Les profs de cégep ont aussi droit à l’insulte

L’Alliance des syndicats des professeures et des professeurs de cégep (ASPPC), qui représente l’ensemble du personnel enseignant des cégeps du Québec, dénonce vivement le contenu du dépôt des demandes du Comité patronal de négociation des collèges (CPNC).

Pour l’Alliance, ce dépôt sectoriel reflète l’idéologie qui sous-tend les autres dépôts du secteur public. « On nous dépose une commande du Conseil du trésor apprêtée à la sauce cégep. Le ministre Coiteux nous parle de moderniser les conventions collectives ce qui ne signifie rien d’autre que de passer à la hache nos conditions de travail », dénonce Nicole Lefebvre, vice-présidente de la FNEEQ-CSN.

L’ASPPC dénonce le fait que des gestionnaires qui ne proviennent pas du milieu de l’enseignement souhaitent accroître leur contrôle dans les salles de classe. « Le dépôt du CPNC met de l’avant une approche managériale qui s’inscrit dans le discours sur l’austérité plutôt que de chercher à favoriser l’accessibilité et la réussite aux études collégiales. Le dépôt vise davantage à maximiser le pouvoir arbitraire des directions plutôt que d’améliorer les conditions d’enseignement offertes aux étudiantes et aux étudiants », affirme Mario Beauchemin, président de la FEC-CSQ Le dépôt patronal demande notamment davantage de marge de manœuvre managériale pour augmenter la charge d’enseignement, diminuer la sécurité d’emploi et rendre plus difficile l’acquisition de la permanence.

Le 30 octobre dernier, l’ASPPC a déposé ses demandes à la partie patronale. Ces demandes répondent aux défis importants que pose la conjoncture démographique et socioéconomique actuelle. Elles visent notamment à trouver des solutions pour augmenter l’attractivité des programmes d’études, pour favoriser l’obtention d’un premier diplôme postsecondaire et pour octroyer aux enseignantes et aux enseignants les ressources nécessaires pour mieux soutenir les étudiantes et les étudiants en situation de handicap. Alors que les rencontres à la table de négociation devraient commencer au mois de janvier, l’ASPPC espère que la partie patronale se présentera à la table prête à négocier de bonne foi.

À propos

L’Alliance des syndicats des professeures et des professeurs de cégep regroupe les syndicats affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et à la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ). Réunies, ces deux organisations rassemblent 20 500 membres soit l’ensemble du corps professoral du réseau des cégeps.

La FNEEQ accueille deux nouveaux syndicats

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) est heureuse de souligner l’arrivée de deux nouveaux syndicats qui se joignent aux 39 syndicats membres du regroupement des établissements privés de la fédération.

La quarantaine d’enseignantes et d’enseignants membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Ecole de joaillerie de Montréal-CSN, qui travaillent dans une école de métiers d’art associée au cégep du Vieux Montréal, ont ainsi opté pour une affiliation à la FNEEQ. Il s’agit du 10e établissement collégial du réseau privé à se joindre à la fédération.

En outre, le personnel enseignant des écoles primaire et secondaire de la communauté innue de Mashteuiatsh a fait de même. Précisons qu’il s’agit d’un deuxième syndicat d’enseignants œuvrant auprès des Premières nations à joindre les rangs de la fédération, après celui de la communauté innue de Pessamit en 2012. Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Mashteuiatsh-CSN regroupe quelque 75 enseignantes et enseignants.

« Nous nous engageons auprès de ces nouveaux membres à les accompagner afin de contribuer significativement à l’amélioration de leurs conditions de travail, ce qui aura nécessairement un effet positif sur les conditions d’apprentissage des élèves et des étudiants », affirme Mme Caroline Quesnel, vice-présidente de la FNEEQ responsable du regroupement privé.

Mentionnons que l’on compte près d’une douzaine de nouveaux syndicats au sein du regroupement des établissements privés la FNEEQ depuis quatre ans.

À propos de la FNEEQ-CSN

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe plus 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement privé compte 41 syndicats rassemblant plus de 2400 membres. La FNEEQ-CSN est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Unis contre l’austérité

Les représentantes et les représentants des syndicats affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et ceux des syndicats affiliés à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) font cause commune contre les politiques d’austérité du gouvernement libéral et ils entendent poursuivre leur bataille pour défendre les services à la population.

Ils tiennent une manifestation conjointe ce midi, devant l’Assemblée nationale, alors que le gouvernement s’apprête à forcer l’adoption de projets de loi dangereux. Il s’agit notamment du projet de loi 3, qui s’attaque aux droits des travailleuses et des travailleurs et aux régimes de retraite, et du projet de loi 15, qui annonce des compressions supplémentaires dans tous les services publics.

Les deux organisations syndicales les plus représentatives de leur secteur respectif entendent militer côte à côte pour obtenir un changement de cap du gouvernement Couillard. Les intervenantes et les intervenants du milieu de l’éducation soutiennent sans compromis la lutte des travailleuses et des travailleurs de la santé et des services sociaux et des services de garde contre le démantèlement des réseaux. « Comme toutes les travailleuses et les travailleurs québécois, les enseignantes et les enseignants du Québec tiennent à notre réseau public de services de santé et sociaux, accessibles et de qualité, soutient la présidente de la FNEEQ-CSN, Caroline Senneville. Il s’agit d’un acquis social très important à nos yeux. Les compressions imposées au réseau de la santé et des services sociaux par le gouvernement Couillard font déjà très mal et la grande réforme des structures que prépare le ministre Barrette semble ignorer complètement les préoccupations des travailleuses et des travailleurs qui offrent les services au quotidien. Le démantèlement du réseau des services de garde n’est pas plus acceptable. Nous savons pertinemment que les services de garde éducatifs offerts dans les CPE ont permis à de nombreux enfants d’intégrer le réseau scolaire bien préparés. C’est ça la solidarité sociale ».

