Zoo de Granby: les travailleuses et travailleurs votent la grève générale illimitée

Réunis en assemblée générale cet avant-midi, les quelque 130 techniciens vétérinaires et soins animaliers, naturalistes-interprètes, mécaniciens, menuisiers ainsi que du personnel administratif du Zoo de Granby se sont prononcés à 91 % en faveur de la grève générale illimitée, par scrutin secret. Celle-ci sera déclenchée au moment opportun.

Pour le syndicat, il s’agit là d’une réponse sans équivoque aux propos du PDG du zoo, Paul Gosselin. La semaine dernière, celui-ci demandait, par l’entremise des médias, ce que travailleuses et les travailleurs pensent véritablement des offres présentées à leur comité de négociation.

Rappelons que les membres du syndicat ont exercé leur droit de grève pour une première journée, le 9 juillet. Une seconde séquence de sept journées de grève a débuté le 20 juillet. Début juillet, ils avaient voté en faveur d’une banque de 10 journées de grève.

« Les membres ont été déçus du rapport de négociation, explique le vice-président du syndicat, Alexandre Gilbert. Nous espérons toutes et tous retrouver le travail que nous aimons le plus rapidement possible. Mais pas à n’importe quelles conditions ! Pour nous, il est incontournable de régler la négociation maintenant. Nous avons assez attendu. La partie patronale doit se mettre en mode règlement sans plus attendre. »

Ces travailleuses et travailleurs du Zoo de Granby sont notamment responsables de la santé et du bien-être des animaux, du bon déroulement des activités sur le site, des animations de même que, plus globalement, de l’expérience client. Ils visent la modernisation de la convention collective, notamment pour assurer une meilleure stabilité des emplois, pour faciliter la conciliation famille-travail-études et pour favoriser l’attraction et la rétention du personnel.

« L’ingrédient secret du succès au Zoo de Granby, c’est les travailleuses et travailleurs, explique le vice-président de la Fédération du commerce–CSN, Serge Monette. Ce sont eux qui mettent de la magie dans les yeux des visiteurs, jeunes et moins jeunes. C’est dans l’intérêt du zoo de reconnaître l’apport inestimable de ses salarié-es. Nous souhaitons que la partie patronale s’engage enfin dans une véritable négociation ! »

 

OBNL

« Doit-on rappeler que le zoo relève d’un organisme à but non lucratif (OBNL) ? enchaîne le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN, Denis Beaudin. Or, l’employeur se comporte comme certains des pires que l’on connait dans le secteur privé : ultimatums à la table de négo ; embauche d’un cabinet de relations publiques ; recours à trois avocats de deux cabinets différents pour multiplier les embûches légales. Nous sommes convaincus que si la Société Zoologique de Granby mettait autant de ressources et d’énergie à la négo pour trouver des solutions, nous aurions déjà pu conclure une entente satisfaisante ».

 

À propos

Le Syndicat national des salarié-es de la société zoologique de Granby (CSN) section maintenance et gardiens représente environ 130 membres. La FC–CSN compte plus de 325 syndicats affiliés représentant 30 000 membres œuvrant dans le domaine privé. Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN regroupe quelque 12 500 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, réunis au sein de 120 syndicats sur une base régionale.

À travail égal, salaire égal : les employé-es de McKesson en grève

Les travailleuses et les travailleurs du centre de distribution McKesson de Drummondville déclenchent une première séquence de grève. Ils souhaitent forcer l’employeur à offrir des salaires décents jusqu’au transfert des opérations de l’entrepôt de Drummondville vers un centre de distribution de Montréal, prévu en septembre 2026.

En octobre 2023, l’entreprise annonçait la fermeture de l’entrepôt du Centre-du-Québec au profit d’un nouveau centre de distribution à Montréal. Pour les deux années à venir, les employé-es tentent d’obtenir des salaires décents à la hauteur de celles de l’entrepôt… de Montréal.

Alors que les clauses normatives de la convention sont presque entièrement réglées, l’offre monétaire déposée sur la table est une insulte pour ces travailleuses et travailleurs qui œuvrent toujours pour cette entreprise, alors qu’elle les mettra à la rue en septembre 2026. « Malheureusement, nous constatons que sur le plan des offres salariales et sur celui de la rétention, les dirigeants de McKesson n’ont déjà plus de considération pour les employé-es de l’entrepôt situé à Drummondville. Nous dénonçons ce manque de respect », affirme Martin Malouin, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de McKesson Drummondville.

