fonction publique affaiblie. Cette triste situation est l’héritage d’une orientation politique qui s’est instituée au début des années 2000 et qui est fondée sur la sous-traitance disproportionnée. La rareté de la main-d’œuvre qualifiée est un frein au renforcement de l’expertise interne du gouvernement. « Ainsi, l’encadrement gouvernemental des travaux d’infrastructures se détériore en fonction des impératifs du marché. L’attraction d’une expertise confirmée devient des plus urgente comme jamais auparavant » déplore Marc-André Martin, président de l’Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec (APIGQ).

L’impact de la pénurie se fait sentir autant dans les activités des ministères et organismes dans les grands centres que dans les régions. « Il manque cruellement d’agentes et d’agents de protection de la faune pour être en mesure d’assurer une couverture territoriale efficace, sécuritaire et opérationnelle. Moins de personnel pour veiller sur la ressource faunique entraîne une plus grande facilité pour le braconnage. La chute drastique d’effectif des dernières années constitue une menace pour toute l’industrie de la chasse et de la pêche, laquelle engendre près de deux milliards de dollars en retombées économiques annuellement. Bientôt, ça sera nous, les agents et agentes de protection de la faune, qui seront une espèce en voie de disparition; il faut agir dès maintenant ! », lance Martin Perreault, président provincial du Syndicat des agents de protection de la faune du Québec (SAPFQ).

Nouveau coup d’éclat des agents correctionnels

Ce mercredi matin, les agents des services correctionnels du Québec ont à nouveau déployé une immense bannière au bureau de la circonscription de Geneviève Guilbault, ministre de la Sécurité publique afin de maintenir leur pression sur le gouvernement visant à conclure leur négociation.

« Notre contrat de travail est échu depuis près de deux ans et nous espérons toujours que le Conseil du trésor prendra rapidement la juste mesure des problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre qui minent les services correctionnels du Québec, de déclarer Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN). Nous sommes des travailleuses et des travailleurs essentiels et nous exerçons un métier difficile et dangereux. Nous méritons davantage de reconnaissance de la part du gouvernement. »

Le Conseil du trésor a invité les porte-paroles syndicaux à revenir à la table de négociation la semaine dernière, après que ceux-ci aient mis fin aux négociations en décembre parce qu’ils jugeaient les offres salariales du gouvernement nettement insuffisantes.

« Parce qu’ils travaillent dans l’ombre, les agents correctionnels figurent parmi les oubliés de la pandémie de COVID-19, explique Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Les nombreuses éclosions de coronavirus vécues dans leurs milieux de travail ont ajouté un poids considérable au travail excessivement stressant et dangereux qu’elles et ils accomplissent dans les établissements de détention québécois. »

Un sondage commandé à la firme Léger par le SAPSCQ–CSN confirme que moins du quart de la population québécoise accepterait de travailler comme agente ou agent de services correctionnels, ce qui explique en partie les difficultés de recrutement et de rétention.

« Ce nouveau coup d’éclat expose encore une fois toute l’exaspération des agents correctionnels, ajoute Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN). Nous demandons donc au gouvernement de prendre ses responsabilités et d’enfin donner un mandat clair au Conseil du trésor afin que celui-ci règle leur négociation, et ce, dans les plus brefs délais. »

Rappelons qu’en novembre dernier, les membres du SAPSCQ–CSN ont voté à 97 % en faveur d’un mandat de moyens de pression lourds afin d’exercer leur influence au moment jugé opportun.

Les agents correctionnels marquent la reprise des négociations avec un coup d’éclat

Les agents des services correctionnels du Québec ont déployé une immense bannière sur l’édifice abritant les bureaux du Conseil du trésor à Montréal vendredi matin, afin d’accentuer la pression sur le gouvernement au moment où reprenaient les négociations entre les parties syndicale et patronale.

« Nous espérons que le Trésor nous démontrera finalement qu’il comprend toute l’étendue des problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre qui minent les services correctionnels », affirme Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN). « Les agentes et agents des services correctionnels sont des travailleurs essentiels qui exercent un métier difficile et dangereux. Ils méritent plus de reconnaissance de la part du gouvernement. »

Le Conseil du trésor a invité les porte-paroles syndicaux à revenir à la table de négociation cette semaine, après que ceux-ci aient mis fin aux négociations en décembre parce qu’ils jugeaient les offres salariales du gouvernement largement insuffisantes.