Il en va de même pour les salarié-es du réseau public de la santé et de services sociaux et des services de garde qui sont fiers de notre système d’éducation, permettant à toutes et à tous d’avoir accès à l’enseignement supérieur, entre autres, par l’entremise d’un réseau collégial fort dans toutes les régions du Québec. « Il faut défendre haut et fort notre réseau public d’éducation et d’enseignement supérieur. Absolument tout passe par l’éducation. C’est à travers l’éducation que tous les enfants peuvent espérer réaliser leur plein potentiel. L’éducation est un déterminant majeur de la santé publique, rappelle le président de la FSSS-CSN, Jeff Begley. Les compressions imposées par le gouvernement dans l’enseignement supérieur sont inacceptables et elles se font sans vision. L’avenir du Québec, notre développement social et économique, reposent sur un réseau d’enseignement de la plus grande qualité et le plus accessible possible. On se tire dans le pied en coupant dans le réseau pour des objectifs comptables à courte vue ».

Pour la présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches, Ann Gingras, il sera nécessaire plus que jamais de faire preuve de solidarité entre travailleuses et travailleurs de tous les secteurs et en tant que citoyens et citoyennes, afin de refuser l’austérité. « Nous devons nous opposer largement à l’ensemble des politiques d’austérité du gouvernement libéral et surtout à l’idéologie qui sous-tend ces politiques : on voudrait nous faire croire que nous n’avons pas d’autres choix, mais c’est faux. Ils ont fait un choix : celui de favoriser la marchandisation des services publics, celui d’augmenter le fardeau financier des familles. D’autres choix sont possibles : revoir la Politique du médicament, rétablir un palier d’imposition pour les hauts revenus, s’attaquer aux paradis fiscaux, revoir les crédits d’impôt aux entreprises afin de soutenir seulement celles qui en ont vraiment besoin, illustre-t-elle. Il ne faut surtout pas lâcher la pression, même devant l’entêtement apparent du gouvernement. Il faut continuer de parler autour de nous des conséquences de ces choix et de nous mobiliser. Il s’agit de notre bien commun ».

À propos

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe plus de 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec. La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé de la santé et des services sociaux et dans les services de garde. Représentant des travailleuses et des travailleurs de tous les titres d’emploi, dans tous les types d’établissements, la FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative du secteur de la santé et des services sociaux. Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches réunit 44 000 membres de 250 syndicats CSN de la région.

Effets dévastateurs des compressions budgétaires

Les chargées et chargés de cours affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) dénoncent les impacts concrets sur les services aux étudiants qui se font de plus en plus sentir à l’Université Laval. En effet, dans l’objectif de maintenir un équilibre budgétaire, la direction de l’Université Laval va imposer des coupes dans les budgets des facultés qui risquent de porter atteinte à l’offre de cours dès la session d’hiver 2015 : cours supprimés, fusionnés ou reportés, taille des groupes plus importante. Voilà ce à quoi pourraient s’attendre les étudiants tandis que les chargées et chargés de cours, qui assurent plus du tiers de l’enseignement au 1er cycle, verraient leur offre d’emploi diminuer.

Le réseau universitaire fragilisé

Partout au Québec, les coupes irresponsables imposées par le gouvernement libéral mettent les universités en danger, en imposant une pression énorme sur le réseau et rendent difficile, voire impossible, l’atteinte de ses objectifs et de ses missions fondamentales. Les coupes successives affectent les services aux étudiantes et aux étudiants, augmentent leur nombre par classe, diminuent l’offre de cours, ce qui nuit à la diversité, à l’accessibilité et à la qualité de l’enseignement.

Des coupes à l’aveugle

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval déplore d’autre part que le gouvernement procède à de telles coupes sans posséder un portrait actuel de l’ensemble du réseau universitaire québécois.

Le gouvernement doit agir de manière responsable et dresser rapidement un portrait détaillé des universités québécoises, ce qui permettrait de révéler l’état général du réseau ainsi que ses besoins réels. Il est aussi primordial, pour le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval, que le gouvernement dévoile le rapport final sur la politique de financement des universités, dont la publication était attendue en juin 2014.

À propos

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval représente 1800 membres en lien d’emploi, dont 900 sont actuellement sous contrat.

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la FNEEQ est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Coupes à l’Université du Québec en Outaouais (UQO)

Les chargées et chargés de cours affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) dénoncent les effets concrets sur les services aux étudiantes et étudiants qui se font de plus en plus sentir à l’UQO. En effet, la Haute direction met de la pression sur les responsables de programme pour qu’ils réduisent l’offre de cours du prochain trimestre. La qualité de l’enseignement diminuera avec des nombres d’étudiantes et d’étudiants plus élevés par cours. « Nous sommes inquiets, car cela aura un effet pervers sur nos contrats. Les professeures et professeurs perdront des cours de leur charge régulière de travail et auront le droit de venir récupérer des cours pour lesquels nous avons déjà signé les contrats. », a déclaré la présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours (SCCC-UQO), Marie Josée Bourget.

Le réseau universitaire fragilisé Partout au Québec, les coupes irresponsables imposées par le gouvernement libéral mettent les universités en danger, en imposant une pression énorme sur le réseau et rendent difficile, voire impossible, l’atteinte de ses objectifs et de ses missions fondamentales. Les coupes successives affectent les services aux étudiantes et aux étudiants, augmentent leur nombre par classe, diminuent l’offre de cours, ce qui nuit à la diversité, à l’accessibilité et à la qualité de l’enseignement.

