Le Syndicat des travailleurs manuels de Terrebonne invite la Ville à débattre et à négocier

Le président du Syndicat des travailleurs manuels de la Ville de Terrebonne, Denis Renaud, dénonce l’utilisation de menaces par Jean-Marc Robitaille et l’intimidation dont il fait preuve envers les travailleurs syndiqués en proférant des faussetés dans les médias.

« La Ville refuse de négocier avec nous et choisit plutôt de lancer dans les médias des affirmations qui sont complètement fausses. J’invite le maire à remettre pour de bon sur les rails le processus de négociation ou à tout le moins, à venir débattre des enjeux de cette négociation pour que la population puisse avoir l’heure juste sur la situation et évaluer les deux côtés de la médaille dans ce conflit. Ce débat d’idées pourrait se faire sur les ondes de la télévision communautaire », soutient Denis Renaud.

Affirmations de la Ville

La Ville prétend notamment que tant que la grève perdurera, il n’y aura plus de négociation. Elle soutient aussi qu’elle utilisera son droit de gérance et qu’elle aura recours à la sous-traitance pour minimiser les impacts de la situation sur la population.

« Nous avons de petites nouvelles pour monsieur Robitaille : le droit de grève est protégé par les lois du travail. Le maire ne peut en aucune façon nous menacer de ne pas négocier si nous l’exerçons. S’il se soustrait à l’exigence de négocier de bonne foi contenue à l’article 53 du Code du travail, nous serons dans notre bon droit de déposer une plainte en vertu de cet article », explique Denis Renaud.

« Le droit de gérance ne permet nullement à la Ville de faire appel à des sous-traitants pour réaliser le travail des syndiqué-es, ajoute Denis Renaud. L’article 109.1 du Code du travail interdit en effet le recours à des travailleurs de remplacement pour exécuter le travail de syndiqué-es en temps de conflit. Si la Ville devait faire fi de cette interdiction, nous déposerons les plaintes nécessaires en ce sens », affirme aussi Denis Renaud.

« Ce serait très malheureux d’en arriver là, car les contribuables de Terrebonne ont déjà beaucoup trop payé pour les recours insensés de la ville au service de police et devant les tribunaux, recours que le syndicat a en grande partie gagnés. Selon les mots du maire, il s’agissait d’une récréation qui a assez duré. Selon nous, il s’agit d’une absence totale et complète de considération pour les deniers publics », conclut pour sa part le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), Yvon Godin.

La CSN dénonce l’adoption de l’excessif projet de loi 3

La CSN condamne l’adoption du projet de loi 3 du gouvernement libéral, qui devient la Loi favorisant la santé financière et la pérennité des régimes de retraite à prestation déterminée du secteur municipal, et est très préoccupée par l’impact de cette loi sur l’ensemble des travailleuses et des travailleurs du Québec.

Une loi inadmissible

Bien qu’un certain nombre d’assouplissements ont été apportés au projet de loi 3 en raison du travail parlementaire de l’opposition, la centrale syndicale juge que la loi demeure tout à fait excessive et injustifiée.

« Il va sans dire que la constitutionnalité de cette loi sera contestée, souligne d’entrée de jeu la vice-présidente de la CSN, Francine Lévesque, car elle contrevient aux droits fondamentaux de la liberté d’association et de la liberté de négociation ».

« Le gouvernement libéral a choisi d’entreprendre sa politique d’austérité en attaquant de front les travailleurs municipaux. Il a activement alimenté le discours qui les dépeint comme des gras durs et des profiteurs du système. Il a nourri le cynisme sur leur dos. Il leur fait maintenant subir concrètement avec la loi tout le mépris entendu au cours des derniers mois. C’est indigne d’un gouvernement », a aussi déploré Francine Lévesque.

Le président de la Fédération des employées et employés de services publics (CSN), Denis Marcoux, ajoute sa voix à celle de la CSN pour dénoncer la loi. « Les nouvelles mesures législatives vont réduire les revenus de retraite des travailleurs qui épargnent honnêtement pour pouvoir assurer leurs vieux jours. C’est un vol pur et simple des travailleurs qu’il pourra maintenant commettre avec cette loi. Rarement un gouvernement n’était allé aussi loin dans de telles attaques », conclut Denis Marcoux.

Les employé-es de la FEESP-CSN manifestent à travers le Québec et entament la Grande cassure

Plusieurs centaines de travailleuses et de travailleurs de la Fédération des employées et employés de services publics (CSN) représentant près de 8000 employé-es municipaux de la FEESP-CSN réunis au sein de la Coalition pour la libre négociation se sont rassemblés dans plus de 35 villes au Québec à l’occasion de la Grande cassure dans les relations de travail.

« La Grande cassure se concrétisera de différentes façons dans les villes au Québec, selon ce que les syndicats décideront. Cela pourrait notamment passer par le boycott complet ou partiel des comités de travail ou encore par l’application stricte des conventions collectives ou de la loi sur la santé et sécurité au travail », a expliqué le président de la Fédération des employé-es de services publics (FEESP-CSN), Denis Marcoux. Avec le projet de loi 3, il est illusoire de penser que les relations employeurs-travailleurs resteront au beau fixe, a-t-il ajouté.

Grèves légales

Pour l’occasion, les cols bleus et cols blancs de Sainte-Thérèse et de Mirabel ainsi que les cols bleus de Gatineau participaient à un débrayage légal. Des actions de visibilité et des rassemblements se produisaient dans les autres villes. Ils se sont déroulés dans le calme.

« Ça ne passe pas »

« Le projet de loi 3 n’est qu’un instrument mis au service des villes pour leur permettre d’augmenter leurs revenus sur le dos des travailleuses et des travailleurs. Le gouvernement doit faire marche arrière et renoncer à sa décision de s’en prendre délibérément à tous les travailleurs du Québec, aux aînés, aux femmes, aux jeunes par un appauvrissement généralisé », a aussi commenté Denis Marcoux.

