Le regroupement cégep de la FNEEQ recommande l’entente de principe de table centrale

Réuni-es en regroupement cégep lundi dernier, les délégué-es des syndicats membres de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) ont voté à majorité la recommandation de l’entente de principe intervenue entre le Conseil du trésor et le Front commun. Pour Nicole Lefebvre, vice-présidente de la FNEEQ-CSN, les délégué-es ont jugé l’entente de principe satisfaisante dans la conjoncture actuelle. «Les délégué-es se sont prononcés hier sur l’entente de principe. Le regroupement a jugé l’entente satisfaisante pour les profs de cégep. C’est maintenant au tour des assemblées générales de se prononcer.» affirme-t-elle. Le retour des consultations des assemblées générales aura lieu le 6 février 2016.

La FNEEQ-CSN dénonce l’éviction des profs et la levée du campement de la FAE

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) dénonce fermement l’éviction dont ont été victimes les enseignantes et les enseignants membres de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) au beau milieu de la nuit dernière par le Service de la police de la Ville de Montréal (SPVM).

« Il est déplorable que le SPVM ait procédé à l’éviction des profs, qui exprimaient en toute liber-té, en toute légalité et de façon paisible leur insatisfaction par rapport au déroulement de la négociation avec le gouvernement. Où est la considération pour le droit de manifester ? Où est le respect pour la liberté d’expression ? », questionne Mme Caroline Senneville, prési-dente de la FNEEQ. Le Service de sécurité incendie de Montréal avait d’ailleurs qualifié ce camp de sécuritaire un peu plus tôt dans la journée.

En ce 10 décembre, Journée internationale des droits humains, dont le droit de manifester fait partie, les autorités ont fait preuve d’un manque flagrant de discernement.

« Nous avons défilé dans la rue côte à côte hier et manifesté par milliers notre ras-le-bol de l’attitude du gouvernement libéral de M. Couillard dans cette négociation. Nous exprimons notre solidarité avec les membres de la FAE qui luttent pour l’amélioration de leurs conditions de travail, qui, nécessairement, ne pourront qu’améliorer les conditions de formation des élèves des écoles publiques québécoises », affirme Mme Senneville.

La FNEEQ-CSN regroupe quelque 35 000 membres dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

En solidarité avec les groupes communautaires!

Alors que plus de 1200 groupes et organismes communautaires de toutes les régions du Québec annoncent la tenue de deux jours de mobilisation d’une ampleur exceptionnelle, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) tient à exprimer sa solidarité envers celles et ceux qui, au quotidien, interviennent auprès de la population la plus vulnérable de notre société.

« Les mesures imposées et les coupes successives auxquelles doivent faire face les groupes et les organismes communautaires minent leur capacité à réaliser le travail qu’ils font si bien, alors que les besoins de la population engendrés par les mesures d’austérité imposées par le gouvernement sont croissants », af-firme Mme Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ-CSN.

Les coupes prescrites aux services publics entrainent déjà une plus grande vul-nérabilité au sein des la population, et là, c’est carrément chez les personnes les plus démunies que les effets sont catastrophiques.

« Que ce soit en santé et services sociaux, dans la défense collective des droits, dans l’appui aux familles, en éducation et en environnement, ces groupes effec-tuent un travail remarquable et essentiel », poursuit-elle. Il est temps de re-mettre les priorités sur les rails afin d’éviter des impacts désastreux qui se fe-ront lourdement sentir.

Solidaire des groupes communautaires, la FNEEQ-CSN interpelle le gouverne-ment: Monsieur Couillard, Monsieur Coiteux, l’heure n’est pas à l’austérité!

Profil de la FNEEQ-CSN
La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) re-groupe près de 35 000 membres dans les cégeps, les universités et les établissements d’enseignement privés des ordres secondaire et collégial. Elle est l’organisation la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Encore une fausse bonne idée

Après les rumeurs entourant l’abolition du siège social de l’Université du Québec qui ont circulé la semaine dernière – et démenties aujourd’hui par le ministre Blais, voilà que c’est la TÉLUQ qui semble être la prochaine victime du rouleau compresseur du gouvernement.

« C’est incompréhensible ! Laisser planer la possibilité de fermer la TÉLUQ relève de l’incohérence de la part du ministère de l’Éducation ! Ce type d’enseignement connait une progression constante depuis des années et répond aux besoins de milliers d’étudiantes et d’étudiants », indique le vice-président de la FNEEQ responsable du regroupement université, M. Sylvain Marois.

La TÉLUQ est une université dédiée à l’enseignement à distance, elle dispose d’une expertise solide de ce mode d’enseignement et elle contribue ainsi à l’accroissement du nombre de diplômés au Québec. « Pourquoi ne pas développer à partir d’un modèle existant, en tenant notamment compte de l’expérience unique des tutrices et des tuteurs, plutôt que d’évoquer, encore une fois, la fermeture d’une institution aussi importante qu’une université ? En sommes-nous rendus là ? », s’interroge le vice-président de la FNEEQ.

Le Syndicat des tuteurs et des tutrices de la Télé-université Montréal – Québec compte 190 membres qui enseignent à des milliers d’étudiantes et d’étudiants tout au long de l’année.

 

Lettre d’appui à nos collègues du primaire, du secondaire et du collégial du secteur public

Cette semaine, vous serez des dizaines de milliers à exercer votre droit de grève dans la négociation du secteur public avec le gouvernement.

Nous, les enseignantes, les enseignants et les membres du personnel du secteur privé de la FNEEQ, souhaitons manifester publiquement notre appui à votre lutte.

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) compte dans ses rangs 43 syndicats du secteur de l’enseignement privé qui re-présentent près de 4000 membres. Nous considérons que vous êtes l’objet d’attaques sournoises et brutales dans le cadre du renouvellement de votre convention collective : offres salariales dérisoires, alourdissement de la tâche enseignante, augmentation de la précarisation, recul des bénéfices du régime de retraite, pour n’en nommer que quelques-unes. Vos conditions de travail, ce sont aussi les nôtres. Tout comme vous, nous avons à cœur de donner un encadrement de qualité et de former des jeunes qui deviendront des citoyens éclairés, critiques et engagés.