Il est aussi primordial, pour le SCCC-UQO, que le gouvernement dévoile le rapport final sur la politique de financement des universités, dont la publication est attendue depuis juin 2014.

À propos

À l’UQO, près de 60 % des cours de 1er cycle sont enseignés par les personnes chargées de cours. Un peu plus de 650 personnes y sont chargées de cours.

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la FNEEQ est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

 

Les cégeps débutent la lutte contre les nouvelles compressions budgétaires

Plusieurs syndicats des cégeps du Québec dont ceux affiliés à Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) tiennent aujourd’hui une journée nationale de manifestation afin de dénoncer les compressions supplémentaires de 19 millions dans le réseau collégial.

Pour Nicole Lefebvre, vice-présidente de la FNEEQ-CSN, ces compressions mettent en péril la réussite et l’avenir de plusieurs étudiantes et étudiants. « Encore une fois, le gouvernement du Québec applique des mesures d’austérité qui obligeront les directions à faire des choix déchirants ayant un impact direct sur les services aux étudiants. Par exemple, les heures d’ouverture des bibliothèques, l’aide pédagogique et l’aide aux étudiants en difficultés risquent d’être durement touchés par les compressions », affirme-t-elle.

Pour Caroline Senneville, présidente de la fédération, cette décision idéologique s’inscrit dans un plan d’attaque généralisé contre les services publics. « Lorsqu’un gouvernement décide d’amputer ses budgets en éducation, c’est l’ensemble de la société qui est pénalisé. Les solutions pour financer nos services publics sont nombreuses, mais encore faut-il que le gouvernement accepte de regarder la colonne des revenus. Par exemple, l’année dernière, l’industrie financière a engendré des profits records de 31 milliards, alors que leur fardeau fiscal a nettement diminué depuis l’abolition de la taxe sur le capital en 2011 », conclut-elle.

Ces 19 millions portent la somme des compressions dans le réseau collégial à 109 millions depuis quatre ans. Elles ont été dénoncées par l’ensemble de la communauté collégiale, donnant lieu à plusieurs actions concertées entre les parties syndicales et la direction des établissements.

Des manifestations se tiennent aujourd’hui sur l’ensemble du territoire. Elles précèdent la grande manifestation contre l’austérité qui aura lieu ce samedi à Montréal et à Québec.

Le retour de la soupe populaire

Les enseignants du Collège Rosemont, conjointement avec les employé-es de soutien, les professionnel-les et les étudiantes et étudiants, invitent la population à une soupe populaire, afin de dénoncer les compressions budgétaires que le ministre Bolduc a récemment imposées au réseau collégial. Le 27 novembre, de 11 h 15 à 13 h, à l’entrée principale du Collège Rosemont (6400, 16e avenue), on offre de la soupe chaude aux affamé-es de justice sociale.

Avec ces coupes additionnelles de 400 000 dollars, qui arrivent en milieu d’exercice financier, l’administration du Collège Rosemont n’aura d’autre choix que de couper dans les services aux étudiants », affirme Francis Careau, président du Syndicat des professeurs (SPCR).

Le 27 novembre, afin de bien marquer leur mécontentement, les syndicats enseignants de cégep de la FNEEQ organisent, dans toutes les régions du Québec, des activités de perturbation et de visibilité dans leur établissement.

Le SPCR est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN).

Un grand pas vers l’affirmation !

Le Forum sur les enseignantes et les enseignants universitaires contractuels organisé par la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) a conclu ses travaux hier en soulignant la 14e Journée nationale des chargées et chargés de cours.

Pendant deux jours, quelque 200 personnes ont mené des discussions entourant le phénomène de la contractualisation en enseignement supérieur. Venus des quatre coins du Québec, les enseignantes et les enseignants universitaires contractuels, accompagnés de leurs collègues de la communauté universitaire québécoise et canadienne (professeurs et professionnels de recherche – ACPPU, FPPU), et de partenaires du Mexique, de la Colombie-Britannique et de l’Ontario, ont contribué activement au succès de l’événement. Si le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche de la Science, le Dr Yves Bolduc, a souligné la présence essentielle des chargés de cours dans les universités, la qualité de l’enseignement et la nécessité d’investir dans les universités, Véronique de Sève, vice-présidente de la CSN responsable du dossier de l’éducation, n’a pas manqué de lui rappeler que les compressions imposées par son gouvernement détruisent les services publics que nous nous sommes donné au fil des ans. Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ, a quant à elle indiqué que le statut d’emploi n’a rien voir avec la qualité de l’enseignement.

Pour Sylvain Marois, vice-président de la FNEEQ responsable du regroupement université, la tenue de ce forum démontre que les enseignants universitaires contractuels sont plus que jamais décidés à faire reconnaitre leur apport à l’enseignement universitaire.

« Le personnel enseignant contractuel contribue depuis des décennies à la qualité de l’enseignement dans les universités et il ne s’agit pas d’un épiphénomène », a t-il déclaré. « Les chargées et chargés de cours ont contribué de façon indéniable à l’accessibilité et à la démocratisation de l’enseignement supérieur », a-t-il-poursuivi.

Alors que Vincent de Gaulejac, professeur et sociologue français, a dénoncé la course à la performance et l’idéologie manégériale qui conduisent nécessairement à l’échec en conférence d’ouverture, Marie-Pierre Boucher, chargée de cours et chercheure, a illustré de façon remarquable la croissance du phénomène de la contractualisation dans les universités, faisant ressortir le fait que les chargées et chargés de cours absorbent à même leurs conditions de vie et de travail les chocs de la transformation des universités.