« Les représentants de l’employeur ont promis publiquement que les salaires seraient versés jusqu’au transfert des activités vers Montréal, prévu le 31 août 2026. Aujourd’hui, ils attendent que l’employeur mette cette promesse sur papier. Nous devons aussi nous assurer que ceux qui le désirent pourront continuer leur travail, à Montréal », insiste Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

Le 6 juillet dernier, les membres du syndicat ont voté à l’unanimité en faveur d’une banque équivalente à dix jours de grève, qui pourra être utilisée au moment jugé opportun. Une première séquence a été déclenchée le 25 juillet à midi.

Qui est McKesson ?
McKesson Canada est une filiale d’une compagnie pharmaceutique internationale, qui emploie plus de 50 000 personnes et dont le siège social est situé au Texas. McKesson jouit d’une situation financière fort enviable. Pour l’année 2024, la multinationale a engrangé des revenus de 309 milliards de dollars, soit une hausse de 12 %.

Sur la place publique, l’entreprise affirme que « ce qui distingue McKesson en tant que lieu de travail exceptionnel, ce sont nos gens. (…) nos employés accomplissent notre mission et préservent notre réputation en tant que partenaire de confiance pour nos clients et leurs patients ». À la table de négociation, les dirigeants refusent plutôt de reconnaître la véritable valeur de leurs employé-es.

« Il est temps pour McKesson de faire preuve de respect envers ses travailleuses et ses travailleurs qui lui demeurent loyaux alors que l’entreprise leur a déjà annoncé qu’elle mettrait fin aux activités de l’entrepôt de Drummondville au profit d’un centre de distribution de Montréal en septembre 2026. La moindre des choses est de leur offrir des conditions décentes jusqu’à la fermeture de l’entrepôt », termine Sylvain Pratte, secrétaire-trésorier du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de McKesson Drummondville compte une centaine de membres et est affilié à la Fédération du commerce (FC–CSN) ainsi qu’au Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Vers une première convention collective chez Amazon

Hier, le comité de négociation du Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amazon Laval–CSN a présenté à la partie patronale le projet de convention collective à l’occasion de la première rencontre de négociation depuis l’accréditation du syndicat, le 10 mai 2024.

Pour le président du syndicat représentant les près de 250 salarié-es de l’entrepôt d’Amazon DXT4 de Laval, Félix Trudeau, cette première rencontre de négociation signifie un tournant. « Nous sommes bien conscients que cette négociation ne sera pas facile. Toutefois, nous nous sommes syndiqués précisément parce qu’il y a des problèmes importants à corriger dans notre milieu de travail et parce que nous souhaitons pouvoir discuter d’égal à égal avec notre employeur. Nous sommes certains que nous arriverons à effectuer des percées dès cette première négociation ».

Parmi les revendications des salarié-es d’Amazon, notons :

  • Élargir l’accès aux assurances collectives ;
  • Augmenter le nombre de jours de vacances, de congés et de journées maladie ;
  • Établir un critère objectif pour l’accès à la permanence — et à tous les droits de la convention collective — soit après 480 heures de travail ;
  • Constituer un comité paritaire en santé et sécurité du travail et instaurer de meilleures pratiques comme la déclaration obligatoire de tout accident de travail auprès de la CNESST ;
  • Verser un salaire compétitif. Présentement, le salaire moyen de l’entrepôt Amazon est de 21,50 $ l’heure, très loin des comparatifs quant aux autres entrepôts syndiqués CSN qui vont de 29 $ à près de 36 $ l’heure, dans certains cas.

Négociation

À la suite de cette première rencontre, d’autres dates sont déjà prévues à la table en août, septembre et octobre.

