Le 10e Congrès du Conseil central du Cœur du Québec est lancé !

Le 10e Congrès du Conseil central du Cœur du Québec a été lancé ce matin à l’hôtel Victorin de Victoriaville. Sous le thème « Se choisir », le rendez-vous triannuel des 160 syndicats de la Mauricie et du Centre-du-Québec affiliés à la CSN réunira, jusqu’à vendredi, près d’une centaine de participantes et de participants lors de l’ouverture.

D’entrée de jeu, le président du conseil central, Paul Lavergne, a placé les enjeux auxquels le mouvement syndical est confronté en cette période de sortie de crise : « Nous devons faire le choix de nous respecter mutuellement, en assurant à tous et à toutes de bonnes conditions de travail, pour vivre dignement et en santé. Nous faisons le pari du syndicalisme, puisqu’il nous permet de faire primer l’intérêt collectif sur l’individualisme grandissant. Enfin, nous misons sur un modèle de société basé sur l’équité et la justice sociale. C’est ça, le syndicalisme d’aujourd’hui que nos membres veulent mettre de l’avant ! »

Des propos salués par la présidente de la CSN, Caroline Senneville, qui a rappelé l’engagement de la CSN pour un salaire minimum à 18 $ l’heure et un rehaussement général des conditions de travail et salariales dans le contexte actuel de la pénurie de main-d’œuvre. Celle-ci, a-t-elle rappelé, mine les capacités de développement économique et social du Cœur du Québec.

« Il y a encore trop d’employeurs, visiblement, qui n’ont pas encore compris que les travailleuses et les travailleurs sont en droit d’exiger de bonnes conditions d’emploi. Tant dans le secteur privé, où certains employeurs peinent à recruter de la main-d’œuvre, que dans le secteur public, où les années d’usure et d’épuisement ainsi que les heures supplémentaires forcées ont entraîné l’effondrement de nos réseaux publics durant la pandémie », a affirmé Caroline Senneville, invitant les congressistes à poursuivre leur engagement syndical envers une société plus juste.

Les délégué-es réunis auront la semaine pour se pencher sur les orientations du prochain mandat du Conseil central du Cœur du Québec de la CSN. Des ateliers portant sur la santé mentale et la santé et sécurité en milieu de travail, les transformations technologiques et les impacts des changements climatiques, notamment, auront cours tout au long de la semaine. Les congressistes auront également l’occasion d’élire les membres du comité exécutif du conseil central ainsi que de pourvoir les postes des différents comités de travail.

L’entente de principe adoptée par les trois unités affiliées à la CSN

L’entente de principe intervenue le jeudi 14 avril 2022 entre l’employeur et les trois syndicats affiliés à la CSN a finalement été adoptée par les trois unités.

Les résultats des votes tenus à scrutin secret sont les suivants : vote en faveur à 94 % pour le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN), à 87 % pour le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) et à 96 % pour le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) qui tenait son assemblée générale hier, le 27 avril.

Dans une déclaration commune, les présidences des trois syndicats affiliés à la CSN, Chantale Joly, Éric Tremblay et Louise Bordeleau, ont souligné la grande satisfaction des membres face aux améliorations de leurs conditions de travail : « Nos augmentations salariales, incluant un montant forfaitaire, atteignent 5,78 % en 2022 et 3,5 % en 2023, incluant une protection contre l’inflation la dernière année. Pour celles et ceux qui touchaient des bonis, nous avons également obtenu une majoration de la bonification de l’atteinte de nos cibles variant de 0,3 à 0,5 % et une seconde majoration du plafond de la bonification qui varie de 1 à 2,8 %. Nous avons également introduit un encadrement du télétravail qui inclut des remboursements pour l’achat de mobilier et une allocation pour les frais de connexion à Internet. »

Précisons que dans le cadre de leurs négociations, les membres des trois unités viennent d’accepter massivement la prolongation de leurs contrats de travail respectifs liée à la fusion de SSQ assurances et de La Capitale sous la nouvelle bannière Beneva.

D’une seule et unique voix, Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce–CSN, Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN et Mario Pellerin, vice-président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN ont salué la lutte des membres qui ont réussi à obtenir une amélioration importante de leurs conditions de travail respectant leurs objectifs initiaux.

À propos

Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres, le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) en compte 35. Ils sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Deux unités syndicales sur trois affiliées à la CSN acceptent l’entente de principe

Lors de deux votes distincts tenus à scrutins secrets, l’entente de principe intervenue le jeudi 14 avril dernier entre l’employeur et les trois syndicats affiliés à la CSN a été acceptée à 94 % par le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) et à 87 % par le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN).

Pour sa part, le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) se réunira demain afin de prendre connaissance de l’entente de principe et de procéder au vote secret sur celle-ci par la suite. Aucun autre détail ne sera divulgué d’ici à ce que cette unité se soit prononcée.

À propos

Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres, le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) en compte 35. Ils sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Entente de principe chez SSQ (Beneva)

Une entente de principe est intervenue le jeudi 14 avril 2022 entre l’employeur et les trois syndicats affiliés à la CSN : le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN), le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN).

