La FSSS–CSN salue les mesures exceptionnelles de la ministre Nicole Léger à l’égard des victimes en service de garde en milieu familial

La FSSS–CSN accueille avec satisfaction l’annonce de mesures de soutien exceptionnelles de la ministre Nicole Léger à l’égard des responsables en service de garde (RSG) en milieu familial victimes de cette tragédie. Au moment d’écrire ces lignes, des RSG sont toujours portées manquantes. D’autres ont dû fermer temporairement leur service de garde. Devant cette situation exceptionnelle, la FSSS–CSN entend apporter toute l’aide nécessaire pour soutenir ses membres et leurs proches durant cette difficile période.

Au lendemain de la tragédie qui a fait une cinquantaine de victimes, la FSSS–CSN a contacté le ministère de la Santé et des Services sociaux de même que le ministère de la Famille. Une rencontre a d’ailleurs eu lieu avec la ministre Nicole Léger, le 16 juillet. Se montrant touchée par la situation vécue par les RSG rattachées au CPE Sous les étoiles, la ministre a confirmé son appui concret aux responsables en service de garde affectées par la tragédie. Outre un soutien psychologique immédiat dispensé par le CSSS du Granit, les RSG vont bénéficier des différentes mesures d’accommodement financier. Un montant d’argent est également alloué pour permettre à des RSG de prendre un répit ou de s’absenter du travail sans affecter le service offert aux enfants.

« Nos pensées vont aux familles des victimes et à leurs proches, dont les responsables en service de garde que nous représentons », déclare Dany Lacasse, vice-président à la FSSS–CSN et responsable du secteur privé. « Parallèlement au MFQ, nous prenons tous les moyens nécessaires pour entrer en contact avec nos syndicats affiliés afin d’offrir toute l’aide possible à l’ensemble de nos membres à Lac-Mégantic. Nous nous coordonnons également avec le Conseil central de la région de l’Estrie, l’instance régionale de la CSN. »

Pour Lucie Longchamps, représentante du secteur des RSG à la FSSS–CSN, « cette aide de la ministre est un baume en cette période difficile pour nos membres concernées. Pour notre part, nous allons tout mettre en œuvre pour accompagner les RSG dans leurs démarches pour accéder aux mesures de soutien exceptionnelles et éviter qu’elles ne soient pénalisées financièrement. »

À propos de la FSSS–CSN

La FSSS–CSN représente environ 2000 responsables en service de garde en milieu familial de même que près de 9000 travailleuses et travailleurs en centres de la petite enfance au Québec. Elle regroupe plus de 130 000 membres présents dans l’ensemble des secteurs public et privé. Elle est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui compte un peu plus de 300 000 syndiqué-es issus de tous les secteurs d’activités.

La FSSS fait le point sur deux dossiers importants pour la région de Montréal

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) s’est entretenue avec le cabinet du ministre Réjean Hébert dans les dossiers des abolitions de postes d’infirmière auxiliaire et d’infirmière à l’Hôpital du Sacré-Cœur et des abolitions de postes d’infirmières, d’infirmières auxiliaires, de préposé-e-s aux bénéficiaires et d’agentes administratives au CSSS Bordeaux-Cartierville-Saint-Laurent. Cette rencontre a permis à la FSSS de faire le point sur la situation dans ces deux établissements et de tracer clairement le portrait des impacts négatifs qu’entraînent ces mesures sur les services à la population.