« Nous saluons le courage et la détermination des travailleuses et des travailleurs d’Amazon, déclare le trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN), Michel Valiquette. Ils sont en train de marquer l’histoire et nous sommes très fiers de nous tenir à leurs côtés jusqu’à ce qu’ils obtiennent leur première convention collective. »

À propos

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et parapublic, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

L’information sur l’actuelle campagne de syndicalisation d’Amazon au Québec peut être trouvée à l’adresse suivante : https://sesyndiquer.org/mawu/

 

 

Traverse Matane–Baie-Comeau–Godbout: une négociation à la dérive

Malgré l’envoi d’avis de grève le 7 juin, les négociations ont peu progressé à la Société des traversiers du Québec (STQ) au cours des dernières semaines. C’est pourquoi les travailleuses et les travailleurs de la traverse Matane–Baie-Comeau–Godbout exerceront la grève du 22 au 26 juillet et du 29 juillet au 2 août.

Les négociations se butent sur une longue liste de reculs que la STQ veut imposer aux salarié-es. L’écart salarial entre les parties est très grand, en particulier pour celles et ceux qui gagnent le moins à la STQ, puisque les offres actuelles de l’employeur ne permettent pas de ramener les salaires à un niveau compétitif par rapport aux employeurs comparables. La dernière journée de négociation du 18 juillet n’a pas permis de déblocage. La partie syndicale a demandé au ministère du Travail de nommer une personne médiatrice-conciliatrice au dossier.

« Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous avons recours à la grève, souligne le porte-parole des syndicats CSN de la STQ, Patrick St-Laurent. En annonçant nos journées de grève plus d’un mois à l’avance, nous pensions que la STQ prendrait la négociation au sérieux et qu’on pourrait conclure une entente avant aujourd’hui. Cela dit, nous sommes prêts à agir pour mettre de la pression afin d’obtenir un bon règlement. »

« Il n’est pas normal que la majorité de ces travailleuses et travailleurs doivent cumuler un deuxième et parfois un troisième emploi ou doivent avoir recours à des banques alimentaires pour joindre les deux bouts, poursuit la présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN, Pauline Bélanger. Avec un salaire moyen de 21,50 $ de l’heure, ce n’est pas si étonnant. La traverse de Matane est précieuse pour toutes les citoyennes et les citoyens de notre région. Si elle est perturbée ce matin, c’est d’abord pour assurer la pérennité des opérations et cela passe nécessairement par des conditions de travail concurrentielles ».

« Le Conseil du trésor a une responsabilité importante dans la situation actuelle, poursuit la vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Stéphanie Gratton. C’est inadmissible qu’il n’ait pas encore donné les mandats nécessaires à la STQ pour convenir d’une entente. Doit-on rappeler que les conventions collectives sont échues depuis le 1er avril 2023 ? Nous sommes de tout cœur avec les salarié-es, qui ont droit au respect et à la reconnaissance et qui l’obtiendront ! »

 

À propos

Le Syndicat des employés de la Société des Traversiers Québec–Lévis (CSN) regroupe 120 membres, le Syndicat des employés de la Traverse de Matane–Baie-Comeau–Godbout (CSN) en rassemble 39, qui travaillent à Matane, et le Syndicat des employées et employés de la STQ de Matane–Baie-Comeau–Godbout–CSN en compte 66, qui travaillent sur le traversier. Ils sont tous trois affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN), au Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN et au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Produits Deschamps : des saveurs d’antisyndicalisme

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) lance aujourd’hui un vaste mouvement en faveur de la réintégration immédiate de six travailleuses et travailleurs mis à la porte par Produits Deschamps dans une tentative de briser le syndicat en place, lequel a été accrédité en avril 2024 par le Tribunal administratif du travail (TAT).

L’entreprise s’est départie de près de la moitié de ses travailleurs en quelques mois, dont leurs deux représentants élus, confiant ensuite l’ouvrage à des salarié-es d’une agence de placement de personnel. Les salarié-es de Produits Deschamps, entreprise située à Longueuil, sont tous issus de l’immigration.

Produits Deschamps est un important importateur de produits alimentaires latino-américain, qu’on retrouve notamment dans les commerces spécialisés en saveurs latines. C’est pourquoi quelques militantes et militants de la CSN ont choisi la Plaza Saint-Hubert pour mener une première opération de sensibilisation auprès de la clientèle des Produits Deschamps.

« L’antisyndicalisme n’a pas sa place au Québec, dénonce le secrétaire-trésorier du Conseil central de la Montérégie–CSN, Dany Chamberland. Ces travailleuses et travailleurs n’ont fait qu’exercer leurs droits en formant un syndicat. Aujourd’hui, on lance un signal très clair : en s’en prenant à ses 13 salarié-es, c’est un mouvement de 330000 membres que Produits Deschamps trouvera sur son chemin ».