Celle-ci sera bientôt présentée aux instances syndicales qui se prononceront sur tout son contenu. Aucune entrevue ne sera accordée d’ici là.

À propos

Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres, le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) en compte 35. Ils sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Les grévistes manifestent chez SSQ (Beneva)

Ce lundi 28 mars, devant le siège social de SSQ (Beneva) à Québec, les membres en grève du Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) et du Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) se sont rassemblés et ont manifesté leur solidarité dans les rues de la ville. Les deux groupes de salarié-es disposent de mandats de grève dans le cadre des négociations en cours pour le renouvellement de leurs conventions collectives.

« Même si nous travaillons pour un employeur qui enregistre des résultats financiers records, comme vous pouvez le constater, nous devons actuellement nous battre afin d’obtenir simplement des augmentations salariales protégeant notre pouvoir d’achat et qui reconnaissent, pour plusieurs d’entre nous, les nombreuses années que nous accumulons à l’emploi de SSQ (Beneva) », de déplorer Chantal Joly, présidente du Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN).

« Alors que d’autres salarié-es du groupe ont obtenu des bonifications significatives de l’ordre d’un minimum de 10 %, l’employeur ne nous offre que des miettes à la table de négociation. Nous avons pourtant toutes et tous contribué aux excellents résultats financiers de l’entreprise, alors pour nous, il est clair que nous méritons autant que ces salarié-es », de renchérir Éric Tremblay, président du Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN).

En négociation depuis le 2 novembre 2021, la question des salaires est abordée à une table centrale regroupant les unités affiliées à la CSN. Face à des pourparlers qui piétinent toujours, une demande de conciliation a été déposée le 4 février dernier au Tribunal administratif du travail.

D’une seule et unique voix, Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN et Mario Pellerin, vice-président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN ont tenu à rappeler que, « en ces temps de rareté de main-d’œuvre et d’inflation dépassant les 5 %, nous sommes toujours étonnés de faire face à des employeurs qui agissent comme si tout allait bien. Beneva vient tout juste de réaliser des bénéfices de près du double à ses prévisions et malgré des actifs de plus de 25 milliards de dollars, la haute direction ne semble pas vouloir investir dans ce qu’elle a de plus précieux, c’est-à-dire ses travailleuses et ses travailleurs. Non seulement nous sommes ici aujourd’hui pour soutenir leur lutte, mais nous serons à leur côté jusqu’au bout ».

Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres et le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 qui sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN). Celle-ci compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Le syndicat d’Olymel Princeville s’entend avec son employeur

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN vient tout juste d’accepter à 93 % une prolongation de sa convention collective jusqu’en 2030 en échange d’une bonification sans précédent des salaires et des avantages sociaux.

« Durant les années touchées par la nouvelle entente, les salarié-es recevront des augmentations variant de 7,44 à 7,64 $ l’heure, soit une bonification d’environ 35 %. L’augmentation à la signature totalise plus de 1,50 $ l’heure et une seconde augmentation de 0,80 $ l’heure sera appliquée dès le 1er octobre 2022, de préciser Steve Houle, président du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN. Même si notre convention collective a atteint une maturité dans notre secteur, nous avons également obtenu d’autres avancées, dont un cadre sur les travailleurs étrangers, des modifications importantes aux régimes des samedis obligatoires et une clause de transparence économique. »

« Avec les bonifications salariales qui viennent d’être adoptées, les travailleuses et les travailleurs de Princeville sont désormais au sommet en matière de rémunération globale, en partie grâce au régime de retraite déjà actif et aux contributions de l’employeur aux assurances collectives, de souligner Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce–CSN. L’atteinte du sommet de l’échelle salariale passe de 24 à 4 mois seulement et les primes atteignent maintenant 2 $ l’heure pour le soir et la nuit, puis 1,75 $ l’heure pour la formation. L’employeur augmentera sa contribution aux assurances collectives de 4 % par année jusqu’à l’échéance du nouveau contrat de travail. »

« Il faut se souvenir que les syndicats de Princeville et de Vallée-Jonction ont tracé la voie des règlements dont nous sommes témoins dans l’industrie de l’abattage. Les deux syndicats sont montés au front et ont vécu de longues grèves, respectivement de huit semaines et de dix-huit semaines. Ce sont elles et eux qui ont forcé leur employeur à reconnaître ses problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre – particulièrement dans le contexte de rareté qui persiste toujours actuellement –, et à y faire face en bonifiant substantiellement les conditions de travail offertes dans leurs usines. Ce nouveau règlement s’inscrit donc directement dans la foulée de ces luttes pour améliorer leurs conditions de travail », de conclure Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN), qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité.

Olymel est-elle encore une coopérative ?

Les présidences des deux Conseils centraux de Québec-Chaudière-Appalaches–CSN et du Cœur du Québec–CSN joignent leur voix à celle de Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du Commerce (FC–CSN), qui a fait parvenir une lettre aux médias pour dénoncer la culture organisationnelle qu’entretient Olymel dans le cours normal de ses affaires.