Nous sommes à vos côtés parce qu’il est question aujourd’hui de défendre le système d’éducation qui, depuis trop d’années, est victime d’un véritable saccage : compressions budgétaires, diminution des services, austérité destructive.

Vous êtes en colère et nous le sommes aussi!

Solidairement,

Caroline Quesnel, professeure de littérature, Collège Jean-de-Brébeuf Vice-présidente, FNEEQ-CSN

Alexandre Coudé, enseignant en univers social, Collège Villa Maria Délégué à la coordination, FNEEQ-CSN

Mélanie Tremblay, enseignante de sciences, présidente du syndicat, Collège Mont-Royal

Corinne Poulin-Vallée, professeure de philosophie, présidente du syndicat, Conserva-toire Vassale

Bastien Laflamme, enseignant d’anglais, président du syndicat, Collège de Lévis Anne-France Cauchon, enseignante de français et d’anglais, présidente du syndicat, Collège Sainte-Anne-de-la-Pocatière

Léandre Lapointe, enseignant de sciences, président du syndicat, Collège Jean de la Mennais

Jocelyn Thériault, enseignant, président du syndicat, Collège Champagneur

Jean-François Tremblay, professeur de philosophie, président du syndicat, Collège Nouvelles Frontières

Mélanie Duchesne, enseignante de mathématiques, présidente du syndicat, Séminaire Saint-François

Mathieu Morin, enseignant univers social, président du syndicat, Collège Villa Maria

David Lafortune, enseignant de français, président du syndicat, Collège Notre-Dame

Marc-André Vigeant, enseignant de mathématiques, président du syndicat, Collège Mont-Saint-Louis

Andrew Golden, professeur d’informatique, président du syndicat, Collège LaSalle

Claudine Beaupré, professeure de psychologie, présidente du syndicat, Campus Notre-Dame-de-Foy

Elizabeth Arnot, professeure d’anglais, présidente du syndicat, Collège Marianopolis

Sonya Veilleux, enseignante de mathématiques, présidente du syndicat, Collège Trinité

Micheline Filion, psychologue, présidente du syndicat, École Vanguard Ltée

Roger Sarrasin, professeur de réseautique, président du syndicat, Institut TECCART

Caroline Lévesque, enseignante de mathématiques, présidente du syndicat, École se-condaire St-Joseph

Et 626 signataires de la liste peut être consultée en ligne http://www.fneeq.qc.ca/fr/Infolettre/Liste-syndicats-prive-appui.pdf

Profil de la FNEEQ-CSN

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 34 000 membres dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Le regroupement privé compte 43 syndicats et près de 4 000 membres, le regroupement cégep regroupe 46 syndicats et 17 000 membres et le regroupement université inclut 13 syndicats et 13 000 membres. La FNEEQ est affiliée à la Confédéra-tion des syndicats nationaux (CSN).

La direction du Cégep doit cesser ses agissements autoritaires

Le président du Syndicat des professeures et professeurs du Cégep de Lévis-Lauzon, M. Mathieu Bhérer, appelle la direction du cégep à cesser de faire preuve de mépris envers le personnel enseignant et les autres personnels syndiqués de l’établissement. « Depuis plus de 20 ans, les relations de travail au Cégep de Lévis-Lauzon étaient relativement cordiales. Or, l’arrivée en poste d’une toute nouvelle directrice générale met en péril les bonnes relations de travail que nous avions établies depuis plusieurs années. On se demande vraiment à quoi joue la directrice générale », signale M. Bhérer.

Il dénonce plusieurs des actions entreprises par la direction, entre autres, une tentative – qui s’est avérée illégale – de réduire la représentation des enseignantes et des enseignants à la Commission des études et une diminution importante des libérations syndicales, pourtant à coût nul pour le collège !

Pour Nicole Lefebvre, vice-présidente de la FNEEQ–CSN responsable du regroupement cégep, « le mode de fonctionnement dans les cégeps a fait ses preuves. C’est un modèle de gestion collégiale de la pédagogie qui prévaut largement en enseignement supérieur. » C’est un mode de fonctionnement basé sur la collégialité, auquel les enseignantes et les enseignants contribuent, notamment en ce qui a trait à la gestion pédagogique. « Nous sommes en négociation pour le renouvellement de nos conventions collectives. Faut-il voir un lien entre les agissements de la direction du Cégep de Lévis-Lauzon et des demandes patronales auxquelles nous sommes loin d’avoir donné notre aval ? Veut-on faire du Cégep de Lévis-Lauzon une sorte de laboratoire ? Et bien, ça ne fonctionne pas ! », explique la vice-présidente de la FNEEQ–CSN.

Appui unanime du regroupement cégep

Réunis à Lévis, les représentantes et les représentants des 46 syndicats affiliés à la FNEEQ–CSN ont adopté à l’unanimité la proposition suivante :

Que le regroupement cégep dénonce :

– les manières cavalières et fanfaronnes de la direction du Cégep de Lévis-Lauzon dans la diffusion des décisions – les attaques à la collégialité dont elle fait preuve – la volonté persistante de la direction de s’attaquer à la façon dont le syndicat représente ses membres.

Que le regroupement cégep manifeste son appui au Syndicat des professeures et professeurs du Collège d’enseignement général et professionnel de Lévis-Lauzon en participant à l’action de visibilité de ce midi.

Et que le regroupement cégep invite tous ses membres à signer la pétition dénonçant l’attitude de la direction et appuyant le syndicat du Cégep de Lévis-Lauzon qui sera mise prochainement en ligne et à la diffuser largement.

