Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie et la Fédération de la santé et des services sociaux – CSN dénoncent les propriétaires de la Résidence Bellevue qui font traîner les négociations pour le renouvellement de la convention collective échue depuis le mois d’août 2012, soit maintenant 17 mois.
« Maintenant qu’il a réglé ses problèmes avec l’Agence de la santé et des services sociaux concernant l’accréditation de la Résidence, et ce, avec l’appui des travailleuses et des travailleurs et de la CSN – Estrie, l’employeur doit reconnaître le travail de la quinzaine de ses employé-es », a affirmé le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie, monsieur Denis Beaudin.
L’employeur demande un gel des salaires. La CSN a demandé à la firme MCE-Conseils de vérifier la situation financière de la résidence. L’employeur a accepté, mais refuse toute collaboration pour fournir certaines données. « Aucun employeur ne peut se permettre d’appauvrir ses employé-es sans démontrer hors de tout doute que sa situation financière est précaire », déclare monsieur Beaudin.
« Les relations de travail sont difficiles et l’employeur a dû reconnaître, le 9 décembre dernier, à la suite d’une mise en demeure de la CSN, qu’il avait mal agi en ne respectant pas le Code du travail », affirme monsieur Luc Poirier, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres d’hébergement privés de l’Estrie – CSN.
Le ministère du Travail a nommé un conciliateur dans le dossier et une première rencontre est prévue le 4 février 2014. Si l’employeur ne respecte pas les travailleuses et les travailleurs, ceux-ci accentueront la pression durant les prochaines semaines.
La FSSS-CSN est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux regroupant 125 000 salarié-es de tous les titres d’emploi, tant dans le secteur privé que dans le secteur public, dont 3000 salarié-es œuvrant dans les centres d’hébergement privés. Elle est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux, qui compte 300 000 membres dans tous les secteurs d’activité.
Réunis en assemblée générale le mercredi 10 juillet 2013, les travailleuses et les travailleurs de la municipalité de Stoke, affiliés à la CSN, ont accepté dans une proportion de 100 % l’entente de principe intervenue en négociation. La convention collective était échue depuis le 31 mars 2013. Cette dernière aura une durée de 5 ans. Cette entente prévoit le même règlement qui a déjà été accepté à Cookshire-Eaton, concernant les cinq éléments de la plateforme de négociation coordonnée du secteur municipal en Estrie.
« La CSN est très heureuse de ce règlement concernant les cinq éléments de la plateforme qui assure de meilleures conditions de travail aux salarié-es », s’est exprimé M. Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie.
Cette négociation, qui s’est déroulée dans un excellent climat, où l’employeur était sensible aux demandes des syndiqué-es, a également donné des résultats intéressants en ce qui concerne les demandes locales :
- Un plancher d’emploi pour tous les salariés permanents temps complet;
- La protection contre la sous-traitance pour les salariés occasionnels;
- Prime de nuit de 1,25 $/heure pour le déneigement.
« Cette seconde entente dans le cadre de la négociation coordonnée municipale en Estrie, vient consolider les cinq éléments de la plateforme pour les négociations des autres municipalités en Estrie », a ajouté Yvon Godin, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).
Rappelons que les employés des municipalités de Stratford et de Richmond devraient entreprendre leur négociation à compter de l’automne 2013.
Le SEMB-SAQ (Syndicat des employés de magasins et de bureaux de la SAQ) dénonce et s’oppose à la décision de la SAQ d’ouvrir une agence dans l’arrondissement de Bromptonville. Dernièrement, la SAQ a fait l’annonce qu’elle ouvrira 40 nouvelles agences dans différentes localités du Québec. Lors de cette annonce, la SAQ mentionnait : « que l’ouverture de ces agences devait se faire dans des petites localités ou communautés et non pas dans des “zones urbaines” ».
Dans les faits, la SAQ, en ouvrant une agence à Bromptonville, va à l’encontre même de sa politique et/ou de ses propres critères qu’elle s’était donnés en ce qui concerne l’ouverture de nouvelles agences. Ce que les décideurs de la SAQ, qui n’ont d’ailleurs la plupart du temps aucun attachement ou intérêt dans leurs décisions pour les gens des régions, ne savent pas que Bromptonville est un arrondissement de la Ville de Sherbrooke et non une petite localité, comme ils le prétendent.
Dans un article paru dans un cahier spécial de La Tribune du vendredi 24 mai dernier, monsieur François Gougeon, journaliste, fait mention que l’arrondissement de Bromptonville est en pleine expansion. Faisant référence à une étude faite par M. Jérémy Dépault, chargé de projet au compte de Commerce Sherbrooke, il mentionne au sujet de l’arrondissement de Bromptonville « par son milieu de vie unique à Sherbrooke en raison de son noyau urbain chaleureux, dynamique et habité par une histoire, le secteur mérite d’être mieux connu des populations environnantes et devrait pouvoir améliorer considérablement son offre commerciale, surtout en matière de biens courants et de services de proximité ».
La SAQ est une entreprise d’État qui a comme mandat de faire la vente de boissons alcoolisées de façon responsable et également de bien desservir l’ensemble de la population sur tout le territoire québécois. Le SEMB dénonce donc cette situation d’ouverture d’une agence dans l‘arrondissement de Bromptonville et demande à la SAQ de réviser cette décision en offrant à la population de l’arrondissement de Bromptonville une succursale de la SAQ. Au même titre que les arrondissements de Rock Forest, Fleurimont, Lennoxville et de tous les autres. La population de l’arrondissement de Bromptonville doit avoir le même service que l’ensemble de la population de Sherbrooke en ayant leur succursale de la SAQ.