La FSSS-CSN participe à une journée citoyenne pour la réforme du mode de scrutin

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) participe aujourd’hui à une journée citoyenne organisée par le Mouvement pour une démocratie nouvelle (MDN). Cette journée vise à ramener la question de la réforme du mode de scrutin sur la place publique durant la campagne électorale. La FSSS joint ainsi sa voix à plusieurs organisations pour inviter les partis politiques à mettre en place un mode de scrutin qui reflète la réelle voix des citoyennes et citoyens.

Pour que chaque vote compte !

Plusieurs organisations militent depuis plusieurs années pour la réforme du mode de scrutin. Le mode de scrutin actuel permet à un gouvernement d’être élu majoritaire avec un peu plus du tiers des votes des électrices et électeurs. De plus, il laisse place à un discours qui appelle à chaque élection les électrices et électrices à voter de manière stratégique et non selon leurs réelles opinions politiques. Cela limite l’expression d’une diversité de points de vue à l’Assemblée nationale. « La FSSS joint sa voix à celle du MDN pour exiger que nos politiciennes et politiciens s’engagent à faire une réforme de notre mode de scrutin afin que celui-ci représente de façon juste les régions, les femmes, la diversité et le pluralisme politique », déclare Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

La FSSS déplore le fait qu’aucun gouvernement n’ait mené la réforme du mode de scrutin. « Pourtant, on ne trouve que très peu d’alliés du mode de scrutin actuel. Nous sommes d’ailleurs encouragés par la demande d’une réforme qui vient de tous les horizons politiques. Pourquoi les partis politiques ne font-ils pas de cette question une priorité pour l’avenir de notre démocratie? Pour nous, cela devrait être un enjeu qui rassemble tous les partis politiques », poursuit Jeff Begley.

Pourquoi la FSSS s’investit dans la bataille pour la réforme du mode de scrutin ?

Comme acteur progressiste, la FSSS ne peut que se positionner en faveur de la réforme du mode de scrutin. C’est pourquoi la FSSS est devenue officiellement membre du MDN. « Pour nous, il s’agit d’un enjeu prioritaire. On le voit, notre vie politique s’accompagne d’un cynisme grandissant dans la population et d’une méfiance de plus en plus présente envers nos institutions. Pour plusieurs, notre vie politique est figée et laisse trop de place à des chicanes bien loin des réels enjeux. Il faut absolument trouver une solution à des problématiques que tout le monde reconnaît. Pour nous, la mise en place d’un mode de scrutin proportionnel permettrait d’insuffler un vent nouveau à notre démocratie et de nous redonner confiance en nos institutions démocratiques », poursuit Jeff Begley.

« Certains pourraient s’étonner qu’une organisation comme la nôtre participe à ce type de débat. Pourtant, nous pensons que toutes les voix sont nécessaires pour convaincre les décideurs politiques de réformer le mode de scrutin. La société civile a été plus que patiente et il est maintenant le temps d’agir », de conclure Jeff Begley.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privés. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Proposition de la FSSS concernant le Centre jeunesse et le maintien des services

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), en étroite collaboration avec le syndicat du Centre Jeunesse du Saguenay-Lac-Saint-Jean, a soumis à la ministre déléguée responsable des centres Jeunesse une proposition pour maintenir en opération les services offerts dans le foyer de groupe de Roberval.

Cette proposition de la FSSS vise à permettre de faire une évaluation objective des besoins pour ce service. De plus, la FSSS a proposé des moyens pour financer ces services pendant l’évaluation qui ne nécessiteront pas l’ajout de crédits additionnels.

« Nous allons donner l’opportunité à la ministre de répondre à notre proposition avant de faire d’autres commentaires sur la place publique, à moins de ne pas avoir un retour rapide du gouvernement », explique Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSS-CSN.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et de travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.

La FSSS-CSN interpelle les candidats pour faire de la santé et des services sociaux l’enjeu majeur de cette campagne

Tel qu’annoncé le 13 mars 2014, voici le deuxième d’une série de quatre communiqués de presse ayant pour but d’interpeller les candidats sur les grands enjeux du réseau de la santé et des services sociaux afin d’alimenter le débat public pendant la campagne électorale.

Le deuxième thème : privatisation et sous-traitance

Depuis plusieurs années, on assiste à une augmentation des expériences de privatisation dans le réseau. Cette privatisation prend plusieurs formes, que ce soit par le financement, la gestion ou la prestation des services, et plusieurs noms, que l’on parle de sous-traitance, de partenariat-public-privé (PPP) ou encore de recours aux agences privées. Dans tous ces cas, la privatisation croissante du réseau a des impacts sur la qualité des services donnés à la population, sur la capacité du secteur public de répondre à sa mission, sur l’augmentation des coûts et sur l’expertise du personnel qui n’est pas utilisée à sa juste valeur.

Des mythes à déboulonner

Le système public est coûteux Le système public est moins coûteux pour les individus et les collectivités que le système privé. Ainsi, en moyenne (en dollars américains), chaque Suédois dépense par année 3 722 $ pour la santé et chaque Canadien 4 363 $. En contrepartie, chaque Américain dépense 7 960 $.

Le privé est plus performant, plus efficace et plus rentable Il est beaucoup plus dispendieux de gérer une multitude de programmes de santé privés que de gérer un programme public universel. Un système privé ferait exploser les coûts administratifs et provoquerait une multiplication de soins et services de santé superflus au détriment de l’essentiel, entraînant ainsi une multiplication des complications médicales qui devraient alors être prises en charge par le secteur public.

Le privé est, pour ceux et celles qui peuvent se le payer, une solution pour désengorger le réseau public La pénurie de personnel dans le réseau public s’aggrave depuis qu’on a de plus en plus recours au privé. On voit régulièrement des médecins se désaffilier du système public. Des infirmières et d’autres professionnelles du réseau quittent leurs postes pour aller travailler dans le privé. Il est évident que le développement du système privé se fait au détriment de la pérennité du système public.

On nous dit que nous n’avons plus les moyens Pour la période allant de 2003 à 2009, l’État québécois en réduisant le taux d’imposition, s’est privé de plus de 5 milliards de dollars annuellement, ce qui équivaut à peu près au manque à gagner dans le réseau de la santé. À eux seuls, les congés de taxes aux entreprises québécoises représentent 3 milliards de dollars par année. Ces sommes ne sont évidemment pas investies dans les programmes sociaux.