« Depuis des années, nous observons plusieurs comportements de la part d’Olymel qui vont carrément à l’encontre des règles élémentaires visant à entretenir de bonnes relations avec ses travailleuses et ses travailleurs. Pour nous, ce mode de gestion erratique qui multiplie les décisions contradictoires empêche l’avènement d’une paix industrielle qui demeure la base des bonnes relations entre les parties, de déclarer Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN. Ce mode de gestion organisationnelle nuit au sentiment d’appartenance, à l’ancrage d’Olymel dans nos communautés et ne contribue pas à sa reconnaissance et tant que bon employeur, à Princeville et ailleurs au Québec. »

« Après le long conflit que nous venons tout juste de vivre avec Olymel, c’est insultant d’avoir l’impression d’un retour à la case départ puisque les problèmes d’attraction et de rétention des salarié-es sont encore bien présents à Vallée-Jonction, ce qui cause des problèmes à celles et ceux qui sont toujours à l’emploi. La situation actuelle nous démontre clairement que nous avions mille fois raison de revendiquer une bonification des salaires et des conditions de travail pour régler cet enjeu, de déclarer Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN. Aujourd’hui, tout comme les éleveurs de porcs, nous aimerions bien savoir où s’en va Olymel avec les 200 000 cochons en attente d’abattage. »

Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches–CSN, fondé en 1918, regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la capitale nationale et de la région de Chaudière-Appalaches. Il représente quelque 240 syndicats et près de 45 000 membres issus de tous les secteurs d’activité.

Le Conseil central du Cœur du Québec–CSN regroupe plus de 19 000 membres réunis au sein de 130 syndicats issus de tous les secteurs d’activité. Le territoire du conseil central couvre les deux régions administratives de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

Pourquoi les salarié-es de Drummondville ont moins de valeur que ceux de Montréal ou Québec?

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de McKesson Drummondville–CSN est outré par le fait que la compagnie entretienne une disparité majeure de traitement entre les salarié-es de Drummondville et ceux de Montréal ou de Québec, alors que leur travail est passablement le même. Le syndicat espère profiter de la négociation en vue du renouvellement de la convention collective échue depuis février 2020 pour rétablir la situation.

Le syndicat, qui a analysé près d’une dizaine de conventions collectives dans le cadre du processus de négociation, se dit renversé par l’ampleur du fossé qui les sépare avec leurs collègues du secteur du commerce de gros. « C’est une différence salariale honteuse qui s’élève en moyenne à 24 % en notre défaveur », plaide Serge Alain Sipowo, président du syndicat. Au sein même du réseau McKesson, l’employeur offre des salaires de près de 5 $ plus élevés pour l’entrepôt de Montréal et près de 4 $ pour celui de Québec. « C’est tellement méprisant et insultant, nous faisons un travail tout aussi essentiel que les centres de distribution de Montréal et de Québec; notre travail fait partie d’un tout et nous offrons un service tout aussi de qualité qu’ailleurs! » lance M. Sipowo.

Le Conseil central du Cœur du Québec–CSN est insulté par la teneur des propos de l’employeur à la table de négociation pour justifier ces écarts salariaux majeurs. Selon la compagnie, il est tout à fait normal que les salaires offerts par McKesson à Drummondville soient moindres qu’ailleurs.

« Leurs arguments transpirent le mépris et la condescendance, il peut parfois être normal qu’en raison de différents facteurs on retrouve des écarts salariaux, mais rien ne justifie des chiffres de cette ampleur », s’insurge Paul Lavergne, président du CCCQ–CSN. « C’est non seulement une attaque envers tous leurs salarié-es, mais aussi envers l’ensemble de la population ».

Le syndicat rappelle que les demandes salariales n’ont même pas pour effet de rattraper le centre de Montréal ou de Québec, mais minimalement de réduire le fossé entre les trois centres. « Nos demandes sont raisonnables, certes elles sont importantes, mais il faut donner un sérieux coup de barre si on veut mettre un terme à cette disparité », renchérit M. Sipowo.

Paul Lavergne désire s’adresser aux dirigeants de McKesson Canada : « C’est l’histoire d’une multinationale milliardaire qui débarque à Drummondville pensant avoir à faire avec du cheap labor. Un certain moment, les salarié-es ont dit C’est assez!, qu’est-ce qu’ont fait les dirigeants? C’est là où nous en sommes aujourd’hui et la balle est dans le camp de l’entreprise. »

La Coopérative ambulancière de la Mauricie se joint à la CSN

À la suite de la période de changement d’allégeance dans le secteur du préhospitalier, les travailleuses et travailleurs de la Coopérative ambulancière de la Mauricie (CAM) ont choisi de quitter la Fraternité des travailleurs et travailleuses du préhospitalier du Québec, affilié à la FTQ, et joindre les rangs de la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Représentant plus de 3 500 salariés-es du secteur préhospitalier, la CSN est sans contredit le meilleur choix pour les paramédics de la Mauricie. En adhérant à la CSN, ce syndicat, qui compte 170 membres, se donne un meilleur rapport de force en vue de la négociation de leur prochaine convention collective de travail. La CSN salue le choix des travailleuses et travailleurs et est heureuse de les accueillir dans ses rangs.

