Entente de principe au Hilton Laval

La Fédération du commerce (FC–CSN) annonce une troisième entente de principe intervenue aujourd’hui même entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Hilton Laval (STTHL–CSN) et l’employeur. À l’image des deux autres ententes parafées la semaine dernière, elle est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année. Elle sera présentée prochainement aux membres du syndicat en assemblée générale afin d’être entérinée.

« Nous sommes heureux de voir que les employeurs acceptent le modèle de règlement que nous avons déjà convenu avec les deux premières ententes. Les membres du STTHL (FC–CSN) ont aussi obtenu des avancées importantes sur les deux autres revendications des syndicats participant à la 9e ronde de négociations coordonnées, souligne Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. La bonification de leurs indemnités de vacances et de départ fait également partie de l’entente. Encore une fois, la FC–CSN considère avoir atteint ses objectifs avec ce règlement. »

« Pour une troisième fois, nous avons conclu une entente qui respecte notre plateforme commune de revendications. Il est donc clair que les autres règlements devront impérativement tenir compte de ceux-ci. Les membres des syndicats qui n’ont pas encore obtenu un règlement à leur table respective se rencontrent ce vendredi afin d’échanger sur l’état de leurs négociations et, ultimement, d’adopter une nouvelle banque de cinq jours de grève. À cet égard, ceux-ci débrayeront afin de participer à deux assemblées générales qui auront lieu simultanément à Québec et à Montréal. Les employeurs sont donc invités, plus que jamais, à prendre la juste mesure de la situation actuelle », de conclure monsieur Valiquette.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

 

Le syndicat accepte l’offre à l’unanimité

Réunis en assemblée générale hier, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Marriott Château Champlain (FC–CSN) ont accepté à 100 % par voie de scrutin secret l’entente de principe intervenue le 7 septembre dernier avec leur employeur.

« L’entente est d’une durée de quatre ans et elle contient des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année. En plus de ces deux éléments de la plateforme commune, le syndicat a réussi à obtenir une bonification de leurs indemnités de vacances et obtenu des gains importants relativement à la question des indemnités de départ », de souligner Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération.

Le syndicat a également obtenu : une bonification du régime de retraite de 7 à 8 % ; une amélioration significative de la charge de travail des préposé-es aux chambres ; une intégration de ratios de la main-d’œuvre pour plusieurs classifications ; une période de formation obligatoire pour tous les salarié-es qui obtiennent un poste par affichage ou lors d’abolitions de poste ; des améliorations importantes des dispositions reliées à la santé et à la sécurité ; et une meilleure couverture pour leurs assurances collectives.

« Ce premier règlement et celui du Ritz-Carlton qui a suivi deux jours plus tard, nous démontrent clairement que nos demandes ne sont pas injustifiées, bien au contraire. Les pourparlers se poursuivent aux autres tables de négociations et nous sommes confiants quant au déroulement de ceux-ci. Malgré ces avancées, nous gardons le cap sur le vote de cinq jours de grève qui aura lieu ce vendredi simultanément à Québec et à Montréal », de conclure monsieur Valiquette,

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce (FC–CSN) compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les employés d’IKEA votent la grève

C’est par une très forte majorité que les employé-es de IKEA Montréal ont rejeté les dernières offres patronales, lors d’une assemblée générale tenue dimanche dernier. Du même coup, les syndiqué-es se sont munis d’un mandat de moyens de pression, incluant une banque de 24 heures de grève à être déclenchée au moment jugé opportun. La grève a été votée dans une proportion de 92 %.

Le mécontentement des employé-es était manifeste lors de la réunion syndicale. Les offres patronales sont qualifiées d’insultantes. « L’employeur fait montre d’un mépris sans nom avec son offre salariale. Il veut nous faire régresser, rien de moins ! », s’indigne Carolina Caballero, présidente du Syndicat d’IKEA Montréal (CSN). La direction de la succursale montréalaise de la chaîne scandinave, située dans l’arrondissement Saint-Laurent, propose une offre salariale ni plus ni moins qu’offensante pour les salarié-es. Elle comprend des montants forfaitaires et non indexés pour les deux premières années de la convention collective. De plus, l’employeur veut intégrer une nouvelle méthode de calcul des échelons salariaux qui aurait pour effet de différer sensiblement les augmentations de salaire. On estime que les jeunes embauchés seraient davantage pénalisés par cette nouvelle façon de faire.

Des demandes légitimes

Parmi les demandes syndicales, on souhaite obtenir une meilleure protection des emplois, des horaires de travail décents, de saines relations de travail et de justes augmentations de salaire. La convention collective est échue depuis le 31 décembre 2015. Le Syndicat d’IKEA Montréal représente environ 350 travailleuses et travailleurs.

À propos

Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) est un organisme régional affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Il regroupe plus de 106 000 membres du secteur public et du secteur privé, répartis au sein d’environ 400 syndicats sur le territoire des régions administratives de Montréal, de Laval et du Grand Nord.

Vote d’une nouvelle banque de cinq jours de grève

Ce vendredi 16 septembre, le secteur de l’hôtellerie de la Fédération du commerce (FC–CSN) continuera à intensifier ses moyens de pression en proposant l’adoption d’une nouvelle banque de cinq jours de grève. Deux assemblées générales régionales auront lieu à Québec et à Montréal et les syndicats participant à cette neuvième ronde de négociations coordonnées y seront invités.