« Nous sommes convaincus que c’est possible de construire des relations de travail civilisées chez Produits Deschamps, poursuit le trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN) Michel Valiquette. Ça commence évidemment par les réintégrations des six salarié-es. En nous assoyant ensemble, nous saurons trouver le moyen d’assurer de bonnes conditions de travail, tout en permettant à l’entreprise de poursuivre sa croissance. »

« Notre plan de match prévoit plusieurs étapes, poursuit Dany Chamberland. Nous allons faire connaitre largement les agissements de la direction de Produits Deschamps. Notre souhait le plus cher, c’est que nous puissions rapidement voir les travailleurs être réintégrés et repartir à neuf pour établir de saines relations de travail ».

À propos
Les travailleuses et les travailleurs de Produits Deschamps sont membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN, affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) et au Conseil central de la Montérégie–CSN.

Les travailleurs et les travailleuses gagnent leur syndicat chez Cascades à Cabano

Le tribunal donne raison à la CSN sur toute la ligne et confirme la création du syndicat chez Cascades à Cabano. La décision du Tribunal administratif du travail, rendue le 16 juillet, vient mettre un terme à des mois de démarches antisyndicales de la part de l’employeur.

Les plus de 80 travailleurs et travailleuses de la production de Cascades à Cabano sont officiellement syndiqués à la CSN. Le Tribunal administratif du travail rejette la contestation par l’employeur du libellé de l’unité d’accréditation déposée par la CSN en décembre 2023. Dans les prochaines semaines, le syndicat fera tout le nécessaire pour se mettre en place et préparer la négociation de la première convention collective.

« Il faut saluer la détermination des travailleurs et des travailleuses de Cascades à Cabano. Ils se sont tenus debout pendant des mois et ont refusé d’abdiquer face aux nombreuses tactiques antisyndicales de l’employeur. En se syndiquant, ils donnent un signal important à toute la région : pour améliorer nos conditions de travail et nos salaires, il faut s’organiser ! », explique Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

« Maintenant que la juge a tranché, souhaitons que Cascades prenne acte de la décision et changera de ton. Nous ferons tout ce qui est possible de notre côté pour développer un canal de communication avec l’employeur afin de nous assurer de la bonne mise en place du syndicat et de développer des relations de travail les plus harmonieuses possible. Avec cette belle victoire syndicale, c’est maintenant le temps de se tourner vers la négociation de la première convention collective », de conclure Kevin Gagnon, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

À propos

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Les travailleuses et travailleurs du Festival Fantasia adoptent l’entente de principe à 100 %

Grâce à l’exercice de la grève, les travailleuses et les travailleurs du Festival Fantasia sont parvenus à obtenir leur première convention collective. Rassemblés en assemblée générale le 16 juillet, ils ont voté à l’unanimité en faveur de l’entente de principe intervenue le 12 juillet dernier.

La persévérance et la mobilisation exemplaire des employé-es auront porté ses fruits et forcé l’employeur à entendre les revendications des travailleuses et des travailleurs. Avec cette première convention collective, ils obtiennent de nombreux gains, parmi lesquels :

  • La reconnaissance du statut de salarié et des avantages associés ;
  • La détermination de seuils de salaires minimums pour chaque catégorie d’emploi, de même que des augmentations salariales pour 2024 variant entre 3 % et 22 % ;
  • L’acquisition de neuf journées fériées rémunérées ;
  • L’obtention de vacances annuelles allant jusqu’à cinq semaines après sept ans de services continus ;
  • L’ajout d’un minimum de deux journées de maladie rémunérées et d’un maximum de dix journées rémunérées, peu importe le nombre d’heures travaillées au cours du mois.

Le syndicat de Fantasia, de même que celui de la Fondation Québec Cinéma et celui du Festival du nouveau cinéma (FNC) ont maintenant obtenu une première convention collective. Ils font tous partie du Syndicat des employé-es de l’événementiel–CSN.

« Il aura fallu nous tenir debout jusqu’à la toute fin pour réussir à obtenir des gains importants venant freiner notre précarité. Avec cette première convention collective, on place les jalons pour améliorer nos conditions de travail », lance Justine Smith, qui fait partie du comité de négociation du Syndicat des employé-es de l’événementiel–CSN, section Fantasia.