Au Saguenay – Lac-Saint-Jean

Dans la région, la privatisation du réseau de la santé et des services sociaux est bel et bien débutée : lits de CSSS transférés en ressources intermédiaires (RI) (déjà plus de 100 lits ont été transférés), usagers présentant une déficience intellectuelle et nécessitant des soins spécialisés transférés en RI, jeunes en difficulté transférés en RI, maintien à domicile effectué par des coopératives de soins, travaux d’entretien et de rénovation réalisés par des entrepreneurs privés….

La FSSS-CSN demande donc aux candidats de se répondre à ces questions :

  • Quelle est votre définition d’un service public ?
  • S’agit-il : d’un service financé publiquement ? D’un service financé et géré publiquement? D’un service financé, géré et dispensé publiquement ?
  • Quelle est votre position sur la privatisation et la sous-traitance dans le réseau de la santé et des services sociaux ?
  • Dans quelles circonstances pourriez-vous être appelés à faire appel au privé en santé et services sociaux ?
  • Quelle est votre position sur le mode de réalisation en PPP et sur les ressources intermédiaires ?

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et des travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux, aussi bien au niveau régional que national.

Indignés par le mépris de leur employeur, les salarié-es votent la grève

C’est le 22 février dernier, dans le cadre de l’assemblée générale du Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre d’action bénévole des Seigneuries (CSN) que les membres ont exprimé leur indignation face à l’attitude méprisante de l’employeur à leur égard. C’est donc à 90% que les syndiqué-es ont voté la grève au scrutin secret, à être déclenchée par le comité exécutif au moment jugé opportun. Rappelons que la négociation piétine depuis un bon bout de temps. De plus, la partie patronale fait face à une plainte de négociation de mauvaise foi que la Commission des relations du travail doit entendre au début avril.

Lors de la dernière rencontre devant le conciliateur, l’employeur a poussé l’odieux jusqu’à reculer sur des points sur lesquels les parties s’étaient déjà entendues. Non seulement les membres ont du faire le travail de l’employeur, en remaniant les routes de travail afin que le Centre d’action bénévole (CAB) puisse faire des économies, mais voilà que le procureur patronal demande le retrait de la plainte de négociation de mauvaise foi, lançant au visage du comité de négociation syndical : « ça va faire moins d’argent pour vous autres », indiquant que le CAB va être obligé de payer l’avocat.

• Après que le consultant de l’employeur, monsieur Gaston April, en soit venu, comme MCE Conseil d’ailleurs, à la conclusion que la situation financière du CAB était due au laxisme et à la mauvaise gestion de la direction; • Après le départ de la directrice, madame Decourval; • Après le constat du mépris clairement démontré par la direction envers ses travailleuses et ses travailleurs; • Après l’incertitude grandissante auprès des personnes salariées et de la clientèle que nourrit l’employeur par son attitude de confrontation :

«Ne serait-il pas temps que l’Agence de la santé intervienne et envisage la mise en tutelle du CAB », de se questionner Daniel Charette, vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

« La grève n’est pas l’objectif, mais s’il faut en arriver là pour obtenir le respect. Nos membres sont déterminés à aller jusqu’au bout » d’ajouter la présidente du syndicat, madame Brigitte Michaud.

À propos de la CSN et de la FSSS

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre d’action bénévole des Seigneuries (CSN) est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), laquelle représente près de 130 000 membres au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central du Bas-Saint-Laurent qui compte quelque 10 000 membres dans la région. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité.

Pour la FSSS-CSN, un moratoire est nécessaire pour préserver les services aux jeunes vulnérables

Des représentant-es de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) se sont rassemblés ce midi devant les bureaux du ministère de la Santé et des Services sociaux pour exiger que le gouvernement trouve une solution aux problèmes causés par les compressions budgétaires dans les centres jeunesse. Pour la FSSS-CSN, les impacts qu’entraînent les compressions sur les services aux jeunes et leurs familles rendent nécessaire la mise en place d’un moratoire sur les coupes.

Un moratoire est nécessaire

La FSSS dénonce depuis plusieurs mois l’impact des compressions sur les services aux jeunes et leurs familles dans les centres jeunesse. Ces compressions prennent des formes diverses et vont jusqu’à la fermeture insensée de services au Saguenay-Lac-Saint-Jean, ce qui prive des jeunes de services spécialisés dont ils ont grand besoin. Dans un tel contexte, les travailleuses et travailleurs peinent à maintenir le bassin de services alors qu’ils vivent de plus en plus de pression au travail. « Nous avons remarqué que les intervenants et intervenantes vivent des situations de détresse qui prennent plusieurs formes inquiétantes : augmentation des absences maladie, augmentation de la consommation de médicaments et hausse des taux de roulement. Quand près de 60 % des nouveaux intervenant-es quittent après un an dans certains centres jeunesse, c’est qu’il y a un problème sérieux », explique Line Beaulieu, vice-présidente de la FSSS-CSN.

Pour la FSSS, il est grand temps d’agir pour préserver les services aux jeunes. Les impacts des compressions sont si importants que la Fédération demande au gouvernement d’implanter un moratoire sur les coupes. « Nous sommes maintenant persuadés que les travailleuses et travailleurs n’ont plus les moyens d’assurer de manière adéquate le développement des enfants dont ils ont la responsabilité. Les compressions ont des impacts sociaux sur le développement de jeunes qui ont grand besoin de notre soutien. Un moratoire nous permettrait de prendre acte de ces impacts et de réfléchir à des solutions avec le gouvernement », poursuit Line Beaulieu.

Quel avenir pour les jeunes vulnérables au Québec ?

La fermeture du gouvernement sur nos demandes nous amène à nous demander quel avenir attend les jeunes vulnérables au Québec. « Par le passé, le Québec a pris la décision de donner un coup de main aux jeunes vulnérables afin de leur assurer un bel avenir. Ils ont la vie devant eux et nous avons la responsabilité collective de les supporter. Les compressions successives nous éloignent de plus en plus de cet idéal et entraînent une réduction progressive de la qualité et de la quantité de services. Pour nous, il est grand temps de donner un coup de barre avant que la situation ne s’empire », avance Line Beaulieu.