À propos
Le syndicat est affilié à la FSSS–CSN, principale organisation dans le secteur préhospitalier, qui représente près de 130 000 salariés-es œuvrant dans les secteurs public et privé. Il est affilié au Conseil central du Cœur du Québec, qui représente plus de 17 000 membres en Mauricie et au Centre-du-Québec ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui compte quant à elle plus de 300 000 membres, et ce, tant dans les secteurs public que privé.

Olymel appauvrit son monde 

Ce midi, les travailleuses et travailleurs en grève du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN ont manifesté devant le Centre des congrès de Québec qui reçoit tous les acteurs de l’industrie porcine au Québec dans le cadre du Porc Show.

« Nous rendons visite aux acteurs majeurs de l’industrie porcine du Québec pour leur signifier que la politique salariale d’Olymel dans les abattoirs appauvrit ses salarié-es. En 2005, nous avons subi une baisse de salaire de l’ordre de 5,40 $ l’heure. Sans cette baisse, notre taux horaire moyen serait de 25,92 $ au lieu des 19,91 $ touchés actuellement, de préciser Steve Houle, président du syndicat. Depuis ce temps, la prospérité actuelle d’Olymel, c’est sur notre dos qu’elle s’est bâtie. Nous demandons simplement une entente négociée avant la période des fêtes offrant cet ajustement salarial conséquent, qui suit, entre autres, les autres salaires versés dans les usines d’Olymel. »

L’an dernier, en plein contexte de rareté de main-d’œuvre, l’employeur avait consenti des augmentations de 5,25 $ l’heure pour garder ses mécaniciens. Malgré la pénurie de main-d’œuvre qui touche également les autres travailleurs de son usine, Olymel refuse toujours d’accorder les mêmes augmentations conséquentes à tous ses salarié-es de Princeville, ce qui lui cause des problèmes d’attraction et de rétention.

« Dans les faits, le Porc Show célèbre le contrôle d’Olymel sur l’industrie porcine québécoise. Or, pour acquérir ce contrôle, Olymel a réalisé des investissements massifs et des rachats d’entreprises à coups de centaines de millions de dollars. C’est bien beau investir dans le béton et les équipements mais s’il n’y avait pas 350 travailleuses et travailleurs à Princeville pour abattre, découper et désosser les 13 500 porcs qui sont reçus chaque semaine à cette usine, il n’y aura pas un sou de profit qui serait réalisé chez Olymel, de déclarer Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce–CSN. Comme nous le faisons déjà depuis sept semaines, nous allons déployer tous les efforts et tous les moyens légitimes pour que les travailleuses et travailleurs reçoivent leur juste part de ces profits, et ce, sans appauvrissement, ce qu’offre actuellement Olymel. »

« Qu’Olymel se le tienne pour dit : comme toutes les composantes de notre mouvement, le Conseil central du Cœur-du-Québec sera toujours solidaire des revendications des travailleuses et des travailleurs de Princeville. Nous serons donc l’épine dans le pied de cet employeur, tant et aussi longtemps qu’il n’entendra pas raison. L’an prochain, ce sera au tour du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Vallée-Jonction – qui se trouve sur ce territoire –, de négocier avec Olymel et nous démontrerons exactement la même solidarité à soutenir leur négociation », de conclure Mario Pellerin, vice-président, Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN.

En grève générale illimitée depuis le 28 octobre dernier, les grévistes poursuivent leurs moyens de pression dans le but de faire entendre raison à leur employeur, ainsi qu’à la Coopérative fédérée, qui possède Olymel.

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité.

Visite surprise des grévistes à Vallée-Jonction 

Ce matin, bien avant l’aube, les travailleuses et travailleurs en grève du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN ont manifesté devant une autre usine d’abattage d’Olymel, celle de Vallée-Jonction.

« Nous avons décidé de rendre visite à nos camarades de la Beauce qui, tout comme nous, sont syndiqués à la CSN, afin de partager quelques moments de solidarité avec elles et eux. Nous avons bien évidemment parlé de notre conflit qui en est à sa septième semaine et du manque de respect constant qu’Olymel affiche envers ses salarié-es, de déclarer Steve Houle, président du syndicat. Dans le cadre de nos négociations respectives, nous avons toujours fait face à cette même attitude insensée de la part d’Olymel, nous qui sommes pourtant à la base même de leur succès mondial. »

En grève générale illimitée depuis le 28 octobre dernier, les grévistes poursuivent leurs moyens de pression dans le but de faire entendre raison à leur employeur, ainsi qu’à la Coopérative fédérée, qui possède Olymel.