« Lors de ces deux assemblées générales, nous allons inviter nos membres à accentuer leurs moyens de pression. Alors que nous préparons les deux assemblées générales qui entérineront les deux ententes de principe obtenues au Marriott Château Champlain et au Ritz-Carlton, nous poursuivons notre démarche coordonnée pour faire en sorte que ces deux règlements à la hauteur de nos attentes viennent tracer la ligne des autres ententes que nous espérons conclure rapidement », de déclarer Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération.

Rappelons que les deux ententes conclues sont d’une durée de quatre ans et que les augmentations salariales prévues sont de 3 % les trois premières années et de 4 % la dernière année. Celles-ci incluent des bonifications des indemnités de vacances et des gains importants touchant aux indemnités de départ. Les deux syndicats doivent prochainement entériner ces ententes en assemblée générale.

« Nous relançons le même message que nous avons formulé dès le début de cette négociation coordonnée : nous sommes prêts à négocier sérieusement des ententes qui vont satisfaire les parties, et ce, dans les plus brefs délais », de conclure monsieur Valiquette.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce (FC–CSN) compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Grève dans 10 hôtels

Ce vendredi 9 septembre, alors que le STT Ritz Carlton (FC–CSN) venait tout juste d’en arriver à une entente de principe in extremis avec l’employeur durant la nuit, dix syndicats de l’hôtellerie ont débrayé simultanément à 9 h 30 pour une durée de 24 heures.

Dans la région montréalaise, les syndicats du Gouverneur Place Dupuis, du Hilton Laval, du Holiday Inn Laval, du Quality Suites de Pointe-Claire, du Bonaventure et du Lord Berri ont participé au débrayage. À Québec, ce sont ceux du Hilton, du Delta, du Classique et de l’Hôtel Pur qui y ont pris part.

Entente de principe au Ritz Carlton

La Fédération du commerce–CSN (FC–CSN) annonce une seconde entente de principe intervenue cette nuit entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs Ritz Carlton (CSN) et l’employeur. D’une durée de quatre ans, l’entente prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 % sur quatre ans. Celle-ci sera également présentée prochainement aux membres du syndicat en assemblée générale afin d’être entérinée.

« Comme leurs pairs du Marriott Château Champlain, en plus des deux éléments de la plateforme commune, soient ceux touchant à la durée du contrat de travail et aux augmentations salariales, la partie syndicale a obtenu des avancées importantes sur les deux autres revendications des syndicats participant à la 9e ronde de négociations coordonnées, souligne Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Ils ont également bonifié leurs indemnités de vacances, tout en obtenant des gains importants touchant aux indemnités de départ. La FC-CSN considère à nouveau avoir atteint ses objectifs avec ce second règlement. »

« À l’instar de l’employeur du Marriott Château Champlain, celui du Ritz Carlton a compris qu’il était dans l’intérêt de toutes et de tous d’en arriver à un règlement rapide à la table de négociation. Cette deuxième entente confirme à nouveau le sérieux de la démarche de notre négociation coordonnée et la légitimité de nos revendications communes. À quelques heures du débrayage massif prévu aujourd’hui, nous lançons un nouvel appel aux autres employeurs pour qu’ils déposent rapidement la même offre à leurs salarié-es que celle obtenue in extremis cette nuit », de conclure monsieur Valiquette.

Dix syndicats en grève

Les syndiqué-es de plusieurs hôtels ont adopté un mandat de grève de 72 heures pour faire progresser la négociation. Aujourd’hui, 10 d’entre eux érigeront des piquets devant leurs établissements. À Montréal, il s’agit des syndicats du Gouverneur Place Dupuis, du Hilton Laval, du Holiday Inn Laval, du Quality Suites de Pointe-Claire, du Bonaventure, du Lord Berri; à Québec, ceux du Hilton, du Delta, du Classique et de l’Hôtel Pur seront aussi en grève.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les syndicats suivants seront en grève aujourd’hui.

Région de Montréal 

Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis
Hilton Laval
Quality Suites Pointe-Claire
Hôtel Bonaventure
Holiday Inn Laval
Hôtel Lord Berri

Région de Québec

Hilton
Delta
Hôtel Pur
Hôtel Classique

Entente de principe au Marriott Château Champlain

La Fédération du commerce (FC–CSN) annonce une entente de principe intervenue tôt ce matin entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Marriott Château Champlain (FC–CSN) et l’employeur. D’une durée de quatre ans, l’entente prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 % sur quatre ans. Celle-ci sera présentée prochainement aux membres du syndicat en assemblée générale afin d’être entérinée.

