Le syndicat interpelle la haute direction des Hôtels Gouverneur

Ce midi, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (CSN) (STTHGPD) ont manifesté devant le siège social de leur employeur, à Montréal.

« Depuis le mois de mai dernier qui a marqué le début de notre négociation, nous avons rapidement demandé la conciliation. L’attitude de l’employeur nous indiquait déjà qu’un conflit se dessinait à l’horizon. Très peu d’avancées ont été réalisées depuis tout ce temps. Les pourparlers piétinent et la partie patronale n’a toujours pas les mandats qu’il lui faut pour régler cette négociation. L’employeur est même revenu sur plusieurs engagements relativement à des éléments normatifs sur lesquels nous nous étions entendus, de dénoncer Yvon Therrien, président du STTHGPD. Nous sommes ici aujourd’hui afin d’interpeller la haute direction des Hôtels Gouverneur, qui détient le pouvoir de donner des mandats clairs à la partie patronale pour qu’enfin, nous réglions ce conflit ».

« Plusieurs autres grands hôtels de la métropole ont obtenu des ententes de principe et les éléments de la plateforme de la négociation coordonnée. À l’aube d’une nouvelle saison qu’on prévoit très occupée, il est clair que la haute direction des Hôtels Gouverneur a les moyens d’accorder les mêmes conditions de travail obtenues dans les autres établissements », de déclarer Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN et responsable politique de la négociation coordonnée de l’hôtellerie.

« Depuis le 2 septembre 1981, date de fondation de leur syndicat affilié à la CSN, plusieurs luttes exemplaires ont été menées par les travailleuses et les travailleurs qui vivent actuellement ce conflit. Au nom de la CSN, je tiens à saluer leur courage, leur détermination et surtout, leur solidarité légendaire qui leur a permis d’obtenir les conditions de travail qui sont les leurs », de souligner Francine Lévesque, vice-présidente de la CSN.

« Les membres du syndicat font face à un employeur odieux qui les a mis en lock-out dix jours avant Noël. Depuis deux mois, elles et ils sont sur le trottoir et quand on les côtoie, on peut constater à quel point leur persévérance et leur combativité demeurent exemplaires. Je leur lève mon chapeau ! Ils peuvent compter sur notre entière solidarité pour mener leur lutte jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction », de conclure Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal Métropolitain (CCMM–CSN)

Rappelons que la direction de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis a décrété un lock-out le matin du 14 décembre dernier, à la veille du congé des fêtes. La prochaine date de négociation est prévue le 24 février

 

Deux nouvelles ententes de principe entérinées par les syndicats

Hier, en début de soirée, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Comfort Inn Pointe-Claire–CSN (STTCIPC) et le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Comfort Inn Dorval–CSN (STTCID) ont tous deux entériné l’entente de principe conclue le 16 janvier dernier avec leur employeur. Celles-ci ont été adoptées à 100 % par les deux syndicats, par voie de deux scrutins secrets distincts.

« Les travailleuses et les travailleurs de ces deux établissements ont atteint la plateforme de notre négociation coordonnée. Ils ont obtenu des clauses d’abolition de postes et d’indemnités de départ, tout en bonifiant leurs indemnités de vacances. Leurs augmentations salariales seront de 3 % pour les trois premières années et de 4 % pour la dernière année de leurs nouveaux contrats de travail », de souligner Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN et responsable politique de la négociation coordonnée de l’hôtellerie.

À ce jour, sur les 25 syndicats qui ont accepté de participer à cette 9e ronde de négociations coordonnées, 19 ententes de principe ont été conclues avec autant d’employeurs.

Affiliés à la FC–CSN, le STTCIPC et le STTCID comptent respectivement environ 20 et 15 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les travailleuses et les travailleurs manifestent à Trois-Rivières

Aujourd’hui, en début d’après-midi, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (CSN) (STTHGPD) ont manifesté en face de l’hôtel Gouverneur Trois-Rivières qui appartient au même groupe que leur établissement.