La FSSS considère que le moment est venu de tenir des états généraux sur la situation des enfants et des jeunes vulnérables au Québec. C’est pourquoi nous interpellerons différents partenaires dans les mois à venir afin de faire de cette question un enjeu pour notre société.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privé et public. La FSSS est la plus grande organisation syndicale du secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Les syndicats déposent une pétition pour dénoncer les compressions budgétaires et réclamer la démission du président du C.A.

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) dénonce depuis plusieurs mois les compressions budgétaires au CSSS des Îles-de-la-Madeleine et les impacts qu’elles entraînent sur les travailleuses et travailleurs et sur les services. Les syndicats FSSS profiteront de la tenue de la séance du conseil d’administration du CSSS pour déposer une pétition de plus 2000 signatures dénonçant ces compressions et réclamant la démission du président du C.A.

La FSSS poursuit ses interventions pour dénoncer les compressions au CSSS des Îles. Le personnel qui travaille à l’unité multiclientèle déposera notamment une lettre adressée aux membres du C.A pour leur expliquer leurs préoccupations quant à la réorganisation du travail. Ces travailleuses et travailleurs sont à bout de souffle et ne peuvent continuer de vivre dans l’insécurité et l’instabilité quant aux changements que souhaite faire la direction. De plus, les syndicats sont toujours en attente des résultats du sondage portant sur le climat de travail réalisé par l’employeur. Les syndicats de la FSSS profiteront de la tenue de la séance du C.A. pour déposer une pétition contenant plus de 2 000 signatures. Cette pétition dénonce les compressions budgétaires et réclame la démission du président du C.A. du CSSS.

Le vice-président régional de la FSSS–CSN, Guy Grenier, interpelle les membres du C.A et du comité de direction afin qu’ils se prononcent publiquement sur les compressions budgétaires. « Pourquoi est-ce que ce sont toujours les syndicats qui ont la tâche de défendre les services publics et le financement adéquat du réseau de la santé et des services sociaux? Les membres du C.A ont pourtant une responsabilité à l’égard du bien-être de la population et devraient se faire entendre auprès des autorités compétentes. Les réponses fournies par le comité de direction suite aux débats entourant le plan de redressement budgétaire sont toujours les mêmes : ce sont des coupures exigées par l’Agence et on doit s’y conformer. Il est grand temps que le comité de direction et le C.A se prononcent publiquement contre la baisse du financement imposée par le ministère de la Santé et des Services sociaux. »

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privé et public. La FSSS–CSN est la plus grande organisation syndicale du secteur de la santé et des services sociaux.

Le syndicat fier de présenter une entente de principe à ses membres

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants de développement (CRDITED) de Montréal est très fier d’être parvenu à une entente, en partie grâce à l’implication du ministère de la Santé et des Services sociaux, pour 130 de ses membres qui ont été injustement congédiées.

Cette entente de principe sera présentée aux personnes mises à pied et visées par l’entente, lundi le 16 décembre 2013 prochain. Elle comprend des modalités d’indemnisation pour les mois passés sans salaire de même que des modalités de départ pour celles qui le souhaitent et, selon certaines conditions, des modalités de réintégration. Finalement, toutes et tous y trouveront leur compte. C’est en assemblée générale du syndicat, qui se tiendra le 7 janvier 2014 prochain, que l’entente sera présentée à l’ensemble des membres pour adoption.

Rappelons que ces femmes et ces hommes ont fait face à plusieurs injustices. Elles ont été sous-payées pendant des années, alors qu’elles s’occupaient de personnes présentant des troubles en déficience intellectuelle sous la responsabilité publique. Elles ont été injustement congédiées et sans appel pour avoir revendiqué le statut de salarié du secteur public à part entière. Finalement, elles furent méprisées par l’employeur qui a contesté son lien d’emploi avec elles jusqu’en Cour supérieure, sans avoir gain de cause.

« Nous nous sommes battus pendant toutes ces années et jusqu’à la toute fin de la négociation en ayant en tête cette soif de rétablir la justice. Ce que nous présenterons à ces membres lundi prochain est, selon nous, une réparation honorable dans des circonstances difficiles auxquelles nous faisions face», d’expliquer Reine Desmarais, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du CRDITED-Montréal.

À propos du STT-CRDITED et de la FSSS-CSN

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du CRDITED de Montréal – CSN compte plus de 1200 membres et est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), qui regroupe plus de 125 000 membres dans toutes les régions du Québec.

Pour la FSSS, le gouvernement doit trouver une solution

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) réagit à la situation qui a cours actuellement au CHSLD en PPP Saint-Lambert-sur-le-golf, propriété d’Eddy Savoie. La FSSS-CSN dénonce depuis très longtemps les impacts du mode PPP en santé et est intervenue à maintes reprises pour relever de nombreux problèmes de gestion dans cet établissement. Elle appelle aujourd’hui le gouvernement à trouver immédiatement une solution pour assurer la sécurité des usagères et usagers.

Nous apprenions cette semaine que des accusations étaient portées contre deux ex-travailleuses du CHSLD en PPP Saint-Lambert-sur-le-golf dans une histoire de mauvais traitements envers une usagère. Alors que les faits ont eu lieu en juillet dernier, il est étonnant d’apprendre que le service de police n’a été mis au courant que récemment et que ce n’est pas l’employeur qui l’a interpellé. « Nous laisserons les policiers faire leur travail, mais rappelons tout de même que nous avons une politique de tolérance zéro envers la violence », explique Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

Le cas actuel s’ajoute à une liste de situations inquiétantes qui ont été dénoncées ces derniers mois. À ces situations s’ajoute une problématique générale de mauvaises conditions de travail. Nous avons eu l’occasion par le passé d’interpeller les autorités gouvernementales, afin qu’une solution soit mise en place. Les conséquences de l’inaction s’aggravent et il est maintenant temps de passer à l’action.

« Nous demandons au gouvernement de s’impliquer activement dans ce dossier. Nous l’avons interpellé à maintes reprises et nous pensons aujourd’hui qu’il a tout en main pour trouver une solution. La preuve est faite que ce CHSLD en PPP doit être réintégré dans le secteur public. Le gouvernement doit maintenant prendre ses responsabilités », de conclure Jeff Begley.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS est la plus grande organisation syndicale du secteur de la santé et des services sociaux.