« En plus des deux éléments de la plateforme commune, soient ceux touchant à la durée de la convention et aux augmentations salariales, le syndicat a réussi à obtenir des avancées significatives sur les deux autres revendications des syndicats participant à la 9e ronde de négociations coordonnées, de souligner Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Ils ont, entre autres, bonifié leurs indemnités de vacances et obtenu des gains importants relativement à la question des indemnités de départ. La FC–CSN considère donc avoir atteint l’ensemble des objectifs avec ce règlement. »

« Nous sommes heureux de constater que l’employeur du Marriott Château Champlain a compris que nos revendications étaient sérieuses, légitimes et qu’il avait tout à fait les moyens d’y répondre positivement. À deux jours du débrayage massif prévu ce vendredi, nous lançons donc un appel aux autres employeurs pour qu’ils prennent la juste mesure de ce règlement et qu’ils s’empressent d’offrir le même traitement à leurs salarié-es que celui obtenu aujourd’hui même par les employé-es du Marriott Château Champlain », de conclure monsieur Valiquette.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Journée de débrayage massif le 9 septembre prochain

La Fédération du commerce (FC–CSN) annonce un débrayage massif le 9 septembre prochain. À ce jour, neuf syndicats de l’hôtellerie se sont dotés d’une banque de 72 heures de grève et un syndicat possède un mandat de grève générale illimitée.

« Partout au Québec, la saison touristique 2016 s’annonçait tout simplement exceptionnelle et les données publiées aujourd’hui même confirment ces prévisions, plus élevées qu’en 2015, une autre année considérée record. Tout le secteur hôtelier québécois carbure à plein régime. Une très grande part de cette activité repose sur le travail des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie, précise Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Toutefois, à la lumière de l’évolution des négociations actuelles, nous constatons que les employeurs ne semblent pas pressés de redonner à leurs salarié-es la juste part qui doit leur revenir. Les demandes que nous avons déposées demeurent légitimes et les membres le démontrent pleinement en adoptant des mandats forts qui exercent la pression nécessaire à l’atteinte de leurs objectifs. Nous sommes déçus de l’attitude des patrons qui nous forcent à en arriver là mais nous sommes confiants de pouvoir arriver à un règlement avant le 9 septembre. Nous réitérons donc notre invitation : les employeurs doivent négocier sérieusement aux différentes tables afin de conclure dès que possible des ententes. »

Depuis lundi dernier, cinq autres syndicats de la région montréalaise ont tenu un vote à scrutin secret afin de se doter d’un mandat de 72 heures de grève. Les résultats des votes sont les suivants : le STT du Marriott Château Champlain (FC–CSN) a adopté la proposition à 86 %, le STT Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (FC–CSN) a également voté en faveur à hauteur de 86 %, le vote du STT de Hilton Laval (FC–CSN) fut positif à 100 %, le résultat du scrutin du STT de l’Hôtel Quality Suites Pointe-Claire (FC–CSN) a atteint 100 % et le ST du Bonaventure (FC–CSN) a appuyé la résolution à 93%. La semaine dernière, quatre syndicats de Québec ont adopté des banques de 72 heures de grève dont certaines sont déjà entamées. Il s’agit du STT de Hilton Québec (FC–CSN) à 97 %, du SE de l’Hôtel Delta Québec (FC–CSN) à 85 %, du STT de l’Hôtel Pur Québec (FC–CSN) à 95 % et du STT de l’Hôtel Classique (FC–CSN) à 100 %. Dans la région de l’Estrie, le STT de l’Hôtel Quality (FC–CSN) de Sherbrooke a adopté un mandat de grève générale illimitée à 100 %.

De nouvelles assemblées générales sont prévues dans les prochains jours.

Quatre demandes

Rappelons que les quatre demandes incluses dans la plate-forme commune sont réalistes et légitimes : 1) obtenir davantage de reconnaissance pour nos années de service en améliorant nos indemnités de vacances; 2) obtenir une meilleure protection des emplois et de meilleures compensations; 3) consentir une convention collective de quatre ans, mais pas sans contrepartie et; 4) profiter de la croissance prévue dans notre secteur d’activité.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce (FC–CSN) compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Quatre syndicats de Québec se dotent d’une banque de 72 heures de grève

Réunis en deux assemblées tenues aujourd’hui à l’Hôtel Pur de Québec, quatre syndicats de l’hôtellerie se sont dotés d’une banque de 72 heures de grève qu’ils pourront exercer au moment jugé opportun. Chaque syndicat a tenu un vote tenu à scrutin secret dont les résultats sont les suivants : le STT de Hilton Québec (FC–CSN) a adopté la proposition à 97 %, le SE de l’Hôtel Delta Québec (FC–CSN) a voté en faveur à hauteur de 85 %, le vote du STT de l’Hôtel Pur Québec (FC–CSN) fut positif à 95 % et le STT de l’Hôtel Classique (FC–CSN) a appuyé la résolution à 100 %.