Les chargées et chargés de cours de l’ensemble du Québec dénoncent les compressions dans les universités

Les enseignantes et enseignants universitaires contractuels des universités québécoises, soit plus de 15 000 universitaires, dénoncent les impacts négatifs des compressions budgétaires actuellement imposées par le gouvernement. Confrontés à une augmentation du nombre d’étudiantes et d’étudiants par classe, à des diminutions des services aux étudiantes et aux étudiants, ils craignent la détérioration de la qualité de l’encadrement et de l’enseignement. Devant de telles attaques à l’enseignement universitaire, ils s’insurgent devant le silence des rectrices et des recteurs, qui semblent bêtement appliquer les compressions, au détriment de la mission fondamentale d’enseignement des universités qu’ils dirigent.

Les personnes chargées de cours, tutrices, superviseures de stage et les autres enseignants contractuels constituent le principal corps enseignant universitaire au Québec. Ils donnent la majorité des cours de 1er cycle et sont donc bien placés pour constater les risques que représente la poursuite des coupes ainsi faites à l’aveugle.

En février 2015, une première grande rencontre intersyndicale réunissant des enseignants affiliés à diverses organisations syndicales a permis de dégager des consensus et des stratégies d’action. Les déléguées et les délégués se sont engagés à se revoir et à inscrire leur démarche dans la mobilisation grandissante contre les politiques d’austérité du gouvernement Couillard. La situation s’aggrave et nous réitérons notre indignation. Pour l’avenir du Québec, nous exigeons que cesse la démolition de nos institutions universitaires !

– Concordia University Part-time Faculty Association (CUPFA)

– Syndicat des chargés et chargées de cours à l’Éducation aux adultes de l’Université Concordia (SCCEAUC- FNEEQ-CSN) – Syndicat des tuteurs et tutrices de la Télé-Université (STTTU)

– Syndicat des chargés-es de cours de l’Université du Québec à Trois-Rivières (SCFP2661-FTQ)

– Syndicat des chargés et chargées de cours de l’Université de Montréal (SCCCUM – FNEEQ- CSN)

– Syndicat des chargé(e)s de cours et instructeurs(trices) de McGill (SCCIM- FNEEQ – CSN)

– Syndicat des chargés et chargées de cours de l’École de technologie supérieure – Service des enseignements généraux (SCCÉTS-SEG – FNEEQ-CSN)

– Syndicat des chargés et chargées de cours de l’Université de Sherbrooke (SCCCUS-CSQ)

– Syndicat des chargés et chargées de cours de l’Université du Québec à Rimouski (SCCCUQAR – FNEEQ-CSN)

– Syndicat des chargés et chargées de cours de l’Université Laval (SCCCUL – FNEEQ- CSN)

– Syndicat des chargés et chargées de cours de l’Université du Québec à Chicoutimi (SCCCUQAC – FNEEQ-CSN)

– Syndicat des chargés et chargées de cours de l’Université du Québec à Montréal (SCCUQ – FNEEQ-CSN)

– Syndicat des chargés et chargées de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO – FNEEQ-CSN)

– Syndicat des chargés et chargées de cours de l’Université du Québec en Abitibi- Témiscamingue (SCCCUQAT – FNEEQ-CSN)

Choisir l’éducation

Choisir l’éducation. « La valorisation de la profession enseignante va de pair avec l’importance qu’on accorde à l’éducation dans une société », indique d’emblée Mme Caroline Senneville, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN). Or, le constat que l’on peut dégager de la situation actuelle au Québec n’est pas reluisant.

À la veille de la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants que l’on célèbre partout sur la planète, la présidente de la FNEEQ-CSN dénonce vertement les compressions imposées à tous les ordres d’enseignement. « Au primaire et au secondaire, dans les cégeps, dans les universités, ce n’est pas vrai qu’on peut tout le temps faire plus avec moins, » affirme-t-elle.

À l’évidence, le choix du gouvernement du Parti libéral, premier ministre en tête, et de son ministre de l’Éducation est clair: obsédé par l’atteinte du déficit zéro à tout prix, le gouvernement du Québec nie la réalité.

« La réalité, c’est que nous nous assistons à une incroyable mobilisation citoyenne et populaire envers les écoles et le personnel qui y oeuvre, la réalité, ce sont les dizaines de milliers de personnes qui ont pris la rue hier à Montréal et qui ont démontré avec force leur attachement aux services publics. La réalité, c’est la nécessité d’avoir des conditions de travail décentes », soutient la présidente de la FNEEQ-CSN.

Choisir l’éducation, c’est investir dans l’avenir de la société. L’éducation est un droit humain inaliénable et une responsabilité sociale de toute démocratie. L’éducation, c’est la clé de l’épanouissement personnel, d’une population en santé, d’une économie dynamique, d’une démocratie active.

Un mouvement mondial « À l’instar de nos 30 millions de collègues membres de l’Internationale de l’éducation (IÉ), nous nous inscrivons dans le nouvel agenda mondial qui fait de l’éducation un des piliers du développement, pour des sociétés durables, tel que le clame le thème retenu cette année », conclut Mme Senneville.

Les syndicats et les membres de la FNEEQ-CSN souligneront la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants, à leur façon, demain, 5 octobre.

Profil de la FNEEQ-CSN

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe près de 35 000 membres dans les cégeps, les universités et les établissements d’enseignement privés des ordres secondaire et collégial. Elle est l’organisation la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Les auxiliaires d’enseignement acceptent l’offre globale de règlement

Le 30 septembre dernier, les membres du Syndicat des auxiliaires d’enseignement et surveillants d’examens – Unité 1 ont tenu une assemblée à la salle 132 de l’édifice Leacock afin de tenir un vote sur l’offre globale de règlement proposée par l’Université McGill. Une fois les détails de l’offre présentés par le comité de négociation de l’unité 1, les auxiliaires d’enseignement présents ont pris part à un débat animé avant de voter la ratification de l’offre.