« Parce qu’ils travaillent dans l’ombre, les agents correctionnels figurent parmi les oubliés de la pandémie de COVID-19, explique Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). L’exercice de leur travail, déjà excessivement stressant et dangereux, l’est devenu encore plus avec le coronavirus qui continue de faire des ravages dans les établissements de détention. »

D’ailleurs, selon un sondage commandé à la firme Léger par le SAPSCQ–CSN, moins du quart des Québécoises et des Québécois affirment qu’ils accepteraient de travailler comme agente ou agent de services correctionnels, ce qui explique en partie les difficultés de recrutement.

« Le coup d’éclat d’aujourd’hui démontre que les agents en ont vraiment ras le bol, tonne Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal Métropolitain (CCMM–CSN). Leur convention collective est échue depuis bientôt deux ans ; il est temps que le gouvernement prenne ses responsabilités et leur témoigne la reconnaissance qu’ils méritent. »

En novembre dernier, les membres du syndicat ont d’ailleurs voté à 97 % en faveur d’un mandat de moyens de pression lourds afin de faire monter la pression au moment jugé opportun.

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la FEESP–CSN et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) depuis 2006. Il représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels, répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec.

Les agents correctionnels font pression sur le Conseil du trésor

Les agents des services correctionnels du Québec ont accentué la pression sur le gouvernement, mardi matin, en manifestant devant les bureaux du Conseil du trésor à Québec au moment où les négociations entre les parties syndicale et patronale se poursuivaient à l’intérieur.

« Nos membres sont venus de partout au Québec pour exiger la reconnaissance qu’ils méritent », affirme Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN). « Ça fait vingt mois que notre convention est échue. Le temps est venu de passer aux choses sérieuses. »

En novembre dernier, les membres du syndicat ont d’ailleurs voté à 97 % en faveur d’un mandat de moyens de pression lourds afin de faire monter la pression d’un cran et de soutenir leur comité de négociation au moment où les pourparlers s’intensifient et que la question salariale est toujours en suspens.

« Les services correctionnels n’échappent pas à la crise de pénurie de main-d’œuvre qui sévit partout au Québec, explique Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Avec la pandémie de COVID-19 qui continue de faire rage dans les établissements de détention, l’exercice du travail des agents des services correctionnels est devenu encore plus dangereux qu’il ne l’était déjà. Les agentes et les agents de la paix du Québec doivent enfin être reconnus à leur juste valeur. C’est pourquoi le Conseil du trésor doit impérativement mettre en place les moyens pour attirer et retenir le personnel qui effectue quotidiennement ce travail essentiel à la sécurité de notre société. »

Le manque de personnel figure parmi les problèmes qui minent grandement le réseau carcéral québécois, estime le président du SAPSCQ–CSN. À l’heure actuelle, près de 400 postes demeurent vacants, et ce, depuis plusieurs mois – sans compter les quelque 300 agents qui sont en absence prolongée.

Selon un sondage commandé à la firme Léger par le SAPSCQ–CSN, moins du quart des Québécoises et des Québécois affirment qu’ils accepteraient de travailler comme agente ou agent de services correctionnels, ce qui explique en partie les difficultés de recrutement.

Les agents correctionnels manifestent à Montréal et à Québec

Les agents des services correctionnels du Québec ont accentué la pression en manifestant aujourd’hui devant les établissements de détention de Montréal et de Québec afin d’accélérer leurs négociations avec le gouvernement.

« Nos membres sont venus des quatre coins du Québec pour manifester à Montréal et à Québec. Ça montre qu’ils en ont vraiment ras le bol », tonne Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN). « Ça fait dix-huit mois que notre convention est échue. On attend que l’employeur nous propose des solutions concrètes pour résoudre les problèmes vécus au quotidien par les agentes et les agents et pour améliorer les relations de travail, qui sont excessivement mauvaises à l’heure actuelle. »

Le manque de personnel figure parmi les problèmes qui minent grandement le réseau carcéral québécois, estime le président du SAPSCQ–CSN. À l’heure actuelle, près de  400 postes demeurent vacants, et ce, depuis plusieurs mois – sans compter presque 300 agents qui sont en absence prolongée.

Selon un sondage commandé à la firme Léger par le SAPSCQ–CSN, moins du quart des Québécoises et des Québécois affirment qu’ils accepteraient de travailler comme agente ou agent de services correctionnels, ce qui explique en partie les difficultés de recrutement.