« Depuis le début de l’été, les hôtels de la région de la Capitale-Nationale fonctionnent à plein régime. Au milieu du mois de juillet, l’Office du tourisme de Québec et l’Association des hôteliers de la région de Québec nous annonçaient déjà une excellente année, une saison touristique exceptionnelle. Nous en sommes très fiers puisque les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie sont à même de contribuer à ce succès, de déclarer Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Nous sommes toutefois en négociation et nous avons déposé des demandes légitimes auxquelles nos membres tiennent, mais qui sont actuellement ignorées par les patrons. Et croyez-nous, nous allons tout mettre en œuvre pour qu’ils obtiennent la juste part du gâteau à laquelle elles et ils ont droit. Que les employeurs prennent ces demandes au sérieux et qu’ils viennent négocier aux différentes tables dans le but de conclure rapidement des ententes. »

Quatre demandes

Rappelons que les quatre demandes incluses dans la plate-forme commune sont réalistes et légitimes :

  1. obtenir davantage de reconnaissance pour nos années de service en améliorant nos indemnités de vacances;
  2. obtenir une meilleure protection des emplois et de meilleures compensations;
  3. consentir une convention collective de quatre ans, mais pas sans contrepartie et;
  4. profiter de la croissance prévue dans notre secteur d’activité.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce (FC–CSN) compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les syndicats adoptent leurs moyens de pression

Depuis les derniers jours, et dans ceux à venir, tous les syndicats qui participent à la neuvième ronde de négociations coordonnées de la Fédération du commerce–CSN (FC–CSN) procèdent à l’adoption de moyens de pression qu’ils pourront mettre en œuvre au besoin. Les membres de chaque syndicat participent à un vote en assemblée générale, dans chacun des établissements.

« Nous avons déjà plus d’une dizaine de syndicats qui ont adopté les moyens de pression, excluant la grève pour le moment, qui sont déjà mis en application. Les négociations ont débuté, mais les membres trouvent que celles-ci n’avancent pas assez rapidement, un constat que nous partageons entièrement. En plus d’avoir déposé de nombreuses demandes de reculs tout à fait inacceptables, les employeurs affichent un manque flagrant de sérieux. Nous avons déposé nos demandes individuelles et nos quatre revendications communes, mais pour le moment, elles sont ignorées par les différentes parties patronales », de déplorer Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique de la négociation coordonnée de l’hôtellerie.

Quatre demandes

Rappelons que les quatre demandes incluses dans la plate-forme commune sont réalistes et légitimes : 1) obtenir davantage de reconnaissance pour nos années de service; 2) obtenir une meilleure protection des emplois et de meilleures compensations; 3) consentir une convention collective de quatre ans, mais pas sans contrepartie et; 4) profiter de la croissance prévue dans notre secteur d’activité.

« L’Association des hôtels du Grand Montréal vient tout juste de dévoiler des taux d’occupation record de 87,4 % pour le mois de juillet 2016 et une hausse des tarifs de 14 % pour ce même mois comparativement à ceux de l’an dernier. Même scénario à Québec et en Estrie, où la faiblesse du dollar canadien exerce toujours une pression à la hausse sur le nombre de touristes. Statistique Canada nous révélait que le nombre d’emplois dans le secteur de l’hôtellerie affiche également une hausse record à 293 100, soit 7 % de plus que l’an dernier, et ce, partout au Québec. Ces excellents résultats démontrent que le secteur est hautement rentable et que les premiers qui contribuent à ces profits, ce sont bien les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie, de souligner monsieur Valiquette. Nous nous attendons donc à ce que les employeurs nous prennent au sérieux et qu’ils négocient dès que possible des ententes à la hauteur de nos attentes pour que tout le monde puisse continuer à profiter de cette saison record. »

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Un premier syndicat CSN chez Première Moisson

Le 3 juin, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la boulangerie Première Moisson (FC–CSN) a reçu son certificat d’accréditation du Tribunal administratif du travail du Québec afin de représenter les quelque 55 salarié-es de l’établissement situé à l’intérieur du marché Jean-Talon, à Montréal.

Il s’agit d’un premier établissement syndiqué pour la chaîne de boulangerie comptant 23 succursales dans la région du Montréal métropolitain, en plus de deux installations de production. La succursale du marché Jean-Talon est la toute première boulangerie Première Moisson.

« Nous sommes fiers d’accueillir ces travailleuses et ces travailleurs, a réagi le président de la Fédération du commerce (FC–CSN), Serge Fournier. Dans le commerce de détail, il y a fort à faire pour assurer à toutes et à tous des conditions de travail et des salaires décents. Notre fédération, tout comme la CSN, mettra tout en œuvre pour les soutenir dans la mise sur pied de leur syndicat et la négociation d’une première convention collective. »

Les conditions de travail chez Première Moisson sont typiques du commerce de détail non syndiqué. La plupart de ces travailleuses et ces travailleurs reçoivent le salaire minimum et plusieurs n’ont pas reçu d’augmentation depuis des années, la plupart n’ont pas accès à des avantages sociaux, il y a un haut taux de roulement de personnel et beaucoup de travail est à faire en santé et sécurité du travail. Ils ont choisi de s’organiser collectivement afin d’agir contre la précarité et améliorer leurs conditions de vie.

Cette syndicalisation s’inscrit dans une lutte plus large contre la précarité et l’appauvrissement que vivent les salarié-es du commerce de détail et de l’alimentation.

Les 55 membres du syndicat se réuniront dans les prochaines semaines afin d’élire leur comité exécutif et d’entamer les travaux préparatoires vers une première négociation collective chez Première Moisson.

Entente de principe chez SSQ Vie

À l’issue d’un blitz de négociation de plusieurs jours, les représentants du Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (FC-CSN) et les représentants patronaux ont conclu une entente de principe.

Le 26 mai, les quelque 600 salarié-es avaient confié un mandat de grève à leur syndicat.