« Aujourd’hui, les gens ont décidé de se réunir pour exprimer une fois de plus leur indignation face au projet de loi 3. Ils sont aussi là pour résister aux agressions envers les travailleurs de la part de ce gouvernement », a finalement conclu Denis Marcoux.

« Grand Dérangement » de la Coalition syndicale aux quatre coins du Québec

Ce mercredi, la Coalition syndicale pour la libre négociation tient un « Grand Dérangement » de 24 heures aux quatre coins du Québec. Depuis minuit une, et jusqu’à 23 h 59 ce soir, 25 syndicats locaux sont en grève. Ils tiennent des manifestations ciblant principalement les hôtels de ville et les édifices municipaux. Les membres de la Coalition participent en grand nombre à ces manifestations ainsi qu’à différentes actions de visibilité.

Cette journée d’actions dénonce l’adoption imminente du projet de loi 3 sur les régimes de retraite du monde municipal. Elle met la population en garde contre une « Grande Cassure » créée par le gouvernement Couillard dans les villes et municipalités du Québec. En nivelant arbitrairement vers le bas les conditions de travail des employé-es municipaux, le gouvernement empoisonnera durablement les relations de travail. Aussi, le projet de loi 3 marquera une cassure entre Québec et les villes. En effet, il constitue la première étape d’un vaste plan de compressions dans le monde municipal, imposées au nom de l’austérité.

« Tout au long de l’année 2014, nous avons tout fait pour trouver un compromis avec le gouvernement Couillard. Ce fut peine perdue. La semaine prochaine, en toute probabilité, il va adopter le projet de loi 3 sous le bâillon. Il déchirera ainsi les ententes signées avec les employé-es municipaux. La fausse urgence invoquée, c’est pour précéder la sortie des évaluations actuarielles de 2013, qui vont démontrer une nette embellie », a expliqué Marc Ranger, porte-parole de la Coalition.

« Nous avons pourtant fait la preuve que la grande majorité des régimes de retraite sont en bonne santé et que nous étions prêts à régler toute difficulté par la négociation. Mais le fond de l’histoire, c’est que les libéraux veulent piger dans les poches des employé-es municipaux pour appliquer leur plan insensé d’austérité. C’est pourquoi aujourd’hui, par leurs manifestations, les employé-es municipaux expriment leur ras-le-bol à un gouvernement et à certains élus municipaux. C’est un ras-le-bol face à ces gens qui les méprisent et qui tentent de camoufler sous le tapis les scandales liés à la corruption et la collusion par leurs attaques sans précédent contre des conditions de travail légitimement négociées », a expliqué Marc Ranger, porte-parole de la Coalition.

La Coalition regroupe plus de 65 000 cols blancs, cols bleus, pompiers, policiers, professionnels et employés de sociétés de transport. Elle représente la quasi-totalité des employé-es municipaux syndiqués du Québec. Ses revendications sont expliquées sur le site librenego.com

Elle est composée du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec) et de son Conseil provincial du secteur municipal de même que de son Secteur du transport terrestre, de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), de la Fédération indépendante des syndicats autonomes (FISA), de la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec, de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, de l’Association des pompiers de Montréal, du Regroupement des associations de pompiers du Québec ainsi que du Syndicat des pompiers et pompières du Québec – FTQ.

Une décision improvisée et incohérente du ministre Bolduc

Le rouleau compresseur du gouvernement Couillard continue son avancée implacable et c’est maintenant au tour des commissions scolaires de faire les frais du plan libéral.

Après des compressions de 150 M$ imposées lors du budget provincial de juin dernier, qui s’ajoutent aux efforts de 640 M$ depuis quatre ans , voilà que le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, veut procéder à un dépeçage en règle des commissions scolaires, faisant passer leur nombre de 72 à 46 à l’échelle provinciale. À la Commission scolaire de Montréal (CSDM), cela se traduira par un transfert de 40 % des élèves vers la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys.

« Cela a toutes les apparences d’être une vendetta contre la CSDM qui a refusé d’appliquer des compressions budgétaires supplémentaires, voulant éviter de pénaliser davantage les élèves en protégeant les services qui leur sont offerts », soutient Denis Marcoux, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). Il faut rappeler qu’en juillet dernier, avec l’aval du ministère de l’Éducation, la CSDM avait adopté son budget pour 2014-2015, qui anticipait un déficit de près de 30 M$. Toutefois, le ministère était revenu sur sa position, exigeant de la commission scolaire qu’elle retranche son budget de 9 M$, ce qu’elle a refusé de faire. « Il y a lieu de s’interroger sérieusement sur la démarche actuelle qui motive le ministre puisque des informations nous indiquent que la fusion des commissions scolaires, en 1998, avait été extrêmement onéreuse », ajoute monsieur Marcoux. Le quotidien Le Soleil nous rappelle, ce matin, que la fusion a occasionné des dépenses de 70 M$ plutôt que de produire les économies escomptées de 100 M$. « Quel est le véritable objectif de cette opération? », se questionne le président de la FEESP-CSN.

Du côté des syndicats qui représentent les travailleuses et les travailleurs de la CSDM, on est des plus préoccupés par les impacts de cette réorganisation. « Ça fait des années que nous sommes dans la mire du gouvernement, les compressions se succèdent et nous faisons face à des problèmes grandissants », se désole Charles Allen, président de l’Association professionnelle du personnel administratif (CSN), qui représente près de 5300 membres, dont environ 3500 à la Commission scolaire de Montréal. Pour leur part, Normand Viau, du Syndicat national des employé-es de la CSDM (CSN), et Sylvain Paré, de l’Association des concierges des écoles du district de Montréal (CSN), craignent que ce nouveau découpage alourdisse encore plus le fardeau des employé-es, qui doivent composer avec une foule de difficultés, que ce soit la surcharge de travail, le manque d’équipement ou l’état de vétusté des écoles. « Il est clair que la fusion annoncée aura pour effet d’aggraver la situation », s’insurge monsieur Viau. « C’est une véritable catastrophe qui se prépare dans les commissions scolaires aux prises avec un sous-financement dramatique depuis plusieurs années », ajoute monsieur Paré.