Lors des ateliers, les participantes et les participants ont approfondi leurs réflexions au sujet de la formation à distance, de la précarité et de l’intégration, de la propriété intellectuelle, de la qualité de l’enseignement, du travail en coalition avec la communauté universitaire et des questions reliées à la recherche, à la création et aux services à la collectivité.

« Ce forum, premier du genre, a permis de resserrer les liens et de contribuer au sentiment de valorisation du travail que les enseignantes et les enseignants universitaires contractuels accomplissent à tous les jours. Les chargées et chargés de cours ne sont pas seuls. Ensemble, ils constituent une force avec laquelle il faut composer », conclut la présidente de la FNEEQ, Mme Caroline Senneville.

Profil de la FNEEQ

La FNEEQ-CSN regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, le établissements privés et les universités, notamment 10 syndicats de chargées et chargés de cours, le Syndicat des tutrices et des tuteurs de la Télé-Université, l’Association des étudiants salariés diplômés de l’Université McGill et les chargées et chargés d’enseignement de l’ÉTS. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Faisons tomber les mythes !

C’est dans le cadre du Forum sur les enseignantes et les enseignants universitaires contractuels que la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) souligne aujourd’hui, le 22 novembre, la Journée nationale des chargées et chargés de cours.

Sylvain Marois, vice-président de la FNEEQ responsable du regroupement université, indique que la contribution des enseignantes et des enseignants universitaires contractuels, qu’ils soient chargés de cours, tuteurs en formation à distance, superviseurs de stage, chargés d’enseignement, chargés de formation pratique, chargés de clinique, coach ou accompagnateur musical, est fondamentale pour la qualité de l’enseignement offert aux étudiantes et aux étudiants dans nos universités.

En ce 22 novembre, au salon Sherbrooke de l’Hôtel Gouverneur Place Dupuis à Montréal, se tient une exposition de publications donnant un aperçu de la diversité des réalisations professionnelles des chargées et chargés de cours ainsi qu’une exposition d’oeuvres picturales et autres expressions artistiques de l’art contemporain créées par des artistes professionnels enseignants universitaires. Des artistes et des auteurs seront sur place à l’heure du midi pour échanger. Mentionnons par ailleurs que le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science, M. Yves Bolduc, prononcera une courte allocution à la clôture de l’événement, soit vers 17 heures.

Voici le programme de cette deuxième journée du Forum, le samedi 22 novembre :

9 h 30 Ateliers

11 h Enquête sur la contractualisation en enseignement supérieur Conférence de Marie-Pierre Boucher, docteure en sociologie et chargée de cours à l’Université du Québec à Montréal, à l’Université de Montréal ainsi qu’à l’Université du Québec en Outaouais. Elle est membre du comité École et Société de la FNEEQ

12 h Période de questions

12 h 30 Dans le cadre de la Journée nationale des chargées et chargés de cours, rencontre avec des auteurs et des artistes Exposition de publications donnant un aperçu de la diversité des réalisations professionnelles des chargées et chargés de cours et sous le thème de L’engagement, une exposition d’œuvres picturales et autres expressions artistiques de l’art contemporain créées par des artistes professionnels enseignants universitaires. Des partenaires de la communauté universitaire prendront la parole à ce moment pour souligner la Journée nationale de personnes chargées de cours.

14 h 30 Liens entre enseignement et recherche Débat contradictoire

Anne-Marie Baraby, chargée de cours en grammaire du français au département de linguistique de l’UQAM et en linguistique innue pour le Centre des premières nations Nikanite de l’UQAC Thomas Collombat, professeur au Département des sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais Claude Fortin, vice-présidente du Comité exécutif de la Fédération du personnel professionnel des universités et de la recherche (FPPU) Bernard Larouche, chargé de cours en santé et sécurité au travail et en coaching à l’UQAC Nourredine Mouelhi, professeur à temps partiel en philosophie, vice-président, affaires externes, Association des professeur.e.s à temps partiel, Université d’Ottawa Michel Umbriaco, professeur titulaire en éducation (Télé-université) et président du comité sur le financement des universités de la Fédération québécoise des professeurs et professeurs d’université (FQPPU)

17 h Mot du ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la la Science, M. Yves Bolduc

17 h 15 Mots de clôture Diane Woloschuk, présidente de la Fédération canadienne des enseignants (FCE) Véronique de Sève, vice-présidente de la CSN Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ

Profil de la FNEEQ

La FNEEQ-CSN regroupe quelque 33 000 membres, notamment, les membres des syndicats dans une douzaine d’institutions universitaires, dont 10 syndicats de chargées et chargés de cours, le Syndicat des tutrices et des tuteurs de la Télé-Université, l’Association des étudiant-es diplômé-e-s employé-e-s de McGill et les chargées et chargés d’enseignement de l’ÉTS. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Un choix irresponsable et dangereux

La CSN dénonce avec vigueur les nouvelles coupes imposées aux réseaux universitaire et collégial. Un choix irresponsable et dangereux de la part du gouvernement libéral qui, une fois de plus, s’attaque au modèle québécois avec ses politiques d’austérité effrénées.

Un choix irresponsable

Pour la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), la Fédération des professionnèles (FP-CSN) et la CSN, les coupes de 20 millions de dollars dans le réseau collégial, qui s’ajoutent à celles de 109 M$ imposées depuis quatre ans, et de 30 millions pour les universités, somme qui totalise 200 M$ de compressions cette année, auront des conséquences désastreuses pour ces institutions, ceux qui les fréquentent et les salarié-es qui y œuvrent. « Il est complètement irresponsable d’imposer des coupes d’une telle ampleur aux établissements d’enseignement supérieur qui souffrent d’un financement inadéquat, et ce, en plein milieu de l’exercice financier », dénonce Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN et responsable du dossier de l’éducation.