Les travailleuses et les travailleurs se prononceront sur cette entente de principe en début de semaine prochaine.

Le contenu de l’entente demeurera secret jusqu’à la tenue de l’assemblée générale.

Entente de principe adoptée chez Sucre Lantic

Les travailleuses et les travailleurs de la compagnie Sucre Lantic sont retournés au travail après avoir adopté dimanche soir une entente de principe par voie de scrutin secret.

« Les salarié-es ont tenu leur bout et ont refusé tous les reculs que voulait imposer l’employeur », a d’abord commenté le vice-président et représentant du secteur agroalimentaire de la Fédération du commerce (FC–CSN), David Bergeron-Cyr.

Les gains

Les employé-es conservent donc leur régime à prestation déterminée et ont réussi à maintenir à 4 % leur taux de cotisation. Ils ont également obtenu une augmentation de salaire de 11,3 % sur cinq ans qui se détaille à 2,2 % pour chacune des quatre premières années et à 2,5 % pour la dernière. « Il était hors de question d’accepter à quelque niveau que ce soit des disparités de traitement entre les nouveaux salarié-es et les plus anciens », a enchaîné le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Sucre Lantic (FC–CSN), Marc L’Heureux.

Rappelons que Sucre Lantic voulait créer deux classes de salarié-es en obligeant les nouvelles personnes embauchées à devoir attendre huit ans avant d’atteindre le dernier échelon salarial. L’employeur voulait également imposer le régime de retraite à cotisation déterminée aux nouveaux employés, et faciliter l’usage de la sous-traitance.

Le syndicat a amélioré un peu les mécanismes de protection des emplois, a obtenu la création de quelques postes et un réaménagement des horaires qui donne plus de latitude aux syndiqué-es.

À propos
La Fédération du commerce (FC–CSN) compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

La FC appuie sans réserve l’industrie laitière de chez nous

La Fédération du commerce (FC-CSN) est préoccupée par l’exportation massive de lait diafiltré par l’industrie laitière américaine sur le territoire canadien. Pour la FC-CSN, il s’agit d’une concurrence déloyale et malhonnête.

À l’instar de toute l’industrie au pays, la FC-CSN réclame une réglementation plus claire à Ottawa afin que cesse cette pratique qui n’est rien d’autre que du détournement tarifaire. « Le problème, c’est qu’aux douanes le lait diafiltré est considéré comme un aliment. Puisque c’est une protéine de lait déshydraté, il n’est pas soumis aux tarifs imposés aux produits laitiers d’importation. Ce qui est ironique, c’est que l’Agence canadienne des aliments considère le lait diafiltré comme un produit laitier. Il faudrait que les différents ministères se consultent et qu’ils soient conséquents. Les Américains ont vu dans cette incongruité une occasion de faire de l’argent sur le dos de nos entreprises. L’heure est grave, c’est maintenant qu’il faut agir », explique le vice-président de la FC-CSN, David Bergeron-Cyr

Inquiétude dans l’industrie

La Fédération du commerce représente plusieurs travailleuses et travailleurs dans l’industrie laitière et considère que le problème pourrait devenir hors de contrôle si le gouvernement de Justin Trudeau ne rectifie pas le tir rapidement. « C’est tout un pan de l’industrie laitière qui risque d’écoper. Cette pratique est déloyale et il n’est pas question qu’on laisse la situation s’envenimer davantage. Nos travailleuses et travailleurs de l’industrie laitière ne méritent certainement pas de payer les frais d’une erreur administrative grotesque de la part du gouvernement. On ne compte pas se laisser faire », conclut M. Bergeron-Cyr.

À propos

 La Fédération du commerce (FC-CSN) compte environ 30 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

Les employés de Sucre Lantic déclenchent la grève générale illimitée

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Sucre Lantic (FC-CSN), qui compte près de 170 membres, a déclenché une grève générale illimitée hier à minuit afin de protester contre les reculs importants que la partie patronale veut leur faire subir.

Photo : Raynald Leblanc
Photo : Raynald Leblanc

« Sucre Lantic veut s’attaquer aux régimes de retraite à prestations déterminées des employé-es et mettre en place pour les nouvelles personnes embauchées un régime à cotisation déterminée. Non seulement une telle mesure est odieuse puisqu’elle crée deux classes de travailleuses et de travailleurs, mais il est hors de question que nous acceptions de mettre notre sécurité de retraite en jeu : les régimes à cotisation déterminée comportent des risques plus élevés pour la stabilité des prestations puisqu’ils suivent les fluctuations du marché. L’employeur peut tout de suite oublier son idée, elle ne passera pas », souligne d’entrée de jeu le président du syndicat, Marc L’Heureux.

La volonté de Sucre Lantic de créer deux classes de travailleuses et de travailleurs se reflète aussi dans l’obligation pour les nouvelles personnes embauchées d’attendre huit ans avant d’atteindre le dernier échelon, alors que ceux qui sont en poste en ce moment bénéficient d’un échelon unique. « L’employeur doit cesser de s’acharner sur les nouveaux : nous ne le laisserons pas piller nos acquis qui ont été dûment négociés au fil des conventions », explique aussi Marc l’Heureux.