Un portrait montréalais particulier

L’école montréalaise fait face à des défis particuliers et spécifiques puisqu’elle doit répondre à des clientèles variées : élèves de milieux défavorisés, élèves en difficulté d’apprentissage et élèves de l’immigration en apprentissage du français. « Le transfert de 40 % des élèves issus de la CSDM vers une autre commission scolaire aura, entre autres, pour impact d’accentuer la proportion d’élèves provenant de milieux défavorisés à la CSDM. La mission de la commission scolaire sera d’autant plus complexifiée compte-tenu de cette réalité socio-économique », insiste Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN.

« Est-ce vraiment prioritaire de procéder à une grande réorganisation des structures des commissions scolaires alors que cela risque d’affecter substantiellement les services aux élèves, surtout, qu’il n’y a vraisemblablement aucune économie au bout du processus ? », conclut madame Daigneault.

À propos

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) compte environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services public et parapublic. Le secteur scolaire représente environ 30 000 employés-es de soutien présents dans 31 commissions scolaires francophones et 2 commissions scolaires anglophones, notamment la Commission scolaire de Montréal (CSDM). Pour sa part, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN) regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

La CSN déplore encore une fois l’absence de débat public

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) jugent déplorable que le gouvernement libéral ait l’intention de réduire de moitié le nombre de commissions scolaires au Québec, et ce avant même qu’un débat public ait eu lieu sur la question.

Pour Danielle Beaulieu, présidente du secteur scolaire de la FEESP-CSN, cette réforme sera une perte de temps, d’argent et d’énergie. « Nos membres sont inquiets. Depuis des années, ils subissent les effets des compressions budgétaires à répétition dans les commissions scolaires : coupes de postes, précarité d’emploi, manque d’équipement, délabrement des écoles. Tout cela les affecte grandement et ils s’interrogent quant à leur capacité à répondre, avec des budgets de plus en plus anémiques, aux réels besoins des élèves. Le processus de fusion annoncé n’améliorera pas les choses, au contraire, il créera un climat d’incertitude néfaste dans le réseau scolaire ». La présidente du secteur scolaire de la FEESP-CSN doute que cette restructuration engendrera de réelles économies d’échelle. « Non seulement dans le passé, ce genre de réforme n’a permis pratiquement aucune économie, mais soyons clairs : il n’y a plus de surplus à couper chez le personnel de soutien », prévient Danielle Beaulieu.

Selon la CSN et la FEESP-CSN, il est primordial que soit conservé un palier de gouvernance locale en éducation : « Les commissions scolaires sont essentielles pour assurer notamment une redistribution efficiente des ressources et une équité entre les écoles. Elles assurent une voix aux parents en éducation en plus de contribuer grandement au dynamisme régional », note pour sa part Marjolaine Côté, vice-présidente-trésorière de la FEESP-CSN.

Pour Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN et responsable du dossier de l’éducation, le gouvernement doit tenir rapidement une consultation publique : « Il faut que le ministre Bolduc soit transparent et qu’il dévoile l’ensemble de ses intentions afin que la discussion qui devra inévitablement avoir lieu, soit constructive », conclut madame De Sève.

À propos

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) compte environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services public et parapublic. Le secteur scolaire représente environ 30 000 employés-es de soutien présents dans 31 commissions scolaires francophones et 2 commissions scolaires anglophones.

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux.

Des travailleurs affiliés à la FEESP-CSN manifestent à Vaudreuil-Dorion contre le projet de loi 3 sur les retraites

Près de 60 travailleuses et travailleurs se sont réunis hier à Vaudreuil-Dorion pour distribuer des tracts à la population et protester contre les assauts du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal. Cette action locale s’inscrit dans la suite des actions semblables qui se déroulent dans différentes régions du Québec depuis quelques semaines.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour poursuivre notre entreprise de sensibilisation de la population à l’égard des attaques du gouvernement Couillard envers les régimes de retraite du secteur municipal et les compressions à venir dans de multiples domaines », a souligné Yvon Godin, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics – CSN (FEESP – CSN).

Le ministre intraitable sur le principe du projet de loi

Outre le report du début des négociations en vue de la restructuration des régimes et l’encadrement de la possibilité de suspendre l’indexation automatique des rentes des retraité-es, le ministre a conservé la plupart des mesures excessives du projet de loi qui est présentement à l’étude. Parmi celles-ci, notons la capitalisation de tous les régimes à 100 % et le partage des coûts sur les déficits futurs ainsi que sur le service passé, qui ont été vertement dénoncés en commission parlementaire.

Une lutte de tous les instants à venir

Pour Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie – CSN, il est clair que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement. « On voit bien quelles étaient les réelles intentions des libéraux, qui se servent des travailleuses et des travailleurs municipaux pour donner le ton de l’automne. Ça augure très mal pour les travaux sur les autres régimes des secteurs universitaire et privé et pour l’ensemble des programmes et des services des Québécois, qui vont passer dans le tordeur », a-t-elle enchaîné.

« Il faut dire non au virulent projet de loi 3 contre les travailleurs, non à des compressions purement idéologiques qui vont venir complètement saccager le modèle social que les Québécois se sont donné », a finalement conclu Annette Herbeuval.