Le ministre Hébert s’obstine à privatiser les services à domicile, au détriment des personnes en perte d’autonomie

La CSN et ses fédérations œuvrant dans le domaine de la santé sont déçues du projet de loi sur l’assurance autonomie déposé vendredi par le ministre Hébert. Le projet de loi 67 ne tient aucunement compte des préoccupations exprimées en commission parlementaire par de nombreux groupes. « À quoi bon tenir une commission parlementaire si c’est pour déposer un projet de loi dont l’intention première est de plaire au Conseil du Trésor et non pas de développer les meilleurs services qui soient pour les personnes en perte d’autonomie ? », demande Guy Laurion, vice-président de la FSSS-CSN.

Le projet de loi bat en brèche par ailleurs le principe d’universalité en établissant l’allocation de soutien à l’autonomie en fonction des revenus. « Cela est inéquitable et inefficace. Cette proposition s’assimile à la règle de l’utilisateur-payeur, elle va à l’encontre des principes de solidarité, d’universalité, d’égalité d’accès et de gratuité qui fondent notre système de santé et de services sociaux », déclare Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

Il y a par ailleurs lieu de s’inquiéter du contrôle public sur la qualité des services qui seront donnés par une multitude de prestataires privés. Cela minera le travail interdisciplinaire et privera le réseau public de l’information nécessaire au suivi de l’état des personnes en perte d’autonomie. « Les personnes âgées en perte d’autonomie qui font le choix de demeurer à domicile, peuvent être vulnérables. Il est impératif de leur assurer une continuité de services dispensés par une équipe interdisciplinaire d’intervenants du réseau public, à même de communiquer entre eux et de s’adapter rapidement à tout changement observé auprès de ces personnes. C’est le minimum qu’on doit leur offrir », assure Michel Tremblay, président de la Fédération des professionnèles-CSN.

« Comment le ministre peut-il prétendre défendre le libre choix du prestataire par l’usager alors que le meilleur prestataire qui soit, le réseau public, sera laissé dans l’ombre ? Est-ce que les établissements du réseau public seront tenus d’offrir tous les services nécessaires pour répondre aux besoins ? Si le réseau public n’offre pas tous les services, comment alors parler d’un libre choix ? », demande Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

« Le projet de loi sur l’assurance autonomie aurait pu constituer un moment clé dans la consolidation des services publics de santé et de services sociaux. En s’obstinant à ouvrir la voie au privé, le ministre fait le choix d’une fragmentation et d’une privatisation accrue et inefficace des services de santé et de services sociaux. Nous continuerons de nous battre contre ce démantèlement tranquille du système public de santé », de conclure Jean Lacharité.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les travailleuses craignent un licenciement massif et la perte de services

Les 60 salariées du Centre d’action bénévole des Seigneuries (CAB) s’inquiètent du silence de la direction de l’établissement et de l’Agence de la santé et des services sociaux de Rivière-du-Loup concernant un projet d’abandon des services à domicile et un licenciement collectif pour résorber le déficit actuel de près de 80 000 $. Si ce scénario est retenu, cela affectera directement une grande partie des 900 bénéficiaires vulnérables desservis, sans compter les travailleuses elles-mêmes. Elles demandent donc au conseil d’administration du CAB et à l’Agence de la santé de tout mettre en œuvre pour éviter la perte des emplois et la cessation des services.

En pleine période de renégociation des salaires, les représentantes syndicales ont été informées par la direction du CAB, le 5 novembre dernier, que toutes les travailleuses pourraient être licenciées advenant le rejet d’une proposition visant à récupérer une somme d’environ 1300 $ par salariée. Réunies en assemblée le 11 novembre, elles ont rejeté cette proposition à 91 %, jugeant injuste le fait de payer pour un déficit causé par une mauvaise gestion des ressources. Bien qu’informé de la situation, le représentant de l’Agence de la santé mandaté pour tenter de dénouer l’impasse qui perdure depuis le printemps dernier, s’est cantonné jusqu’ici dans un mutisme inexplicable, refusant d’intervenir pour corriger la situation.

Pour Daniel Charette, vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) : « Il est inadmissible de voir la direction du CAB et l’Agence de la santé demeurer muettes, alors que le centre est visé par un licenciement collectif. Ce qui est en jeu, ce sont des services de maintien des activités de la vie quotidienne et domestique, qui sont essentiels à des centaines de bénéficiaires, sans compter le devenir des travailleuses qui se dévouent corps et âme depuis des années. Le conseil d’administration du CAB et l’Agence doivent réagir et reprendre rapidement les choses en mains pour éviter le pire. » Loin de céder à cette menace de fermeture, les travailleuses ont adopté, à leur dernière assemblée, une résolution enjoignant la direction du centre à travailler conjointement avec leur syndicat afin de trouver des solutions viables pour endiguer le déficit actuel, mais aussi pour éviter qu’il se répète. Les avenues suggérées reposent notamment sur deux rapports indépendants dans lesquels ont été analysé les finances et la gestion du CAB, soit le rapport de MCE Conseils et celui de Gaston April, conseiller en gestion des personnes et des entreprises.

Les solutions proposées par les syndiquées vont de la révision de l’organisation du travail, en passant par une meilleure définition et un encadrement rigoureux des services dispensés en fonction des besoins ciblés des clientèles, jusqu’à une participation des travailleuses aux comités d’embauche et sur le conseil d’administration pour assurer l’efficience des ressources. Rappelons que la convention collective des syndiquées, en vigueur de juin 2012 à décembre 2015, prévoit la renégociation des salaires pour les années 2013 et 2014. Leurs demandes s’établissent à 2 % applicables à compter du 16 décembre de chaque année. Quant à la moyenne des salaires, elle est d’environ 17 000 $ bruts annuellement. Depuis le printemps dernier, la direction a tenté de leur imposer différents scénarios pour diminuer leur rémunération, lesquels ont tous été refusés. Ceux-ci allaient d’un simple gel des salaires à des hausses dérisoires, en passant à une réduction du nombre de jours fériés, jusqu’à une diminution draconienne des frais de déplacement pourtant conventionnés. Le syndicat a demandé l’intervention d’un conciliateur en octobre dernier, sans grand résultat jusqu’ici. Des recours juridiques sont également envisagés pour forcer la direction du CAB à respecter les droits des travailleuses.