Abolitions de 34 postes d’infirmière auxiliaire à l’Hôpital du Sacré-Coeur

La FSSS a profité de cette rencontre pour faire un retour sur les abolitions de 34 postes d’infirmière auxiliaire à l’Hôpital du Sacré-Cœur, dont 22 à l’urgence et de 9 postes d’infirmière. Depuis l’annonce de cette mesure, le syndicat des infirmières s’est mobilisé pour alerter la population sur les impacts que cette décision aura sur les services à la population et sur la non-reconnaissance des compétences des infirmières auxiliaires. « Maintenant que la mesure est entrée en vigueur, on peut affirmer que nos inquiétudes se sont avérées. Non seulement cette mesure n’a jusqu’à maintenant pas améliorer l’accès à l’urgence, mais en plus cela a augmenté l’utilisation des infirmières provenant d’agences, apporté une dégradation du climat de travail et des démissions volontaires, avec tout ce que cela occasionne comme coûts supérieurs et comme diminution de la qualité des services et de vie au travail », avance Pascale Nantel, présidente du Syndicat des professionnel-les en soins infirmiers et cardio-respiratoires de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal – CSN (SPSICR-HSC-CSN).

« Depuis le début, nous disons que ces abolitions de postes contreviennent aux orientations ministérielles et qu’elles auront des impacts sur les services. Aujourd’hui, devant l’état de situation, on ne peut se mettre la tête dans le sable, il faut agir! », poursuit Nadine Lambert, vice-présidente de la FSSS-CSN.

Abolitions de 66 postes au CSSS Bordeaux-Cartierville-Saint-Laurent

L’annonce de l’abolition de 66 postes au CSSS avait fait la manchette il y a quelques mois, notamment parce que ces changements font qu’il n’y aura maintenant qu’une seule infirmière la nuit pour 190 usagères et usagers. Est-ce à dire que pour le ministère, les patients en CHSLD n’ont pas besoins de soins infirmiers la nuit? « Ces abolitions de postes d’infirmières, d’infirmières auxiliaires, de préposé-es aux bénéficiaires et d’agentes administratives (au total plus de 153 postes abolis) viennent frapper de plein fouet le niveau de services qui est donné à la population. On sait maintenant que les coupes en santé ont un impact », avance Mona Edma, présidente du Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardio-respiratoires du CSSS de Bordeaux-Cartierville-Saint-Laurent (CSN).

« Avec ces abolitions, on s’en prend à la population la plus vulnérable de notre société, celle qui n’a pas les moyens de se faire entendre. Il est inacceptable qu’on décide de faire des économies sur leur dos. Nous poursuivrons nos représentations pour faire annuler cette décision insensée », déclare Nadine Lambert.

Une rencontre positive

Cette rencontre avec le cabinet du ministre s’inscrit dans le plan d’action mis en place par la Fédération pour faire annuler ces deux décisions qui s’en prennent directement aux services que reçoit la population. « Nous nous questionnons sur la capacité du gouvernement à faire respecter ses orientations en matière d’amélioration de l’accès et de la qualité aux soins de santé et de services sociaux. On nous a tout de même assurés d’un retour pour ces deux dossiers, sans nous indiquer dans quel délai. Il va de soi que nous poursuivrons nos interventions pour faire entendre raison aux directions des établissements. Ici comme ailleurs, les compressions en santé ont des effets désastreux sur les services. C’est notre rôle d’alerter la population et nous continuerons de le faire », de conclure Nadine Lambert.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privé et public. La FSSS est la plus grande organisation syndicale du secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS–CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Mobilisation chez les syndicats du CSSS des Îles

Réunis en assemblée générale spéciale lundi soir dernier, plus du tiers des employé-es syndiqués du CSSS des Îles ont exprimé leurs inquiétudes et leurs appréhensions à la suite de dépôt par la direction du CSSS des ÎIes du «plan de redressement budgétaire 2013-2016 » qui vise à réduire de 3,8 millions les dépenses annuelles au CSSS des Îles.

Afin de démontrer leur désaccord en regard du contenu du plan de redressement budgétaire et des réponses demandées auprès du CA de l’établissement, le personnel du CSSS des Îles a donc décidé de passer un message clair en s’habillant en noir et en portant en lieu et place de leur plaque d’identification un autocollant indiquant leur numéro d’employé.