Un choix irresponsable et dangereux

La CSN dénonce avec vigueur les nouvelles coupes imposées aux réseaux universitaire et collégial. Un choix irresponsable et dangereux de la part du gouvernement libéral qui, une fois de plus, s’attaque au modèle québécois avec ses politiques d’austérité effrénées.

Un choix irresponsable

Pour la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), la Fédération des professionnèles (FP-CSN) et la CSN, les coupes de 20 millions de dollars dans le réseau collégial, qui s’ajoutent à celles de 109 M$ imposées depuis quatre ans, et de 30 millions pour les universités, somme qui totalise 200 M$ de compressions cette année, auront des conséquences désastreuses pour ces institutions, ceux qui les fréquentent et les salarié-es qui y œuvrent. « Il est complètement irresponsable d’imposer des coupes d’une telle ampleur aux établissements d’enseignement supérieur qui souffrent d’un financement inadéquat, et ce, en plein milieu de l’exercice financier », dénonce Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN et responsable du dossier de l’éducation.

Une attaque frontale

Pour la CSN et ses fédérations, s’attaquer de la sorte au réseau collégial ainsi qu’aux universités est un jeu dangereux pour l’avenir du Québec. « L’éducation est la pierre angulaire du développement du peuple québécois. Nous devons la protéger et la renforcer. En agissant de la sorte, le gouvernement de Philippe Couillard fragilise dangereusement notre système d’éducation. C’est le développement de la société qui est menacée, note Véronique De Sève. Ces compressions mettent en péril le soutien à l’apprentissage ainsi que toutes les mesures particulières visant la réussite, la persévérance et la vie socioculturelle et sportive dans les établissements. »

Le 29 novembre à Montréal et à Québec

La FNEEQ-CSN, la FEESP-CSN, la FP-CSN et la CSN invitent les Québécoises et les Québécois à prendre la rue massivement le 29 novembre prochain à Montréal et à Québec afin de faire comprendre au gouvernement qu’il joue à un jeu dangereux, pour lequel il n’a jamais été mandaté. « Il est encore temps d’arrêter ce gouvernement avant qu’il saccage tout ! », conclut la vice-présidente de la CSN.

À propos

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est une organisation syndicale composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec. La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) compte plus de 400 syndicats affiliés représentant environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. La Fédération des professionnèles (F-CSN) représente plus de 8000 professionnel-les, techniciennes et techniciens, œuvrant dans différents secteurs d’activité.

Des travailleurs affiliés à la FEESP-CSN manifestent à Les Escoumins contre le projet de loi 3 sur les retraites

Une quinzaine de travailleuses et travailleurs se sont réunis aujourd’hui à Les Escoumins pour distribuer des tracts à la population et protester contre les assauts du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal. Cette action locale s’inscrit dans la suite des actions semblables qui se déroulent dans différentes régions du Québec depuis quelques semaines.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour poursuivre notre entreprise de sensibilisation de la population à l’égard des attaques du gouvernement Couillard envers les régimes de retraite du secteur municipal et les compressions à venir dans de multiples domaines », a souligné monsieur Étienne Therrien, président du syndicat.

Le ministre intraitable sur le principe du projet de loi

Outre le report du début des négociations en vue de la restructuration des régimes et l’encadrement de la possibilité de suspendre l’indexation automatique des rentes des retraités, le ministre a conservé la plupart des mesures excessives du projet de loi qui est présentement à l’étude. Parmi celles-ci, notons la capitalisation de tous les régimes à 100 % et le partage des coûts sur les déficits futurs ainsi que sur le service passé, qui ont été vertement dénoncés en commission parlementaire.

Une lutte de tous les instants à venir

Pour monsieur Therrien, il est clair que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement. « On voit bien quelles étaient les réelles intentions des libéraux, qui se servent des travailleuses et des travailleurs municipaux pour donner le ton de l’automne. Ça augure très mal pour les travaux sur les autres régimes des secteurs universitaire et privé et pour l’ensemble des programmes et des services des Québécois, qui vont passer dans le tordeur », a-t-il enchaîné.

« Il faut dire non au virulent projet de loi 3 contre les travailleurs, non à des compressions purement idéologiques qui vont venir complètement saccager le modèle social que les Québécois se sont donné », a finalement conclu Monsieur Therrien.

Des travailleurs affiliés à la FEESP-CSN manifestent à Shawinigan contre le projet de loi 3 sur les retraites

Plus d’une centaine de travailleuses et travailleurs se sont réunis aujourd’hui devant l’aréna des cataractes de Shawinigan pour distribuer des tracts à la population et protester contre les assauts du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal. Cette action locale s’inscrit dans la suite des actions semblables qui se déroulent dans différentes régions du Québec depuis quelques semaines.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour poursuivre notre entreprise de sensibilisation de la population à l’égard des attaques du gouvernement Couillard envers les régimes de retraite du secteur municipal et les compressions budgétaires qui entrainent le démantèlement de l’état et de nos services publics », a souligné Yvon Godin, Vice-président à la Fédération des employées et employés de services publics-CSN.

Le ministre intraitable sur le principe du projet de loi

Outre le report du début des négociations en vue de la restructuration de certains régimes et le report de la possibilité de suspendre l’indexation automatique des rentes des retraités au 1er janvier 2017, le ministre a conservé la plupart des mesures excessives du projet de loi qui est présentement à l’étude. Parmi celles-ci, notons la capitalisation de tous les régimes à 100 % et le partage des coûts sur les déficits futurs ainsi que sur le service passé, qui ont été vertement dénoncés en commission parlementaire.

Une lutte de tous les instants à venir

Pour Yvon Godin, il est clair que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement. « On voit bien quelles étaient les réelles intentions des libéraux, qui se servent des travailleuses et des travailleurs municipaux pour donner le ton de l’automne. Ça augure très mal pour les travaux sur les autres régimes des secteurs universitaire et privé et pour l’ensemble des programmes et des services des Québécois, qui vont passer dans le tordeur », a-t-il enchaîné.