À propos du syndicat

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre d’action bénévole des Seigneuries (CSN) est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), laquelle représente près de 130 000 membres au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central du Bas-Saint-Laurent, qui compte quelque 10 000 membres dans la région. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité.

Pas de quoi fêter, selon la FSSS-CSN

Dans le cadre de la semaine des centres jeunesse, les 700 délégué-es du conseil fédéral de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) réunit à Sherbrooke, tiennent à faire le point sur les services offerts en centre jeunesse dans le cadre de la Loi sur la protection de la jeunesse. La FSSS-CSN, qui représente environ 10 000 membres des 14 000 employé-es du réseau des centres jeunesse et qui sont répartis dans 13 des 16 régions du Québec, a mis sur pied un comité ad hoc pour évaluer les impacts des coupures et du sous-financement sur les services aux enfants et à leur famille. Un constat inquiétant ressort de cette enquête, les coupures et le sous-financement subit depuis quelques années dans différents centres ont des impacts sur la clientèle et sur les travailleuses et travailleurs qui offrent les services.

Le Québec est reconnu pour avoir une des plus belles lois en matière de protection de la jeunesse, mais les moyens pour appliquer pleinement cette loi ne sont pas au rendez-vous. « Force est de constater, à la lumière de l’évolution de notre histoire en matière de protection de la jeunesse, qu’il se crée un fossé de plus en plus grand entre ce qui est prévu juridiquement en matière de protection et de droits des enfants et la volonté politique au Québec de tout mettre en œuvre pour assurer aux enfants les plus vulnérables de notre société un avenir meilleur! », explique Line Beaulieu, vice-présidente de la FSSS-CSN.

Préoccupés par la situation où des hausses constantes de signalements sont observés au Québec et où le gouvernement fait des choix de coupures budgétaires et maintient le sous-financement sur le dos des enfants les plus vulnérables de notre société, les 700 délégué-es ont donc voté de réclamer un moratoire sur les coupes dans les centres jeunesse et revendiquent des moyens transitoires dans les centres jeunesse sous-financés. Ils ont aussi donné le mandat pour que la FSSS-CSN entreprenne les démarches nécessaires auprès de tous les partenaires pour que soient réalisés des états généraux sur la situation des enfants vulnérables du Québec. Devant l’urgence de la situation, Line Beaulieu, vice-présidente de la FSSS, a donc demandé une rencontre auprès de la Ministre Hivon.

« En cette semaine des centres jeunesse, les syndicats affiliés à la FSSS-CSN tiennent à souligner l’engagement sans précédent des travailleuses et travailleurs auprès des enfants et de leur famille. C’est ce même engagement qui les anime malgré leurs habitudes de discrétion à dénoncer et à défendre publiquement la situation », poursuit Line Beaulieu. Ces intervenants ont décidé de parler pour ces enfants vulnérables qui sont sans voix dans les centres jeunesse. En terminant, ces intervenants, ainsi que la direction de la FSSS-CSN, sont déterminés comme jamais à dénoncer l’inacceptable et à réclamer que nos enfants reçoivent tous les services qu’ils sont en droit de s’attendre de la part d’une société comme la nôtre!

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et de travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux.

Une mauvaise solution à un vrai problème, selon la FSSS–CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) réagit à l’annonce de la fermeture de 151 lits publics au CSSS de la Vieille Capitale. Pour la FSSS, cette annonce de l’employeur est une mauvaise solution à un vrai problème, alors que cela permettra de diminuer la pression sur les travailleuses et travailleurs qui donnent les services, mais le tout en diminuant le bassin de services offerts à la population dans le réseau public.

Le CSSS de la Vieille Capitale a annoncé récemment la fermeture de 151 lits de CHSLD. Ces fermetures s’inscrivent dans un plan de modernisation que nous jugeons nécessaire. En effet, plusieurs établissements ne répondaient plus aux normes et le fait de réserver les chambres doubles pour un seul usager est une bonne nouvelle qui permettra à nos membres de mieux travailler, notamment avec les nouveaux équipements. « On nous a assuré que l’application de ce plan de modernisation se fera sans coupures de postes et permettra d’améliorer grandement le travail de nos membres », explique le président du syndicat, Jacques Guérin.

« Depuis deux ans, nous revendiquons un rehaussement du financement du CSSS, puisque nous avons fait la démonstration qu’il y a un sous-financement chronique au CSSS, ce avec quoi même l’employeur était en accord. La démonstration la plus claire en est que le nombre de préposés aux bénéficiaires permet seulement de donner 1,67 heure de soins par jour, alors que la norme ministérielle prévoit 2 heures. Cela a pour conséquence de mener à une grande détresse psychologique des travailleuses et travailleurs qui donnent les services à la population. La solution de l’employeur permettra certainement de rehausser le ratio d’heures de soin pour les usagers, mais cela ne se fera pas en augmentant les ressources comme nous le demandions, mais plutôt en diminuant le nombre d’usagers. Pour nous, d’autres alternatives auraient dû être priorisées », poursuit Jacques Guérin.

Pour combler la fermeture de lits de CHSLD, l’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale prévoit ouvrir des lits en ressources intermédiaires. Pourtant, la Protectrice du citoyen est venue rappeler une fois de plus cette année qu’il n’y a toujours pas eu de visites d’appréciation dans les ressources privées, et donc que personne ne s’assure que les services donnés dans ces ressources répondent aux besoins des usagers. « Lorsque l’on connaît les nombreux problèmes de qualité de services dans ces ressources, on se demande pourquoi ne pas plutôt miser sur l’hébergement public. Faut-il rappeler qu’il s’agit d’une des franges les plus vulnérables de notre société et que nous avons la responsabilité de s’assurer qu’ils reçoivent les meilleurs services possible ? », de conclure Denis Bertrand, vice-président régional de la FSSS–CSN.

À propos de la FSSS–CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et de travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux.

Quand mettrons-nous les ressources dans les services à la population ?

Les données dévoilées hier dans La Presse démontrent une augmentation importante du nombre de cadres dans le réseau de la santé et des services sociaux depuis dix ans. Pour la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), il est inquiétant de voir cette évolution, alors que les travailleuses et travailleurs subissent de plus en plus de pression. La FSSS revendique que nous mettions les ressources dans les services à la population.

