Le ministre Drainville doit venir à la rescousse du réseau de l’éducation

La CSN et ses fédérations estiment que le réseau de l’éducation va continuer à accumuler les problèmes si un coup de barre important n’est pas donné rapidement. Il faut une intervention proactive du ministre de l’Éducation si l’on veut pouvoir donner une éducation de qualité à tous les élèves. C’était l’un des messages clés livrés par la CSN, la FNEEQ–CSN et la FEESP–CSN lors de leur discussion avec le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, dans une rencontre plus tôt aujourd’hui. 

Dans son discours de victoire électorale, le premier ministre François Legault a déclaré que l’éducation était « la priorité des priorités », mais quelle sera la priorité précise du gouvernement dans les années à venir ? Le financement sera-t-il à la hauteur pour pouvoir embaucher et retenir tout le personnel nécessaire, des employé-es de soutien aux professionnel-les en passant bien entendu par les enseignantes et les enseignants ? 

À ce propos, le gouvernement devrait consulter davantage celles et ceux qui transmettent quotidiennement le savoir aux élèves fréquentant nos établissements publics et privés. Ces experts de l’enseignement sont les mieux placés pour garantir leur réussite. 

CITATIONS 

– CAROLINE SENNEVILLE, présidente de la CSN 

« Il faut cesser de s’intéresser seulement aux manchettes qui accaparent l’attention des médias. Le ministre Drainville devra se rendre compte que le réseau de l’éducation public est en danger par manque de personnel et par manque d’investissements. Il faudra continuer à parler aux syndicats pour trouver des solutions pérennes et globales afin d’assurer un meilleur avenir à nos enfants en améliorant de façon notable les conditions de travail et l’organisation de celui-ci. » 

– BENOÎT MALENFANT, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) 

 « Sans le personnel de soutien, l’école prend le bord. Sans les services de garde, les services directs aux élèves (éducatrices spécialisées, préposé-es aux élèves handicapés, surveillantes d’élèves, etc.), l’entretien des bâtiments et le personnel administratif, le réseau de l’éducation cesse tout simplement de fonctionner. C’est le message que nous portons aujourd’hui au nouveau ministre. Nous lui demandons de reconnaître concrètement l’apport essentiel des employé-es de soutien dans nos établissements scolaires en travaillant avec nous à trouver des solutions aux graves problèmes d’attraction et de rétention qui sévissent actuellement dans le réseau. Il faut améliorer la rémunération et aussi s’attaquer à la surcharge de travail, notamment en fixant des ratios réalistes personnel/élèves dans l’ensemble des services, y compris pour les secrétaires d’école. L’intégration des services de garde au projet éducatif doit aussi faire partie des priorités du ministre. »   

– CAROLINE QUESNEL, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) 

« Pas une semaine ne passe sans que plusieurs de nos membres ne vantent les mérites d’instaurer de façon permanente un calendrier scolaire divisé en deux étapes. Cette modification au régime pédagogique s’avère nécessaire pour améliorer la qualité des apprentissages et la consolidation des acquis par les élèves. Dans cet esprit, nous demandons également au ministre Drainville qu’il reporte d’un an (en septembre 2024) l’implantation du cours de Culture et citoyenneté québécoise afin de bien outiller le personnel enseignant et d’assurer le succès de ce nouveau cours. »    

Pour consulter la plateforme de la CSN en éducation et en enseignement supérieur 

https ://bit.ly/3EAf0PY 

La ministre Pascale Déry ne doit pas marchandiser l’enseignement supérieur

La CSN et ses fédérations ont rencontré aujourd’hui la ministre de l’Enseignement supérieur Pascale Déry pour lui faire part de certaines inquiétudes sur les nouvelles orientations qui semblent se dessiner pour les cégeps et les universités du Québec.

Dans son discours inaugural du 1er décembre, le premier ministre a évoqué l’enseignement supérieur à plusieurs reprises, mais en ajoutant qu’il souhaite « mettre ensemble » la recherche universitaire et les entreprises. Il espère aussi que les étudiantes et étudiants se dirigent vers les « domaines stratégiques ». Dans son discours de victoire électorale, le premier ministre François Legault a déclaré que l’éducation était « la priorité des priorités », mais quelle sera la priorité précise du gouvernement pour l’enseignement supérieur dans les années à venir ? Le financement sera-t-il à la hauteur pour pouvoir embaucher et conserver les profs et le personnel de soutien nécessaire ?

CITATIONS

– CAROLINE SENNEVILLE, présidente de la CSN

« Nous souhaitons vivement que la nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, n’ait pas une vision réductrice et marchande de notre secteur qui s’appuierait de plus en plus sur des formations courtes pour répondre aux besoins du marché et sur la formation à distance pour réduire les coûts. Les étudiantes et étudiants ne sont pas des clients et l’enseignement supérieur n’est pas un simple marché. Notre mission est d’abord et avant tout de transmettre un savoir aux nouvelles générations », a déclaré Caroline Senneville, présidente de la CSN, qui représente plus de 80 000 membres dans le secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur.

– BENOÎT MALENFANT, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN)

« Dans les cégeps, ce sont les employé-es de soutien qui procurent aux étudiantes et aux étudiants un milieu de vie qui favorisent les apprentissages. Que ce soit par l’accompagnement pédagogique, par la gestion administrative des affaires étudiantes ou par l’entretien des bâtiments, ils contribuent grandement à la réussite éducative et ils doivent être reconnus à leur juste valeur. Nous demandons à la nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur de poser des gestes concrets pour rendre ces emplois attractifs et pour réussir à freiner l’exil du personnel expérimenté. Mme Déry doit également travailler avec nous pour que cesse la sous-traitance dans nos établissements, puisque celle-ci entraîne une perte d’expertise et participe à l’effritement de nos services publics. »

– CAROLINE QUESNEL, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN)

« Les douze travaux de Pascale Déry devraient commencer par assurer aux universités un financement adéquat, prévisible et équitable dans toutes les régions, sans égard à la “performance”. Au cégep, il s’avère primordial d’encadrer l’enseignement à distance afin qu’il ne concurrence pas la formation en présence. Dans les deux réseaux, la ministre doit s’éloigner de la logique de concurrence malsaine entre les institutions. Les chantiers sont nombreux et nous avons hâte de discuter à nouveau avec elle pour l’avancement de nos dossiers en enseignement supérieur. »  