« C’est maintenant le troisième grand festival syndiqué à la CSN qui obtient une convention collective. Le signal est clair : les travailleuses et les travailleurs de l’événementiel s’organisent et ils veulent améliorer leur sort », explique Annick Charette, présidente de la FNCC–CSN.

« Les travailleuses et les travailleurs du milieu culturel suivent attentivement ce qui se passe actuellement. Souhaitons qu’ils soient nombreux à joindre les rangs de la CSN pour mettre un terme à la précarité dans ce milieu », de conclure David Bergeron-Cyr, vice-président de la CSN.

À propos de Fantasia

Fondé en 1996, le festival Fantasia célèbre cette année sa 27e édition. Avec un public estimé depuis 2016 à plus de 100 000 visiteurs, il a contribué à populariser des films indépendants « anti-Hollywood » de genres aussi divers que la science-fiction, le fantastique, la comédie ou le film d’action. Le festival a fait connaitre de nouveaux talents venus du monde entier.

À propos de la FNCC–CSN

La FNCC–CSN regroupe 6000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé dans l’ensemble des régions du Québec.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Grève au festival de films Fantasia

Les travailleuses et travailleurs du festival de films Fantasia sont en grève aujourd’hui afin d’amener l’employeur à considérer sérieusement les enjeux mis de l’avant à la table de négociation où il peine à offrir le salaire minimum à la soixantaine d’employé-es de l’édition 2024 du festival.

« Fantasia veut maintenir notre statut de pigiste pour le festival de cette année, même si nous sommes syndiqués depuis septembre 2023. Le manque de préparation de l’employeur depuis près d’un an à la table de négo est extrêmement décevant », affirme Justine Smith, qui fait partie du comité de négociation du Syndicat des employé-es de l’événementiel–CSN, section Fantasia.

Un piquet de grève est donc en place aujourd’hui le 11 juillet en face des bureaux du 1550 boulevard De Maisonneuve Ouest, à Montréal. Le syndicat de Fantasia, comme deux autres syndicats de festivals, celui de La Fondation Québec Cinéma et celui du Festival du nouveau cinéma (FNC) qui eux ont déjà conclu leurs premières conventions collectives font partie du Syndicat des employé-es de l’événementiel-CSN

Le syndicat souhaite conclure une entente de principe à la table de négociation dans les meilleurs délais afin de bonifier les conditions de travail actuelles des employé-es syndiqué-es et ainsi éviter que la grève se poursuive pendant le festival qui débute le 18 juillet. D’autres jours de grève pourraient donc suivre la semaine prochaine si les pourparlers n’avancent pas de façon satisfaisante. Les membres du syndicat avaient voté à l’unanimité pour cinq jours de grève à exercer au moment opportun en juin dernier.

Un mouvement dans le milieu culturel

« Comme beaucoup de travailleurs du monde culturel, les employé-es de l’événementiel souhaitent se syndiquer parce qu’ils et elles revendiquent de meilleures conditions de travail nommément d’être reconnus comme des travailleurs à part entière et être rémunérés pour toutes les heures travaillées, comme tout le monde qui doit payer son loyer et son épicerie. Et, cessez d’être traités comme de simples pigistes desquels on peut toujours exiger plus de travail pour une même somme forfaitaire initiale », constate Annick Charette, présidente de la FNCC-CSN.

« La CSN tient à défendre les droits des travailleuses et travailleurs du milieu culturel qui ont trop longtemps été laissés à eux-mêmes avec des conditions de travail très inégales, précaires et parfois même illégales. Le salaire minimum est déjà nettement insuffisant. On lutte pour l’augmenter de façon importante. C’est inconcevable de penser que certains n’obtiennent même pas 15, 75 $ l’heure », ajoute François Enault, 1er vice-président de la CSN.

À propos de Fantasia

Fondé en 1996, le festival Fantasia célèbre cette année sa 27e édition. Avec un public estimé depuis 2016 à plus de 100 000 visiteurs, il a contribué à populariser des films indépendants « anti-Hollywood » de genres aussi divers que la science-fiction, le fantastique, la comédie ou le film d’action. Le festival a fait connaitre de nouveaux talents venus du monde entier.