Photo : Raynald Leblanc
Photo : Raynald Leblanc

La protection des emplois figure également dans les enjeux de négociation. « En 2014, l’employeur avait coupé brutalement 59 postes à l’usine. Aujourd’hui, il refuse d’accéder à notre demande de mieux encadrer le recours à la sous-traitance. Après les pertes d’emplois drastiques de 2014, nous en sommes venus à la conclusion que nous devons mieux protéger notre travail contre la sous-traitance, d’autant plus que celle-ci n’est absolument pas un gage d’économie de coûts ni de production de meilleure qualité », conclut le président du syndicat.

Photo : Raynald Leblanc
Photo : Raynald Leblanc

Les salarié-es votent la grève

Réunis en assemblée générale, hier, les salarié-es de SSQ-Vie de Montréal et de Québec ont voté dans une proportion de 72 %, par scrutin secret, en faveur d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, à exercer au moment opportun.

La convention collective des quelque 600 salarié-es de SSQ-Vie est échue depuis le 31 décembre 2014 et les négociations n’ont pas permis de conclure une entente satisfaisante jusqu’à maintenant. Au cœur du litige : des demandes patronales de reculs importants au régime de retraite ainsi qu’aux assurances collectives.

Aucune rencontre n’a eu lieu depuis décembre 2015. Un conciliateur a été nommé en octobre 2015.

Le syndicat entend mettre toutes ses énergies à la conclusion d’une entente satisfaisante dans les prochains jours. Le comité de négociation syndical est prêt à négocier jour et nuit s’il le faut.

 

Le début d’une neuvième ronde

Aujourd’hui, la Fédération du commerce (FC-CSN) lance la 9e ronde de négociations coordonnées dans l’hôtellerie. L’envoi des avis de négociation aux employeurs de la région de Québec débutera donc ce jour même. Sous peu, les syndicats qui ont volontairement décidé de prendre part à celle-ci déploieront à nouveau toute leur énergie afin d’atteindre les objectifs de négociation qu’ils se sont fixés. Quatre demandes font partie de la plateforme commune de revendications.

« La Fédération du commerce travaillera donc avec les 27 syndicats de l’hôtellerie qui ont décidé démocratiquement en assemblée générale de prendre part à cette négociation coordonnée, de préciser Michel Valiquette, trésorier de la FC-CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Depuis 1986 à Québec, et 1987 à Montréal, nous nous sommes regroupés afin de coordonner nos négociations. Nous avons décidé de partager des plateformes de revendications communes que nous avons toutes et tous défendues à nos tables de négociation respectives ».

Une stratégie gagnante

« Pour les syndicats qui y prennent part, chaque ronde de négociations a permis l’obtention de gains appréciables. À titre d’exemple, des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie touchaient dix sous de plus que le salaire minimum au début des années 1980; aujourd’hui, des préposé-es aux chambres de l’hôtel Reine Élizabeth touchent un taux horaire de 22,64 $ alors que les serveuses et les serveurs reçoivent 16,97 $ avant leurs pourboires », de souligner monsieur Valiquette.

Une conjoncture favorable

2016-05-02_hotellerie_CSN

« Les récents indicateurs publiés par Tourisme Québec (TQ) nous révèlent une hausse de 6 % du taux d’occupation des hôtels de la Capitale-Nationale pour la période d’un an se terminant en mars 2016. D’ici 2020, TQ précise que l’industrie touristique de la province prévoit une augmentation d’environ 5 % par année. Si nous ajoutons la faiblesse actuelle du dollar canadien et les nombreux événements qui auront lieu cet été à Québec, nous traversons véritablement une conjoncture des plus favorables pour notre industrie », de lancer le porte-parole de la négociation.

Nos quatre demandes

1) Obtenir davantage de reconnaissance pour nos années de service

Afin de faire reconnaître les années de service des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie, nous voulons améliorer l’indemnité de vacances versée annuellement par l’ajout de 0,5 % du salaire gagné par semaine de vacances.  

2) Obtenir une meilleure protection des emplois et de meilleures compensations

Le secteur revendique une clause contre les abolitions fictives ou les fusions de classification. Il revendique également l’introduction ou l’amélioration d’une indemnité de départ qui serait versée en compensation lorsqu’un employeur met fin à des emplois dans les situations suivantes : changements technologiques, abolition réelle de classification, fermeture de département ou de l’hôtel, la suspension ou l’arrêt d’une activité régulière dans les opérations, ou encore changement de vocation de l’établissement. Dans tous ces cas, une compensation de 2000 $ par année de service, sans plafond, serait versée à tous les salarié-es touchés directement ou indirectement par ces décisions et qui perdent leur emploi. 

3) Consentir une convention collective de quatre ans, mais pas sans contrepartie

Les deux dernières rondes de négociations coordonnées ayant toutes deux abouti à des contrats de quatre ans, nous comprenons le désir des employeurs de renouveler nos conventions collectives pour une période équivalente. Cependant, nous n’accepterons cette durée qu’en contrepartie d’une augmentation plus importante de nos salaires lors de cette quatrième année.