« Il faut dire non au virulent projet de loi 3 contre les travailleurs, non à des compressions purement idéologiques qui vont venir complètement saccager le modèle social que les Québécois se sont donné », a finalement conclu Yvon Godin.

Les employés municipaux de Sainte-Thérèse ne règleront pas à l’aveuglette

Réunis en assemblée générale le mercredi le 5 novembre, la centaine de travailleuses et travailleurs municipaux présents se sont prononcés à 97 % en faveur de l’utilisation de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève. Si ceux-ci sont, bien entendu, disposés à poursuivre les négociations, ils répondaient ainsi aux prétentions de la mairesse de Sainte-Thérèse. Par voie de communiqué, cette dernière y est allée de demi-vérités et d’affirmations hors contexte.

Nous ne souhaitons pas négocier sur la place publique, mais nous déplorons le ton employé par Madame Sylvie Surprenant, qui laisse sous-entendre que le syndicat refuserait de négocier honnêtement, indique Daniel Gauthier, président du syndicat. « Nous nous devons de rectifier certaines allégations. Depuis bientôt trois ans, nous tentons de conclure une entente pour le renouvellement de la convention collective. Le projet de loi 3 est venu brouiller les cartes, mais il n’explique pas tout. L’attitude de la partie patronale y est pour beaucoup et ce dernier communiqué en fait foi », déclare monsieur Gauthier. Malgré ceci, les membres du syndicat sont toujours motivés et solidaires : ils n’abandonneront pas le principe d’un règlement négocié, d’ajouter le président du syndicat.

Des affirmations hors contexte

Faut-il rappeler qu’il aura fallu 8 mois après le dépôt du projet de loi 3 à la mairesse pour annoncer un timide désaccord et ceci, après que celle-ci eut participé, au sein de l’UMQ à son dépôt ? S’en vanter aujourd’hui pour se faire du capital politique est bien mal venu. La ville sait que cette année la capitalisation du régime de retraite frôle la barre des 90 %, mais tente encore d’influencer l’opinion publique par un discours alarmiste et des chiffres qui ne sont présentés qu’en vase clos. Le déficit du régime de retraite, selon l’étude actuarielle au 31 décembre 2012, incluait la part des cadres, des cols bleus et cols blancs, des pompiers ainsi que des retraités de la ville et, depuis lors, la situation s’est améliorée. Il n’y a pas qu’une vérité et la négociation sert justement à faire valoir les deux côtés de la médaille.

Le syndicat veut régler, mais pas sans connaître les impacts du projet de loi 3

Il est opportuniste de la part de l’employeur d’invoquer qu’il est prêt à négocier les conditions salariales en sachant très bien que ni la ville ni le syndicat ne peuvent à ce jour calculer les impacts financiers sur les travailleurs qui découleront du projet de loi 3. Cette conclusion avait pourtant été partagée à la table de négociation. Pourquoi dire le contraire à la population ? Comment pourrions-nous signer une entente si dans quelques mois la donne change ? « Après 35 mois, il n’est pas dans l’intérêt de nos membres d’accepter des conditions monétaires qui seront fort probablement atrophiées par l’application de la loi, et les membres l’ont affirmé clairement par le vote de mercredi », ajoute Daniel Gauthier.

Pour le syndicat, beaucoup d’autres points peuvent toujours faire l’objet de négociation, mais l’obstination de la ville de ne pas les solutionner laisse planer un doute sur sa réelle volonté à régler cette négociation. Les membres ne se sont pas laissés berner par les mots de la mairesse, qu’ils associent à une tentative de déstabilisation. Au contraire, ils souhaitent un règlement clair et le plus équitable possible. Tous les moyens seront donc envisagés, tel que le confirme le mandat sans équivoque de l’assemblée.

À propos

Le Syndicat des employé-es de la ville de Sainte-Thérèse est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). La CSN est composée de près de 2000 syndicats et regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux. Le Conseil central des Laurentides représente, pour sa part, près de 90 syndicats et environ 16 000 salarié-es.

Des travailleurs affiliés à la FEESP-CSN manifestent à Longueuil contre le projet de loi 3 sur les retraites

Près de 125 travailleuses et travailleurs se sont réunis aujourd’hui à Longueuil pour distribuer des tracts à la population et protester contre les assauts du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal. Cette action locale s’inscrit dans la suite des actions semblables qui se déroulent dans différentes régions du Québec depuis quelques semaines.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour poursuivre notre entreprise de sensibilisation de la population à l’égard des attaques du gouvernement Couillard envers les régimes de retraite du secteur municipal et les compressions à venir dans de multiples domaines », a souligné Yvon Godin, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics.

Le ministre intraitable sur le principe du projet de loi Outre le report du début des négociations en vue de la restructuration des régimes et l’encadrement de la possibilité de suspendre l’indexation automatique des rentes des retraité-es, le ministre a conservé la plupart des mesures excessives du projet de loi qui est présentement à l’étude. Parmi celles-ci, notons la capitalisation de tous les régimes à 100 % et le partage des coûts sur les déficits futurs ainsi que sur le service passé, qui ont été vertement dénoncés en commission parlementaire.

Une lutte de tous les instants à venir Pour Pierre Darveau, vice-président Rive-Sud du Conseil central de la Montérégie, il est clair que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement. « On voit bien quelles étaient les réelles intentions des libéraux, qui se servent des travailleuses et des travailleurs municipaux pour donner le ton de l’automne. Ça augure très mal pour les travaux sur les autres régimes des secteurs universitaire et privé et pour l’ensemble des programmes et des services des Québécois, qui vont passer dans le tordeur », a-t-il enchaîné.

« Il faut dire non au virulent projet de loi 3 contre les travailleurs, non à des compressions purement idéologiques qui vont venir complètement saccager le modèle social que les Québécois se sont donné », a finalement conclu Pierre Darveau.