La fusion des établissements, en créant d’immenses structures, a entraîné une augmentation du taux d’encadrement. Pour la FSSS–CSN, ce qui est par contre le plus contestable, c’est que cette augmentation va de pair avec une diminution des services à la population. « C’est comme si la mission du réseau était pervertie. À force de vouloir contrôler le travail du personnel du réseau, l’encadrement prend des proportions démesurées. Le pire dans tout ça, c’est que les travailleurs sont des professionnels qui savent ce qu’il faut faire pour donner des services de qualité. Plutôt que de leur faire confiance et de leur donner les moyens de donner les services, on nourrit la bête bureaucratique! », explique Guy Laurion, vice-président de la FSSS-CSN.

Cette augmentation du nombre de cadres se concrétise alors que les compressions budgétaires étaient supposées venir diminuer l’appareil administratif du réseau. « On se rend bien compte que lorsqu’on demande aux directions d’établissement de faire des coupes, ce n’est pas chez les cadres qu’elles le font. La Protectrice du citoyen a justement expliqué qu’il est impossible de dire que les compressions n’ont pas d’impact sur les services. C’est donc que ce sont la population et le personnel du réseau qui subissent ces compressions », poursuit Guy Laurion.

Ce qui est aussi préoccupant, c’est qu’au même moment où le taux d’encadrement augmente, on remarque une augmentation de la présence de firmes privées dans le réseau. Celles-ci interviennent pour aider les cadres à appliquer de nouvelles mesures. Cette augmentation du nombre de cadres est aussi causée par la privatisation et la sous-traitance, alors que cela entraîne une accentuation des besoins d’évaluation des services offerts au privé par les cadres du public. La sous-traitance entraîne ainsi une augmentation de la bureaucratie dans le réseau public et une diminution de la qualité des services.

« Quand on prend conscience des millions de dollars qui sont dépensés à perte dans le réseau, on ne peut faire autrement que de se dire qu’il faut revoir nos priorités. Il faut une fois pour toutes mettre nos énergies au bon endroit. Il faut donner les moyens nécessaires pour que les travailleuses et travailleurs du réseau puissent donner les meilleurs services », de conclure Jeff Begley, président de la FSSS–CSN.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privé et public. La FSSS est la plus grande organisation syndicale du secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS–CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Le STT du CSSS Rimouski-Neigette craint les compressions

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du CSSS Rimouski-Neigette est très inquiet des implications de la décision du conseil d’administration d’avoir montré la porte au directeur général la semaine dernière. Le syndicat se dit convaincu que monsieur Beaulieu a été remercié de son poste parce qu’il n’avait pas atteint les objectifs de compressions draconiennes du gouvernement. Le syndicat affilié à la FSSS-CSN entend demeurer vigilant afin que les compressions ne se fassent pas sur le dos des usagers et des travailleurs.

Selon le président du syndicat, Daniel Charrette, « Monsieur Beaulieu a été tassé parce qu’il n’a pas atteint les compressions demandées par le MSSS. On s’inquiète maintenant de savoir qui prendra sa place et quel sera son mandat. » Le syndicat appréhende la venue d’une direction intérimaire nommée par le MSSS avec pour seul mandat l’actualisation des restrictions commandées par le gouvernement Marois, sans égard pour le personnel et la population. « Nous craignons que des compressions sévères soient imposées et qu’elles entraînent des diminutions importantes de services à la population, comme on le voit dans la région et partout au Québec », poursuit Daniel Charrette.

« Depuis plusieurs années, nos membres doivent continuellement faire plus avec moins. Les effectifs sont souvent en deçà du minimum requis pour assurer la quantité et la qualité des services à la population. Si de nouvelles coupes sont imposées, c’est forcément dans les services directs à la population qu’elles devront avoir lieu. Il va de soi que nous poursuivrons nos actions et que nous dénoncerons ces compressions drastiques », conclut Daniel Charrette.

À propos de la FSSS-CSN

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du CSSS Rimouski-Neigette représente le personnel paratechnique, de soutien et les employés de bureau, soit environ 900 travailleuses et travailleurs. La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privés et public. La FSSS représente la majorité des travailleuses et de travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux. Le syndicat est aussi affilié au Conseil central du Bas-Saint-Laurent qui compte quelque 10 000 membres dans la région. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité.

Rien ne va plus avec la direction !

Rien ne va plus entre la soixantaine de travailleuses du Centre d’action bénévole des Seigneuries (CAB) et la direction de cet organisme communautaire œuvrant dans l’aide à domicile. Elles dénoncent l’attitude arrogante de leur employeur qui veut imposer des coupes draconiennes à même leur faible rémunération afin d’éponger un déficit manifestement causé par une mauvaise gestion. Ces travailleuses demandent à l’Agence de la santé et des services sociaux du Bas-Saint-Laurent d’intervenir pour obliger le CAB à renoncer à recouvrer ces sommes qui les appauvriraient davantage.

« Cette demande d’intervention n’est pas anodine en raison de l’entêtement de la direction du CAB », affirme Daniel Charette, vice-président de la FSSS–CSN pour la région du Bas-Saint-Laurent. « Ces femmes, complètement dévouées au bien-être de gens âgés, sont déjà aux prises avec des conditions de travail et de rémunération très précaires. Malgré tout, on leur demande de manière autoritaire et méprisante, de se sacrifier pour conjurer un déficit dont elles ne sont pas responsables, ni de près, ni de loin. » La direction exige d’importantes concessions pour les prochains mois, dont une coupure de 50 % des frais de transport, ainsi qu’un gel salarial. La récupération totaliserait ainsi environ 80 000 $, soit plus de 1300 $ par salariée. Or, une travailleuse ayant 12 années de services gagne à peine un salaire horaire de 11,99 $ pour un revenu annuel moyen de 17 000 $ brut.

La FSSS juge inadmissible cette décision du CAB de tenter de faire assumer le déficit annuel dont l’origine tient à une gestion déficiente des ressources financières confiées par l’Agence de la santé. Elle questionne notamment l’énorme part financière assumée par le CAB pour payer le bâtiment, qu’elle partage avec l’organisme Carrefour d’Initiatives Populaires de Rivière-du-Loup. En effet, bien que le centre n’occupe que le tiers des espaces disponibles, il assume depuis très longtemps la moitié de la facture totale, incluant les taxes, l’entretien, les réparations, les assurances, etc., qu’on peut estimer facilement à plusieurs dizaines de milliers de dollars. Autre incongruité : la facture de la prime annuelle d’assurance collective s’est accrue de 33 000 $, une hausse de près de 32 %, pour un même niveau de couverture. Malgré cette forte hausse inhabituelle, la direction du CAB n’a pas jugé bon de procéder à un appel de soumission auprès d’autres assureurs, et ce, en dépit de ses difficultés financières.