– DANNY ROY, président de la Fédération des professionnèles (FP–CSN)

« Dans un contexte généralisé de pénurie de main-d’œuvre, le manque d’effectifs se fait également sentir au sein du réseau universitaire, notamment au niveau des professionnel-les et du corps professoral. Dans le réseau collégial, on constate que près de 40 % des professionnel-les qui y travaillent cumulent moins de deux ans d’ancienneté. Pour faire face à cette crise d’attractivité et de rétention du personnel, la ministre de l’Enseignement supérieur doit miser sur un financement stable qui permettra aux universités de réaliser leur mission fondamentale, en plus de miser sur la nécessaire reconnaissance de l’ensemble des professionnel-les qui contribuent quotidiennement au bien-être psychologique et à la réussite éducative des étudiantes et des étudiants. »

Pour consulter la plateforme de la CSN en éducation et en enseignement supérieur

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Entente de principe acceptée à 97 % chez Autobus Chambly

Réunis en assemblée générale ce jeudi 1er décembre, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Chambly–CSN (STTAC–CSN) ont accepté à 97 % par voie de scrutin secret l’entente de principe survenue le lundi 28 novembre dernier avec leur employeur.

« D’une durée de quatre ans, notre nouvelle convention collective prévoit des augmentations salariales variant de 4,42 $ à 4,90 $ l’heure à la signature, ce qui signifie des majorations de l’ordre de 20 à 30 %. Sur quatre ans, ça représente des augmentations de 30 à 36 %. Aussi, nous recevrons ces hausses rétroactivement au 29 août 2022, depuis le début de la présente session scolaire, souligne Nancy Lafond, présidente du syndicat. Nous avons également obtenu une protection sur les heures garanties par le guide hebdomadaire, tout en retirant la notion d’heures estimées qui créait de la distorsion dans les horaires de travail. Finalement, nous avons aussi obtenu l’ajout de journées payées pour de la formation et un congé férié supplémentaire. »

« Nous saluons la lutte du syndicat qui a mené à cette nouvelle convention collective qui bonifie substantiellement les conditions de travail de ces conductrices et conducteurs de véhicules scolaires. Nous souhaitons vivement que ces avancées aideront à améliorer l’attraction et la rétention dans ce domaine qui souffre de sous-financement depuis trop longtemps. Plusieurs autres négociations se dessinent à l’horizon et nous souhaitons également que les autres transporteurs partout au Québec prennent la juste mesure de ces paramètres qui tracent de nouvelles normes salariales dans ce domaine », ajoute Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Le Conseil central de la Montérégie se réjouit de cette nouvelle convention collective qui vient enfin reconnaître la valeur du travail accompli par celles et ceux qui transportent nos enfants à chaque jour d’école. Quand ça fait plus de 20 ans que nous nous battons aux côtés des conductrices et des conducteurs de véhicules scolaires, nous ne pouvons que nous réjouir d’en arriver à des conditions de travail qui donnent raison aux revendications portées durant toutes ces années », conclue Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Chambly–CSN rassemble 40 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Piquetage symbolique chez Autobus la Montréalaise

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus La Montréalaise–CSN (STTAM–CSN) ont tenu un piquetage symbolique devant le garage et les bureaux de leur employeur afin de dénoncer une disparité de traitement à leur égard.

« En plein contexte d’importante inflation, nous vivons une disparité de traitement que nous dénonçons ici aujourd’hui avec ce piquetage symbolique. Alors que nos collègues de Montréal ont récemment reçu une indexation provenant de la bonification des enveloppes du Centre de services scolaires de l’ordre de 5,79 %, pour notre part, nous n’avons rien reçu du tout de ces sommes dédiées aux salaires, dénonce Françoise Desmarteau, présidente du STTAM–CSN. Nous faisons le même travail, nous avons le même employeur, alors ce qui est dû à nos collègues de Montréal, nous y avons droit nous aussi. »

Pour leur part, les membres du STT des Autobus la Montréalaise–CSN Division Montréal, touchent l’indexation de 5,79 % depuis le mois de septembre dernier, rétroactivement au 1er juillet 2022. Les deux syndicats ont le même employeur, les Autobus la Montréalaise inc., et l’entreprise est détenue par un actionnaire majoritaire, Transport scolaire Sogesco Inc. qui regroupe 32 entreprises dans le domaine.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications significatives de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur, ajoute Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Dans le cas des Autobus la Montréalaise, les bonifications de 5,79 % pour indexer les salaires ont été versées à l’employeur. Il doit donc les verser à son tour à ses salarié-es. »

« Il faut comprendre que ça fait plus de 20 ans que les conductrices et les conducteurs de véhicules scolaires se battent pour une reconnaissance de leur difficile métier, et que, dans bien des cas, les salaires décents ne sont toujours pas au rendez-vous. Actuellement, cet employeur a imposé des bris de service aux parents des élèves qui doivent se déplacer en autobus, et les circuits en retard ou même annulés sont monnaie courante. Or, une seule bonification améliore ces salaires et le versement récent de sommes dédiées à cet effet doit être versé aux conductrices et aux conducteurs », de conclure Bertrand Guibord, secrétaire général du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus la Montréalaise–CSN rassemble 38 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Entente de principe chez Autobus Chambly

À la suite d’une ultime séance de médiation tenue ce lundi 28 novembre, une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Chambly–CSN (STTAC–CSN) et leur employeur. Celle-ci sera bientôt présentée en assemblée générale afin que les membres se prononcent sur son contenu.

Le transport scolaire prévu à l’horaire et touchant la Commission scolaire Riverside et les trois centres de services scolaires de Haute-Rivière, de Marie-Victorin et des Patriotes sera donc assuré.

Aucune entrevue ne sera accordée d’ici à la tenue de l’assemblée générale.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Chambly–CSN rassemble 40 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Une autre grève générale illimitée possible au cimetière Notre-Dame-des-Neiges

Lors d’une assemblée générale qui s’est tenue ce lundi soir, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges (STTCNDDN–CSN) ont adopté à 71 %, par voie de scrutin secret, un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée à déclencher au moments jugé opportun.