« Alors que les travailleuses et les travailleurs de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis tentaient simplement d’obtenir le renouvellement de leur contrat de travail, l’employeur a décrété un lock-out sauvage le 14 décembre dernier, juste avant la période des fêtes. Il faut dire que l’attitude de l’employeur a incité le syndicat à demander la conciliation dès le début de la négociation, au mois de mai 2016, de souligner Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et porte-parole de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Celui-ci s’entête à ne pas accorder les mêmes conditions de travail qui ont été obtenues aux autres tables de négociation, par les autres syndicats participant à la négociation coordonnée de l’hôtellerie. »

« Le Conseil central du Cœur du Québec est ici aujourd’hui pour signifier son appui inconditionnel à la lutte menée par ces travailleuses et ces travailleurs de l’hôtellerie. Et nous joignons notre voix à celle de la Fédération du commerce pour que l’employeur entende raison et offre à ces hommes et à ces femmes qui leur permettent de faire des profits chaque jour, des conditions à la hauteur de leurs demandes », de préciser Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec.

Affilié à la FC–CSN, le STTHGPD compte environ 100 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

 

L’entente de principe adoptée à 96 %

Lors d’une première assemblée générale tenue le 27 décembre 2016, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN (STTHC) avaient rejeté à 64 % l’entente de principe intervenue avec leur employeur le 23 décembre dernier. Les pourparlers ont repris dès le lendemain et une seconde entente de principe est intervenue hier, en fin de matinée. Les membres ont été convoqués en assemblée générale extraordinaire le jour même et ont adopté la nouvelle entente de principe à 96 %. L’acceptation de ce nouveau contrat de travail par voie de scrutin secret met un terme à un conflit de travail débuté le 21 septembre dernier.

« Alors que l’employeur refusait catégoriquement que nous ayons toutes et tous les mêmes conditions de travail, nous avons désormais un seul contrat de travail couvrant tous les salarié-es de l’établissement. Nous avons obtenu une augmentation de nos salaires de 2 % au 1er juin 2015 pour les salarié-es de l’unité générale et une rétroactivité de 2 % au 1er aout 2016 pour les salarié-es de la réception. À la signature, nos salaires seront majorés de 3 %, puis de 3 % au 1er novembre 2017 et au 1er novembre 2018, de souligner Martine Harvey, présidente du STTHC. L’introduction de clauses touchant aux abolitions de classifications et aux indemnités de départ fait également partie de nos avancées, ainsi que la bonification de 0,5 % par semaine de vacances. »

Leur nouveau contrat de travail arrivera à échéance le 31 octobre 2019. Il inclut désormais une assurance collective pour les salarié-es à temps plein à partir du 1er juillet 2017 et une augmentation de l’employeur au régime de retraite de 2 % qui passera graduellement à 4 % à terme.

« Les travailleuses et les travailleurs du Classique peuvent être fiers des gains qu’ils ont réalisés. Leur lutte pour obtenir le respect de leur employeur a porté ses fruits et ils sortent de ce conflit avec des avancées importantes dans leurs conditions de travail, de préciser Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN. Ils ont réussi à obtenir des demandes qui faisaient partie de notre plateforme commune de revendications, ce qui prouve encore une fois la légitimité et la justesse de notre démarche de négociation coordonnée qui fait ses preuves depuis une trentaine d’années. »

« La lutte exemplaire menée par les travailleuses et les travailleurs de l’Hôtel Classique nous démontre, hors de tout doute, que celles et ceux qui décident de se tenir unis face à leur employeur peuvent obtenir gain de cause. Vivre un conflit de travail n’est jamais facile et les trois derniers mois peuvent en témoigner. Mais c’est la tête haute que les salarié-es sont retournés au travail aujourd’hui même, de conclure Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches–CSN.

Affilié à la FC–CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN compte environ 65 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

Entente de principe à l’Hôtel Classique

Aujourd’hui, une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN et l’employeur. Obtenue après un blitz de négociation intense de 36 heures, celle-ci sera présentée aux membres en assemblée générale, le mardi 27 décembre prochain. L’acceptation de ce nouveau contrat de travail par les membres du syndicat mettrait un terme à un conflit de travail d’un peu plus de trois mois, débuté le 21 septembre dernier. Aucun commentaire ne sera émis d’ici là.

Affilié à la FC–CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN compte environ 65 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

Le syndicat vote la grève générale illimitée à 99 %

Ce matin, lors d’une assemblée générale tenue au Centre Saint-Pierre, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Gouverneur Place Dupuis–CSN (STTHGPD) ont voté à 99 % pour la grève générale illimitée, par voie de scrutin secret.

Ce vote a été tenu un peu plus de 24 heures après le déclenchement d’un lockout par leur employeur, quelques jours avant les vacances des fêtes. « Notre message envers l’employeur est clair : nous retournerons au travail seulement lorsque nous obtiendrons une entente de principe satisfaisante pour tout le monde », de déclarer Yvon Therrien, président du STTHGPD.