« Ça fait un an et demi que le gouvernement reste campé sur ses positions, déplore Benoît Malenfant, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Il est temps qu’il cesse de faire l’autruche, qu’il prenne la pleine mesure des problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre qui plombent les services correctionnels et qu’il agisse en conséquence à la table de négociation. »

Les agents correctionnels maintiennent la pression sur le gouvernement

Les agents des services correctionnels ont continué à mettre de la pression sur le gouvernement dans le cadre des négociations pour une nouvelle convention collective en manifestant devant le palais de justice de Montréal et les établissements de détention de Saint-Jérôme, de Sherbrooke, de Hull et de Sept-Îles ce vendredi 4 juin 2021.

« Le gouvernement semble vivre sur une autre planète, tonne Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN). Il semble être le seul à ne pas comprendre la tension psychologique et les risques avec lesquels les agentes et agents doivent composer au quotidien dans l’exercice de leurs fonctions. »

Effectivement, selon un sondage commandé à la firme Léger par le SAPSCQ–CSN, 88 % des Québécoises et Québécois considèrent que le métier d’agents des services correctionnels présente un niveau de risque élevé et 92 % de la population estime que la profession est difficile psychologiquement. Ce sondage conclut également que 87 % des répondants trouvent anormal le fait que les agents québécois aient un salaire inférieur de 20 % à celui des agents fédéraux et des agents provinciaux ontariens.

« Les nombreuses manifestations qui ont lieu dans les établissements de détention partout à travers la province depuis quelques semaines démontrent bien le ras-le-bol qui règne au sein du personnel, affirme la présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Nathalie Arguin. Il est temps que le gouvernement reconnaisse la contribution essentielle des agentes et des agents. »

« Ça fait plus qu’un an que le gouvernement se traîne les pieds à la table de négociation, s’insurge M. Lavoie. Un moment donné, on épuise la patience des travailleuses et des travailleurs. Il va falloir que le gouvernement montre qu’il prend nos revendications au sérieux et qu’il est prêt à mettre en place les solutions qui s’imposent. »

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) depuis 2006. Il représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels, répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec.

Les agents correctionnels du Québec s’impatientent

Les agents de services correctionnels ont manifesté devant les établissements de détention de Rivière-des-Prairies et de Rimouski vendredi matin pour exprimer leur frustration envers l’attitude du gouvernement à la table de négociation.

« Le gouvernement est complètement déconnecté de la réalité, déplore Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN). On est aux prises avec de graves problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre depuis plusieurs années, mais l’employeur continue de jouer à l’autruche. Il préfère continuer de payer des heures supplémentaires ad vitam aeternam plutôt que de nous offrir des conditions qui nous permettraient d’attirer et de retenir les effectifs dont nous avons besoin. »

Alors que les offres patronales demeurent sensiblement inchangées depuis maintenant plus d’un an, on compte maintenant plus de 400 postes vacants au sein des services correctionnels québécois.

« Ça fait un an que le gouvernement reste campé sur ses positions et qu’il ne démontre aucune volonté de faire avancer les négociations, s’insurge M. Lavoie. Comment espère-t-il réussir à attirer et à retenir la main-d’œuvre dont il a besoin s’il ne propose absolument rien pour faire un rattrapage et faire concurrence aux autres métiers qui recrutent dans le même bassin de main-d’œuvre? »

Dans l’espoir d’accélérer le progrès des négociations, le syndicat a décidé d’accentuer les moyens de pressions. Ainsi, une autre manifestation semblable avait eu lieu la veille à Trois-Rivières. De plus, les agentes et agents porteront désormais une casquette à l’effigie de la négociation dans l’exerice de leurs fonctions.

« En public, le gouvernement dit vouloir régler au plus vite, mais arrivé aux tables de négociations, il se traîne les pieds, affirme la présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Nathalie Arguin. Il est temps qu’il fasse des offres sérieuses et qu’il reconnaisse le travail des agentes et agents de la paix qui maintiennent le réseau correctionnel du Québec à bout de bras. »

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) depuis 2006. Il représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels, répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec.

Les agents correctionnels du Québec exigent davantage de reconnaissance

Les agents de services correctionnels ont manifesté devant les établissements de détention de Québec et de Laval mardi matin pour exprimer leur frustration envers le gouvernement au moment où les représentants patronaux et syndicaux reprenaient les négociations en vue du renouvellement de la convention collective.