« Depuis longtemps, le climat de travail dégénère au cimetière Notre-Dame-des-Neiges et l’employeur ne fait rien pour que celui-ci s’assainisse, bien au contraire. La zizanie règne dans les opérations courantes et nous arrivons seulement à honorer les crémations et les mises en terre à l’horaire, sans possibilité de répondre aux urgences. Nous sommes à bout et, pour nos membres, le seul moyen de nous sortir de cette situation désastreuse, c’est d’arrêter complètement d’y participer », précise Patrick Chartrand, président du STTCNDDN–CSN. Le syndicat des bureaux, dont la négociation traîne depuis cinq ans et qui compte 17 membres, a également déclenché la grève générale illimitée. « Nous allons désormais faire front commun pour que nos deux négociations se règlent, et ce, le plus rapidement possible. »

Sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2018, le STTCNDDN–CSN est en négociation depuis le mois de novembre 2019. En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEECNDDN–CSN) a pour sa part déclenché la grève générale illimitée le 20 octobre dernier.

« Ces travailleuses et ces travailleurs sont sans contrat de travail depuis quatre ans. Au lieu de proposer une piste de règlement constructive, la Fabrique Notre-Dame fait traîner les négociations. Sans aucune transparence budgétaire à l’appui, l’employeur prétend encore et toujours ne pas détenir les ressources financières pour répondre aux demandes des salarié-es. Or, selon chacune des deux unités syndicales, ça fait depuis quatre et cinq ans que les salarié-es n’ont pas touché d’augmentation et l’inflation actuelle les appauvrit à chaque chèque de paie », souligne Linda Tavolaro, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Nous connaissons très bien l’arrogance de la Fabrique Notre-Dame et nous serons aux côtés de ces femmes et de ces hommes jusqu’au bout de leur combat pour obtenir le respect que méritent ces personnes. Ça n’a pas de sens qu’une entreprise qui doit honorer des services aussi sensibles et cruciaux pour des familles en deuil agisse de la sorte avec ses salarié-es. La confiance devra être rebâtie envers la clientèle, et ce sont les travailleuses et les travailleurs qui devront faire face à cette insatisfaction des clientes et clients dont l’employeur devra assumer l’entière responsabilité », conclut Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN rassemble 125 membres.

Le STTuBAnQ–CSN projette l’impatience de ses membres

Ce jeudi 17 novembre, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs uni-es de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (STTuBAnQ–CSN) ont projeté un message en lien avec leur négociation sur l’édifice de la Grande bibliothèque à Montréal.

« Nous sommes en négociation depuis octobre 2021 et notre convention collective est échue depuis mars 2020. En plein contexte d’inflation, nous n’avons pas reçu d’augmentation salariale depuis quatre ans. L’impatience est plus que présente parmi nos membres, la négociation s’étire depuis plus d’un an. Nous avons finalement reçu le dépôt des clauses à incidence financière et à la suite d’une première lecture, celui-ci ne comble pas nos attentes, souligne la présidente du syndicat, Sylviane Cossette. Rappelons simplement que nos conditions générales d’emploi sont nettement inférieures à celles de nos collègues qui œuvrent dans les autres bibliothèques du Québec et que, de ce fait, nous revendiquons toujours un rehaussement salarial conséquent qui reconnaîtra enfin notre travail à sa juste valeur. »

Le 30 mai 2022, lors d’une assemblée générale extraordinaire, les membres du syndicat ont adopté un mandat de moyens de pression à l’unanimité.

« En plein contexte de rareté de main-d’œuvre et d’inflation, les budgets de BAnQ ne sont pas indexés, ce qui impose à l’institution un déficit constant qui augmente d’année en année et qui affecte directement ses opérations. Le Conseil du trésor doit donc impérativement saisir ce problème et bonifier dès que possible l’enveloppe budgétaire qui favorisera l’attraction et la rétention de ses salarié-es, précise Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Les demandes du syndicat sont fondées sur des comparatifs d’emplois similaires, elles sont légitimes et réalistes et nous interpellons Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor, afin qu’elle comprenne cet enjeu majeur pour la survie de BAnQ. »

« Le sous-financement de BAnQ cause des problèmes de stabilité de la main-d’œuvre et provoque des vagues de mises à pied régulières à chaque augmentation salariale, puisque l’employeur ne peut plus soutenir ses coûts de main-d’œuvre. Alors que l’institution se positionne comme LA référence en bibliothéconomie et en archivistique, le Conseil du trésor ne semble pas comprendre la réalité du marché de l’emploi dans ce secteur, les villes et les universités offrant à leur personnel qualifié de bien meilleures conditions salariales », conclut Chantal Ide, secrétaire général du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs uni-es de BAnQ–CSN rassemble 400 salarié-es œuvrant dans 13 points de services.

Grève imminente chez Autobus Chambly

Réunis en assemblée générale ce mercredi 16 novembre, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Chambly–CSN (STTAC–CSN) ont réaffirmé massivement leur appui à leur comité de négociation.

« Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous allons exercer notre droit à la grève, mais l’impasse dans la négociation actuelle ne nous laisse pas d’autre choix. Après avoir reçu une offre finale et globale de la part de l’employeur qui n’est pas à la hauteur, nous avons à notre tour déposé une offre finale et globale que nous considérons juste et qui tient compte du rattrapage salarial essentiel à la survie de notre secteur, déclare Alain Morel, membre du comité de mobilisation et porte-parole du syndicat. Nous vivons toujours un important problème d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre et la question des salaires est au centre de ce problème. »

Le 1er novembre dernier, par scrutin secret, les membres du STTAC–CSN ont voté à 97 % en faveur d’une banque de 10 jours de grève à exercer au moment jugé opportun. Dans le cas d’un déclenchement de la grève, la commission scolaire Riverside serait touchée et les trois centres de services scolaires d’Haute-Rivière, de Marie-Victorin et des Patriotes le seraient également. La grève serait déclenchée du 29 novembre au 5 décembre.