Selon le décompte des votes, l’offre a été acceptée par 172 membres, contre 101 qui l’ont rejetée. Le comité de négociation de l’AGSEM a donc communiqué avec l’équipe de négociation de l’Université McGill. Les arrangements visant la finalisation de la nouvelle convention collective seront pris dans les prochains jours. La nouvelle entente prévoit une augmentation de salaire de 9 % sur quatre ans (débutant par une augmentation de 2,5 % rétroactive au 1er janvier 2015) et se viendra à échéance en juin 2018. Elle prévoit également un libellé amélioré en ce qui a trait aux plaintes pour discrimination et harcèlement. Cette décision met fin à un processus de négociation qui se poursuit depuis juin 2014, date à laquelle prenait fin la précédente convention collective. Une demande importante a été écartée de l’entente finale, soit une garantie que les heures des assistants à l’enseignement et des surveillants suivent le rythme des inscriptions des étudiants du premier cycle universitaire. Lors d’assemblées précédentes, la question des heures avait été identifiée comme prioritaire. Pourtant, il n’a pas été possible de s’entendre sur un nouveau libellé à ce sujet, à la table de négociation. «

C’est malheureux, mais nous n’avons pas réussi obtenir une offre qui garantisse une meilleure protection des heures », a affirmé Justin Irwin, président de l’AGSEM. « Malgré cela, la décision prise par nos membres est très claire. Nul doute que la question de la protection des heures sera à nouveau sujet de discussion lors de la prochaine négociation. »

Choisir l’éducation! J’ai besoin de mon français.

Alors que s’ouvre aujourd’hui le forum du Parti libéral sous le thème « L’éducation au 21e siècle» et qui prétend dresser le portrait de l’avenir de l’éducation, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), dénonce les actions quotidiennes que le gouvernement pose, qui démantèlent et mettent à mal les réseaux d’éducation. L’austérité fait mal et les compressions mènent à la destruction tranquille de notre système d’éducation. Est-ce là la voie de l’avenir pour le gouvernement Couillard?

Tout n’est pas que chiffres! Pour la présidente de la FNEEQ-CSN, Mme Caroline Senneville, « L’éducation, c’est la clef de l’épanouissement personnel, d’une population en santé, d’une culture dynamique, d’une démocratie active et d’une économie vigoureuse. »

On a ça en commun ! La FNEEQ-CSN rend publique une série de vidéos mettant de l’avant des étudiantes et des étudiants qui témoignent de l’importance des disciplines de la formation générale au cégep. Philosophie, français, éducation physique, anglais, toutes ces disciplines contribuent au développement de la culture commune des citoyennes et des citoyens de demain.

Un Forum des idées pour qui?

Alors que s’ouvre aujourd’hui le troisième Forum des idées pour le Québec, qui met l’accent cette année sur l’éducation, la CSN remet en question les orientations de cet évènement dans un contexte où les compressions fusent de toutes parts dans le réseau. Le colloque, organisé par le Parti libéral du Québec, a pour thème « Un système d’éducation pour le XXIe siècle ». La performance du réseau et le décrochage scolaire feront partie des thèmes abordés.

« Le ministre Blais dit être à la recherche d’idées pour améliorer le réseau d’éducation. Qu’il commence par mettre un terme aux compressions. Ce n’est pas en privant les élèves, souvent les plus vulnérables, de services professionnels, de livres et de petits déjeuners qu’on va endiguer le décrochage scolaire. Et ce n’est pas en réduisant l’offre de cours ni en coupant dans les ressources d’enseignement et dans la recherche qu’on va revaloriser l’enseignement supérieur », dénonce Véronique De Sève, vice-présidente à la CSN.

Un autre thème de discussion concerne l’adéquation formation emploi. « C’est beau d’arrimer la formation au marché du travail, mais avant de former de futurs travailleurs et travailleuses, est-ce possible de travailler d’abord sur le développement de nos jeunes et de les outiller pour devenir des citoyens et citoyennes ayant une culture et une pensée critique ? », s’interroge Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie (CSN).

« Nous assistons présentement à la plus grande mobilisation populaire à la défense de l’éducation, car les compressions que le gouvernement impose ont des conséquences désastreuses, à la fois pour les élèves et pour le personnel. Il semble que seul le gouvernement fasse la sourde oreille aux cris d’alarme lancés par tous les interlocuteurs du milieu de l’enseignement et les parents », soutient Caroline Senneville, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN).

Parmi les autres débats du forum, le gouvernement tient à comparer la réussite scolaire du Québec à celle de l’Ontario. Mais la province voisine a injecté près de 3 milliards de dollars uniquement dans ce volet depuis 2003 alors qu’ici, le gouvernement a retranché 1 milliard en cinq ans dans les commissions scolaires et 150 millions de dollars dans le réseau des cégeps.

« On est en train de fragiliser tout le réseau d’enseignement. Toute une cohorte d’élèves et d’étudiants et d’étudiantes font les frais de cet aveuglement budgétaire. Ce n’est pas un système d’éducation pour le XXIe siècle que prépare le gouvernement Couillard, mais un retour aux écoles de rangs », conclut Véronique De Sève.

La CSN compte faire entendre sa voix aujourd’hui à 17 h 30, lors de l’ouverture du forum, qui se déroule au Collège Champlain situé à Saint-Lambert.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est composée de près de 2000 syndicats répartis dans huit fédérations, dont la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec. La FNEEQ-CSN regroupe près de 35 000 membres dans les cégeps, les universités et les établissements d’enseignement privés des ordres secondaire et collégial. De plus, pour défendre des enjeux régionaux, la CSN est aussi présente sur tout le territoire du Québec à travers treize conseils centraux, dont celui de la Montérégie.

Un conseil d’administration incapable d’assurer une gouvernance efficace

Le personnel et les enseignants du Collège régional Champlain ne peuvent croire que l’administration centrale du collège n’ait pas réussi à présenter, lors de la réunion du conseil d’administration tenue hier, un plan visant la restructuration de la direction des études afin d’augmenter l’autonomie académique des trois campus, et ce, malgré l’adoption, en juin dernier, d’une résolution unanime du conseil d’administration à ce sujet. La direction a indiqué qu’aucune trace écrite ou audio de la décision du mois de juin n’avait été conservée.