En négociation depuis le mois de mai dernier, les membres du STTHGPD participent à la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Puisque le syndicat s’attendait à une négociation difficile, la conciliation a rapidement été demandée.

Affilié à la FC–CSN, le STTHGPD compte environ 100 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres réunis au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

L’entente de principe adoptée à l’unanimité

Hier, lors d’une assemblée générale, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel le Concorde–CSN (STTHC) ont adopté à 100 %, par voie de scrutin secret, l’entente de principe intervenue le 17 novembre dernier avec leur employeur.

« Pour nous, il s’agit d’un excellent règlement dans le cadre d’une négociation qui s’est vraiment bien déroulée. Alors que des rumeurs de changement de vocation de notre hôtel planaient à nouveau, nous avons obtenu l’assurance, inscrite dans notre nouvelle convention, que notre établissement allait poursuivre ses opérations hôtelières pour les huit prochaines années. Nous avons également préservé nos clauses normatives, incluant la protection des emplois et les indemnités de départ », de souligner Robert Lejeune, président du STTHC.

D’une durée de huit ans, l’entente prévoit des augmentations salariales de 3 % les trois premières années, de 4 %, les trois suivantes et de 5 %, les deux dernières années du contrat de travail.

« Nous sommes évidemment heureux de cette nouvelle entente qui vient consolider la relance de cet important hôtel de Québec. Celle-ci a permis aux travailleuses et aux travailleurs de rattraper les concessions salariales qui avaient été consenties lors de la saga qui avait entouré le dernier changement de vocation de leur hôtel », de souligner Serge Fournier, président de la Fédération du commerce–CSN.

Affilié à la FC–CSN, le STTHC compte environ 120 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les membres acceptent l’entente de principe à 98 %

Réunis en assemblée générale à 13 h aujourd’hui, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Pur Québec (CSN) (STTHPQ) ont adopté à 98 %, par voie d’un vote secret, l’entente de principe intervenue entre leur employeur et leur syndicat, le 9 décembre dernier.

« Après un conflit de travail d’un peu plus d’un mois, nous sommes satisfaits de notre nouvelle convention collective. Non seulement nous avons réalisé des gains intéressants, mais nous avons préservé nos acquis. En raison d’un investissement majeur et d’un engagement clair écrit en ce sens, la durée de notre contrat de travail est de sept ans, à laquelle s’ajoute une année d’option qui nous permettra de rejoindre la négociation coordonnée de l’hôtellerie, de souligner Richard Watters, président du STTHPQ. D’ici là, nous toucherons des augmentations salariales de 2 % pour les deux premières années, de 3 % pour les trois suivantes et de 4 % pour les deux dernières. Nous avons également obtenu des indemnités de départ en cas de fermeture, des protections contre les abolitions de poste et des augmentations de nos indemnités de vacances, trois gains qui faisaient partie de la plateforme de négociation coordonnée 2016. »

« Cette entente prouve, hors de tout doute, tout le sérieux de notre démarche de négociation à la CSN. Alors que certains nous accusent de déposer des demandes déraisonnables, déconnectées de la réalité des employeurs, ou encore de favoriser la fermeture d’établissements, la CSN vient encore une fois de faire la démonstration que nous sommes à l’écoute lorsque la transparence d’un employeur est au rendez-vous, de souligner Serge Fournier, président de la Fédération du commerce–CSN. Pour arriver à nous entendre, nous avons procédé à l’analyse de la santé financière du Pur avec la firme MCE Conseil. »

« À la veille du congé des fêtes, il s’agit d’une excellente nouvelle pour les salarié-es du Pur et d’un soulagement pour toutes celles et tous ceux qui les ont incroyablement soutenu durant le conflit », de conclure Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches–CSN.

À propos
Affilié à la FC–CSN, le STTHPQ compte environ 125 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Lock-out à l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis

La direction de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis a décrété un lock-out tôt ce matin.