Pour garder ses mécaniciens, en 2018, l’employeur leur avait consenti des augmentations de 5,25 $ l’heure. Malgré la pénurie de main-d’œuvre qui touche également les autres travailleurs de son usine, Olymel refuse toujours d’accorder les mêmes augmentations conséquentes à tous ses salarié-es de Princeville.

« L’an prochain, ce sera au tour des travailleuses et des travailleurs de Vallée-Jonction de négocier un nouveau contrat de travail avec Olymel. Avant même que cette négociation ne débute, nous tenons à dire à cet employeur que s’il persiste à mépriser de la sorte celles et ceux qui leur font faire des millions de dollars de profits chaque année, ils vont nous trouver sur leur chemin, de déclarer David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce–CSN. Comme nous le faisons actuellement, nous allons déployer tous nos efforts et tous les moyens légitimes pour que les travailleuses et les travailleurs reçoivent leur juste part de ces profits. »

Le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction représente environ 1200 salarié-es alors que le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres. Les deux syndicats sont affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité.

Les travailleuses et travailleurs d’Olymel Princeville sollicitent des appuis

Ce matin, les travailleuses et travailleurs du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN ont manifesté dans les rues de la municipalité des Bois-Francs. En grève générale illimitée depuis le 28 octobre dernier, ils ont distribué des tracts à la population et ils ont interpellé les élus municipaux afin que ceux-ci interviennent pour que le conflit se règle.

« Les 350 travailleuses et travailleurs d’Olymel Princeville représentent une part importante de la population active de cette ville et des environs. Même en grève, nous contribuons grandement à la vie économique de notre communauté. Ce matin, c’est également à titre de citoyennes et de citoyens que nous interpellons la population et les élus de notre municipalité, de souligner Steve Houle, président du syndicat. Entre autres, les élus municipaux, provinciaux et fédéraux doivent rappeler à la société Olymel qu’elle doit se comporter en bon citoyen corporatif. Il n’y a pas 25 solutions : elle doit s’assoir et déposer des offres qui mettront fin à ce conflit ».

« Pour nous, il est plus qu’évident que le maire et les élus municipaux doivent également jouer leur rôle de représentation envers les citoyennes et les citoyens, ce qui veut dire intervenir auprès de l’employeur afin de mettre un terme au conflit. Depuis le début de celui-ci, le syndicat n’a pas reçu le moindre appel ou visite d’une ou un élu-e de la région sur leur ligne de piquetage, de déplorer Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN. Leur lutte est légitime et aucun élu ne peut les ignorer ».

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité.

Les travailleuses et les travailleurs manifestent au siège social d’Olymel

Ce matin, les travailleuses et travailleurs en grève d’Olymel Princeville ont manifesté devant le siège social de leur employeur.

« Ce matin, nous portons un message clair aux hauts dirigeants d’Olymel : depuis 2005, nous vivons avec moins d’argent dans nos poches et c’est l’entreprise que vous dirigez qui encaisse des millions grâce à nous. Cette baisse de 5,40 $ a plombé nos finances familiales et personnelles depuis près de 15 ans et sans cette correction salariale que nous revendiquons, rien ne se règlera, de souligner Steve Houle, président du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN. De plus, les problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre que nous vivons à Princeville peuvent se régler rapidement si l’employeur met l’effort qu’il faut, une logique qu’il a accepté et appliqué ailleurs dans son réseau d’usines. Nous attendons donc une offre à la hauteur de ce que nous n’avons pas gagné durant toutes ces années ».

« Nous appuyons sans réserve les revendications des salarié-es d’Olymel Princeville. Nous l’avons déjà dit : la prospérité actuelle d’Olymel s’est bâtie sur le dos des travailleuses et des travailleurs qui se pointent au travail chaque jour pour faire rouler leur usine. Les bons salaires qui augmentent équitablement à chaque année et qui suivent la hausse générale des prix, ce n’est pas juste pour les hauts dirigeants d’Olymel et de la Coop fédérée qui possède Olymel », de déclarer Alexandre Giguère, vice-président de la Fédération du commerce–CSN.

« Olymel roule sa bosse en Montérégie depuis longtemps. Nous avons vu passer des négociations difficiles, des fermetures sauvages, des conflits interminables et plusieurs décisions d’affaires froides qui ont eu des conséquences désastreuses sur les travailleuses, sur les travailleurs et leurs familles. Pour nous, il serait temps qu’on puisse entrevoir la haute direction d’Olymel autrement qu’au travers des luttes qui ternissent leur image et qui montrent un visage de mauvais citoyen corporatif », de conclure Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN).

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur du Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité. Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) rassemble environ 31 000 membres, issus des secteurs privé et public, sur une base régionale.

Les travailleuses et les travailleurs d’Olymel veulent leur juste part

Ce midi, les travailleuses et travailleurs en grève d’Olymel Princeville ont rendu visite au Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bacon Inter-America–CSN qui vient tout juste de renouveler sa convention collective avec le même employeur.