« Le directeur des études est censé agir à titre de leader au sein de l’organisation du collège; cette personne est responsable de la mission académique du collège. Pourtant, au Collège régional Champlain, ce poste est inoccupé depuis novembre 2014. Un conseil d’administration incapable de définir la description des tâches à accomplir à ce poste ou de le combler-et qui, de surcroît, ne réussit pas à consigner correctement des décisions de cette importance prises par le conseil d’administration-est dysfonctionnel et incapable d’administrer », selon Dominique Routhier, doyenne des affaires étudiantes et académiques du campus St. Lawrence maintenant à la retraite.

Problèmes de leadership Considérant l’absence de compte-rendu, un membre de la haute direction a présenté une recommandation séance tenante, sans analyse préalable, à l’effet de demander au ministre de l’Éducation une réorganisation du Collège régional Champlain selon le modèle du Collège régional de Lanaudière. Un autre membre de l’équipe de direction a alors affirmé que si une telle recommandation était adoptée, « rien ne garantit que les personnes qui sont ce soir devant vous, ainsi que les doyens des affaires académiques en poste, conserveront leur emploi ». Le président du conseil d’administration a suspendu la discussion à propos du poste de directeur des études jusqu’à la prochaine réunion.

« Le conseil d’administration est incapable de se montrer à la hauteur lorsqu’il est question de faire face aux problèmes de la structure régionale », a affirmé Denis Carrier, enseignant de physique au campus St. Lawrence. « La recommandation improvisée visant la restructuration du collège démontre un mépris total de la gravité des difficultés auxquelles le collège fait face ».

Dysfonctionnement du conseil d’administration Le fait que l’administration centrale n’ait pas été en mesure de présenter le plan de restructuration de la direction des études est la démonstration d’un problème plus profond qui paralyse le bon fonctionnement du collège, et ce, plus particulièrement au cours de la dernière année.

Notons l’incapacité du conseil d’administration à : • élire un nouveau président et un vice-président du conseil • élire un comité exécutif • constituer un comité qui réaliserait les évaluations du rendement du travail du directeur général • éviter les nombreux reports d’élections • fournir des documents budgétaires transparents et complets • respecter les règlements régissant la conduite et les affaires du conseil d’administration • éviter la gestion erratique de l’adhésion au conseil d’administration selon laquelle des administrateurs restent en poste plusieurs années après la fin de leur mandat, alors que d’autres sont rapidement remerciés • conserver des membres externes (la majorité de ces postes, soit 6 sur 11, sont actuellement inoccupés)

Autonomie des campus : la meilleure solution Dans les années 1970, le gouvernement a créé quatre cégeps régionaux. Ceux-ci se sont rapidement retrouvés avec des problèmes d’identité, de gouvernance, de reddition de comptes, de représentation et de finances, au point qu’aucun n’a réussi à desservir correctement sa communauté. Déjà, dans les années 1980, trois d’entre eux avaient été remplacés par neuf cégeps indépendants.

Aujourd’hui, seul le Collège régional Champlain demeure, mais son fonctionnement est entravé par sa structure panrégionale coûteuse et complexe.

« Le remplacement de la structure panrégionale est la voie de l’avenir, mais le conseil d’administration est trop inefficace pour adopter les mesures nécessaires, alors que les membres de l’administration centrale, aussi membres du conseil d’administration, font tout pour conserver leurs emplois », selon Bruce Toombs, enseignant en sciences humaines au campus de Saint-Lambert. « Les campus sont donc réduits à composer avec une structure administrative redondante dont les ressources devraient plutôt être investies afin de répondre aux besoins des étudiantes et des étudiants dans chacune des communautés desservies. »

Choisir l’éducation!

Alors que s’ouvrira demain le forum du Parti libéral sous le thème « L’éducation au 21e siècle » et qui prétend dresser le portrait de l’avenir de l’éducation, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), dénonce les actions quotidiennes que le gouvernement pose, qui démantèlent et mettent à mal les réseaux d’éducation. L’austérité fait mal et les compressions mènent à la destruction tranquille de notre système d’éducation. Est-ce là la voie de l’avenir pour le gouvernement Couillard?

Tout n’est pas que chiffres! Pour la présidente de la FNEEQ-CSN, Mme Caroline Senneville, « L’éducation, c’est la clef de l’épanouissement personnel, d’une population en santé, d’une culture dynamique, d’une démocratie active et d’une économie vigoureuse. »

On a ça en commun !

La FNEEQ-CSN rend publique une série de vidéos mettant de l’avant des étudiantes et des étudiants qui témoignent de l’importance des disciplines de la formation générale au cégep. Philosophie, français, éducation physique, anglais, toutes ces disciplines contribuent au développement de la culture commune des citoyennes et des citoyens de demain.

 

Il faut que ça change !

La réunion du conseil d’administration du Collège régional Champlain qui aura lieu ce soir sera déterminante. Les employé-es et les professeurs du Collège régional Champlain y seront présents et ils attendent impatiemment de connaître les détails du plan de restructuration de la direction des études qui permettrait d’augmenter l’autonomie pédagogique des trois campus qui le composent, soit Saint-Lambert, St. Lawrence et Lennoxville.

Rappelons que le Collège régional Champlain, dont l’administration est située à Sherbrooke, est le seul établissement collégial du genre qui subsiste encore au Québec. « Sherbrooke n’est qu’un centre administratif, mais on y prend des décisions pédagogiques pour les trois campus. Or, il nous apparaît évident que la gestion pédagogique devrait être totalement assumée par les campus, là où se trouvent les étudiantes et les étudiants ainsi que les professeur-es » affirme Malcolm Harper, président du conseil pédagogique.