« Nous négocions depuis le mois de mai dernier et rapidement, nous avons dû demander la conciliation. Depuis tout ce temps, les pourparlers piétinent et nous sentons que la partie patronale ne dispose pas des mandats qu’il lui faudrait pour régler cette négociation. Plusieurs demandes que nous avons déposées, qui visent à régler des problèmes, sont totalement ignorées. L’employeur a même retiré son engagement relativement à certains éléments normatifs sur lesquels les parties s’étaient pourtant entendues lors des discussions à la table de négociation, de dénoncer Yvon Therrien, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (CSN) (STTHGPD). Nous sommes toutefois déterminés à obtenir le respect auquel nous avons droit, à l’instar des treize autres hôtels qui ont obtenu des ententes de principe et les éléments de la plateforme de la négociation coordonnée. »

« Décréter un lock-out à la veille du congé des fêtes, ça démontre une attitude vraiment cavalière de la part de cet employeur. Nous allons tout mettre en œuvre pour que ces femmes et ces hommes obtiennent leur juste part des profits que les propriétaires de cet hôtel encaissent tous les jours », de déclarer Serge Fournier, président de la Fédération du commerce–CSN.

À propos
Affilié à la FC–CSN, le STTHGPD compte environ 100 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Entente de principe à l’Hôtel Pur Québec

Ce matin, une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Pur Québec (STTHPQ) et l’employeur. Celle-ci sera présentée aux membres en assemblée générale, mercredi prochain. Aucun commentaire ne sera émis d’ici là.

À propos
Affilié à la FC–CSN, le STTHPQ compte environ 125 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Briseurs de grève : le syndicat gagne sur toute la ligne

Aujourd’hui, le Tribunal administratif du travail (TAT) a donné raison sur toute la ligne au Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN (STTHC) en lien avec le recours illégal à des briseurs de grève sur leur lieu de travail. Les membres du STTHC ont adopté la grève générale illimitée (GGI) à 100 % lors d’une assemblée générale tenue le 21 septembre dernier.

« Pour nous, il s’agit d’une victoire totale contre les manœuvres illégales de notre employeur visant à briser notre rapport de force. L’ordonnance interdisant la présence de briseurs de grève est désormais permanente. Le juge a ordonné à la direction de l’Hôtel, nommément à Annie April, la directrice des opérations du Classique, de cesser d’utiliser les services des personnes qui ont été identifiées à titre de briseurs de grève ainsi que la compagnie Prestige, qui est également reconnue comme un subterfuge pour contourner la législation anti-briseur de grève, de préciser Martine Harvey, présidente du STTHC. Le TAT a finalement rejeté la requête de l’employeur visant à envoyer en sous-traitance l’entretien des chambres et la buanderie. »

« Nous sommes extrêmement contents de cette décision qui donne raison aux travailleuses et aux travailleurs de l’Hôtel Classique. Nous avons toujours dénoncé ces tentatives antisyndicales et les subterfuges des employeurs qui adoptent ce genre de comportements pour arriver à leurs fins au lieu de négocier de bonne foi avec leurs salarié-es. Aujourd’hui, le juge Christian Drolet a ordonné à l’employeur de respecter les lois mais, par dessus tout, ses employé-es », de souligner Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches–CSN.

« Ce n’est pas tous les jours que nous recevons une telle décision du TAT. Celle-ci confirme l’illégalité des comportements de l’employeur visant à contrecarrer la réglementation en vigueur en lien avec les briseurs de grève. Nous invitons donc l’employeur à prendre la juste mesure de ces décisions qui confirment les droits des membres du syndicat de son établissement, à respecter l’ordonnance permanente et à revenir à la table de négociation afin de conclure, dans les plus brefs délais, une entente satisfaisante pour les travailleuses et les travailleurs », de conclure Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN et responsable politique de la négociation coordonnée de l’hôtellerie.

Affilié à la FC–CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN compte environ 65 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Le syndicat rétablit les faits

À la suite d’une assemblée générale tenue aujourd’hui à 13 h durant laquelle les membres ont voté la grève générale illimitée à 91 %, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Pur Québec (CSN) (STTHPQ) a tenu une conférence de presse afin de rétablir les faits au sujet du conflit avec leur employeur. Rappelons que celui-ci leur a décrété un lockout le vendredi 11 novembre, à 22 h.