« Lors de leur négociation, les travailleuses et les travailleurs de Olymel à Drummondville (Bacon Inter-America) ont déposé des demandes salariales visant à rehausser leur niveau de vie. Après une des plus courtes grèves de l’histoire — un peu plus de deux heures —, le syndicat s’est entendu avec l’employeur pour ajuster les salaires en fonction de la pénurie de main-d’œuvre et de la pénibilité de leur travail, de souligner Steve Houle, président du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN. Non seulement nous avons le même employeur, mais nous vivons exactement les mêmes problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre à Princeville. Notre travail est encore plus pénible et nous sommes d’avis qu’après nous avoir appauvris en 2005, Olymel doit nous verser un rattrapage salarial. Il est donc temps de revenir à la table de négociation pour arriver à une entente satisfaisante pour tout le monde ».

« Le 15 octobre dernier, Olymel s’est à nouveau mérité le Grand Prix Créateur d’emplois et de prospérité du Québec 2019 lors de la 3e édition des Prix Créateurs d’emplois du Québec. Or, la prospérité, ce n’est pas juste pour les hauts dirigeants d’Olymel et de la Coop fédérée qui possède Olymel, de rappeler David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce–CSN. En 2005, les salarié-es ont subi une baisse de salaire de l’ordre de 5,40 $ l’heure. Sans cette baisse, leur taux horaire serait de 25,92 $ au lieu des 19,91 $ touchés actuellement. La prospérité doit maintenant leur revenir sous la forme d’un ajustement salarial conséquent, qui suit, entre autres, les autres salaires versés dans les usines d’Olymel ».

« Olymel fait des affaires d’or, particulièrement au Cœur-du-Québec. Et lorsqu’elle verse de bons salaires à ses travailleuses et travailleurs, ce sont des retombées directes pour nos communautés qui en bénéficient. Durant toutes ces années, l’entreprise a encaissé directement des bénéfices supplémentaires en lien avec cette baisse de salaire de 2005, des millions de dollars qui ne sont pas allés dans les poches des salarié-es et dans l’économie de nos communautés. Alors qu’Olymel s’est enrichie sur leur dos, un retour du balancier doit maintenant se faire sous forme de bonification des salaires », de conclure Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur du Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité.

Olymel préfère la judiciarisation à la négociation

Plutôt que de retourner à la table de négociation et de reprendre les négociations qui permettraient de trouver un règlement au conflit qui touche son abattoir de Princeville, Olymel a déposé et obtenu une injonction restreignant les libertés du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN.

« Prétextant le bien-être animal, Olymel cherchait d’abord à rétablir la circulation à l’usine et à limiter le nombre de piqueteurs en face de l’usine, ce qu’elle a obtenu. Or, que ce soit bien clair : dans notre travail, nous respectons toutes les normes éthiques pour éviter la cruauté animale. Les porcs qui se trouvaient dans l’usine et qui n’y sont plus étaient sous la supervision des cadres qui savent très bien comment prendre soin d’eux. Dans la foulée du déclenchement de la grève, le seul camion que nous avons laissé passer contenait la moulée qui était destinée aux porcs présents dans l’usine, de souligner Steve Houle, président du syndicat. Notre usine dispose de tous les équipements, des vétérinaires et de la nourriture pour maintenir les animaux dans un environnement qui respecte les normes établies. Le vrai problème en ce moment, c’est qu’Olymel est plus intéressé à parler de la santé des animaux que nous abattons tous les jours, que par la santé de ses travailleuses et travailleurs qui lui font faire des millions de dollars de profits chaque année et qui sont en grève actuellement. »

« Nous ressentons toujours l’effet de la baisse de salaire qui nous a été imposée en 2005. Selon les projections de nos économistes, sans cette baisse de l’ordre de 5,40 $ l’heure, nos salaires attendraient 25,92 $ au lieu des 19,91 $ l’heure, touchés actuellement. En clair, nous nous sommes appauvris depuis tout ce temps et nos revendications salariales sont non seulement tout à fait légitimes, mais en plus, elles demeurent inférieures au retard accumulé », de conclure monsieur Houle.

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur du Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité.

Déclenchement de la grève chez Olymel à Princeville

Hier matin, à 8 h précises, les travailleuses et les travailleurs syndiqués de l’usine d’Olymel à Princeville ont quitté leur poste de travail afin de se rendre à leur cafeteria. Forts d’un mandat de grève récemment adopté à 94 %, les membres du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN ont décidé d’envoyer un message clair à leur employeur.

« Pour garder ses mécaniciens, en 2018, l’employeur leur avait consenti des augmentations de 5,25 $ l’heure. C’est une preuve qu’il sait très bien qu’on peut régler les problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre actuels en versant de meilleurs salaires. En 2005, après 18 mois de fermeture, nous avons subi des baisses salariales de l’ordre de 5 $ l’heure. Aujourd’hui, l’entreprise est en pleine croissance grâce à nous et il est temps pour nous de rattraper le salaire perdu », de déclarer Steve Houle, président du SEOP–CSN.