« Cette réunion revêt une importance capitale. Ce qu’on y proposera sera un bon test pour l’état de la gouvernance actuelle du collège », a indiqué Christine Kerr, porte-parole de la campagne pour l’autonomie de Saint-Lambert.

Un rapport externe rendu public en mai dernier concluait qu’une structure centralisée n’est pas avantageuse dans les décisions en lien avec les services pédagogiques offerts aux étudiantes et aux étudiants. Lors de leur réunion tenue en juin, les membres du conseil d’administration avaient rejeté la proposition de l’équipe de direction à l’effet de centraliser davantage la gestion pédagogique et avaient voté, au contraire, pour un accroissement de l’autonomie pédagogique des campus, tel que proposé dans le rapport externe.

Le Conseil pédagogique du campus de Saint-Lambert a également recommandé, par un vote unanime, au conseil d’administration d’augmenter la responsabilité locale en termes de direction pédagogique.

Au campus de St. Lawrence, les discussions et la sensibilisation aux enjeux entourant la question de l’autonomie vont bon train depuis presqu’un an. « Nous serons à nouveau devant les membres du conseil d’administration. Nous espérons qu’ils auront compris les messages et qu’ils agiront dans la lignée des propositions contenues dans le rapport indépendant rendu public au printemps dernier », explique Meagan Daley, porte-parole de la campagne pour l’autonomie de St. Lawrence.

« Nous sommes persuadés que la décentralisation est d’intérêt pour toutes les personnes concernées. Nous voulons offrir des services de qualité et des services adaptés à nos étudiantes et à nos étudiants. Le rapport dément irréfutablement un mythe fortement ancré, mythe véhiculé par l’administration centrale, à savoir que l’autonomie des campus est juste un problème de syndicat », conclut Mme Daley.

Depuis l’hiver 2015, les syndicats du personnel enseignant des campus de Saint-Lambert et de St. Lawrence, qui sont affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), ainsi que les personnels de soutien, affiliés à la Fédération des employées et employés de soutien (FEESP-CSN), ainsi que le personnel professionnel de St. Lawrence, militent en faveur de l’autonomie des campus et revendiquent un statut de cégep à part entière pour leur établissement. L’initiative est également appuyée par d’anciens dirigeants et administrateurs du Collège régional Champlain, les étudiantes et les étudiants ainsi que des groupes communautaires, des gens d’affaires et des politiciens locaux.

Une première convention collective pour les chargé-es de cours et les instructeurs de l’Université McGill

Réunis en assemblée générale vendredi soir, les membres du Syndicat des chargé-es de cours et instructeurs-trices de McGill-CSN, syndicat affilié à la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec-CSN (FNEEQ-CSN), ont massivement voté pour entériner les termes de leur première convention collective!

« La longue lutte menée par les chargé-es de cours ainsi que les instructrices et les instructeurs de l’Université McGill pour obtenir la reconnaissance de la valeur de leur travail vient enfin de se conclure » se réjouit le vice-président de la FNEEQ-CSN responsable du regroupement université, M. Sylvain Marois. « Les membres du syndicat peuvent être fiers de ce règlement, fruit d’un travail acharné », ajoute-t-il.

« Notre nouveau contrat de travail, dont les termes généraux se rapprochent de ceux que l’on retrouve dans les conventions collectives des chargés de cours négociées à la FNEEQ-CSN, représente des gains substantiels pour nos membres», affirme Raad Jassim, le président du syndicat.»

Ainsi, les membres du syndicat bénéficieront de hausses salariales significatives pour les trois années de la convention, en plus d’une rétroactivité salariale au mois de janvier 2015. Il importe de préciser que les chargé-es de cours de cette université montréalaise étaient les moins bien rémunérés au Québec. C’est donc un acquis de taille qu’ils viennent d’obtenir.

« Nous voulons également souligner l’obtention de la reconnaissance de l’ancienneté dans l’attribution des cours, l’obtention de congés de maladie payés, la clarification de la tâche et de la charge de travail, la création d’un comité des relations du travail ainsi que la mise en place d’une procédure d’arbitrage et d’un processus disciplinaire encadré, l’obtention de droits parentaux équivalents à ceux des professeur-es et le maintien des avantages sociaux », renchérit M. Jassim.

Accrédité depuis le mois d’août 2011, le Syndicat des chargé-es de cours et instructeurs-trices de McGill-CSN s’est attelé à harmoniser les conditions de travail de ses membres avec celles prévalant dans les autres universités du Québec. Ce premier contrat de travail leur permet de faire un bond de géant.

Profil de la FNEEQ

La FNEEQ-CSN regroupe quelque 35 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Mentionnons les membres des syndicats dans une douzaine d’institutions universitaires, dont 10 syndicats de chargées et chargés de cours, le Syndicat des tutrices et des tuteurs de la Télé-Université, l’Association des étudiants salariés diplômés de l’Université McGill et les chargées et chargés d’enseignement de l’ÉTS. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

La FNEEQ-CSN salue la volonté du Conseil de réaffirmer l’importance du rôle joué par l’ordre collégial dans le système d’enseignement supérieur au Québec

L’avis du Conseil supérieur de l’éducation intitulé Retracer les frontières des formations collégiales : entre l’héritage et les possibles. Réflexions sur de nouveaux diplômes collégiaux d’un niveau supérieur à celui du DEC technique rendu public aujourd’hui comporte plusieurs pistes qui méritent que l’on s’y attarde. « Dans un premier temps, nous désirons exprimer notre satisfaction quant au fait que, dans son avis, le Conseil consacre l’importance de la formation collégiale et réaffirme le rôle essentiel que les cégeps jouent partout au Québec en enseignement supérieur », affirme Mme Caroline Senneville, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN).