« Ça fait un an que le gouvernement reste campé sur ses positions et qu’il ne démontre aucune volonté de faire avancer les négociations, s’insurge Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN). Il est temps de lui faire comprendre qu’il doit faire des offres sérieuses et reconnaître le travail des agentes et agents de la paix qui maintiennent le réseau correctionnel du Québec à bout de bras. »

Après avoir observé le refus du gouvernement de négocier de bonne foi lors de la négociation soi-disant accélérée du printemps 2020 et de la tentative avortée de reprise de la négociation « normale » l’automne dernier, le syndicat a été insulté de voir que les offres patronales étaient restées essentiellement inchangées le 31 mars dernier.

« Le gouvernement et le Conseil du trésor sont complètement déconnectés de la réalité, déplore M. Lavoie. On est aux prises avec de graves problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre depuis plusieurs années, mais l’employeur continue de jouer à l’autruche et ne propose absolument rien pour améliorer la situation. »

« En public, le gouvernement dit vouloir régler au plus vite, mais arrivé aux tables de négociation, il se traîne les pieds, affirme la présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Nathalie Arguin. Les agentes et agents des services correctionnels mettent leur santé et leur sécurité à risque chaque jour au service du gouvernement et de la société québécoise. Il est impératif que ces sacrifices soient enfin reconnus. Et cela passe par une convention collective et des conditions dignes du travail périlleux que le personnel des services correctionnels du Québec effectue au quotidien. »

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) depuis 2006. Il représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels, répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec.

Les agents correctionnels de Bordeaux exigent davantage de protection

Les agents de services correctionnels (ASC) de l’établissement de détention de Montréal – communément appelé prison de Bordeaux – ont manifesté devant l’établissement samedi avant-midi pour exprimer leur colère envers la direction, qui refuse de les protéger dans l’exercice de leurs fonctions.

« Les agents sont écœurés de voir la direction se ranger systématiquement du côté des détenu-es quand il y a une altercation entre ceux-ci et un ASC, explique Mathieu Lavoie, président du Syndicat des agents correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN). La direction ne peut pas s’attendre à ce que les agents restent les bras croisés pendant qu’elle continue à leur manquer de respect. »

Le plus récent exemple de ce mépris est la révision d’une décision du comité de discipline, qui avait puni un détenu récidiviste pour avoir attaqué et blessé plusieurs agents. En apprenant que la direction venait de lever une partie des sanctions, une centaine d’agents se sont réunis spontanément devant l’édifice afin de faire connaître leur mécontentement.

« La direction générale des services correctionnels ne se préoccupe aucunement de la sécurité des agentes et des agents. Elle est complètement déconnectée de la réalité, renchérit M. Lavoie. Il est grand temps que notre employeur se sorte la tête du sable et se rende compte que ça ne peut plus durer. Il faut que ça change. »

« Cette attitude, qui frôle l’arrogance de la part de la direction envers ses ASC, n’a simplement pas sa place dans un milieu de travail au climat déjà très tendu, affirme la présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Nathalie Arguin. Plutôt que de jouer avec le feu en mettant la sécurité de ses employé-es à risque, la direction devrait plutôt écouter ce que ces derniers lui répètent depuis des mois, car ce sont eux qui sont au front chaque jour et qui connaissent les dangers réels liés à l’exercice de leur travail. »

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) depuis 2006. Il représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels, répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec.

Le syndicat des agents correctionnels envoie un message et une autruche à la ministre Guilbeault

Le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN) a livré une autruche en fleurs à la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbeault, lundi après-midi afin d’inviter le gouvernement à cesser de jouer à l’autruche et à reconnaître les risques importants que courent les agents en accomplissant leur travail essentiel.

« La pression exercée sur le réseau carcéral québécois présentement en raison de la deuxième vague de COVID-19 est insoutenable et le gouvernement continue de faire comme si de rien n’était, explique le président du SAPSCQ–CSN, Mathieu Lavoie. Les détenu-es dans les établissements de détention continuent de se promener dans leur secteur et de jouer aux cartes dans les aires communes, coude à coude, sans aucun équipement de protection. Il est temps que le gouvernement cesse de se mettre la tête dans le sable et impose des mesures sanitaires aux personnes incarcérées. »

Le cadeau, livré au bureau de la ministre, était accompagné d’une lettre détaillant les conditions extrêmes dans lesquelles les agentes et agents des services correctionnels exercent leurs fonctions depuis le début de la crise sanitaire

« Non seulement les équipements de protection individuelle et les autres mesures de prévention compliquent considérablement l’accomplissement de nos tâches, mais nous devons également composer avec des détenus de plus en plus hostiles et violents, ainsi qu’avec des risques de contagion décuplés en raison du fait que nous exerçons notre fonction dans un milieu clos où la proximité est difficilement évitable », peut-on y lire.