« Il faut comprendre que ça fait plus de 20 ans que les conductrices et les conducteurs de véhicules scolaires se battent pour une reconnaissance de leur difficile métier et que, dans bien des cas, les salaires décents ne sont toujours pas au rendez-vous. Actuellement, les bris de service aux parents des élèves qui doivent se déplacer en autobus et les circuits en retard ou même annulés sont monnaie courante. Avec un horaire fractionné, on demande à ce monde-là de veiller sur 72 enfants derrière leur siège, de gérer la discipline et la possible violence, bref, on leur en demande beaucoup et ça, eh bien ça se paie », souligne Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications significatives de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Chambly–CSN rassemble 40 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Les employé-es de soutien : on veut plus que des bonbons, on veut une bonne convention

« Sans le personnel de soutien scolaire, qu’est-ce qui arrive ? Eh bien, l’école prend le bord ! », déclare Geneviève Marceau, présidente par intérim du Syndicat soutien scolaire du Lac-Saint-Jean (CSN) alors qu’une délégation de membres des syndicats concernés sont allés présenter leurs revendications syndicales à la direction du Centre de services pour la négociation du secteur public qui s’amorce. Le Syndicat soutien scolaire du Lac-Saint-Jean (CSN) et le Syndicat des employé-es manuels du soutien scolaire du Lac Saint-Jean (CSN) sont membres du secteur scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), qui représente le plus grand nombre d’employé-es de soutien scolaire au Québec.

« Que ferait le réseau scolaire sans nous ? Ça irait très mal. Ça va déjà très mal, en fait. Pourtant, le caractère essentiel de notre travail est loin d’être reconnu à sa juste valeur. Les médias en parlent beaucoup ces derniers mois, la pénurie de personnel dans les établissements scolaires est grave. Et c’est loin de se limiter à une pénurie de professeures et de professeurs. Le personnel de soutien quitte en grand nombre, car les conditions sont trop difficiles, de sorte qu’il est aussi difficile d’attirer de nouvelles personnes. Ça doit cesser. En ces jours suivants l’Halloween, notre message à notre direction est : on veut plus que des bonbons, on veut une bonne convention ! », poursuit Geneviève Marceau, présidente par intérim du Syndicat soutien scolaire du Lac-Saint-Jean (CSN).

« Des problèmes, il y en a. Le ratio élèves/éducatrices dans les services de garde est de moins en moins respecté. Les actes de violence envers le personnel sont en augmentation. La précarité est une réalité pour une grande partie d’entre nous. Et il y a tellement d’autres problèmes qui compliquent grandement le travail du personnel en place, quand ils ne les font pas carrément quitter le réseau. Nous avons à coeur notre travail et nous voulons contribuer à améliorer le réseau dans lequel nous travaillons. C’est pourquoi, dans le cadre de cette négociation, nous avons présenté 82 revendications à nos employeurs pour régler les problèmes. Ces 82 revendications sont 82 solutions. C’est ce que les membres du Syndicat soutien scolaire du Lac-Saint-Jean (CSN) et du Syndicat des employé-es manuels du soutien scolaire du Lac Saint-Jean (CSN) sont allés présenter aujourd’hui à leur direction », explique Annie Charland, présidente du secteur scolaire de la FEESP–CSN.

« Le message que nous envoyons à nos directions est que cette négociation doit impérativement améliorer nos conditions de travail afin d’attirer et de retenir le personnel de soutien scolaire. En contexte d’inflation et de pénurie de main-d’oeuvre aussi grandes, c’est la seule solution », termine Jean-Pierre Larouche, président du Syndicat des employé-es manuels du soutien scolaire du Lac Saint-Jean (CSN).

Ville de Rigaud : une convention votée à 100 %

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Ville de Rigaud–CSN a signé la semaine dernière avec la municipalité une nouvelle convention collective de cinq ans qui répond à la très grande partie des demandes des 18 employé-es.

Pour les salarié-es de Rigaud, il s’agit d’une première convention collective CSN, un contrat de travail qu’ils ont d’ailleurs adopté à l’unanimité le 4 octobre.

Il a tout de même fallu 12 mois de négociation avant que les 18 employé-es de la municipalité n’obtiennent satisfaction : un horaire de quatre jours et demi par semaine en été, des augmentations salariales allant de 15,5 à 40 % sur cinq ans et une journée de plus de vacances pour chaque année d’ancienneté après cinq ans (avec un maximum de six semaines).

Les TUAC et la CSN, c’est le jour et la nuit
Autrefois représentés par les Travailleurs unis de l’alimentation et du commerce (TUAC), les syndiqué-es de Rigaud se disent heureux de leur nouvelle convention.

« Nous avons obtenu pratiquement tout ce que nous avions demandé, explique Matthew Cousineau, président du syndicat local. Et le nouveau directeur général de la Ville recherchait lui aussi un règlement. »

Pour le représentant syndical, être accompagné par la CSN plutôt que par les TUAC, c’est le jour et la nuit. « Avant, nos membres n’avaient rien à dire. C’était les TUAC qui décidaient et maintenant, avec la CSN, c’est nous autres qui décidons. »

Un manque d’expertise
Selon Simon-Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et des employés de services publics–CSN, « les employé-es se réjouissent d’une entente qui est bonne à la fois pour la Ville et pour toutes les personnes représentées par le syndicat. »

Le vice-président estime en outre que la CSN a fait la preuve de tout son savoir-faire dans ce dossier. « On ne comprend pas encore ce que faisaient les TUAC dans une municipalité, a-t-il dit. Ils n’ont vraiment pas l’expertise nécessaire pour défendre ces travailleuses et ces travailleurs. »

L’éducation et l’enseignement supérieur seront-ils vraiment la « priorité des priorités » ?

La CSN accueille avec prudence la nomination de Bernard Drainville au ministère de l’Éducation et de Pascale Déry à l’Enseignement supérieur. Leur tâche sera colossale et devra être accomplie avec, en tête, les premiers mots prononcés par le premier ministre François Legault le soir de sa victoire : « La priorité des priorités, ça doit rester l’éducation. »

Malheureusement, le dernier mandat n’a pas permis d’avancer de manière significative pour régler les problèmes récurrents en éducation et en enseignement supérieur. La pandémie n’a certainement pas aidé, mais les deux ministres qui étaient en place ont aussi leur responsabilité, parce qu’ils n’ont pas été à l’écoute des solutions en provenance de celles et de ceux qui travaillent dans les écoles, dans les cégeps et dans les universités. La CSN estime qu’il faut absolument les consulter pour mettre en place des solutions qui auront une véritable chance de fonctionner.

Dans les dernières semaines, la campagne électorale a fait très peu de place à l’éducation et aucunement à l’enseignement supérieur. Il s’agit d’une autre occasion ratée.