Le bilan du Conseil exprime très clairement que l’enseignement collégial a contribué au développement d’un système d’enseignement supérieur original, simple et ouvert. « En ce qui concerne les recommandations émises par le Conseil, nous ne pouvons qu’être favorables à celles visant l’établissement d’un diplôme collégial d’études spécialisées (DCES) ainsi qu’un DEC technique avancé, car cela répond à des besoins exprimés par plusieurs acteurs du milieu collégial, dont la FNEEQ-CSN », indique Mme Senneville. Par contre, la mise en place d’un nouveau diplôme de baccalauréat collaboratif collège-université ne doit pas se faire au détriment du diplôme d’État, le DEC.

« Pour nous, la question du maintien d’un diplôme national qualifiant est un élément fondamental du système québécois », ajoute Mme Senneville. « Offrir de nouveaux diplômes collégiaux d’un niveau supérieur à celui du DEC aux étudiantes et aux étudiants semble prometteur, mais la FNEEQ soulève toutefois certaines inquiétudes face aux difficultés d’arrimage entre les ordres d’enseignement », poursuit la présidente de la FNEEQ-CSN.

Le CSE recommande au ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche la mise sur pied d’un comité mixte collégial et universitaire afin de poursuivre la réflexion sur l’introduction d’un baccalauréat appliqué au collégial. De l’avis de la FNEEQ-CSN, ce comité devra composer avec les principaux interlocuteurs des milieux de l’éducation et du travail.

« Nous appelons le ministre à assurer le leadership inhérent à l’élaboration de solutions constructives dans le respect des ordres d’enseignement collégial et universitaire et nous lui indiquons que nous entendons contribuer activement aux travaux », conclut la présidente de la FNEEQ-CSN.

Profil de la FNEEQ

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe près de 35 000 membres dans les cégeps, les universités et les établissements d’enseignement privés des ordres secondaire et collégial. Elle est l’organisation la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Deux bonnes nouvelles pour le regroupement privé en cette rentrée

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) annonce un nouveau venu: le Syndicat des professeures et professeurs de l’académie linguistique internationale-CSN, qui se joint aux 101 syndicats affiliés à la fédération.

Ce syndicat devient le 43e syndicat du regroupement privé. « Ces enseignantes et ces enseignants forment des jeunes en provenance de partout dans le monde qui viennent apprendre à Montréal le français ou l’anglais. C’est principalement la volonté d’améliorer leurs conditions de travail qui les a menés à agir afin de joindre les rangs de la FNEEQ-CSN », indique Mme Caroline Quesnel, vice-présidente de la fédération, responsable du regroupement privé.

Une autre bonne nouvelle en cette rentrée scolaire est sans contredit la décision rendue par l’arbitre Pierre Cloutier dans le dossier de la négociation de la première convention collective des professeurs de musique de l’École Villa Maria.

« Nous saluons le fait que l’arbitre Cloutier se soit rangé derrière la position syndicale sur la plupart des sujets qui demeuraient en litige », se réjouit Mme Quesnel. « Nous n’avons jamais douté du bien-fondé de nos demandes ni du fait qu’elles respectaient la capacité financière de Villa Maria ainsi que l’équité interne avec nos collègues enseignantes et enseignants et avec le personnel non-enseignant. » Cette décision reflète également l’équité externe avec ce qui est offert dans d’autres établissements comparables. Cette entente s’applique dès juin 2015 et viendra à échéance le 30 juin 2017.

À propos de la FNEEQ-CSN

La FNEEQ-CSN compte quelque 34 000 membres dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Au sein de la fédération, le regroupement privé regroupe plus de 3700 syndiqué-es de l’ordre secondaire et de l’ordre collégial, dans 43 syndicats.

Les profs de cégep prévoient des actions de perturbation lors de la rentrée

Devant le peu de progression à la table de négociation sectorielle, l’Alliance des syndicats des professeures et des professeurs de cégep (ASPPC) prévoit des perturbations lors de la rentrée scolaire.

Ces perturbations toucheront les activités entourant la rentrée et prévoient des actions de visibilité dans les cégeps. Pour le moment, les syndicats de l’ASPPC n’entendent pas perturber la tenue des cours ou l’encadrement des étudiantes et étudiants.

Pour Nicole Lefebvre, vice-présidente de la FNEEQ-CSN, après 8 mois de négociation et malgré l’intervention récente d’une conciliatrice, les profs de cégep jugent qu’ils doivent avoir recours à des moyens de pression plus lourds. « Si nous en sommes à devoir perturber le cours normal des choses dans nos institutions d’enseignement, c’est que les demandes de recul patronales sont trop importantes. Nous ne pouvons pas accepter de subir des reculs de près de 40 ans dans nos conditions de travail. », explique-t-elle.

Pierre Girouard, vice-président de la FEC-CSQ, comprend mal la rigidité de la partie patronale, notamment face à des enjeux qui n’ont aucune incidence financière. « Depuis 1972, nos assemblées départementales nomment leurs responsables à la coordination départementale. Alors que cette méthode de gestion collégiale a fait ses preuves, la partie patronale veut s’ingérer dans ce processus en nommant elle-même les coordinations. Pourquoi vouloir mettre fin à une pratique saine ? C’est jeter inutilement de l’huile sur le feu. », affirme-t-il.

Par ailleurs, l’ASPPC dénonce la progression insatisfaisante de dossiers importants dont celui des ressources pour le soutien des étudiantes et des étudiants en situation de handicap (EESH). « Depuis 2007, l’accessibilité au réseau collégial a permis d’augmenter le nombre d’EESH de 400%. La présente négociation doit déboucher sur l’octroi de ressources dont ont besoin les enseignantes et les enseignants pour soutenir ces étudiants. », soulignent les porte-parole de l’Alliance.

En juin dernier, dans le but d’en arriver à une entente négociée, l’ASPPC a demandé l’intervention d’un conciliateur puis d’un médiateur dans la négociation. Dès la mi-septembre, les syndicats de l’ASPPC, qui représentent l’ensemble du corps professoral au collégial, auront le droit de grève légal.