Une attaque frontale

Pour la CSN et ses fédérations, s’attaquer de la sorte au réseau collégial ainsi qu’aux universités est un jeu dangereux pour l’avenir du Québec. « L’éducation est la pierre angulaire du développement du peuple québécois. Nous devons la protéger et la renforcer. En agissant de la sorte, le gouvernement de Philippe Couillard fragilise dangereusement notre système d’éducation. C’est le développement de la société qui est menacée, note Véronique De Sève. Ces compressions mettent en péril le soutien à l’apprentissage ainsi que toutes les mesures particulières visant la réussite, la persévérance et la vie socioculturelle et sportive dans les établissements. »

Le 29 novembre à Montréal et à Québec

La FNEEQ-CSN, la FEESP-CSN, la FP-CSN et la CSN invitent les Québécoises et les Québécois à prendre la rue massivement le 29 novembre prochain à Montréal et à Québec afin de faire comprendre au gouvernement qu’il joue à un jeu dangereux, pour lequel il n’a jamais été mandaté. « Il est encore temps d’arrêter ce gouvernement avant qu’il saccage tout ! », conclut la vice-présidente de la CSN.

À propos

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est une organisation syndicale composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec. La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) compte plus de 400 syndicats affiliés représentant environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. La Fédération des professionnèles (F-CSN) représente plus de 8000 professionnel-les, techniciennes et techniciens, œuvrant dans différents secteurs d’activité.

Les profs de cégep présentent leurs demandes

L’Alliance des syndicats des professeures et des professeurs de cégep (ASPPC), qui regroupe l’ensemble des enseignantes et des enseignants de cégep du Québec, a procédé au dépôt de ses demandes sectorielles au Comité patronal de négociation des collèges (CPNC). L’Alliance compte déployer beaucoup d’énergie afin de garantir l’accessibilité à une éducation supérieure de qualité.

Les représentantes et les représentants de l’Alliance estiment qu’il est nécessaire de réinvestir dans le réseau collégial afin d’assurer sa pérennité et d’améliorer la réussite. Les interventions particulières exigées du corps professoral concernant notamment les étudiantes et les étudiants en situation de handicap (EESH), aussi désignés par l’expression étudiantes et étudiants aux besoins particuliers, devront être prises en considération. « Depuis 2007, le nombre d’étudiantes et d’étudiants en situation de handicap a augmenté de 400%. Si le rapport de la Commission des droits de la personne et de la jeunesse publié en 2012 a insisté sur les obligations du réseau collégial envers les étudiantes et les étudiants ayant des besoins particuliers, la présente négociation sera l’occasion de donner les ressources dont ont besoin les enseignantes et les enseignants pour mieux les soutenir », de revendiquer Mario Beauchemin, président de la FEC-CSQ.

Pour Nicole Lefebvre, vice-présidente de la FNEEQ-CSN, cette négociation sera l’occasion de lutter contre la précarité vécue par beaucoup d’enseignantes et d’enseignants de cégep. « Il est clair que la situation à la formation continue doit être améliorée. Il n’est pas normal qu’une personne qui fait le même travail que son collègue n’ait pas le droit à la même rémunération ni aux mêmes conditions de travail et d’exercice de la profession », affirme-t-elle. Pour les représentantes et représentants syndicaux, les demandes répondent aux défis importants que pose la conjoncture démographique et socioéconomique actuelle. Elles visent notamment à trouver des solutions pour augmenter l’attractivité des programmes d’études, pour favoriser l’obtention d’un premier diplôme postsecondaire et pour favoriser l’attraction, l’insertion et la rétention du personnel enseignant. Les demandes syndicales se divisent en quatre thèmes : la précarité, la tâche et l’organisation du travail, la rémunération et l’appartenance à l’enseignement supérieur, et la consolidation du réseau collégial.

L’Alliance des syndicats des professeures et des professeurs de cégep regroupe les syndicats affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et à la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ). Réunies, ces deux organisations rassemblent 20 500 membres, soit l’ensemble du corps professoral du réseau des cégeps.

Des recommandations qui laissent place à certaines inquiétudes

Le rapport Demers sur l’offre de formation collégiale rendu public aujourd’hui à Trois-Rivières laisse planer des inquiétudes et des doutes quant aux véritables intentions du gouvernement.

Ainsi, trois sujets, qui sont énoncés à la toute fin du rapport, nous questionnent fortement puisqu’ils n’ont pas été l’objet de consultation.  « Le rapport Demers indique en effet qu’il faut revoir la  formation générale, réviser l’épreuve uniforme en langue d’enseignement et accroître les responsabilités des établissements en matière de programmes d’étude. Quel est le but d’ajouter de telles réflexions à un chantier déjà bien défini ? », signale Véronique de Sève, vice-présidente de la CSN responsable du dossier de l’éducation au sein de la confédération.

De son côté,  la vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ) responsable du regroupement cégep, Nicole Lefebvre, estime que la voie que favorise le rapport Demers en ce qui a trait à la valorisation des programmes techniques est fort problématique. « L’introduction de tant de souplesse et de voies de sortie, par exemple l’obtention de DEC par cumul,  en modules, l’introduction de nouveaux titres, tout cela va à l’encontre de la valorisation du diplôme collégial et d’une formation de niveau de l’enseignement supérieur », estime-t-elle.

Il importe de tenir compte des conséquences sur la vitalité des collèges, des régions, mais également des champs d’intérêt des étudiantes et des étudiants. Toutefois, la CSN s’oppose à la recommandation visant à permettre aux collèges de substituer un certain nombre de compétences institutionnelles à des compétences ministérielles. Elle réaffirme également son inquiétude face à la promotion d’une stratégie de formation à distance sans qu’un bilan national des expériences n’ait eu lieu.