« Notre syndicat a rejeté à 86 % une offre que l’employeur qualifiait de finale et globale, incluant plusieurs nouveaux reculs permanents qui datent du 4 novembre dernier et qui n’ont jamais fait partie de nos échanges depuis le début de la négociation. Alors que l’employeur confirme que les prochaines années seront excellentes, il tente de nous refiler la facture de ses investissements de 5 millions $ en nous imposant des demandes de reculs beaucoup plus importantes que ses besoins financiers, de dénoncer Richard Watters, président du STTHPQ. Pour nous, il s’agit d’une attaque en règle contre notre syndicat qui n’a rien à voir avec la rentabilité de l’établissement, et la proposition de l’employeur d’un contrat de travail de cinq ans qui vise à nous sortir de la négociation coordonnée de l’hôtellerie en est la preuve flagrante. »

Les membres du STTHPQ en assemblée générale. - Photo : Louise Leblanc
Les membres du STTHPQ en assemblée générale. – Photo : Louise Leblanc

« À l’aube des vacances des fêtes, alors que les rencontres de négociation allaient bon train, l’employeur impose un lockout sauvage directement sorti de nulle part, comme si nous étions en rupture des pourparlers. Or, il n’en est rien et agir de la sorte, c’est inacceptable, de marteler Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches–CSN. À l’image de 2015, l’année 2016 a été une année exceptionnelle pour le tourisme à Québec et 2017 s’annonce encore meilleure. Cette excellente conjoncture touchera également l’hôtel Pur. »

« Lorsque l’employeur dit sur la place publique que nous sommes inflexibles, il déforme complètement la réalité. La CSN a toujours été à l’affût de la situation financière des employeurs avec qui elle négocie et lorsque ceux-ci pratiquent la transparence, ce qui est le cas avec l’hôtel Pur, nous tenons toujours compte des données financières dont nous disposons, de souligner Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN et responsable politique de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Nous sommes donc à même de comprendre clairement qu’il utilise sa situation financière pour faire reculer les conditions de travail bien au-delà de ses besoins actuels, allant même jusqu’à maintenir des demandes qui n’ont aucune incidence sur ses finances. »

À propos
Affilié à la FC–CSN, le STTHPQ compte environ 125 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Entente de principe à l’Hôtel Bonaventure

Réunis en assemblée générale aujourd’hui, les travailleuses et les travailleurs de l’Hôtel Bonaventure ont adopté une entente de principe intervenue dans la nuit de mardi à mercredi, dans une proportion de 86 %. Ce dénouement intervient à à l’issue d’un conflit de travail qui aura duré près de cinq semaines.

Le trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la Fédération du commerce (FC–CSN), Michel Valiquette, se réjouit de ce dénouement positif, constituant un 12e règlement pour les syndicats CSN de l’hôtellerie en négociations coordonnées. « Les salarié-es du Bonaventure peuvent rentrer au travail la tête haute ! L’entente de principe inclut les éléments de la plateforme commune que se sont donnée les syndicats de l’hôtellerie. Ainsi, la convention collective est d’une durée de quatre ans et elle prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % pour la dernière année. En plus, le syndicat a pu réaliser des gains sur les deux autres éléments de la plateforme en bonifiant les indemnités de vacances et en renforçant les clauses traitant des indemnités de départ ».

« Avec cette entente au Bonaventure, il est inconcevable que le conflit de travail se poursuive encore à l’Hôtel Classique de Québec, qui appartient également à monsieur Chan, poursuit Michel Valiquette. Ces salarié-es ont droit à la même reconnaissance que tous les travailleurs et les travailleuses du secteur ».

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Les salariés d’un 11e hôtel atteignent leurs objectifs

Le syndicat représentant les travailleuses et les travailleurs de l’Hôtel Quality Inn Centre-ville à Montréal a conclu une entente de principe, le 21 octobre 2016, dans le cadre de la ronde de négociations coordonnées de l’hôtellerie de la CSN. Les membres du syndicat se prononceront sur cette entente de principe ce vendredi 28 octobre.

Selon Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération, « l’entente de principe, qui inclut tous les éléments de la plateforme commune, permet d’atteindre les objectifs que s’étaient fixés les travailleuses et les travailleurs. Ainsi, tout comme les ententes obtenues par dix autres syndicats de la ronde de négociations coordonnées, elle est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % pour la dernière année. En plus, le syndicat a obtenu les deux autres éléments de la plateforme en bonifiant les indemnités de vacances et en réalisant des gains importants relativement à la question des indemnités de départ ».

Il s’agit d’une 11e entente de principe pour les syndicats en négociations coordonnées du secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN. Celui-ci regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Nouvelles preuves de recours à des briseurs de grève chez un employeur malveillant

Dans un rapport d’enquête dévoilé mardi dernier, le ministère du Travail a révélé qu’à la suite d’une enquête effectuée le 16 septembre dernier à l’Hôtel Bonaventure, un enquêteur de leur service a noté la présence de 14 briseurs de grève sur le lieu de travail.