Alors que les employé-es du milieu de l’éducation et les élèves font face à des défis encore jamais vus dans le réseau avant la pandémie, la CSN demande aux deux nouveaux ministres de peser de tout leur poids pour que l’ensemble du réseau de l’éducation, du CPE à l’université, redevienne « la priorité des priorités » et que l’avenir de tous les enfants soit pris au sérieux.

Le ministre Bernard Drainville aura beaucoup à apprendre. Il devra s’occuper des humains qui travaillent dans le réseau de l’éducation s’il veut bien le faire fonctionner. La ministre Pascale Déry devra faire de même, puisque le domaine des communications est bien différent de celui de l’enseignement supérieur.

Consulter la plateforme de la CSN en éducation et en enseignement supérieur

CITATIONS 

–   CAROLINE SENNEVILLE, présidente de la CSN

« La CSN s’inquiète que le gouvernement n’ait bientôt plus la marge de manœuvre nécessaire pour apporter les correctifs urgents qui s’imposent en éducation et en enseignement supérieur. La promesse de baisse d’impôt et le ralentissement économique qui s’amorce pourraient couper l’élan de François Legault si le secteur baisse dans la liste des priorités. Le premier ministre affirme que les enfants sont notre avenir. Pour être cohérent avec ce beau discours, il va falloir réinvestir massivement dans les écoles, les cégeps et les universités. Il va falloir redonner le goût à une nouvelle génération de s’occuper d’éducation. »

– BENOÎT MALENFANT, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN)

« Tant et aussi longtemps que les ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur ne reconnaîtront pas concrètement l’apport essentiel du personnel de soutien, les problèmes de fonctionnement des réseaux subsisteront et le cheminement éducatif des élèves ainsi que des étudiantes et étudiants sera mis à mal. Mme Déry et M. Drainville, ne commettez pas les mêmes erreurs que vos prédécesseurs : donnez aux employé-es de soutien la place qui leur revient et considérez leur voix comme nécessaire dans l’élaboration des politiques publiques qui permettront de relever notre système d’éducation, une fois pour toutes. »

– CAROLINE QUESNEL, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN)

« Parce que les étudiantes et les étudiants à besoins particuliers sont en augmentation exponentielle dans nos classes, parce que les profils étudiants sont plus que jamais diversifiés et parce que nos enseignantes et nos enseignants côtoient la détresse étudiante au quotidien de la maternelle à l’université, il y a urgence d’ajouter des ressources. Nous avons, à cet égard, des idées et des pistes de solutions, c’est la raison pour laquelle nous sollicitons une rencontre rapidement avec les deux nouveaux ministres. »  

– DANNY ROY, président de la Fédération des professionnèles (FP–CSN)

Dans un contexte généralisé de pénurie de main-d’œuvre où la population étudiante doit souvent choisir entre travailler sans formation ou s’endetter, le nouveau gouvernement se doit de revoir le mode de financement des programmes d’enseignement supérieur actuellement tributaire du nombre d’inscriptions et des besoins du marché du travail. C’est pourquoi nous réitérons que ce financement se doit d’être stable, prévisible, équitable entre les différents programmes, et surtout, étatique.

Grève générale illimitée au cimetière Notre-Dame-des-Neiges

À la suite de l’adoption d’un mandat de grève générale illimité (GGI) le 13 octobre dernier, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges a déclenché la GGI à minuit ce matin.

À propos

En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN compte 17 membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la Fédération des employées et employés de services publics–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Les employé-es de soutien du réseau collégial unis pour l’amélioration de conditions de travail

C’est de façon concertée que les organisations syndicales représentant les 12 000 employé-es de soutien du réseau collégial, soit la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), la Fédération du personnel de soutien de l’enseignement supérieur (FPSES-CSQ) et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ), déposent aujourd’hui et demain leurs demandes sectorielles aux représentantes et représentants de leur employeur en vue de la prochaine négociation du secteur public.

Elles sont parmi les premières organisations syndicales du Front commun à présenter leurs revendications sectorielles pour l’amélioration des conditions de travail de leurs membres.

« Cette négociation sera majeure pour les services dans le réseau collégial. Les problèmes récurrents d’attraction et de rétention du personnel de soutien des cégeps et la surcharge de travail inhérente à cette situation compliquent le travail partout. Nous avons donc voulu unir nos forces en nous coordonnant sur certaines revendications telles que l’importance d’augmenter la contribution de l’employeur au régime d’assurance maladie, l’importance de convenir de balises entourant le télétravail, l’accès à plus de jours fériés et de jours de vacances, pour ne nommer que celles-ci », observe Riccardo Pavoni, président du Secteur soutien cégeps de la FEESP–CSN.

Ces problèmes ne se présentent pas uniquement lors des rentrées collégiales, où on en entend davantage parler. C’est un enjeu structurel, vécu à l’année longue par le personnel de soutien des cégeps. Valérie Fontaine, présidente de la FPSES-CSQ, soutient que les problèmes de pénurie de main-d’œuvre, de retards salariaux et d’attraction et de rétention du personnel seront au cœur de la négociation. « L’amélioration de nos conditions de travail est nécessaire et urgente pour nos membres, mais également pour notre réseau collégial, qui doit offrir des emplois de soutien de qualité si l’on veut mettre fin au manque de personnel. »

Cette situation fait en sorte qu’inévitablement, la qualité des services offerts aux étudiantes et aux étudiants en pâtit. Pour éviter que la situation ne s’aggrave, la solution est simple : accorder les ressources financières nécessaires à l’amélioration concrète des conditions de travail du personnel de soutien, car travailler dans le secteur public, ce n’est tout simplement plus attractif.

« L’attraction et la rétention du personnel ne sont pas seulement des enjeux patronaux, mais bien des enjeux syndicaux! La charge de travail sur nos membres est de plus en plus importante et on ne peut pas se permettre de perdre davantage de salarié-es. La valorisation du personnel passe par l’amélioration des conditions de travail. Le déploiement de l’ensemble des services postsecondaires en dépend », termine Marie-Claude Arbour du SCFP-FTQ.