À propos de la CSN et de la FSSS

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre d’action bénévole des Seigneuries (CSN) est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), laquelle représente près de 130 000 membres au Québec. Il est aussi affilié au Conseil central du Bas-Saint-Laurent qui compte quelque 10 000 membres dans la région. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité.

On ne peut travailler sur la pérennité sans les syndicats et les travailleuses !

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) dénoncent la mise en place d’un chantier majeur sur les services de garde éducatifs où les associations patronales siègeront, mais qui ignore totalement la voix des travailleuses qui interviennent quotidiennement auprès des enfants.

Le chantier doit faire le point sur le fonctionnement, le financement, la gouvernance et l’évolution du réseau des CPE, 15 ans après sa création. Depuis l’annonce de ce chantier, le 8 octobre dernier, la CSN a multiplié les démarches auprès de la ministre Léger et du gouvernement pour que le mouvement syndical, qui a largement contribué à la mise sur pied du réseau des CPE, soit associé à ses travaux, mais en vain. « Le gouvernement prétend faire un exercice sérieux avec les partenaires. Ne nous leurrons pas ! L’absence des travailleuses à la table de discussion enlève toute crédibilité à l’exercice », déclare Denise Boucher, vice-présidente de la CSN.

À terme, ce chantier devra proposer des pistes de solution visant à maintenir la qualité des services. « La ministre s’est montrée ouverte à travailler avec l’ensemble des partenaires pour assurer la pérennité des services de garde. Quelle surprise d’apprendre que les travaux se mettent en branle sans présence syndicale. Il va de soi que nous devons être présents pour poser les diagnostics et pour réfléchir aux pistes de solution », explique Dany Lacasse, vice-président de la FSSS–CSN.

À l’issue de la dernière négociation dans le secteur des CPE, la FSSS a signé une lettre d’intention visant à créer un forum sur la gouvernance auquel participeraient tous les partenaires. « C’est une priorité pour nous de réfléchir à la gouvernance et à la qualité des services dans les CPE. Alors qu’on attend toujours un retour du gouvernement sur la création du forum, on apprend qu’il crée un chantier sur lequel les organisations syndicales ne siègeront pas. Est-ce que l’intention du gouvernement est de tout décider d’avance avec les employeurs pour par la suite ne tenir qu’un forum cosmétique avec les organisations syndicales? S’il veut assurer la pérennité des services de garde, il ne peut se mettre au travail sans l’expertise des syndicats et des travailleuses qui donnent les services aux enfants partout au Québec. La question de la gouvernance et du financement des services de garde est prioritaire pour nous et nous n’accepterons pas d’être laissés sur la touche », de conclure Dany Lacasse.

À propos de la FSSS–CSN et de la CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privé et public. La FSSS est la plus grande organisation syndicale du secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS–CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

 

Pour la CSN, la gestion des contrats privés pose des questions majeures

Plusieurs révélations récentes soulèvent des questions quant à la manière dont les gestionnaires d’établissements du réseau de la santé et des services sociaux procèdent à l’octroi de contrats d’approvisionnement en biens et services à des firmes privées. Pour la CSN, il s’agit d’un enjeu majeur mettant en cause la saine gestion des ressources dans le réseau de la santé et services sociaux et ultimement la qualité des services.

On apprenait hier par La Presse qu’un système de ristournes serait au centre du processus d’octroi des contrats à des firmes privées de fournitures médicales. Ce procédé favoriserait les grosses firmes présentes dans le marché et limiterait la concurrence. Ce système semble avantager de gros joueurs comme la multinationale Cardinal Health, qui contrôle une bonne part de l’approvisionnement au Québec et qui est toujours sous enquête de l’AMF. « Depuis quelques mois, les révélations s’accumulent sur la question de l’octroi de contrats en santé et services sociaux. Dans le récent Rapport au ministre Hébert sur l’application des règles d’octroi des contrats à la firme Proaction, on apprenait notamment que la plupart des contrats d’optimisation obtenus par Proaction l’avaient été de gré à gré, sans qu’aucune raison ne puisse le justifier. D’autres pratiques étaient aussi pointées du doigt comme nuisibles à une saine concurrence entre les soumissionnaires. Puis, il y a eu le cas des contrats donnés de gré à gré à Cardinal Health par le CHUM. De son côté, le vérificateur général, dans son rapport du printemps 2013, exhortait les établissements à respecter la réglementation relative aux appels d’offres lorsqu’ils recourent à des firmes externes pour optimiser leurs processus. Cela fait beaucoup de cas où la manière dont les contrats ont été octroyés est très discutable », explique Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

« Si les CSSS n’ont pas respecté les règles pour l’octroi des contrats à Proaction, peut-on penser qu’il en va de même pour d’autres types de contrats ? Et s’il est vrai que le processus d’octroi de contrats de matériel médical semble biaisé par l’existence d’un système de ristournes, peut-on se demander qui en profite réellement et quels en sont les impacts? Certaines firmes disposées à verser des ristournes sont-elles favorisées au détriment de l’intérêt public? Comment sont comptabilisées ces ristournes ? Font-elles l’objet de mécanismes de vérification et de suivi rigoureux ou s’agit-il d’un système parallèle ? Qu’en est-il du financement de la recherche par des entreprises privées ? Puis, les fondations d’établissement jouent-elles un rôle dans ce système ? Les sommes en jeu sont considérables et il s’agit de la gestion de fonds publics », poursuit Jeff Begley, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). « Pour la CSN, la question de l’octroi des contrats privés est donc une question prioritaire. Les ressources doivent être investies dans les services à la population », déclare Michel Tremblay, président de la Fédération des professionnèles (FP–CSN).