À maintes occasions, nous avons déploré la structure du financement de la formation continue, notamment le fait qu’il s’agisse d’une enveloppe de financement fermée qui ne tient pas compte de la demande.  « Nous saluons donc la volonté de permettre un encadrement plus  approprié à la formation continue, mais il faut garantir aux enseignantes et aux enseignants de ce secteur des conditions d’exercice et d’enseignement semblables à celles du secteur régulier », indique la vice-présidente de la FNEEQ.

Peu importe le contexte de politique d’austérité du gouvernement, Guy Demers, le président du chantier, mentionne l’importance de la stabilité du financement du réseau collégial et de la nécessité que des moyens soient octroyés à la mise en place des recommandations.

« Avoir du courage et de l’audace, comme le souhaite le rapport Demers, ce serait davantage de soutenir et d’assurer la pérennité du réseau collégial, et non de le morceler », conclut Marjolaine Côté, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP).

La CSN souhaite fortement être impliquée dans la suite des travaux et la mise en œuvre de recommandations.

À propos de la CSN, de la FNEEQ-CSN et de la FEESP-CSN

La CSN est composée de près de 2000 syndicats et regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux. La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres dans les cégeps, les établissements privés et les universités. La Fédération des employées et employés de services publics-CSN (FEESP-CSN) compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 travailleuses et travailleurs dans le domaine des services publics et parapublics.

Compressions libérales : l’enseignement supérieur écope à nouveau

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) dénonce avec force les compressions additionnelles imposées aux universités, telles que révélées aujourd’hui dans La Presse. Le réseau universitaire québécois, actuellement sous-financé, se voit imposer des restrictions budgétaires additionnelles et récurrentes par l’administration libérale.

« De nouvelles compressions s’abattent encore sur le Québec, sous l’égide de Philippe Couillard. Ces compressions s’ajoutent à celles imposées dans les commissions scolaires, les cégeps et dans les programmes sociaux », fustige Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN et responsable politique du dossier de l’éducation. « Quel manque de vision ! Il faut cesser de voir les sommes versées dans l’enseignement comme une dépense : il s’agit d’un investissement essentiel dont les retombées sont multiples ».

Notons que le Parti libéral prônait, lors du Sommet de l’enseignement supérieur de l’an dernier, qu’il fallait faire « le choix de l’économie du savoir » et qu’un « investissement insuffisant continuerait de creuser le sous-financement [des universités] ».

« Pour la CSN, l’enseignement universitaire est un bien commun dont l’accessibilité doit être assurée à toutes les personnes qui le désirent et qui en ont les capacités. Pour ce faire, il est impératif de garantir un financement public adéquat de l’enseignement universitaire. Les coupes à répétition ne peuvent que compromettre l’accessibilité, la qualité de l’enseignement de même que la capacité de l’université d’assumer toutes ses missions. Qui plus est, le projet de loi 15 imposant un gel aveugle d’effectifs risque de mettre en péril le réseau des universités du Québec, un joyau de l’enseignement supérieur au Québec », de conclure madame De Sève.

À propos de la CSN, de la FNEEQ-CSN, de la FP-CSN et de la FEESP-CSN

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
 Les fédérations affiliées à la CSN qui comptent des membres dans le domaine de l’éducation sont la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), la Fédération des professionnèles (FP-CSN) et la Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN).

Appel à l’action

Cette année marque la 20e édition de la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants. Et pour marquer l’événement, l’Internationale de l’éducation (IE) et ses organisations affiliées, dont la FNEEQ, lancent un appel à l’action.

Fred van Leeuwen, secrétaire général de l’organisation, indique qu’« afin de marquer la fin de la campagne Uni(e) s pour l’éducation de qualité de l’IE et de faire de cette Journée mondiale des enseignantes et des enseignants l’édition la plus exceptionnelle jamais organisée, nous invitons les enseignants et le personnel de l’éducation à agir en envoyant un message au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, afin de lui faire part de leur soutien envers une éducation de qualité pour toutes et tous, de l’inclusion de l’éducation parmi les objectifs pour le développement pour l’après 2015, et de la campagne mondiale en faveur de la scolarisation de toutes les filles. »

La présidente de la FNEEQ, Caroline Senneville souligne que les enseignantes et les enseignants accomplissent leur travail dans des conditions de plus en plus difficiles. « Nous n’avons qu’à penser aux compressions et aux politiques d’austérité qui menacent les conditions de l’exercice de la profession et réduisent l’accessibilité et l’égalité des chances pour toutes et tous », affirme-t-elle.

Quant à Véronique de Sève, vice-présidente de la CSN responsable du dossier de l’éducation, elle rappelle que la plate-forme en éducation adoptée par la CSN est claire : « l’éducation est non seulement un droit humain, mais également une responsabilité sociale. Or, le gouvernement libéral, qui impose des compressions en prétendant qu’il n’y aura aucune répercussion sur les services aux élèves, met sérieusement en péril les acquis de la société depuis 50 ans. »

À l’échelle mondiale comme à l’échelle nationale, l’accessibilité à une éducation publique de qualité interpelle directement les autorités gouvernementales et est intimement liée aux conditions de l’environnement des enseignements, des apprentissages et aux ressources pédagogiques qui y sont dédiées.

C’est donc une invitation à l’action à laquelle sont conviés les membres de la FNEEQ. Parce que l’éducation, c’est un droit fondamental.

• par courriel à wtd@ei-ie.org ou • sur Twitter avec les mots-clics #unite4ed et #FneeqCSN

À propos de la CSN et de la FNEEQ-CSN

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est une organisation syndicale composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 320 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Éradiquer le phénomène en posant des gestes concrets

C’est avec beaucoup d’intérêt que Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN, responsable du dossier de l’éducation, et Caroline Quesnel, vice-présidente de la FNEEQ, responsable du regroupement des établissements scolaires privés, prennent part aujourd’hui au Forum sur la lutte contre l’intimidation organisé par le gouvernement québécois.