À propos de la FNCC-CSN

La FNCC-CSN regroupe 6000 membres dans 80 syndicats œuvrant dans les domaines des communications, du journalisme et de la culture. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN qui réunit 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de près de 1 600 syndicats, elle défend plus de 330 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité et prend part à plusieurs débats de fond de la société québécoise pour une société plus solidaire, démocratique, équitable et durable.

Les travailleuses et travailleurs de l’hôtellerie du Saguenay–Lac-Saint-Jean veulent leur part du gâteau

La tournée de la négociation coordonnée de l’hôtellerie de la CSN est de passage au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Ici comme ailleurs, les travailleuses et les travailleurs veulent améliorer leurs salaires et leurs conditions de travail alors que la croissance est soutenue dans le secteur.

L’Hôtel Château Roberval est le premier hôtel de la région à joindre la négociation coordonnée. Les travailleuses et les travailleurs se rassemblent ce midi pour partager un repas et discuter des enjeux de la négociation. Partout au Québec, les hôteliers ont profité de l’inflation pour augmenter de façon importante le prix des chambres. De leur côté, les travailleuses et les travailleurs des hôtels de la région ont vu leur pouvoir d’achat diminuer.

« Les hôteliers de partout au Québec s’attendent à une très belle année 2024. S’ils sont capables de faire de si bonnes affaires, c’est grâce aux efforts de leurs employé-es. En pleine crise du coût de la vie, nous négocions pour faire cesser l’appauvrissement et enrichir les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie », explique Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce–CSN.

Par ailleurs, le syndicat des employé-es du Delta Saguenay, qui a rejoint dernièrement la CSN, est en négociation pour sa toute première convention collective CSN. Un de leur objectif est de rejoindre la prochaine ronde de la négociation coordonnée de l’hôtellerie, une demande ayant été déposée en ce sens à l’employeur.

La tournée s’arrêtera donc au Delta demain midi pour rencontrer les membres du syndicat. Les syndicats de la négociation coordonnée donnent leur appui à cette revendication et sont prêts à leur venir en aide dans leurs moyens de pression, en cas de besoin.

Les sept demandes communes de la négociation coordonnée

  • Obtenir des augmentations salariales de 36 % sur quatre ans pour combler la perte du pouvoir d’achat liée à l’inflation.
  • Augmenter la contribution de l’employeur au régime d’assurance collective.
  • Encadrer la formation pour la relève et mieux appuyer les formateurs et formatrices.
  • Revoir l’accès et la rémunération pour les vacances annuelles pour attirer la relève et reconnaître l’expérience du personnel en place.
  • Éliminer le recours aux agences de placement.
  • Freiner la surcharge de travail pour mieux protéger le personnel.
  • S’assurer que les personnes salariées décident entre elles du partage des pourboires.

 

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3 500 travailleuses et travailleurs, issus de 30 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leurs employeurs respectifs.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Un pont fabriqué à l’étranger pour l’île d’Orléans  ?

La CSN ne comprend pas l’attitude du ministère des Transports du Québec qui agit comme s’il voulait que les usines québécoises échappent le contrat de fabrication du nouveau pont de l’île d’Orléans au profit de concurrents européens ou chinois, qui sont très actifs dans ce secteur.

« Ce pont signature devrait être fabriqué au Québec. On ne peut pas exclure les manufacturiers réputés d’ici en demandant des modes de fabrication qui n’ont pas fait leurs preuves dans notre climat hivernal », affirme François Enault, 1er vice-président de la CSN. Le consortium responsable de la réalisation du pont n’a d’autre choix que de se conformer aux directives ministérielles restrictives.

« À la veille de la fabrication annoncée du 3e lien et de plusieurs projets de transport en commun, il est primordial que le gouvernement du Québec envoie le bon signal et exige la part maximale de contenu canadien dans ses appels d’offres. Que le gouvernement agisse de façon à donner une chance réelle à notre industrie. Les Américains et les Européens ne se gênent pas pour favoriser leur industrie nationale », affirme Dominic Tourigny, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN. « Un 3e lien européen ou chinois retournerait le fer dans la plaie », renchérit ce dernier.