« Nous sommes en deuil devant les positions de notre employeur qui ne nous considère que comme des numéros dans cette organisation », ont laissé entendre les membres des comités exécutifs des trois syndicats CSN du CSSS des Îles. Par cette démonstration « EN NOIR ET EN NUMÉRO » nous voulons indiquer à la direction et au CA que nous ne baisserons pas les bras devant cette façon de faire et de revoir les services à la population. « Nous sommes les piliers de cette organisation (CSSS des Îles) et pas uniquement des pions », de conclure les membres des comités exécutifs.

Un plan de travail est en élaboration conjointement avec la FSSS et la CSN et d’autres actions sont à prévoir.

Les paramédics vont déclencher la grève demain à 18 heures !

Les négociations sont présentement rompues entre les 2500 paramédics membres de la CSN et les représentants du ministère de la Santé et des Services sociaux et des associations patronales. En attente d’une réponse de la partie patronale depuis la fin de l’après-midi, hier, ce n’est qu’aujourd’hui, à 15 heures, que les membres du comité de négociation ont appris que les pourparlers étaient rompus. Bien que le comité de négociation demeure totalement disponible pour reprendre les discussions, les paramédics vont déclencher la grève générale illimitée dès le 24 décembre, à 18 heures.

Les représentants syndicaux ont constaté que les porte-parole patronaux n’avaient aucun mandat en mains pour régler la convention collective des paramédics, échue depuis le 30 mars 2010. Les questions en litige portent notamment sur la rémunération, dont la réduction du nombre d’échelons de salaire et sur la bonification du régime de retraite. Rappelons que les paramédics, sans contrat de travail depuis près de trois ans, ont rejeté à 71 % une entente de principe intervenue en juillet dernier, jugée insuffisante.

En plus de déployer différents moyens de visibilité, les paramédics vont débuter une grève légale dans l’ensemble des régions du Québec.

Les paramédics syndiqués à la CSN sont en négociation avec le ministère de la Santé et des Services sociaux et les associations patronales depuis février 2011. Ils sont représentés par la FSSS-CSN qui regroupe notamment 60 % de tous les paramédics au Québec. Pour sa part, la CSN regroupe plus de 300 000 membres, et ce, tant dans les secteurs public que privé.

Les paramédics CSN se font entendre devant l’Assemblée nationale

Dans la foulée des actions de visibilité déclenchées depuis quelques semaines pour faire débloquer leur négociation, les ambulanciers-paramédics haussent le ton. Ils manifestent aujourd’hui d’une manière originale devant l’Assemblée nationale, et ce, dès 14 h. À moins de quatre jours du déclenchement d’une grève illimitée, prévue le 24 décembre, les 2500 paramédics membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) souhaitent toujours conclure une entente satisfaisante, leur convention collective étant échue depuis mars 2010.

Une manifestation originale
Dans un esprit de camaraderie, les paramédics tiennent une joute de hockey-bottine, question de remplacer symboliquement les hockeyeurs de la Ligue nationale toujours absents de la glace. Bien qu’il s’agisse d’une mise en scène plutôt débonnaire, les paramédics n’en sont pas moins très sérieux dans leurs efforts pour obtenir du ministère de la Santé et des Services sociaux et des associations patronales des ouvertures et des mandats sur les matières actuellement sur la table.

Ayant rejeté à 71 % une entente de principe à l’automne 2012, les paramédics sont toujours à la recherche d’une entente satisfaisante. Leurs demandes portent sur une meilleure reconnaissance professionnelle, comme cela a été le cas pour la presque totalité des catégories d’emploi professionnel. Il exigent ainsi une réduction du nombre d’échelons salariaux, une bonification de leur régime de retraite, l’amélioration de la période d’essai et la fin des frais de caserne imposés par certains employeurs en région.