« Si le forum a pour objectif de mobiliser les acteurs concernés et de dégager les pistes d’action d’un plan de lutte contre l’intimidation, il faudra cependant plus que des orientations pour changer les mentalités », affirme madame De Sève.

Pour la CSN et pour la FNEEQ, un suivi éducatif est nécessaire, mais il doit s’accompagner de sérieuses mesures de formation pour le personnel ainsi que de mesures pour l’éducation et la sensibilisation des jeunes.

« Dans nos écoles et dans nos collèges, nous faisons face à la croissance du phénomène de l’intimidation, entre autres, dans les médias sociaux, et il est urgent de définir et de mettre en place les services nécessaires au soutien des jeunes qui sont victimes d’intimidation ainsi qu’à ceux qui commettent de tels actes », précise madame Quesnel.

La lutte à la violence et à l’intimidation à l’école suppose la collaboration de tout le monde; celle des élèves, celle du personnel, mais aussi celle des directions d’école et des parents. Cette lutte nécessite un engagement financier à long terme dans le réseau scolaire de façon à pouvoir disposer des ressources humaines et des outils éducatifs nécessaires. « Or, le gouvernement libéral nous parle de compressions et d’austérité sur tous les tons. Cela nous semble en contradiction avec l’élaboration et la mise en place de mesures pour s’attaquer véritablement au problème de l’intimidation à l’école », ajoute madame Quesnel.

Par ailleurs, madame de Sève souligne que l’intimidation est un phénomène qui n’est pas exclusif à l’école. « Les milieux de travail n’en sont pas exempts et bien que le dispositif de plaintes pour harcèlement psychologique soit un acquis, cela est loin de constituer une panacée : il judiciarise gravement un problème qui aurait intérêt à être traité d’abord sur le plan de la prévention et de la santé-sécurité. »

La vice-présidente de la CSN rappelle également que les personnes âgées peuvent elles aussi être victimes d’intimidation. « Là encore, des mesures de dépistage et de lutte à la maltraitance sont nécessaires, mais les compressions budgétaires risquent de compromettre les efforts pour mettre en œuvre le plan gouvernemental de lutte à la maltraitance contre les aînés. »

La lutte à l’homophobie constitue un autre front de lutte à l’intimidation où la CSN est active avec son comité confédéral LGBT, « Nous appelons les syndicats de la CSN à s’engager fermement dans la lutte à l’homophobie en milieu de travail. »

« Nous espérons vivement que la tenue de ce Forum donnera lieu à des actions concrètes afin d’éradiquer une fois pour toutes, le phénomène de l’intimidation sous toutes ses formes et dans tous les milieux », conclut la vice-présidente de la CSN.

À propos de la CSN et de la FNEEQ-CSN

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est une organisation syndicale composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Pas question sans consultation

Depuis quelques jours, le gouvernement libéral avance l’idée de réduire de façon substantielle les subventions accordées aux écoles privées. Est-ce une réelle volonté ou un simple ballon d’essai?

Pour la vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) responsable du regroupement privé, Caroline Quesnel, « Si le ministre Bolduc va de l’avant avec ce projet, des fermetures d’écoles et des pertes d’emplois seront inévitables. »

Apporter de telles modifications au mode de financement des écoles privées, c’est s’attaquer à la structure même du réseau d’éducation estime la vice-présidente de la FNEEQ. Un changement de cet ordre exige une planification rigoureuse, incluant la consultation et la participation des organisations et intervenants concernés.

« La FNEEQ est en faveur de l‘intégration, par conversion, des établissements privés au secteur public, dans le respect des droits du personnel qui y œuvre. Mais avant d’arriver à cette intégration, la FNEEQ s’oppose à la réduction graduelle du financement des écoles privées et souhaite le maintien des paramètres actuels des subventions du réseau d’enseignement privé », indique madame Quesnel.

Procéder à un bouleversement d’une telle ampleur accentuerait la pression sur les conditions de travail et créerait incertitude et insécurité chez le personnel, rendrait les conditions d’étude des élèves plus ardues, sans compter que cela engendrerait un fort sentiment d’inquiétude des parents.

Soyons clairs : pour la FNEEQ, il y a des milliers d’emplois de qualité dans le réseau des collèges privés qui sont occupés par un personnel dévoué, compétent et professionnel. Cette expertise est importante pour l’ensemble du réseau de l’éducation. Et il faut en assurer le maintien.

À propos de la FNEEQ-CSN

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement privé de la FNEEQ compte 39 syndicats rassemblant plus de 3500 membres.

L’école publique : richesse collective menacée par l’austérité

En cette sixième édition de la Semaine pour l’école publique, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) tient à souligner le rôle déterminant de l’école publique, grâce à laquelle plus d’un million d’élèves québécois ont accès à une éducation de qualité. Cependant, celle-ci est plus que jamais menacée par l’idéologie prônée par le gouvernement de Philippe Couillard.

« Les gestes que nous posons aujourd’hui ont des répercussions importantes pour la suite des choses. Dans cette ère d’austérité imposée par le gouvernement Couillard, l’école publique est fragilisée par l’annonce de multiples compressions, alors qu’elle souffre depuis plusieurs années d’un sous-financement qui affecte directement les services aux élèves de même que les infrastructures dans lesquelles est prodiguée l’éducation », a exprimé d’emblée Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN et responsable du dossier de l’éducation. Les compressions annoncées affecteront de plein fouet les conditions d’apprentissage des élèves ainsi que les conditions de travail du personnel. « On a vu comment les coupes imposées récemment affectent l’aide aux devoirs, l’aide alimentaire, l’achat de livres, le soutien aux élèves en difficultés, etc. C’est un affront de prétendre que les services à la population ne sont pas touchés » dénonce Mme De Sève.