À propos

L’Alliance des syndicats des professeures et des professeurs de cégep regroupe les syndicats affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et à la Fédération des enseignantes et enseignants de cégep (FEC-CSQ). Réunies, ces deux organisations rassemblent 20 500 membres, soit l’ensemble du corps professoral du réseau des cégeps.

La FNEEQ trace un bilan positif de sa participation

Une délégation de représentantes et de représentants de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) a participé au 7e Congrès de l’Internationale de l’éducation qui conclut ses travaux aujourd’hui. Réunissant près de 2000 personnes déléguées, ce congrès marquait l’occasion de réfléchir avec des collègues d’environ 200 pays et d’esquisser des pistes de travail pour les quatre prochaines années. Un élément ressort rapidement des échanges : il faut revaloriser la profession enseignante !

Les délégué-es de la FNEEQ ont pris part activement aux discussions lors des réunions précongrès. Au cours des échanges pendant le caucus femmes, le caucus sur l’enseignement supérieur ou encore lors du caucus LGBT ainsi qu’aux divers ateliers ainsi qu’au réseau COMNET, qui regroupe les personnes responsables des communications des organisations affiliées, les délégué-es de la fédération ont contribué aux débats et aux résolutions avec force.

Les délégué-es de la FNEEQ ont témoigné de la situation au Québec, en insistant sur le travail de démolition du gouvernement Couillard et l’impact des compressions en éducation. La FNEEQ a par ailleurs demandé au bureau exécutif de l’IE qu’il dénonce la loi C-377, démarche appuyée par les autres organisations québécoises affiliées.

La présence de Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ, à titre de panéliste lors d’un atelier traitant de la contractualisation en enseignement supérieur, « Du contrat temporaire aux conditions d’emploi équitables », a permis de mettre en lumière les particularités de la situation des personnes chargées de cours au Québec. Elle a notamment expliqué comment, depuis 40 ans, les chargées et chargés de cours du Québec ont bonifié leurs conventions collectives et fait d’importants gains et ainsi améliorer leurs conditions de travail et la reconnaissance de leur contribution à l’enseignement universitaire.

« L’Internationale de l’éducation s’est par ailleurs engagée à mettre sur pied un groupe de travail sur l’enseignement supérieur, à notre grand satisfaction », indique Mme Caroline Senneville, présidente de la FNEEQ-CSN.

Autre question qui a teinté de façon importante les débats au congrès, c’est celle de la violation des droits humains et syndicaux. Notamment au Honduras, à Fidji, au Nigeria, en Irak, en Turquie et en Corée, le personnel enseignant, les élèves et les étudiantes et les étudiants sont victimes d’attaques injustifiées. « Avec l’IE et les organisations affiliées, nous comptons poursuivre le travail afin de faire en sorte que les écoles et les universités soient des milieux de travail exempts de violence et d’exclusion », note la présidente de la FNEEQ.

Promouvoir l’éducation en tant que droit humain et l’égalité par le biais de l’éducation inclusive, renforcer les syndicats en tant que partenaires essentiels au sein de la société civile, assurer un financement public suffisant, voilà quelques autres éléments débattus au congrès.

« Malgré des réalités fort différentes, les organisations affiliées à l’IÉ sont unies pour une éducation de qualité ! », affirme Mme Senneville.

Le 7e Congrès de l’Internationale de l’éducation a conclu ses travaux ce dimanche 26 juillet.

La délégation de la FNEEQ était composée de:

Caroline Senneville, présidente Sylvain Marois, vice-président responsable du regroupement université Stefana Lamasanu, déléguée à la coordination du regroupement université Chantal Beaudry, chargée de cours à l’Université de Montréal Marie-Pierre Boucher, chargée de cours à l’Université du Québec à Montréal, membre du comité école et société de la FNEEQ Dominique Dubuc, enseignante au Cégep de Sherbrooke et membre du comité orientation et identité sexuelles de la FNEEQ Madeleine Ferland, enseignante au Collège Montmorency et membre du comité école et société de la FNEEQ Jean Trudelle, enseignant au Collège Ahuntsic, ex-président de la FNEEQ et France Désaulniers, conseillère aux communications de la FNEEQ

À propos de la FNEEQ-CSN

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe près de 35 000 membres dans les cégeps, les universités et les établissements d’enseignement privés. Elle est l’organisation la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec. La FNEEQ est affiliée à l’Internationale de l’éducation depuis 2001.

Plein feux sur les droits humains et syndicaux, l’austérité, les conditions d’emploi

Les déléguées et délégués participant au 7e Congrès mondial de l’Internationale de l’Éducation (IE) se pencheront sur les résolutions et documents politiques portant sur les droits humains et syndicaux, l’austérité en éducation et les conditions d’emploi,

Voici quelques-uns des questions qui seront abordées par l’entremise des résolutions :

  • La migration, la diversité sur le lieu de travail et le racisme
  • La violence sexiste en milieu scolaire
  • Les droits des LGBTI
  • L’action syndicale pour lutter contre les politiques néolibérales dans l’éducation
  • La lutte contre l’austérité pour défendre les droits, les statuts, les emplois, les salaires
  • Les conditions d’emploi de qualité, l’emploi précaire
  • Le personnel de soutien à l’éducation
  • La recherche publique et les libertés scientifique et académique

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Calendrier du vendredi 24 juillet:

10 h 30 Résolutions : droits humains et syndicaux (Hall Canada Salles 1, 2 et 3) 11 h Conférencière invitée: Alice P. Albright, CEO of the Global Partnership for Education 14 h Résolutions: austérité, dette et marchandisation de l’éducation (Hall Canada Salles1, 2 et 3) 16 h Conférencier invité : Montserrat Gomendio, Directrice adjointe responsable pour l’Éducation, l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) (Hall Canada Salles 1, 2 et 3) 16 h 15 Résolutions : Améliorer notre statut et nos conditions d’emploi (Hall Canada Hall Salles 1, 2 et 3)


Calendrier des événements EI Site Web du Congrès de l’IE