Obtenir un règlement avant Noël !
Pour l’un des porte-parole du comité national de négociation du secteur préhospitalier FSSS-CSN, Martin Jobin, « les paramédics sont exaspérés par l’absence de réponse concrète à leurs demandes. Il faut régler la convention collective avant Noël. Ce que nous demandons est une simple question de reconnaissance professionnelle et sociale, comme cela a été le cas dans d’autres secteurs comme la santé et les services sociaux. »

Depuis la fin novembre, les paramédics ont mis en branle une série de moyens de pression à caractère administratif, en refusant d’encadrer des stagiaires en soins préhospitaliers d’urgence et en cessant de raccompagner le personnel œuvrant à titre d’escorte médicale. Puis, ils ont tenu différentes manifestations dans plusieurs régions du Québec, dont l’Abitibi,le Saguenay-Lac-Saint-Jean, Québec et Montréal. Par ailleurs, tout a été mis en place pour exercer la grève, dont la négociation de la liste des services essentiels pour l’ensemble des localités desservies. En tout temps, les services à la population seront maintenus, et même rehaussés.

À propos
Les paramédics membres de la CSN, au nombre de 2500, sont en négociation avec le ministère de la Santé et des Services sociaux et les associations patronales depuis février 2011. Ils sont représentés par la FSSS-CSN qui regroupe notamment 60 % de tous les paramédics au Québec. Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches compte environ 40 000 membres provenant de tous les secteurs d’activité. Pour sa part, la CSN regroupe plus de 300 000 membres, et ce, tant dans les secteurs public que privé.

Un profond problème de gouvernance, croit la CSN

Pour la Confédération des syndicats nationaux (CSN), les dérapages budgétaires, le gaspillage de fonds publics et la mauvaise gestion au Centre universitaire de santé McGill (CUSM) s’expliquent principalement par la culture du secret en vigueur dans l’établissement et par des pratiques de gestion désuètes.

« La nomination d’un “accompagnateur” nous semble malheureusement un passage obligé, réagit le vice-président de la CSN, Jean Lacharité. Il y a toutefois un risque réel que le retour accéléré à l’équilibre budgétaire se fasse sur le dos du personnel de l’établissement. Nous le mettons en garde : des compressions supplémentaires dans les services à la population, qu’il s’agisse de soins médicaux comme de l’entretien des bâtiments, seraient d’autant plus scandaleuses qu’on sait fort bien que les problèmes financiers du CUSM sont dus à de mauvaises décisions de gestion et à du gaspillage ».

De son côté, le président du Syndicat des employé-es du CUSM (CSN) représentant quelque 5000 travailleuses et travailleurs de l’établissement, tient à souligner qu’aucun des membres de son syndicat ne perd son temps ! Au contraire les employé-es du CUSM comme pour la plupart des établissements du réseau sont à bout de souffle. Les quelque 800 000 heures de travail non budgétées dont fait état le rapport Baron sont d’abord et avant tout la conséquence d’une gestion déficiente et opaque. « Un des problèmes les plus importants au CUSM c’est l’absence totale de leadership de la direction tant en ce qui a trait à la gestion des opérations au quotidien qu’aux relations de travail et à l’organisation du travail, explique Paul Thomas. Combien de fois nous sommes intervenus, comme syndicat, pour dénoncer cette culture du secret en vigueur au CUSM ? Ce qui est révélé aujourd’hui, nous l’appréhendions depuis longtemps ». Le syndicat veut bien croire qu’on fera enfin un véritable ménage et qu’on assurera plus de transparence, mais il ne partage pas l’optimisme du ministre Réjean Hébert : l’équipe de gestionnaire reste sensiblement la même, particulièrement aux finances où les responsables ayant fermé les yeux sur ces dérapages sont encore les mêmes.