Pour plus d’informations :

FEESP-CSN
Eve-Marie Lacasse, 514 809-7940

FPSES-CSQ
Claude Girard, 514 237-4432

SCFP-FTQ
Lisa Djevahirdjian, 514 831-3815

L’aura terriblement ternie de la Fabrique Notre-Dame

Lors d’une manifestation tenue ce soir devant la Basilique Notre-Dame également gérée par l’employeur, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) et ses alliés a de nouveau dénoncé les agissements de la Fabrique Notre-Dame qui persiste à bloquer la négociation et à intimider ses membres. Plus tôt aujourd’hui en assemblée générale, les membres du SEBCNDDN–CSN ont adopté à l’unanimité un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment jugé opportun.

« Malgré toute la lumière que la Basilique Notre-Dame déploie dans son spectacle Aura, la part d’ombre et l’ambiance ténébreuse que la Fabrique impose à ses salarié-es viennent ternir cette apparence de sainteté qu’elle affiche. Encore cette semaine, l’employeur nous a envoyé une lettre d’intimidation visant à brimer nos droits syndicaux. Si nous sommes ici, c’est pour dénoncer à nouveau cette attitude de mépris et de condescendance à notre égard et envers nos collègues qui travaillent à l’entretien du cimetière. Il faut donc le redire haut et fort : la Fabrique Notre-Dame se comporte en très mauvais employeur et c’est la clientèle qui en paie le prix », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN–CSN.

Rappelons que la négociation du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN qui œuvre à l’entretien extérieur des lieux traîne également depuis près de quatre ans.

« Ces femmes et ces hommes sont sans contrat de travail depuis près de cinq ans et l’inflation actuelle leur rentre dedans et les appauvrit. La Fabrique Notre-Dame fait traîner les négociations et prétend encore et toujours ne pas détenir les ressources financières et les mandats nécessaires de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec ses salarié-es. Les hauts dirigeants se comportent de manière cavalière, les salarié-es se font littéralement niaiser par leur employeur et il est grand temps que ça cesse. Pour régler un conflit de travail, il n’y a qu’une recette bien simple : on propose dès maintenant un nombre suffisant de dates de négociation afin d’en arriver à une entente, on s’assoit à la table de négociation, on y met sa bonne foi et on règle », souligne Linda Tavolaro, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« L’arrogance de la Fabrique Notre-Dame cadre très mal avec la foi chrétienne qui est censée être la leur. Contre vents et marées, nous allons soutenir ces travailleuses et ces travailleurs jusqu’au bout de leur lutte. Ces salarié-es ont droit au même respect que les familles qu’ils accompagnent dans leur processus de deuil. La Fabrique Notre-Dame cache le réel état de ses finances, elle ne veut pas ouvrir ses livres comptables parce qu’elle sait très bien que nous serions en mesure de constater qu’elle dispose des sommes pour bien rémunérer son monde. Le syndicat revendique toujours l’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es du cimetière Notre-Dame-des-Neiges et nous sommes à 200 % avec ces personnes », conclut Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN compte 17 membres.

La patience des salarié-es du cimetière Notre-Dame-des-Neiges a ses limites

En grève depuis le 20 septembre dernier, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) a clairement signifié la limite de sa patience dans la négociation visant à en arriver à une entente avec l’employeur, lors d’une manifestation qui s’est tenue ce mercredi 5 octobre.

« Quand vous êtes sans contrat de travail depuis près de cinq ans, que l’inflation actuelle vous le rappelle aussitôt qu’une facture arrive à la maison et que chaque paiement vous appauvrit, ce n’est plus de la patience qu’il faut cultiver, c’est de l’impatience qu’il nous faut contenir, chaque jour. En plus de cet impact sur nos finances personnelles, notre employeur nourrit un climat toxique qui envenime chaque jour de travail. En clair, la Fabrique Notre-Dame se contrefout de nous et c’est la clientèle qui en paie le fort prix », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN–CSN.

« Malgré près de cinq ans depuis la fin du contrat de travail, l’employeur fait traîner la négociation et prétend encore et toujours ne pas détenir les mandats nécessaires de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. Ce n’est pas comme si les hauts dirigeants ignoraient que deux négociations traînent actuellement : les salarié-es se font littéralement niaiser par la Fabrique Notre-Dame », souligne Benoit Malenfant, président de la Fédération des employées et employés de services publics.

Rappelons que la négociation du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN qui œuvre à l’entretien extérieur des lieux traîne également depuis près de quatre ans.

« Il n’y a pas 25 solutions pour régler ce conflit de travail : l’employeur doit démontrer qu’il veut le régler en proposant dès maintenant un nombre suffisant de dates de négociation afin de la conclure, et ce, dès que possible. Nous allons soutenir ces femmes et ces hommes jusqu’au bout de leur lutte afin qu’ils obtiennent le respect d’un employeur qui agit de manière honteuse envers celles et ceux qui accompagnent respectueusement des familles dans leur processus de deuil », déclare Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Il est tout simplement indécent que la Fabrique Notre-Dame ait osé proposer un gel des salaires rétroactifs au 1er janvier 2018. Même si elle allègue toujours ne pas avoir les ressources financières pour bonifier ses salaires – sans jamais ouvrir ses livres comptables pour nous le démontrer clairement – la Fabrique a récemment entrouvert la porte à de maigres augmentations qui demeurent nettement insuffisantes à l’heure actuelle. Voilà pourquoi le syndicat revendique toujours l’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es du cimetière Notre-Dame-des-Neiges », de conclure Nathalie Arguin, secrétaire générale de la CSN.

À propos

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges compte 17 membres.

Grève de 30 jours au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges

Excédés par la lenteur de leur négociation ainsi que par la nonchalance de leur employeur, ce mardi 20 septembre 2022, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) a déclenché 30 jours de grève consécutifs.

« Nous le répétons : exercer un tel mandat de grève est contraire à notre mission et à notre dévouement envers notre clientèle. Et justement, si nous persistons à nous battre pour de meilleures conditions de travail, c’est d’abord et avant tout pour mieux répondre à celles et à ceux qui ont choisi le Cimetière Notre-Dame-des-Neiges afin de rendre hommage à leurs défuntes, à leurs défunts. L’attitude méprisante de notre employeur qui entretient un climat de travail toxique nous a poussés là où nous sommes et il n’y a qu’un changement de culture radicale de sa part qui pourra nous convaincre de sa bonne foi », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN–CSN.