Les parties se retrouveront à la table de négociation cet après-midi. Aucune entrevue ne sera donnée d’ici-là.

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur du Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité.

Le gouvernement doit respecter ses engagements

En marge du Tournoi de golf du whip de la Coalition avenir Québec, des représentants de la FSSS-CSN et de la CSN ont réitéré leur demande envers le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).

« Lors de notre dernière négociation du secteur préhospitalier au Québec, en 2017, le MSSS s’est engagé par écrit envers les paramédics à réduire la charge de travail des horaires à l’heure et à transformer des horaires de faction en horaire à l’heure. Près de trois ans plus tard, alors que les seuils et les déclencheurs qu’il a lui-même établis pour l’ajout de véhicules à l’heure et la transformation d’horaire de faction en horaire à l’heure sont atteints, voire dépassés dans plusieurs régions, l’actuel gouvernement ne respecte aucun des engagements en cette matière. Nous sommes exaspérés par le manque criant de véhicules d’urgence sur la route. On n’arrive tout simplement plus à répondre aux besoins dans les temps requis, ce qui a des effets sur la santé et la sécurité tant de la population desservie que celle des paramédics », souligne Jean Gagnon, paramédic et représentant du secteur préhospitalier à la CSN.

« À titre d’exemple, sur les 77 641 heures de service supplémentaires annoncées par le MSSS en 2017, une grande majorité de ces heures de service supplémentaires n’ont toujours pas été déployées. Le gouvernement doit respecter les engagements qu’il a pris envers la population et les 3500 paramédics de la CSN pour une offre de services d’urgence adéquats et conformes aux normes. Puisque les mesures annoncées par le précédent gouvernement permettaient de ramener le délai de réponse à un niveau acceptable, il est plus que temps que la ministre Danielle McCann passe à l’action », d’ajouter monsieur Gagnon.

« Les paramédics sont les premiers répondants en matière de soins préhospitaliers d’urgence, et ce qu’ils nous disent depuis des années, c’est qu’ils n’arrivent plus à répondre dans les temps requis aux besoins identifiés, d’où leurs craintes pour la santé et la sécurité de la population. Tant que la ministre McCann n’injecte pas les fonds nécessaires pour garantir un meilleur accès à ces soins d’urgence, c’est la population qui se trouve en danger, particulièrement dans les régions où l’on constate des problèmes d’effectifs ambulanciers. La CAQ doit respecter les engagements pris en 2017 par l’ancien gouvernement libéral envers les paramédics. Ce n’est pas seulement une question de cohérence, mais aussi une question d’accès aux soins d’urgence pour la population », de conclure Isabelle Gélinas, vice-présidente du Conseil central du Cœur du Québec (CCCQ–CSN).

Grève d’un jour dans 20 CPE du Cœur du Québec

Sans conventions collectives depuis bientôt trois ans, quelque 350 travailleuses de 20 installations de CPE du Cœur du Québec ont débrayé, ce matin, pour exiger une accélération des négociations avec l’Association patronale nationale des CPE (APNCPE). Des CPE des villes suivantes sont visés : Trois-Rivières, Shawinigan, Grand-Mère, La Tuque, Nicolet, Drummondville, Notre-Dame-du-Bon-Conseil, Victoriaville et Plessisville. À défaut d’avancées significatives aux tables de négociations, ces travailleuses pourraient débrayer à nouveau.

Malgré l’ambiance respectueuse à la table de négociation, les directions des CPE membres de l’APNCPE doivent comprendre que nous n’hésiterons pas à débrayer à nouveau si on constate que les pourparlers sont toujours au ralenti, lance Dominique Jutras, présidente du Syndicat régional des CPE du Cœur du Québec. Le 1er avril prochain, cela fera exactement trois ans que nous sommes sans conventions collectives. On a atteint le fond du baril de notre patience. Il est temps de régler nos contrats de travail ».

Rappelons que les CPE membres de l’APNCPE se sont exclus eux-mêmes du processus de la négociation nationale en quittant la table nationale, à l’hiver 2017. Or, le 6 novembre dernier, une entente nationale est intervenue avec le gouvernement et plusieurs associations patronales qui a permis de clore plus d’une année et demie de pourparlers.

« L’APNCPE refuse toujours d’intégrer la totalité de l’entente nationale qui est acceptée par toutes les autres associations patronales. Pour nous, il n’est pas question d’accepter de tels reculs », ajoute la présidente syndicale.

Les pourparlers achoppent principalement sur les questions d’organisation du travail, dont les horaires, la liste de rappel, les choix de vacances et l’ancienneté. Jusqu’ici, il y a eu 10 rencontres de négociations qui n’ont pas permis d’obtenir une entente, alors qu’avec la plupart des CPE membres d’autres associations patronales, les négociations vont bon train et plusieurs ont déjà conclu une entente de principe.