Au moment où le réseau de la santé et des services sociaux subit des compressions budgétaires qui amènent des coupes de services partout au Québec, on doit se questionner sur la gestion du réseau. « Pendant que nos membres ont de moins en moins de moyens pour donner des services à la population, c’est à croire que c’est le bar ouvert pour nombre de firmes privées. Qu’est-ce que le gouvernement entend faire pour s’assurer que les fonds publics investis dans le réseau sont utilisés efficacement ? Comment le ministre entend-il donner réponse au rapport du vérificateur général et à celui sur Proaction ? Quand on connaît l’importance du budget de santé au Québec, on ne peut se permettre d’accepter que la mauvaise gestion nuise à la qualité des services », de conclure Jean Lacharité.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

L’automne s’annonce chaud au Manoir Normandie de Rimouski

Lors d’un scrutin secret tenu en deux séances, soit les 13 et 14 août derniers, les membres du syndicat ont rejeté à 93 % les offres patronales, qualifiées par l’employeur d’ultimes, globales et finales. Les syndiqué-es ont du même coup donné un mandat de moyens de pression à déclencher au moment opportun.

Notons que les parties s’étaient entendues dès le départ de ne négocier que les salaires et de reconduire la convention au 31 mars 2015. Le 25 juillet, l’employeur dépose malgré tout l’offre dont il est ici question et dans les jours qui suivent, véhicule des faussetés auprès des salariés. Les syndiqués sont déterminés d’obtenir gain de cause et souhaitent que l’employeur respecte sa parole initiale de ne négocier que les salaires et de prolonger la convention collective jusqu’en 2015. À défaut, les moyens de pression débuteront sous peu et iront en s’accentuant.

Les personnes salariées du Manoir Normandie sont membres du Syndicat des travailleurs(euses) des Résidences d’hébergement Rimouski-Neigette (CSN), lequel est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) qui compte près de 130 000 membres syndiqués présents dans les secteurs privé et public. Pour sa part, la CSN est composée de près de 2000 syndicats regroupant plus de 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

Inquiétude des répercussions des conditions de travail sur les soins aux personnes résidentes

Depuis deux ans, le syndicat régional des CHP en Estrie interpelle l’employeur du Manoir Sherbrooke concernant ses préoccupations quant aux conditions de travail difficiles dans certains secteurs dont, entre autres, la section des lits sous la responsabilité du CSSS. Ces conditions entraînent un roulement de personnel et un manque de personnel qui rendent difficile la prestation de soins de qualité aux personnes résidentes. De plus, l’augmentation du nombre de griefs et la lenteur des discussions pour trouver des solutions augmentent la frustration et le découragement des membres du syndicat. Ils tiennent aujourd’hui à souligner leur ras-le-bol concernant leurs conditions de travail et l’absence de réaction de l’employeur face à leurs problèmes.

Depuis plus de deux ans, le syndicat dénonce les conditions de travail dans le secteur des lits de ressources non institutionnalisées (RNI). Il manque régulièrement de personnel et les travailleuses et travailleurs se retrouvent en surcharge de travail et doivent faire du temps supplémentaire obligatoire. « On a proposé un comité de travail pour trouver des solutions, mais l’employeur a refusé. La situation est intenable actuellement. Ces différentes problématiques ne créent pas un environnement qui favorise un milieu de vie sain et serein pour les résidents. Nous considérons d’ailleurs que la situation actuelle pourrait entraîner de possibles erreurs de médication », explique la vice-présidente régionale de la FSSS–CSN, Mélissa Gaouette.

Le syndicat souhaite aujourd’hui que l’employeur entende leurs raz-le-bol et démontre une volonté de régler la situation pour le bien des résidents. «Nous attendons toujours une décision sur notre rétroactivité qui a été retenue en partie par l’employeur suite à la dernière négociation. De plus, les griefs ne cessent de s’accumuler. On a l’impression que l’employeur, au lieu de reconnaître notre travail et nous soutenir, nous tape sur la tête continuellement; c’est décourageant », souligne Sarah Morin, travailleuse au Manoir Sherbrooke.

Dany Lacasse, représentant des secteurs privés à la FSSS–CSN, est venu témoigner aujourd’hui son appui aux travailleuses et travailleurs de la résidence « Nous appuyons entièrement ces travailleurs dans cette démarche. Comme vous savez, la FSSS est actuellement en campagne pour améliorer les conditions de travail dans ce secteur, lesquelles ont un impact direct sur les services offerts à la population vieillissante ».

Pour suivre la campagne menée par la FSSS–CSN sous le thème « Ouvrez les yeux », on peut s’abonner au blogue www.ouvrezlesyeux.info.

La FSSS–CSN est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux regroupant 125 000 salarié-es de tous les titres d’emploi, tant dans le secteur privé que dans le secteur public, dont plus de 3000 salarié-es œuvrant dans les centres d’hébergement privés (250 en Estrie dont 125 au Manoir Sherbrooke). Elle est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux, qui compte 300 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

La FSSS-CSN est très préoccupée par l’état de nos CHSLD

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) est préoccupée des résultats obtenus par certains CHSLD lors des visites d’appréciation. Pour la FSSS, il faut que les conditions de vie des personnes âgées deviennent une priorité et donner un sérieux coup de barre pour redresser la situation et assurer que nos aîné-es reçoivent des services de qualité.

Une série de révélations dévoilée cette semaine par l’Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic (AQRP) démontre que la situation dans plusieurs CHSLD est très préoccupante. « Lorsqu’on voit le contenu des rapports d’appréciation de ces CHSLD, on ne peut faire autrement que de se dire que nous avons de sérieux problèmes », avance Jeff Begley, président de la FSSS–CSN.

Pour la FSSS, ce qu’il faut surtout retenir de ces révélations, c’est la nécessité de redonner de l’importance aux conditions de vie des aîné-es. « On le sait depuis plusieurs années, les effets des compressions et de la privatisation se font sentir sur les services offerts aux personnes âgées dans les CHSLD. Nous rappelons constamment à quel point le personnel du réseau est à bout de souffle et que le fait que couper sans cesse dans les budgets finit par avoir des effets sur les services. Nous en avons aujourd’hui la triste démonstration », poursuit Jeff Begley.

« Ce que nous démontre la situation actuelle, c’est qu’il faut que l’État cesse de se départir de ses responsabilités face aux aîné-es. La privatisation et les compressions ne sont pas la solution. Il faut absolument donner un coup de barre pour que les choses s’améliorent » , de conclure Jeff Begley.

À propos de la FSSS–CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte plus de 125 000 membres dans les secteurs privé et public. La FSSS est la plus grande organisation syndicale du secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.