« Ce jour-là, les salarié-es ont débrayé de 9 h à 21 h et l’employeur a décidé d’imposer un lock-out de 12 heures supplémentaires, soit de 21 h à 9 h le lendemain matin. L’enquêteur du ministère, monsieur Michel Bergeron, s’est présenté au Bonaventure et a noté la présence illégale de 14 briseurs de grève, en parfaite contravention avec le code du travail, de dénoncer Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN) et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Rappelons qu’il s’agit du même propriétaire que l’Hôtel Classique de Québec qui s’est fait sévèrement rabrouer vendredi dernier par le Tribunal administratif du travail (TAT) parce qu’il avait aussi eu illégalement recours à des briseurs de grève. »

Reconduction de l’ordonnance provisoire au Classique
« Précisons que les procédures contre l’Hôtel Classique ne sont pas terminées, loin de là. Mardi, alors que nous devions procéder à l’audition sur le fond de la question des briseurs de grève dans cet hôtel, nous avons plutôt eu droit à une reconduction de notre ordonnance provisoire contre l’employeur jusqu’au 27 octobre, date de la prochaine audition portant sur l’ordonnance permanente. Au lieu de trancher le sort de l’ordonnance permanente que nous réclamons contre le Classique, le juge a dû prendre connaissance d’une nouvelle requête déposée par l’employeur à 21 h 30, lundi soir, la veille de l’audition. Cette demande lui permettrait de céder les droits de gérance de plus d’une trentaine de salarié-es syndiqués à une entreprise fondée le 19 septembre dernier, entité que le tribunal a identifiée clairement comme un subterfuge afin de contourner les dispositions anti-briseurs de grève. Puisque le juge n’avait pas pris connaissance de cette nouvelle requête, il a tout simplement reconduit l’ordonnance provisoire prononcée vendredi dernier », d’expliquer monsieur Valiquette.

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Un employeur malveillant
« La malveillance de cet employeur semble sans bornes. Celui-ci pourrait bien faire face à des accusations d’outrage au tribunal puisque, malgré l’ordonnance provisoire lui interdisant de recourir à des briseurs de grève, nous avons constaté et documenté la présence d’individus ciblés par le jugement, ce qui constitue une nouvelle infraction au code du travail », de conclure le trésorier de la FC–CSN.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Entente de principe au Quality de Sherbrooke et vote massif en faveur de la GGI au Bonaventure

Hier, en fin de journée, une neuvième entente de principe a été conclue entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Quality (FC–CSN) et l’employeur, dans le cadre de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Au même moment, le Syndicat des travailleurs du Bonaventure (FC–CSN) votait en faveur de la grève générale illimitée (GGI).

Conforme aux autres règlements obtenus, l’entente conclue au Quality de Sherbrooke est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 %. Il s’agit du second règlement dans la région estrienne qui inclut également des bonifications des indemnités de vacances et de départ.

« Cette seconde entente en Estrie atteint, à nouveau, tous les objectifs de négociation de notre secteur et nous en sommes très fiers, déclare Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN) et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Ce neuvième règlement scelle le modèle d’entente que nous avons réussi à obtenir en négociant sérieusement auprès d’employeurs qui ont saisi qu’ils pouvaient arrimer leurs objectifs financiers avec nos demandes communes. L’employeur du Quality a également acquitté toutes les sommes en souffrance qu’il devait à titre de cotisations au régime de retraite des employé-es et de cotisations syndicales impayées, à notre grande satisfaction. Nous sommes plus que jamais convaincus de la validité de nos revendications et il n’est pas question pour nous d’abdiquer quoi que ce soit. »

Un vote fort en faveur de la GGI
À la suite d’un lockout imposé par l’employeur dimanche dernier en début de soirée, les membres du Syndicat des travailleurs du Bonaventure (CSN) ont adopté à 97 %, par voie de scrutin secret, un mandat de GGI en assemblée générale spéciale à Montréal.

« Ce vote a été tenu en réaction au lockout décrété par l’employeur. Le message envoyé par les travailleuses et les travailleurs est simple : à partir de maintenant, ils retourneront au travail quand ils le décideront, c’est-à-dire, lorsqu’ils obtiendront les conditions de travail qu’ils revendiquent et qu’ils méritent », de conclure monsieur Valiquette.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Quel avenir pour la bouteille brune?