« La négociation régionale n’est pas un buffet ouvert auquel on choisit ce qui fait notre affaire et on abandonne ce qui nous déplait, lance pour sa part Claude Audy, vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). Les CPE membres de l’APNCPE doivent maintenant choisir entre le conflit qu’ils provoquent par leurs très nombreuses demandes de reculs ou accepter de maintenir le CPE dans des balises qui sont acceptables pour tous les autres employeurs de la province. »

Outre ces travailleuses en CPE, pas moins de 3200 autres collègues des CPE en Estrie, à Montréal et à Laval et en Montérégie, font face aux mêmes obstacles dressés par l’APNCPE.

« Cette association patronale semble moins intéressée à trouver et à convenir de solutions durables qu’à provoquer des conflits de travail, lance Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec (CCCQ–CSN). Ces travailleuses n’ont qu’un seul but soit d’obtenir une convention collective satisfaisante et elles mettront tout en œuvre pour y arriver. Les travailleuses en CPE peuvent compter sur l’appui des syndicats CSN de la région et sur la CSN, conclut-il. »

Liste des CPE en grève : CPE Saute-Mouton, CPE Le Papillon enchanté, CPE coopératif Les P’tites Abeilles, CPE Fleur de soleil, CPE La Tourelle de l’Énergie, CPE Gripette, CPE Margo la Lune, CPE Le Manège des Tout-Petits, CPE La Maisonnée, Centre coopératif de la petite enfance La Maison des Amis – région 17, CPE La Clé des Champs inc., CPE L’arbre enchanté, CPE Jean-Noël Lapin.

À propos des CPE et de la CSN

Dans la région, on compte quelque 800 travailleuses qui œuvrent dans une quarantaine de CPE. Elles sont affiliées à la Fédération de la santé et des services sociaux, qui regroupe quelque 11 000 travailleuses en CPE, de même qu’au Conseil central du Cœur du Québec (CCCQ–CSN) qui compte environ 16 000 syndiqué-es. Pour sa part, la CSN qui compte plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux.

Nouvelle convention collective à la Régie des matières résiduelles de la Mauricie

C’est en fin d’après-midi le jeudi 5 octobre, que les cols blancs et les cols bleus, membres du Syndicat régional des employés municipaux de la Mauricie, section Régie de gestion des matières résiduelles ont signé leur nouvelle convention collective de travail.

C’est dans un esprit plutôt festif que s’est déroulé la signature des ententes puisque les cols bleus et blancs, les cadres ainsi que les représentants à la table de négociation se sont réuni, à la suite de la signature, pour partager un repas soulignant ainsi l’évènement.

L’employeur et le syndicat sont d’avis que la participation de l’ensemble du personnel, cadres et syndiqués, à la ratification des conventions collectives apportera un vent de fraicheur pour les six prochaines années.

En agissant ainsi, les parties souhaitent tourner la page et mettre derrière eux la négociation précédente où il régnait un climat de travail exécrable qui a mené à un conflit de travail d’une durée de quatre mois.

Pour la première année du contrat, rétroactif au 1er mai 2017, l’augmentation salariale a été fixée à 1,75 %. Pour les années subséquentes, l’augmentation salariale annuelle variera en fonction de l’Indice des prix à la consommation (IPC) garantissant une augmentation minimum de 1.75 % et maximum de 3 % annuellement, ce qui veut dire que les travailleuses et travailleurs pourraient voir croître leur salaire de près de 18 % sur les six années de la convention. De plus, les employé-es voient également leur régime de retraite bonifié à la suite de l’augmentation de la contribution de l’employeur de 0.5 %.

Autres gains

Les employé-es enregistrent également des gains aux chapitres suivants : jours fériés, congé d’utilité, horaire et équipements de sécurité.

L’entente de principe adoptée à 86 %

Réunis en assemblée générale hier soir, le Syndicat des employé-es municipaux de la Mauricie – section Sainte-Thècle a adopté à 86 %, par voie de scrutin secret, l’entente de principe intervenue le jour même avec la partie patronale.

D’une durée de six ans, le nouveau contrat de travail prévoit des augmentations salariales de 2 % pour les cinq premières années de la convention et de 3 % pour la dernière année.

« Dans le cadre d’une négociation difficile, les travailleurs de Sainte-Thècle ont tenu leur bout. Il leur aura fallu une présence marquée au dernier conseil municipal du lundi 2 octobre pour que le dernier point en litige, celui des horaires de travail, soit finalement réglé au cours de la journée, hier. Ayant personnellement participé aux échanges tenus hier, je ne peux que me réjouir de cette entente qui satisfait les parties », de préciser Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec (CCCQ–CSN).

L’horaire hivernal sera désormais de neuf semaines de travail, à raison de 32 heures par semaine. Les salariés ont également obtenu une augmentation de 0,5 % de la participation de l’employeur à leur régime de retraite qui atteint désormais 6 % de leurs gains bruts. Les parties ont également convenu de maintenir un salarié permanent à l’emploi tout au long de l’année afin de répondre aux besoins de la population.