4) Profiter de la croissance prévue dans notre secteur d’activité

Puisque les travailleuses et les travailleurs sont à la source de la croissance des recettes du secteur hôtelier, il est tout à fait légitime qu’ils reçoivent leur juste part du gâteau. Ils revendiquent donc les augmentations salariales suivantes : 4 % en 2016, 4 % en 2017, 4 % en 2018 et 5 % en 2019.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC-CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Liste des 27 syndicats qui ont été invités et qui se sont joint.

  1. STT RITZ CARLTON (FC-CSN)
  2. SEE DE L’HÔTEL CLARENDON (FC-CSN)
  3. STT DE L’HÔTEL MÉRIDIEN DE MONTRÉAL (FC-CSN)
  4. STT DE L’HÔTEL REINE ELIZABETH (FC-CSN)
  5. ST DU BONAVENTURE (FC-CSN)
  6. STT HÔTEL DES GOUVERNEURS PLACE DUPUIS (FC-CSN)
  7. STT DE HILTON LAVAL (FC-CSN)
  8. STT DE L’HÔTEL QUALITY SUITES POINTE-CLAIRE (FC-CSN)
  9. STT HÔTEL RUBY FOO’S (FC-CSN)
  10. STT DE L’HÔTEL LORD BERRI (FC-CSN)
  11. STT DU HOLIDAY INN SELECT SINOMONDE (FC-CSN)
  12. STT DU MARRIOTT CHÂTEAU CHAMPLAIN (FC-CSN)
  13. STT DE L’HÔTEL HOLIDAY INN LAVAL MONTRÉAL (FC-CSN)
  14. STT DU QUALITY INN CENTRE-VILLE (FC-CSN)
  15. SEE DE L’HÔTELLERIE JARDINS DE VILLE (FC-CSN)
  16. STT DE L’HÔTEL DELTA DE SHERBROOKE (FC-CSN)
  17. STT ESTRIMONT SUITES ET SPA (FC-CSN)
  18. STT DE L’HÔTEL QUALITY (FC-CSN)
  19. SS DU CASTEL DE L’ESTRIE (FC-CSN)
  20. STT DE HILTON QUÉBEC (FC-CSN)
  21. STT DE L’HÔTEL PUR QUÉBEC (FC-CSN)
  22. ST DU MANOIR DU LAC DELAGE (FC-CSN)
  23. STT DE L’HÔTEL CLASSIQUE (FC-CSN)
  24. SE DE L’HÔTEL DELTA QUÉBEC (FC-CSN)
  25. STT DU COMFORT INN – POINTE-CLAIRE (FC-CSN)
  26. STT DU COMFORT INN DORVAL (FC-CSN)
  27. STT DES SUITES FAUBOURG ST-LAURENT FC-CSN)

Signature_lettre (1)

 

Le début d’une neuvième ronde

Aujourd’hui, la Fédération du commerce (FC-CSN) lance la 9e ronde de négociations coordonnées dans l’hôtellerie. L’envoi des avis de négociation aux employeurs débutera donc ce jour même. Sous peu, tous les syndicats qui ont volontairement décidé de prendre part à celle-ci déploieront à nouveau toute leur énergie afin d’atteindre les objectifs de négociation qu’ils se sont fixés. Quatre demandes font partie de la plateforme commune de revendications.

« La Fédération du commerce a invité 31 syndicats de l’hôtellerie à prendre part à cette négociation coordonnée et 27 d’entre eux ont décidé en assemblée générale d’y participer, de préciser Michel Valiquette, trésorier de la FC-CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Depuis 1986 à Québec, et 1987 à Montréal, nous nous sommes regroupés afin de coordonner nos négociations. Nous avons décidé de partager des plateformes de revendications communes que nous avons toutes et tous défendues à nos tables de négociation respectives ».

Une stratégie gagnante
« Pour les syndicats qui y prennent part, chaque ronde de négociations a permis l’obtention de gains appréciables. À titre d’exemple, des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie touchaient dix sous de plus que le salaire minimum au début des années 1980; aujourd’hui, des préposé-es aux chambres de l’hôtel Reine Élizabeth touchent un taux horaire de 22,64 $ alors que les serveuses et les serveurs reçoivent 16,97 $ avant leurs pourboires », de souligner monsieur Valiquette.

Une conjoncture favorable
« Le taux d’occupation de 73 % atteint l’an dernier à Montréal était déjà plus élevé de 1,8 % que celui de 2014. Cette année exceptionnelle selon Tourisme Montréal a été confirmée par les données de Statistique Canada qui révélait que de juin à septembre 2015, les hôteliers ont vu leurs revenus augmenter de près de 9 %. D’ici 2020, Tourisme Québec précise que l’industrie touristique de la province prévoit une augmentation d’environ 5 % par année. Si nous ajoutons la faiblesse actuelle du dollar canadien et les nombreux événements qui auront lieu cet été, incluant au mois d’août le tout premier Forum social mondial dans un pays nordique, nous traversons véritablement une conjoncture des plus favorables pour notre industrie », de lancer le porte-parole de la négociation.

Nos quatre demandes
1) Obtenir davantage de reconnaissance pour nos années de service
Afin de faire reconnaître les années de service des travailleuses et des travailleurs de l’hôtellerie, nous voulons améliorer l’indemnité de vacances versée annuellement par l’ajout de 0,5 % du salaire gagné par semaine de vacances.