La Fédération du commerce–CSN s’inquiète que l’annonce d’investissement de 46 millions de dollars pour une nouvelle chaîne de production de canettes chez Labatt vienne précipiter le déclin de la production de bière en bouteille brune. L’investissement prévu n’aura pas pour effet d’ajouter une nouvelle chaîne de production de canettes, mais bien de remplacer une chaîne de production de bouteilles déjà existante.

Pour la FC–CSN, la bouteille brune est un choix environnemental. Rappelons que la bouteille brune, un contenant à remplissages multiples, est récupérée à 98 % comparativement à 71 % pour les contenants à usage unique. Le cycle de vie d’une bouteille est quasiment infini puisqu’elle est réutilisée jusqu’à 15 fois, avant de voir son verre fondu et recyclé en nouvelle bouteille.

Bien que le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Brasserie Labatt (FC–CSN) accueille favorablement ce projet d’investissement, qui aura pour effet de consolider les emplois actuels, il reste néanmoins déçu de la disparition de l’une des deux lignes de bouteilles brunes de 341 ml. « On est toujours heureux de voir des projets d’investissement, mais on est préoccupé par le virage de plus en plus affirmé vers la canette qu’adopte notre employeur. Chez nous, c’est près de quatre fois plus d’emplois sur une ligne de production de bouteilles que sur une ligne de canettes », indique Sylvain Moreau, président du syndicat.
Sans affirmer que la canette devrait disparaître, la FC–CSN remet en cause le choix des brasseurs qui vont de plus en plus vers les contenants à remplissage unique. « La canette répond à un besoin et nous en sommes conscients. Toutefois, l’industrie a décidé de mettre l’accent sur ce type de contenant pour des raisons purement économiques. On nous dit que c’est ce que le marché désire, mais c’est plutôt le fruit de multiples campagnes marketing en faveur de la canette aux dépens de la bouteille. Les brasseurs ne sont pas intéressés par l’environnement, seulement par leur marge de profit », déplore David Bergeron-Cyr, vice-président de la FC–CSN.

À propos de la campagne Santé à l’environnement
Les syndicats de la Brasserie Labatt et des brasseurs RJ ainsi que la Fédération du commerce–CSN sont engagés, depuis 2015, dans une campagne intersyndicale avec des organisations affiliées à la FTQ, de promotion et de sensibilisation aux enjeux reliés à la consommation de bière en bouteille brune. Les organisations syndicales espèrent ainsi faire pression sur le gouvernement afin qu’il adopte des mesures pour contraindre les brasseurs à utiliser davantage les contenants à remplissages multiples.

La direction du Bonaventure décrète un lockout

Aujourd’hui, en début de soirée, la direction de l’Hôtel Bonaventure a décidé de décréter un lockout pour une durée indéterminée. Cette décision fait suite à une grève de 36 heures déclenchée par le syndicat samedi matin, à 9 h.

« À chaque négociation, nous avons toujours vécu des rapports cordiaux avec notre employeur. Or, depuis février 2015, date où Claude Chan a acquis notre établissement, les relations de travail sont très tendues. Non seulement il se moque complètement de ses employé-es, mais il méprise tout autant sa clientèle. En ce moment même, notre hôtel affiche complet et plusieurs clients furieux, rencontrés sur la ligne de piquetage, nous ont clairement signifié leur appui, de préciser Michel Paré, président du Syndicat des travailleurs du Bonaventure (CSN). Ce propriétaire veut faire de l’argent à tout prix et c’est malheureusement sur le dos de ses salarié-es qu’il s’acharne. »

« Claude Chan, le propriétaire de l’Hôtel Bonaventure, est bien connu du milieu syndical pour ses pratiques douteuses et son antisyndicalisme. Celui-ci possède plusieurs entreprises hôtelières et, plus d’une fois, nous avons été forcés de recourir aux tribunaux afin de le rappeler à l’ordre, de dénoncer Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Vendredi dernier, ce même propriétaire se faisait rappeler à l’ordre par le Tribunal administratif du travail dans une décision sévère qui reconnaissait qu’il avait eu recours, la semaine dernière, à des briseurs de grève à l’Hôtel Classique de Québec, un autre hôtel dont il est le propriétaire. Dans près d’une dizaine d’établissements, les règlements tombent l’un après l’autre et seul cet employeur s’obstine à confronter inutilement ses salarié-es. »

À propos
Affilié à la FC–CSN, le Syndicat des travailleurs du Bonaventure (CSN) compte environ 200 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. 