« Les quelque 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels du Québec mettent leur santé à risque chaque jour, rappelle la présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Nathalie Arguin. Le gouvernement doit absolument reconnaître leur travail et prendre les moyens qui s’imposent pour les protéger le mieux possible. »

À propos
Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) depuis 2006. Il représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels, répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec.

Prisons provinciales : la Sécurité publique doit cesser de jouer à l’autruche

Le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN) exhorte le ministère de la Sécurité publique (MSP) à renforcer les mesures sanitaires s’appliquant aux personnes incarcérées afin de contenir les éclosions de COVID-19 qui sévissent dans les établissements de détention du Québec.

« C’est quand même insensé de voir que le gouvernement a serré la vis à tout le monde sauf aux détenu-es, s’étonne Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ–CSN. On impose le couvre-visage, la distanciation physique et l’interdiction de voir leurs proches à la population entière; nos aîné-es dans les résidences pour personnes âgées et les CHSLD doivent aussi respecter la distanciation et porter le couvre-visage dans leurs aires communes; mais les détenu-es dans nos prisons peuvent se promener dans leur secteur et socialiser coude à coude sans aucun équipement de protection. Il est temps que le gouvernement cesse de se mettre la tête dans le sable et oblige les détenu-es à suivre les mêmes règles que tout le monde! »

Au cours des dernières semaines, la deuxième vague de la pandémie a frappé durement les établissements de détention de la province, particulièrement les établissements de Québec (secteur féminin), de Rivière-des-Prairies, de Saint-Jérôme et de Montréal (Bordeaux) qui, à eux quatre, comptent plus de 150 personnes incarcérées et près de 40 employé-es présentement atteints de la COVID-19.

La multiplication des congés de maladie, des retraits par mesure préventive et l’incapacité de pourvoir les postes vacants depuis le début de la crise sanitaire font en sorte que le réseau correctionnel se retrouve sous pression alors que le taux d’absentéisme chez les agentes et les agents frise maintenant les 30 %.

« Le manque de soutien et de reconnaissance du gouvernement envers les employé-es des services correctionnels qui sont au front chaque jour depuis mars dernier met à risque notre santé et celle des détenu-es, poursuit M. Lavoie. La ministre de la Sécurité publique, Mme Guilbeault, se plaît à demander à la population d’être docile, il faudrait maintenant qu’elle ait le courage d’en demander autant à la population carcérale. »

« On comprend mal l’entêtement du MSP à ne pas imposer de mesures sanitaires aux détenu-es, alors que les éclosions continuent de se multiplier dans les établissements de détention. En plus des détenu-es, ce sont les quelque 2800 agentes et agents correctionnels qui mettent leur santé à risque au quotidien. Cette situation est non seulement inacceptable, mais irresponsable, dénonce la présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Nathalie Arguin. Le ministère doit impérativement réajuster le tir. Il en va de la protection de tout le monde. »

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) depuis 2006. Il représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels, répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec.

Le ministère de la Sécurité publique refuse de mettre ses culottes

Le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN) condamne fortement le plan de déconfinement des Établissements de détention du Québec que le ministère de la Sécurité publique (MSP) met en branle à partir d’aujourd’hui.

« Le ministère serre la vis aux agentes et agents en nous forçant maintenant à porter la visière en tout temps, alors qu’il n’a même pas le courage d’imposer le port du masque aux personnes incarcérées, s’insurge Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ–CSN. On impose le masque à la population entière dans tous les lieux publics fermés. Quel raisonnement tordu amène le MSP à conclure que les corridors et les salles communes d’un établissement de détention ne sont pas des lieux publics fermés ? On aimerait bien le savoir. »

Rappelons qu’avant le plan de déconfinement, les agentes et agents correctionnels devaient porter des masques, des gants et des chemises de protection dans les zones chaudes et tièdes. Le plan de déconfinement élaboré par le MSP leur impose maintenant la visière en tout temps alors qu’il laisse les personnes incarcérées décider si elles veulent porter le masque lors de leurs déplacements et lorsqu’elles se trouvent dans les aires communes.

« Encore une fois, les hauts dirigeants des services correctionnels et du MSP font preuve de négligence et démontrent un manque de reconnaissance flagrant pour le travail de leurs agentes et de leurs agents », poursuit M. Lavoie.