2) Obtenir une meilleure protection des emplois et de meilleures compensations
Le secteur revendique une clause contre les abolitions fictives ou les fusions de classification. Il revendique également l’introduction ou l’amélioration d’une indemnité de départ qui serait versée en compensation lorsqu’un employeur met fin à des emplois dans les situations suivantes : changements technologiques, abolition réelle de classification, fermeture de département ou de l’hôtel, la suspension ou l’arrêt d’une activité régulière dans les opérations, ou encore changement de vocation de l’établissement. Dans tous ces cas, une compensation de 2000 $ par année de service, sans plafond, serait versée à tous les salarié-es touchés directement ou indirectement par ces décisions et qui perdent leur emploi.

3) Consentir une convention collective de quatre ans, mais pas sans contrepartie
Les deux dernières rondes de négociations coordonnées ayant toutes deux abouti à des contrats de quatre ans, nous comprenons le désir des employeurs de renouveler nos conventions collectives pour une période équivalente. Cependant, nous n’accepterons cette durée qu’en contrepartie d’une augmentation plus importante de nos salaires lors de cette quatrième année.

4) Profiter de la croissance prévue dans notre secteur d’activité
Puisque les travailleuses et les travailleurs sont à la source de la croissance des recettes du secteur hôtelier, il est tout à fait légitime qu’ils reçoivent leur juste part du gâteau. Ils revendiquent donc les augmentations salariales suivantes : 4 % en 2016, 4 % en 2017, 4 % en 2018 et 5 % en 2019.

À propos

Le secteur de l’hôtellerie de la FC-CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce-CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

 

Une transaction qui doit se faire dans le respect des droits des travailleurs

La Fédération du commerce (FC-CSN), qui compte dans ses rangs les syndicats de cinq restaurants St-Hubert à Québec et Laval, prend acte de la transaction intervenue avec la compagnie ontarienne Cara et espère que les droits des salarié-es seront respectés tout au long du processus.

La FC-CSN s’attend à ce que les nouveaux propriétaires acceptent que les salarié-es de plusieurs établissements aient fait le choix de se syndiquer et que de nouveaux rapports de travail se soient ainsi développés. Pour Michel Valiquette, trésorier de la FC-CSN, « dans les établissements syndiqués, nous avons développé des relations avec les différents employeurs et nous demandons à ce que Cara maintienne le climat de travail actuel. »

Cara doit prendre conscience que les relations de travail peuvent être différentes à plusieurs égards au Québec. En ce sens, la FC-CSN se réjouit du maintien du siège social au Québec. « Il faut que les décideurs de la compagnie comprennent les réalités particulières des relations de travail au Québec. La proximité est donc un élément plutôt rassurant », affirme Michel Valiquette.

Finalement, la FC-CSN déplore qu’une fois de plus, le Québec soit dépossédé d’une grande entreprise qui occupe une place importante pour son économie.

Les employés de Newrest-Servair déclenchent une grève de 8 heures

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses de Newrest-Servair Montréal (STTNSM), affilié à la Fédération du commerce (FC-CSN) a déclenché ce matin une grève générale de 8 heures afin de dénoncer l’impasse dans les négociations pour le renouvellement de la convention collective.
Située à Dorval, Newrest-Servair Montréal est une entreprise qui prépare des repas pour plusieurs compagnies aériennes. Le point d’achoppement est au niveau salarial. « Le fossé qui nous sépare n’est pas très grand, on parle ici de 2 % d’augmentation salariale que nous refuse la partie patronale. Pourtant, cette augmentation est justifiée par l’écart qui existe entre Newrest-Servair et ses concurrents à Montréal. Même avec l’augmentation demandée, nous peinons à rattraper les salaires des compétiteurs. Si on se compare à la compétition, nous partons de loin », précise Jean-Darnell Ulysse, président du STTNSM-CSN.

Roulement de la main-d’œuvre

La centaine d’employé-es de Newrest-Servair gagne le salaire minimum au premier échelon salarial. Le syndicat voudrait obtenir de meilleures conditions aux échelons plus élevés afin, entre autres, de favoriser la rétention des travailleurs et travailleuses et conserver leur expertise.

« Il est difficile de comprendre qu’une entreprise comme Newrest-Servair, qui paye le salaire minimum à ses employé-es, refuse de bouger pour 2 %. Pourtant, cette petite augmentation permettrait de réduire le roulement de personnel. La formation d’un nouvel employé engendre des coûts, ce qu’on propose à Newrest-Servair, c’est de réduire ces dépenses en offrant un salaire un peu plus alléchant aux travailleurs et travailleuses afin de les garder. Il semble que la direction soit incapable de comprendre le gros bon sens », lance Serge Fournier, président de la FC.

Newrest-Servair Montréal fait affaire avec 13 compagnies aériennes, dont quatre font partie des 20 plus importantes au monde.

Certaines de ces compagnies aériennes qui ont des départs de Montréal aujourd’hui pourraient de ne pas être en mesure de servir de repas à leurs passagers en raison du débrayage. Nous sommes conscients des inconvénients, mais nous croyons que c’est un prix très peu élevé à payer pour assurer un service de qualité à l’avenir.