Des travailleurs affiliés à la FEESP-CSN manifestent à Sorel-Tracy contre le projet de loi 3 sur les retraites

Plusieurs travailleuses et travailleurs se sont réunis aujourd’hui à Sorel-Tracy pour distribuer des tracts à la population et protester contre les assauts du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal. Cette action locale s’inscrit dans la suite des actions semblables qui se déroulent dans différentes régions du Québec depuis quelques semaines.

Le ministre intraitable sur le principe du projet de loi

Outre le report du début des négociations en vue de la restructuration de certains régimes et le report de la possibilité de suspendre l’indexation automatique des rentes des retraités au 1er janvier 2017, le ministre a conservé la plupart des mesures excessives du projet de loi qui est présentement à l’étude. Parmi celles-ci, notons la capitalisation de tous les régimes à 100 % et le partage des coûts sur les déficits futurs ainsi que sur le service passé, qui ont été vertement dénoncés en commission parlementaire.

Une lutte de tous les instants à venir

Pour Micheline Charron, vice-présidente du Conseil central de la Montérégie, il est clair que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement. « On voit bien quelles étaient les réelles intentions des libéraux, qui se servent des travailleuses et des travailleurs municipaux pour donner le ton de l’automne. Ça augure très mal pour les travaux sur les autres régimes des secteurs universitaire et privé et pour l’ensemble des programmes et des services des Québécois, qui vont passer dans le tordeur », a-t-elle enchaîné.

« Il faut dire non au virulent projet de loi 3 contre les travailleurs, non à des compressions purement idéologiques qui vont venir complètement saccager le modèle social que les Québécois se sont donné », a finalement conclu Micheline Charron.

Des demandes ciblées et réalistes pour le personnel de soutien des cégeps

Dans le cadre du renouvellement des conventions collectives du secteur public qui viendront à échéance le 31 mars 2015, les syndicats du Secteur soutien cégeps de la Fédération des employées et employés de services publics de la CSN (FEESP-CSN) ont déposé jeudi dernier leur cahier de demandes sectorielles au bureau du Comité patronal de négociation des collèges (CPNC), à Montréal.

Les consultations auprès des membres, qui se sont déroulées au cours de la dernière année dans les établissements d’enseignement collégial, ont mis en lumière l’importance pour les employé-es de soutien des cégeps de développer leurs demandes spécifiques autour de trois cibles : réduire la précarité, revoir l’organisation du travail et améliorer les conditions de travail.

« Notre cahier contient des pistes concrètes intéressantes pour attirer et retenir le personnel de soutien dans les cégeps. Avec les difficultés qui s’annoncent quant au renouvellement de la main-d’œuvre dans le secteur public, nous croyons que nos cibles sont très pertinentes », a affirmé Johanne Cadieux, présidente du Secteur soutien cégeps de la FEESP-CSN.

Avec le contexte d’austérité budgétaire qui prévaut en ce début de négociation, Mme Cadieux a souhaité ajouter ceci : « Toutes les annonces de coupes dans les budgets dévolus aux réseaux publics créent beaucoup d’inquiétude dans nos rangs. La tâche des employé-es de soutien des cégeps s’est alourdie considérablement au cours des dernières années et nos membres ne veulent plus faire les frais des mauvaises décisions du gouvernement quant aux finances publiques du Québec. Dans notre cahier, nous avons des propositions qui sont le fruit des réflexions de ceux et celles qui sont sur le terrain, tous les jours. Ça vaut la peine que le gouvernement y porte attention », a conclu Johanne Cadieux.

Le Secteur soutien cégeps de la FEESP-CSN regroupe plus de 4500 membres répartis dans 34 établissements collégiaux et deux centres informatiques, situés dans 11 régions administratives du Québec. Il représente plus de 70 % des employé-es de soutien du réseau collégial, ce qui en fait le principal interlocuteur auprès du gouvernement.

Des demandes justes, pour améliorer les conditions de travail du personnel de soutien dans les écoles

Dans le cadre du renouvellement des conventions collectives du secteur public qui viendront à échéance le 31 mars 2015, les syndicats du secteur scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics de la CSN (FEESP-CSN) ont déposé jeudi dernier leurs cahiers de demandes sectorielles aux bureaux des Comités patronaux de négociation, pour les commissions scolaires francophones et anglophones (CPNCF et CPNCA), à Québec.

Les consultations qui se sont tenues au cours de la dernière année ont permis de dégager six grands thèmes autour desquels s’articulent les demandes des 30 000 employé-es de soutien, membres du secteur scolaire de la FEESP :

  • Surcharge de travail, santé et efficacité;
  • Organisation du travail et mouvement de personnel;
  • Statut et précarité d’emploi;
  • Sécurité sociale et autres avantages;
  • Défense des droits et représentations;
  • Plan de classification.

« Les revendications qui se trouvent dans nos deux cahiers ont fait l’objet d’une profonde réflexion et reflètent fidèlement les préoccupations de nos membres », a déclaré Danielle Beaulieu, présidente du secteur scolaire de la FEESP.

Avec les multiples annonces de compressions budgétaires pour l’ensemble du secteur public et le contexte d’austérité budgétaire préoccupant pour les travailleuses et les travailleurs ainsi que pour l’ensemble de la population, Mme Beaulieu a tenu à lancer ce message au ministre de l’Éducation : « M. Bolduc, vous et votre gouvernement nous parlez sans cesse d’efficience. Ce que nous constatons dans nos établissements, c’est que les surcharges de travail sont un réel fléau et nuisent au concept d’efficience qui vous est si cher. Avant de présenter un projet de loi mammouth en éducation, comme le projet de loi insensé de votre collègue en santé, prenez connaissance de nos cahiers. Nous avons des propositions quant à l’organisation du travail qui répondent de façon concrète à des problématiques bien réelles ».