Du côté de la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP–CSN), on s’interroge sur la pertinence de précipiter le déconfinement dans un milieu où les risques sont aussi importants.

« Nous avons vu à Bordeaux ce qui se produit quand la maladie s’introduit dans un établissement de détention, rappelle Nathalie Arguin, présidente de la FEESP–CSN. Le gouvernement affirme souvent craindre une deuxième vague de COVID-19, alors on comprend mal pourquoi il est si urgent de réduire les mesures de protection dans les prisons. »

Le syndicat des agents de la paix lance une opération de visibilité

Au cours des vingt-quatre dernières heures, le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN) a posé des panneaux aux abords de tous les établissements de détention de la province afin d’exiger du gouvernement qu’il reconnaisse à sa juste valeur le travail des agentes et des agents et qu’il leur accorde la prime salariale pour travailleurs essentiels.

« La ministre Guilbault nous dit un petit merci de temps à autre en conférence de presse, mais ça ne suffit plus. Il est temps que les bottines suivent les babines, explique Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ–CSN. On s’expose aux risques, aux menaces et à l’augmentation de la tension entre les murs, chaque jour. Nous sommes au front. La moindre des choses serait de reconnaître les sacrifices que nous faisons pour servir dans le système de justice et assurer la sécurité de la population. »

« Le travail des agents de la paix en services correctionnels s’exerce dans l’ombre, mais il faut mettre en lumière toute la polyvalence dont ils doivent faire preuve, explique la présidente de la Fédération des employées et employés de services publics-CSN, Nathalie Arguin. À l’intérieur des établissements de détention, ils sont policiers, pompiers, paramédics, travailleurs sociaux, négociateurs, et plus, souvent dans une même journée! Ils méritent davantage de reconnaissance. »

Déjà aux prises depuis plusieurs années avec un problème criant de recrutement et de rétention de main-d’œuvre, les services correctionnels doivent maintenant composer avec un manque d’effectif en raison des agentes et des agents qui sont malades ou qui sont retirés de la rotation par mesure préventive.

« Nos agentes et agents ont cumulé plus de 2,5 millions d’heures supplémentaires au cours des quatre dernières années, précise M. Lavoie. Le gouvernement doit comprendre qu’il doit revaloriser la profession, sinon il va avoir de sérieux problèmes. »

Les agents en services correctionnels exhortent le gouvernement à reconnaître les risques qu’ils encourent et à agir en conséquence

À la suite de l’apparition de cas de COVID-19 chez des agents et détenus de l’Établissement de détention de Montréal, le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec (SAPSCQ–CSN), enjoint le gouvernement du Québec à prendre la situation au sérieux et à passer à l’action afin d’éviter qu’elle ne dégénère.

« Depuis le début de la crise, on travaille de concert avec le ministère de la Sécurité publique pour mettre en place des moyens d’éviter la propagation du coronavirus, souligne le président du syndicat, Mathieu Lavoie. Par contre, on réalise que ce n’est pas tout le monde au sein du gouvernement qui prend la situation au sérieux. C’était clair que la question n’était même pas sur le radar du premier ministre quand il s’est fait interpeller sur cet enjeu en point de presse. »

En plus des neuf agentes et agents qui ont été testés et qui ont reçu un résultat positif dans différents établissements au Québec, le syndicat indique que plusieurs autres ont été retirés de leur milieu de travail de manière préventive dans la dernière semaine après avoir eu des symptômes ou avoir été en contact avec des individus symptomatiques.

« Ça fait longtemps qu’on demande au gouvernement de permettre au personnel infirmier présent dans les prisons de pouvoir faire des tests de dépistage de la COVID-19, rappelle M. Lavoie. C’est important qu’on puisse dépister les malades rapidement et que le personnel ait accès au matériel de protection approprié pour qu’on puisse limiter les risques de contagion. »

« J’espère que le gouvernement va maintenant suivre la situation de près et prendre les moyens pour éviter que la situation ne devienne hors de contrôle. Bien que nous soyons dans l’ombre, les événements récents démontrent que nous courons des risques importants, notamment parce que notre travail s’exerce dans un milieu fermé où la proximité est difficile à éviter. »

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et à la Confédération des syndicats nationaux depuis 2006. Il représente plus de 2 800 agentes et agents de la paix en services correctionnels, répartis dans 18 établissements de détention partout au Québec.