Qui plus est, le ministre Bolduc laisse planer une incertitude malsaine sur l’avenir du système d’éducation. « Le ministre Bolduc n’est en rien rassurant lorsqu’il affirme que “tout est sur la table”. Il semble maintenant vouloir remettre en cause l’existence même des commissions scolaires », de souligner madame De Sève

Le système éducatif forme un continuum : dès la petite enfance, les services de garde éducatifs en CPE et en milieu familial permettent de poser les premiers jalons vers la réussite scolaire. Par la suite, les écoles publiques doivent avoir les moyens nécessaires pour répondre aux élèves ayant des besoins spécifiques et permettre la réussite du plus grand nombre, afin de favoriser l’égalité des chances. Il importe également de mettre fin à la sélection des élèves en fonction de leurs résultats scolaires en ce qui concerne les projets éducatifs, et ce, tant dans les écoles privées que dans les écoles publiques.

« L’école publique est un acquis formidable et elle doit recevoir tout le soutien nécessaire de l’État. Couper dans l’éducation c’est faire des économies aberrantes » conclut Véronique de Sève.

À propos de la CSN, de la FNEEQ-CSN, de la FEESP-CSN et de la FP-CSN

La CSN est une organisation syndicale composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. Elle regroupe trois fédérations du réseau de l’éducation, soit la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) et la Fédération des professionnèles (FP-CSN).

La FNEEQ souligne l’apport indispensable du personnel de soutien en éducation

À l’occasion de la Journée nationale du personnel de soutien en éducation, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) tient à souligner le travail indispensable que ce personnel accomplit quotidiennement.

« Leur travail est trop souvent méconnu », souligne Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ, « Pourtant, ils accomplissent des tâches essentielles au bon fonctionnement des établissements scolaires, des collèges privés, des cégeps et des universités », indique-t-elle.

Entre autres, ils accueillent les élèves, ils assurent l’administration des résultats scolaires et le secrétariat, le travail dans les bibliothèques, l’appui dans les laboratoires et voient à garantir un environnement propre, sécuritaire et sain. La FNEEQ tient donc à saluer le travail de collègues de travail qui assument, au quotidien, un travail primordial.

Profil de la FNEEQ

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) re-groupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la FNEEQ est l’organisation syndi-cale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Mandat de grève au Collège Villa Maria

Lors d’une assemblée générale spéciale tenue hier soir, les membres de la section du personnel non enseignant du Syndicat des enseignantes et enseignants de Villa Maria – CSN ont voté à 93 % en faveur d’une banque de 24 heures de grève, qui pourra être utilisée au moment jugé opportun. Les négociations ont débuté le 23 août 2013. Depuis, une vingtaine de séances de négociation ont eu lieu.

« Les négociations en vue de notre première convention collective s’étirent. Nos membres en ont assez et ils souhaitent en arriver à une entente équitable le plus rapidement possible », indique le président du syndicat, Mathieu Morin. 
 Le collège procède à de nombreuses coupes de postes et à des mouvements de personnel continuellement et de manière arbitraire estime le syndicat. Le personnel est excédé. « Malheureusement, notre employeur reste sourd à nos préoccupations et semble prendre plaisir à multiplier les obstacles au lieu de chercher des solutions », déplore M. Morin. Les négociations achoppent au sujet de clauses normatives, qui n’engendrent aucun coût pour l’employeur. Le respect, ça ne coûte rien! 
 Une prochaine rencontre de négociation aura lieu le 24 septembre prochain.

À propos de la FNEEQ-CSN

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement privé de la FNEEQ compte 39 syndicats rassemblant plus de 2300 membres. La FNEEQ-CSN est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

La FNEEQ-CSN accueille un nouveau syndicat

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ) accueille un nouveau syndicat de chargés de cours ! En effet, le Syndicat des chargé-es de cours de l’École de technologie supérieure – CSN (Service des enseignements généraux), qui regroupe une centaine de membres, a officiellement été accrédité. Les membres ont élu leur comité exécutif et ont adopté les statuts et règlements du syndicat lors de leur première réunion d’assemblée générale, le 4 septembre.

Pour Sylvain Marois, vice-président de la FNEEQ, « les chargées et chargés de cours de l’ÉTS, en se joignant au plus grand regroupement d’enseignants universitaires contractuels au Québec, trouveront écho à leurs préoccupations, mais aussi une indéfectible solidarité. Ils pourront échanger, discuter, établir des stratégies communes, fort utiles lors des négociations. Nous sommes très heureux de pouvoir travailler avec eux et ainsi contribuer à faire reconnaitre leur importante contribution à l’enseignement universitaire. Nous sommes fiers de les compter parmi nous », ajoute le vice-président de la FNEEQ, responsable du regroupement université. Les 11 et 12 septembre, les représentants des chargé-es de cours de l’ÉTS assisteront à la réunion de la rentrée du Regroupement université de la FNEEQ et rencontreront leurs collègues des universités en provenance de toutes les régions du Québec.

Profil de l’organisation

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement université de la FNEEQ compte plus de 12 000 membres et est composé de 9 syndicats des personnes chargées de cours, du Syndicat des tutrices et des tuteurs de la Télé-université ainsi que de l’Association des maitres d’enseignement de l’École de technologie supérieure, auquel peut s’adjoindre l’Association des étudiantes et des étudiants salarié-es diplômé-es de l’Université McGill.

Affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la FNEEQ est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.