Le secteur scolaire regroupe 37 syndicats affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), représentant environ 30 000 employés-es de soutien présents dans 31 commissions scolaires francophones et deux commissions scolaires anglophones.

Des travailleurs du Syndicat du transport de la STM au métro Berri-Uqam

Dans le cadre d’un plan d’actions mené par la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) qui se déroule à travers le Québec, des travailleuses et travailleurs du Syndicat de transport de Montréalse sont réunis dès 15 h au Métro Berri-UQAM pour une opération d’information afin de sensibiliser le public aux assauts du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal. Le matin même, plus de 500 travailleurs se sont rassemblés pour une action de visibilité devant le garage de la STM.

Du grand n’importe quoi

« Le 18 juin 2012, nous nous sommes entendus avec les élu-es de la Ville sur une convention collective dont l’échéance est en 2018. Et maintenant, ils sont d’accord avec des mesures comme le paiement du service courant et des déficits futurs à 50-50 ? C’est incompréhensible », a d’abord souligné le président du syndicat Luc St-Hilaire.

« Le ministre tente un coup de force avec son projet de loi qu’il veut appliquer à tous les régimes sans discernement, alors que bon nombre sont en très bonne santé, a-t-il d’abord expliqué. Prenez le nôtre par exemple, qui était capitalisé à plus de 115 % au 31 août ! Il est en excellente santé. Lorsque Pierre Moreau dit qu’il veut assurer la pérennité des régimes, c’est complètement faux. S’il disait la vérité, il ne s’en prendrait pas aux régimes qui se portent bien. En réalité, il veut augmenter les revenus des villes en réduisant la rémunération des employé-es municipaux et des sociétés de transport. Il répond ainsi à des commandes spéciales de Montréal et de Québec », ajoute Luc St-Hilaire.

Une lutte de tous les instants à venir

Pour la secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics, Nathalie Arguin, il est clair que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement. « On voit bien quelles étaient les réelles intentions des libéraux, qui se servent des travailleuses et des travailleurs municipaux pour donner le ton de l’automne. Ça augure très mal pour les travaux sur les autres régimes de retraite et pour l’ensemble des programmes et des services des Québécois, qui vont passer dans le tordeur », a-t-elle enchaîné.

« Il faut dire non au virulent projet de loi 3 contre les travailleuses et les travailleurs, non à des compressions purement idéologiques qui vont venir complètement saccager le modèle social que les Québécois se sont donné », a-t-elle finalement conclu.

Des employé-es municipaux affiliés à la FEESP-CSN manifestent dans les Laurentides contre le projet de loi 3 sur les retraites

Des dizaines de travailleuses et travailleurs municipaux se sont réunis le 22 octobre dernier à Sainte-Thérèse et à Mirabel pour distribuer des tracts d’information à la population et protester contre les attaques du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal. Ces actions locales s’inscrivent dans une série d’actions semblables qui se déroulent dans différentes régions du Québec depuis quelques semaines. Les syndicats rappellent à ce sujet que le gouvernement répond aux demandes des villes telles Montréal et Québec et tente d’imposer des mesures draconiennes pour la majorité des municipalités dotées du régime de retraite.

À Mirabel

Les conventions collectives des travailleuses et des travailleurs cols blancs et bleus de la Ville de Mirabel sont échues depuis le 31 décembre 2012. Les négociations sont bloquées en raison du dépôt du projet de loi 3. « Pourtant, les données financières indiquent que notre régime de retraite est en santé et que les ajustements ne représenteraient que 0,6 % du budget de la Ville, ce qui équivaut à 10 $ en moyenne, au compte de taxes d’une résidence unifamiliale », affirme Éric Charron, président du syndicat représentant les cols blancs, Syndicat des employé-es municipaux de Mirabel (CSN). « Nous avons toujours été disposés à négocier des solutions adaptées, mais le gouvernement nous impose, par le projet de loi, un cadre destiné aux grandes villes qui sont aux prises avec des situations particulières », ajoute Patrice Carle, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Mirabel (CSN).

À Sainte-Thérèse

Également en négociation pour le renouvellement de leur convention collective échue depuis bientôt trois ans, les travailleurs de la Ville de Sainte-Thérèse sont aussi pénalisés par le projet de loi 3, alors que leur régime de retraite ne connaît pas de difficulté non plus. Daniel Gauthier, président du Syndicat employé-es de la ville de Sainte-Thérèse (CSN), partage les opinions de ses collègues de Mirabel. « Le projet de loi 3 est sans équivoque un moyen détourné pour augmenter les revenus municipaux en faisant payer aux employé-es les frais d’une gestion souvent déficiente. Pendant ce temps, les élus municipaux ou provinciaux bénéficient de fonds de pension payés à 100 % par les citoyennes et les citoyens et s’apprêtent à s’accorder des hausses de rémunération importantes. Ils devraient plutôt prêcher par l’exemple ! ».

Le début d’une lutte syndicale et sociale

Le problème ne se situe pas chez ceux qui ont des régimes de retraite, mais bien chez ceux qui n’en ont pas et par les choix budgétaires du gouvernement qui épargnent plutôt les mieux nantis. « Les travailleuses et les travailleurs municipaux sont aussi des citoyennes et des citoyens payeurs de taxes et d’impôts qui garantissent des services de qualité dans leur municipalité. Pour eux, il est évident que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement dont les coupures tous azimuts affecteront encore une fois les classes moyenne et plus modeste, en épargnant les plus riches », conclut finalement le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).