Le vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), Guy Laurion estime que ce projet en partenariat public-privé est une catastrophe annoncée. « N’oublions pas que ceux qui ont négocié le contrat et piloté la réalisation du nouveau CUSM en PPP sont les mêmes personnes qui sont responsables des dérapages qu’on constate aujourd’hui. Les PPP, ce sont des contrats secrets qui prévoient qu’une partie des fonds publics vont à la colonne des profits du partenaire privé. Il faut mettre fin immédiatement à ces aventures et clarifier dès maintenant la teneur de tous les projets en PPP dans le réseau de la santé et des services sociaux. Ce n’est qu’une démonstration supplémentaire, aujourd’hui, que le public peut faire mieux et à moindre de coût que le privé parce que le public dispose de toute l’expertise et qu’il est essentiel de la conserver, parce qu’il peut se financer sur les marchés à un coût moindre que le secteur privé et enfin parce que le secteur public n’a pas à dégager en plus une marge de profits. Quant au mythe de la prétendue « meilleure gestion » par le privé, j’espère qu’on ne l’entendra plus après un tel échec ! »

Des pistes de solutions

Au fil des ans, le syndicat a proposé plusieurs changements qui permettraient au CUSM d’améliorer ses pratiques. Malheureusement, la direction de l’établissement fait la sourde oreille. Par exemple, le syndicat réclame depuis longtemps :

• Une gestion plus transparente des activités quotidiennes. Actuellement, les audiences du conseil d’administration se tiennent à huis clos et les syndicats n’y ont aucune place. Le syndicat souhaite que le CUSM agissent de façon proactive afin que ces séances soient ouvertes au public à l’avenir.

• Que tous les contrats en PPP soient rendus publics avant qu’il ne soit trop tard pour éviter des catastrophes financières. En outre le syndicat du CUSM réclame des mécanismes d’échange d’information avec la direction du CUSM : avec plus d’acteurs bien informés pour surveiller les processus, on pourra davantage détecter les risques de dérapages avant qu’ils ne se produisent. Plusieurs années après la conclusion du premier contrat en partenariat public-privé, le syndicat se voit toujours refusé l’accès aux contrats tenus secrets et il n’obtient pas plus de réponse à ses questions. Ainsi, les signataires des contrats sont les seuls au Québec à savoir exactement quels services seront offerts à l’interne, lesquels seront privatisés et où ils seront localisés. Tout ce que le syndicat est en mesure de constater c’est que les locaux nécessaires pour offrir plusieurs de ces services auxiliaires et administratifs ne sont pas prévus aux plans du nouvel hôpital. Si ceux-ci devaient être privatisés, cela aurait un impact encore plus important sur le déficit de l’établissement, mais on ne peut pas le savoir…

• Une meilleure planification des ressources humaines est primordiale. Il faut que la direction assume davantage de leadership. Non seulement l’établissement ne veut pas associer le syndicat à des travaux d’organisation du travail mais les problèmes s’accumulent comme en témoignent quelque 3000 griefs toujours en litige. De plus, le syndicat considère qu’il y a trop de cadres au CUSM et que cela alourdit inutilement les processus. Enfin, le syndicat n’a toujours pas de réponse à savoir comment le CUSM compte redéployer les services administratifs compte tenu qu’il n’y a pas de place pour les accueillir dans le nouvel établissement.

• Le rapatriement à l’interne des services alimentaires. Les coûts liés au contrat avec la firme Sodexo sont plus élevés que dans tous les autres établissements montréalais, surtout ceux où les services alimentaires sont assurés à l’interne. Cela sans parler de l’amélioration que cela entraînerait pour la qualité et la salubrité des aliments.

• La recherche de solutions publiques en ce qui a trait à l’approvisionnement. Privatiser ces services ouvrirait la voie à d’autres dérapages semblables.

• La modernisation du système informatique de gestion des ressources humaines, qui date, au minimum, de la fin des années 80. La vétusté du système fait en sorte qu’on peut douter fortement de l’exactitude des données et cela cause certainement des erreurs. Le syndicat a d’ailleurs été témoin de plusieurs exemples de problèmes évidents avec ce système. Le syndicat et le CUSM ont même convenu d’une lettre d’entente sur ce sujet, en 2007, mais les résultats concrets ne sont toujours pas palpables. Dans plusieurs services du super hôpital universitaire les horaires sont encore écrit à la main !

Consulter le rapport de Michel Baron, mandaté par le MSSS pour examiner les finances du CUSM.