Rappelons que le 6 septembre dernier, le syndicat s’était doté d’une banque de 30 jours de grève à déclencher au moment jugé opportun dans le cadre d’un vote unanime tenu à scrutin secret.

Près de cinq ans après l’échéance du contrat de travail, alors qu’il brandit toujours des problèmes financiers sans jamais dévoiler l’état réel de ses finances, l’employeur prétend toujours ne pas détenir les mandats de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. Lors de l’assemblée générale du 6 septembre dernier, les membres du syndicat ont réitéré leurs demandes envers la Fabrique Notre-Dame :

  • L’ajout d’un nombre suffisant de dates de négociation afin de conclure cette négociation, et ce, dès que possible ;
  • L’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es de bureau du cimetière qui vivent un gel salarial depuis près de six ans ;
  • L’octroi, par le conseil d’administration de la Fabrique Notre-Dame, de tous les mandats de négociation nécessaires pour convenir d’une entente de principe, et ce, dès que possible.

À propos

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) compte 17 membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Transport scolaire à Sherbrooke : il est minuit moins une

Les 150 conductrices et conducteurs d’autobus scolaires syndiqués à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et travaillant auprès des élèves du Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS) dénoncent l’iniquité du gouvernement envers leur région. L’entente intervenue le 25 août dernier entre le gouvernement, la Fédération des transporteurs par autobus et certains transporteurs scolaires prévoit un montant supplémentaire d’environ 4 000 $ par circuit pour les régions de Montréal, de la Montérégie, de Laval, des Laurentides et de Lanaudière, mais pas pour l’Estrie.

Les quatre transporteurs syndiqués à la CSN ont informé les syndicats que s’ils n’obtiennent pas le même 4 000 $ par circuit dans leurs contrats respectifs avec le CSSRS, ils cesseront leurs services, et ce, dès le 26 septembre. Cette situation ne sera pas sans occasionner la mise à pied des salarié-es pour une période indéterminée.

« Nous appuyons les transporteurs dans leurs actions, car il n’y a aucune raison logique qui justifie cette injustice envers le transport scolaire à Sherbrooke. La valeur des contrats est la même à Sherbrooke que dans les autres régions, qui ont pourtant reçu la bonification de 4 000 $ par circuit. Et comme partout au Québec, les difficultés d’attraction et de rétention des conductrices et des conducteurs d’autobus scolaires sont bien présentes, affirme Josée Dubé, présidente du secteur Transport scolaire de la FEESP–CSN. Sans ces montants, les transporteurs auront plus de difficulté à augmenter les salaires de nos membres pour demeurer concurrentiels sur le marché de l’emploi. Cela risque d’accentuer les bris de services et les retards en raison de la pénurie de conductrices et de conducteurs que nous vivons sur le territoire du CSSRS. Rappelons que notre salaire annuel moyen avoisine actuellement les 20 000 $. »

« Bien entendu, nous sommes de tout cœur avec les familles qui vivront un stress supplémentaire en raison de l’absence de transport scolaire. Toute cette situation aurait pu être évitée si le gouvernement avait prévu des sommes équitables pour l’ensemble des régions. Il est totalement illogique de donner moins aux élèves de Sherbrooke qui auront droit au même transport scolaire fiable et sécuritaire que ceux des autres régions », mentionne Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie—CSN.

« Pour nous, le danger d’accentuer la pénurie de conductrices et de conducteurs à Sherbrooke est bien réel. Chaque journée qui passera sans transport scolaire nous rapprochera du point de non-retour. Celles et ceux qui quitteront leur emploi pour s’en trouver un autre ne reviendront pas. Et comme notre milieu n’est pas attractif, il n’y a pas de relève. Si les mises à pied durent, les dommages pourraient être irréparables », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN

À propos   

Le secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) regroupe 63 syndicats totalisant plus de 3 000 conductrices et conducteurs de véhicules scolaires travaillant dans une dizaine de régions administratives du Québec. La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.   

Nouveau mandat de grève unanime de 30 jours au cimetière Notre-Dame-des-Neiges

En assemblée générale ce mardi 6 septembre 2022, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) s’est doté d’une banque de 30 jours de grève à déclencher au moment jugé opportun dans le cadre d’un vote unanime tenu à scrutin secret.

« Encore une fois, ce n’est pas de gaité de cœur que nous prévoyons ces trente jours de grève, parce que nous savons que ceux-ci auront un impact sur notre clientèle. Le résultat unanime de notre vote de ce matin révèle toutefois l’écœurement face à l’attitude de l’employeur et la détermination de notre unité syndicale à en arriver à une entente dans cette négociation qui n’en finit plus », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN–CSN.

Près de cinq ans après l’échéance du contrat de travail, l’employeur prétend toujours ne pas détenir les mandats de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. À la suite de l’assemblée générale, les demandes du syndicat envers la Fabrique Notre-Dame demeurent les mêmes :

  • L’ajout d’un nombre suffisant de dates de négociation afin de conclure cette négociation, et ce, dès que possible ;
  • L’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es de bureau du CNDDN qui vivent un gel salarial depuis près de six ans ;
  • L’octroi, par le conseil d’administration de la Fabrique Notre-Dame, de tous les mandats de négociation nécessaires pour convenir d’une entente de principe, et ce, dès que possible.

À propos

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges compte 17 membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Grève au cimetière Notre-Dame-des-Neiges : des négociations infernales et interminables

À partir de ce jeudi 1er septembre, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN) (SEBCNDDN) exercera son droit de grève aujourd’hui ainsi que les 2 et 6 septembre 2022.

« Ce n’est pas de gaité de cœur que nous en sommes rendus à cette étape qui aura un impact sur notre clientèle, mais nous croyons que pour faire face à un employeur qui mène ses affaires comme le diable en personne, nous n’avions plus le choix. Après bientôt cinq années sans contrat de travail, nous sommes excédés de faire face à un employeur qui se moque complètement de la clientèle, qui nous méprise, qui nous harcèle et qui fait trainer nos négociations afin de briser notre syndicat », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN.