 

Entente au Delta de Sherbrooke et décision favorable aux grévistes de l’Hôtel Classique

Hier soir, une huitième entente de principe a été conclue entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Delta de Sherbrooke (FC–CSN) et l’employeur, dans le cadre de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Au même moment, un juge du Tribunal administratif du travail (TAT) donnait raison aux membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique (FC–CSN), en forçant la direction de leur hôtel à respecter une ordonnance sévère à leur égard.

En tous points conforme aux autres règlements obtenus, l’entente conclue au Delta de Sherbrooke est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 %. Ce premier règlement dans la région de l’Estrie inclut également des bonifications des indemnités de vacances et de départ.

« Ce vendredi 23 septembre fut une belle journée pour le secteur de l’hôtellerie de notre fédération. Cette première entente dans la région estrienne qui rencontre parfaitement les objectifs de notre secteur et cette décision on ne peut plus claire ordonnée par le TAT qui vise l’Hôtel Classique, vont assurément inciter les autres employeurs à accepter nos revendications, déclare Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN) et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Dans les trois régions où nos membres négocient, huit employeurs ont compris qu’ils pouvaient très bien poursuivre leurs activités et demeurer parfaitement rentables en acceptant un juste partage de leurs revenus avec leurs salarié-es. Reste donc à ceux qui n’ont pas encore réglé à prendre acte de la situation. »

Un geste illégal

Dans une décision rendue en début de soirée hier, le juge Raymond Gagnon du TAT de Québec ordonne à l’Hôtel Classique et à ses dirigeants de cesser « d’utiliser, dans les établissements où la grève a été déclarée, les services de personnes non autorisées à remplir les fonctions des salariés faisant partie de l’unité de négociation en grève. » Cette ordonnance provisoire touche principalement des cadres embauchés après le début de la négociation, mais, surtout, elle vise directement la raison sociale D. Prestige Hôtelier inc., une entreprise immatriculée le 19 septembre dernier, que le tribunal a reconnue à titre d’entité spécifiquement fondée afin de contourner la loi interdisant les briseurs de grève.

« Le message envoyé à l’employeur par le TAT est clair : les membres du syndicat revendiquent le respect du travail qu’elles et ils accomplissent chaque jour et le respect des lois et des règles en vigueur. Pour les deux parties, nous espérons un règlement rapide de ce conflit par la ratification d’une entente à la hauteur de nos revendications », de conclure monsieur Valiquette.

Rappelons que le mardi 20 septembre en après-midi, la directrice générale a rencontré une dizaine de membres du syndicat pour leur annoncer que leurs tâches étaient désormais confiées à un sous-traitant. Face à ce geste de confrontation, les salarié-es ont décidé, à l’unanimité, de recourir à l’ultime moyen de pression en déclenchant la grève générale illimitée le lendemain, en assemblée générale.

À propos
Affilié à la FC–CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique compte environ 65 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Entente de principe au Hilton de Québec

La Fédération du commerce (FC–CSN) annonce une septième entente de principe intervenue cette nuit entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Hilton Québec, STTHQ (FC–CSN) et l’employeur. Ce second règlement dans la région de Québec sera soumis prochainement aux membres du syndicat en assemblée générale.

Identique aux autres règlements obtenus, l’entente conclue au Hilton de Québec est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 %. La bonification des indemnités de vacances et celle touchant aux indemnités de départ font également partie de l’entente.

« Ce deuxième règlement en autant de jours dans la région de la Capitale Nationale nous indique clairement que les employeurs se rendent compte de la justesse de nos revendications et de nos arguments. Ils ne peuvent plus nier le fait que nos demandes ne sont pas exagérées, particulièrement en cette période record d’achalandage, déclare Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. La voie des règlements est simple : les employeurs doivent déposer des offres similaires à la table de négociation pour que nous arrivions à nous entendre. »

Rappelons que vendredi dernier, sept syndicats qui n’avaient pas encore obtenu un règlement dans le cadre de cette négociation avaient voté à forte majorité l’adoption d’une banque de cinq jours de grève. Le Syndicat des employé-es de l’Hôtel Delta Québec (FC–CSN) et le STTHQ faisaient partie de ceux-ci et l’un d’eux, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique (FC–CSN), a déclenché une grève générale illimitée mercredi matin.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.