Des travailleurs affiliés à la FEESP-CSN manifestent en Outaouais contre le projet de loi 3 sur les retraites

Une centaine de travailleurs se sont réunis aujourd’hui à Gatineau pour protester contre les assauts du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal et dénoncer les politiques d’austérité annoncées par les libéraux. Cette action locale marquait le début d’une série d’actions semblables qui se dérouleront dans différentes régions du Québec au cours des prochaines semaines.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour poursuivre notre entreprise de sensibilisation de la population à l’égard des attaques du gouvernement Couillard envers les régimes de retraite du secteur municipal et les compressions à venir dans de multiples domaines », a souligné  .

Le ministre intraitable sur le principe du projet de loi Outre le report du début des négociations en vue de la restructuration des régimes et l’encadrement de la possibilité de suspendre l’indexation automatique des rentes des retraités, le ministre a conservé la plupart des mesures excessives du projet de loi qui est présentement à l’étude. Parmi celles-ci, notons la capitalisation de tous les régimes à 100 % et le partage des coûts sur les déficits futurs ainsi que sur le service passé, qui ont été vertement dénoncés en commission parlementaire.

Une lutte de tous les instants à venir

Pour Michel Quijada, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais, il est clair que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement. « On voit bien quelles étaient les réelles intentions des libéraux, qui se servent des travailleuses et des travailleurs municipaux pour donner le ton de l’automne. Ça augure très mal pour les travaux sur les autres régimes des secteurs universitaire et privé et pour l’ensemble des programmes et des services des Québécois, qui vont passer dans le tordeur ».

« Il faut dire non au virulent projet de loi 3 contre les travailleurs, non à des compressions purement idéologiques qui vont venir complètement saccager le modèle social que les Québécois se sont donné », a finalement conclu Monsieur Savard.

La Coalition syndicale manifeste au conseil de la Ville de Longueuil

Mardi soir, la Coalition syndicale pour la libre négociation a tenu une autre manifestation d’envergure devant l’hôtel de ville de Longueuil, cette fois en appui aux employés municipaux de l’endroit. Près d’un millier de manifestants ont dénoncé le projet de loi 3 du gouvernement libéral et les prises de position faussement conciliantes de la mairesse de Longueuil dans le dossier. La manifestation coïncidait avec une séance du conseil de la Ville de Longueuil.

« Dans le débat sur le projet de loi 3, on peut dire qu’il y a trois types de maires. D’abord, il y a Labeaume et Coderre, qui martèlent deux ou trois slogans démagogiques. Ensuite, il y a ceux, nombreux, qui n’ont pas besoin du projet de loi 3 parce qu’ils font leurs devoirs et négocient intelligemment. Enfin, il y en a certains qui prétendent prôner la négociation mais qui sont à la remorque du projet de loi. C’est malheureusement le cas de la mairesse de Longueuil », a expliqué Marc Ranger, porte-parole de la Coalition.

« Le projet de loi 3 prévoit une période de négociation, c’est vrai. Mais au terme de cette période, il impose une multitude de mesures qui reviennent à mettre la hache dans les régimes. Il donne donc le choix aux employés municipaux : acceptez ces mesures soit de gré, soit de force. Ce n’est pas du tout de la négociation. Ce soir, nous demandons à la mairesse Saint-Hilaire de corriger le tir et de permettre de vraies négociations », a lancé Marc Ranger.

La Coalition regroupe plus de 65 000 cols blancs, cols bleus, pompiers, policiers, professionnels et employés de sociétés de transport. Elle représente la quasi-totalité des employés municipaux syndiqués du Québec. Ses revendications sont expliquées sur le site librenego.com

Elle est composée du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec) et de son Conseil provincial du secteur municipal de même que de son Secteur du transport terrestre, de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), de la Fédération indépendante des syndicats autonomes (FISA), de la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec, de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, de l’Association des pompiers de Montréal, du Regroupement des associations de pompiers du Québec ainsi que du Syndicat des pompiers et pompières du Québec – FTQ.

Les concierges de la ville de Terrebonne rejettent l’arbitrage de différend

Les concierges de la Ville de Terrebonne, en grève depuis maintenant 16 mois, déclinent la proposition d’arbitrage de différend de la ville. « Nous croyons fermement au processus de libre négociation qui a donné des résultats convenables en ce qui a trait à l’organisation du travail », explique d’entrée de jeu le président du syndicat, Denis Renaud.

Pour le président du syndicat, les deux parties respectives avaient démontré leur capacité à avancer lorsque l’ouverture et le dialogue sont au rendez-vous. Il rappelle d’ailleurs que lors de la dernière séance de négociation qui s’est tenue à la Commission des relations de travail, la Ville et le syndicat s’étaient engagés à se rencontrer à intervalles réguliers afin d’essayer de se rapprocher d’une entente et de revenir de temps à autre faire le point avec la conciliatrice.

La ville change d’avis

« Nous avons à cet effet été très surpris de constater que la ville voulait se soustraire à ce processus de conciliation avant même d’avoir présenté ses « chiffres » à la table de négociation. Sans même proposer une offre « globale » qui aurait permis aux deux parties d’ouvrir le dialogue, elle a déposé une offre dite « finale » qui venait fermer la porte à toute espèce de négociation. Cette façon de procéder nous laisse perplexes quant à la volonté politique de la Ville de vouloir régler le conflit », ajoute Denis Renaud.

« Les concierges de la Ville de Terrebonne ne consentiront jamais à confier à un arbitre de différend le pouvoir de décider de leurs conditions de travail et le soin de fixer les questions monétaires qui les concernent. Leur rejet unanime de l’offre finale de la Ville lors de l’assemblée syndicale tenue le 16 octobre dernier témoigne avec éloquence de leur détermination à régler la convention collective par la voie de la négociation », souligne pour sa part le vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), Yvon Godin.

« Nous comptons sur la ville pour pouvoir reprendre la négociation dans les meilleures conditions afin d’en arriver à satisfaisant pour toutes et tous », a-t-il conclu.