« Rappelons qu’en plein début de pandémie, l’employeur, la Fabrique Notre-Dame, avait aboli six postes de conseillers en préarrangements funéraires, ce qui impose une surcharge de travail depuis la fin de l’hiver 2020 à celles et ceux qui soutiennent les familles endeuillées dans un processus qui demande bienveillance et générosité, précise Benoit Malenfant, président de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Il va sans dire que ces abolitions de postes et le roulement de salarié-es qui quittent leur emploi à cause de l’ambiance infernale vécue au travail minent cette capacité des salarié-es à offrir un service à la hauteur des attentes de la clientèle. »

Près de cinq ans après l’échéance du contrat de travail, l’employeur prétendait encore récemment ne pas détenir les mandats de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. Conséquemment, les demandes actuelles du syndicat envers la Fabrique Notre-Dame sont simples et concises :

  • L’ajout d’un nombre suffisant de dates de négociation afin de conclure celles-ci, et ce, dès que possible ;
  • L’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es de bureau du CNDDN qui vivent un gel salarial depuis près de six ans ;
  • L’octroi par le conseil d’administration de la Fabrique Notre-Dame de tous les mandats de négociation nécessaires pour convenir d’une entente de principe, et ce, dès que possible.

« Puisque nous vivons exactement la même situation avec le syndicat qui s’occupe de l’entretien général du cimetière, nous savons que l’employeur cache son antisyndicalisme derrière de prétendus problèmes financiers que la Fabrique refuse toujours de nous dévoiler. À l’instar de leurs collègues qui entretiennent le cimetière du mieux qu’ils le peuvent, le comité de négociation du SEBCNDDN est toujours disposé à négocier afin de dénouer cette impasse inutile qui dure depuis trop longtemps. Nous allons être aux côtés de ces femmes et de ces hommes qui font un travail noble et essentiel avec tout leur dévouement, et ce, jusqu’à ce qu’ils obtiennent une convention collective négociée à leur satisfaction », conclut Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges compte 19 membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

La CSN s’inquiète que d’éventuelles baisses d’impôts soient faites sur le dos des jeunes

En pleine rentrée et à la veille du déclenchement officiel de la campagne électorale québécoise, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et ses fédérations du secteur de l’éducation réclament un positionnement immédiat de la part de tous les partis en faveur de l’éducation comme véritable priorité québécoise, au lieu de promesses de baisses d’impôts faites au détriment des services publics en général, et des élèves, étudiantes et étudiants en particulier. Alors que les finances du Québec se portent bien et que les employé-es du monde de l’éducation et les élèves font face à des défis encore jamais vus dans le réseau, la CSN demande aux partis de s’engager à :

  1. Réinvestir massivement dans le réseau à l’aide d’un financement étatique stable et prévisible.
  2. Mettre en place de réelles mesures d’attraction et de rétention pour l’ensemble des professions du réseau, et les financer à la hauteur des besoins.
  3. Reconnaître le personnel de soutien comme une composante essentielle du réseau de l’éducation.
  4. Baisser les ratios éducatrices-élèves et maître-élèves, de la maternelle à l’université, afin de répondre notamment à l’augmentation continue du nombre d’élèves et d’étudiant-es à besoins particuliers.

CITATIONS

« Les élèves, les enseignantes et les enseignants, les professionnel-les et les employé-es de soutien en ont bavé au cours des deux dernières années, mais bien avant aussi. Si l’éducation était perçue comme une valeur fondamentale de la société québécoise, on ne serait pas encore en train de parler de conditions de travail gênantes, de pénuries de personnel, d’écoles vétustes et de classes mal ventilées dans les écoles, les cégeps et les universités. L’éducation ne sera jamais une dépense : c’est un investissement pour l’avenir! Qu’on arrête de promettre des baisses d’impôts sur le dos des jeunes, et qu’on finance à sa juste valeur le réseau, pour le bien-être de ceux et celles qui y étudient et qui y travaillent, avant que ça nuise définitivement à la société québécoise. »

  • CAROLINE SENNEVILLE, présidente de la CSN

 

« Les conditions d’apprentissage de nos jeunes se détériorent. M. Roberge et Mme McCann ont malheureusement poursuivi dans la même ligne que leurs prédécesseurs en refusant de reconnaître le rôle majeur que joue le personnel de soutien en éducation. Aujourd’hui, on voit les conséquences désastreuses de ce manque de considération : il y a présentement plus de 2000 postes d’employé-es de soutien vacants dans les écoles et les cégeps. Quels sont les impacts de cette pénurie? Des ratios qui explosent dans les services de garde, des jeunes qui n’ont pas le suivi dont ils ont besoin en raison du manque de techniciennes en éducation spécialisée, des techniciens en travaux pratiques trop peu nombreux pour préparer adéquatement les laboratoires et les ateliers. Sans parler des effets moins visibles, mais tout aussi importants, de la pénurie de personnel administratif et d’employé-es d’entretien pour s’occuper des bâtisses.

  • BENOÎT MALENFANT, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN)

 

« Avec l’augmentation exponentielle des élèves, étudiantes et étudiants à besoins particuliers et la détresse que nous côtoyons quotidiennement dans nos établissements, il est grand temps de mieux financer les réseaux de l’éducation ainsi que de l’enseignement supérieur pour leur donner les moyens de mieux former la relève. Il y a urgence de valoriser la profession enseignante et d’investir afin d’améliorer les conditions de travail et les conditions d’apprentissage. Un véritable coup de barre s’impose d’autant plus que, collectivement, nous avons les moyens de nos ambitions pour les jeunes du Québec. »

  • CAROLINE QUESNEL, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN)

 

« Trop souvent, le financement des programmes d’enseignement supérieur est dépendant des inscriptions étudiantes et des besoins du marché du travail. Or, les établissements d’enseignement supérieur ne forment pas juste les futures travailleuses mais ils forment aussi les citoyennes, les penseurs, les bâtisseurs et bâtisseuses de la société de demain. C’est pourquoi il est essentiel que le prochain gouvernement réinvestisse dans le réseau, et ce, par un financement étatique stable, prévisible et équitable entre les programmes. »

  • DANNY ROY, président de la Fédération des professionnèles (FP–CSN)

 

À propos

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec.

La FEESP–CSN représente près de 40 000 employé-es de soutien dans le réseau de l’éducation et de l’enseignement supérieur. La FNEEQ–CSN regroupe quelque 35 000 professeurs, chargé-es de cours et tuteurs-trices, principalement en enseignement supérieur. La FP–CSN représente plus de 2 000 professeur-es et professionnel-les de l’enseignement supérieur.