Les dés pipés en faveur de l’étranger

Le problème dans les devis du ministère des Transports du Québec est qu’il exige de faire la soudure des pièces d’acier sur le chantier du pont plutôt que d’utiliser la méthode, plus habituelle en Amérique du Nord, de soudage en usine et de boulonnage sur le site. Le ministère va même jusqu’à dénigrer la méthode nord-américaine par la voix d’une porte-parole. Cette dernière méthode a pourtant fait ses preuves et permet d’utiliser le personnel déjà en place dans les usines plutôt que de tenter de recruter pour effectuer le travail ailleurs. Le soudage extérieur sur le chantier rend aussi plus difficile le contrôle de qualité.

« Nous serions extrêmement fiers de construire le pont de l’île d’Orléans qui se trouve à 10 km de notre usine. Nous avons prouvé notre expertise dans la construction par boulonnage du pont international Gordie-Howe, en Ontario, et des amorces du pont Champlain qui ne nécessitent aucune réparation », affirme Steve Giroux, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Canam Ponts–CSN. Ce dernier ajoute que le boulonnage ne paraît pas une fois le pont construit et qu’il serait tout aussi beau et fort probablement plus durable avec cette méthode. Les autres constructeurs canadiens sont dans la même situation que Canam car ils ne peuvent construire les énormes pièces exigées. Ces pièces nécessitent une expédition par barge, ce qui requiert la disposition d’un très grand atelier comprenant un immense monte-charge en bordure d’une voie navigable importante. Ces derniers éléments ne sont pas nécessaires avec la méthode par boulonnage.

« Après le fiasco du traversier italien de Matane, du REM de l’Inde à Montréal ou les travaux de réfection nécessaires sur le tablier central du pont Champlain pratiquement neuf, il est temps que Québec comprenne que c’est avantageux de construire localement. Tant pour des raisons de qualité, de diminution des gaz à effet de serre liés au transport des matériaux que pour des raisons de revenus fiscaux rattachés à la fabrication qui, sinon, fileront à l’étranger. Les pays sans hivers n’ont pas l’expertise pour notre climat », conclut François Proulx-Duperré, secrétaire général du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

À propos 

La CSN est composée de près de 1 600 syndicats et regroupe quelque 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, fondé en 1918, regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la capitale nationale et de la région de Chaudière-Appalaches. Il représente quelque 240 syndicats et près de 45 000 membres issus de tous les secteurs d’activité.

Déclenchement de la grève des traversiers Québec-Lévis

Aujourd’hui, le Syndicat des employés de la Société des Traversiers Québec-Lévis (CSN) entame une grève devant se poursuivre jusqu’au 15 juillet 2024, à moins d’une entente de principe. Bien que les avis de grève aient été envoyés à la partie patronale le 7 juin, peu de progrès a été constaté à la table de négociation.

« Dire que les choses avancent lentement serait une exagération. Ça fait près d’un mois qu’on a envoyé des avis de grève au Tribunal administratif du travail et la partie patronale poursuit sa croisade en s’inventant des besoins de flexibilité pour satisfaire le Secrétariat du Conseil du trésor (SCT). Ce dernier ne semble pas comprendre que les employé-es de la Société des traversiers du Québec (STQ) accusent un retard salarial historique et il persiste en déposant une offre de près de 5 % inférieure à celle qui a été accordée au secteur public. Si on est arrivé à l’exercice de grève, c’est bien à cause de l’attitude déplorable du gouvernement », lance Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP-CSN.

« On est arrivé avec des solutions et nos demandes sont très claires », soutient Patrick Saint-Laurent, porte-parole des trois syndicats. « Il n’est pas normal que la majorité de nos membres doivent cumuler un deuxième et parfois un troisième emploi ou doivent avoir recours à des banques alimentaires pour joindre les deux bouts. Avec un salaire moyen de 21,50 $ de l’heure à la traverse, il n’est pas étonnant que le taux de roulement du personnel s’élève à près de 50 %. Notre patience a des limites et aujourd’hui, avec cette première séquence de grève, nous souhaitons envoyer un message clair au gouvernement : prenez-nous au sérieux ! »

En guise de rappel, les conventions collectives sont échues depuis le 1er avril 2023. Le SCT n’a toujours pas octroyé les mandats nécessaires à la STQ. « L’approche du gouvernement est incompréhensible. On est dans la période la plus achalandée de l’année et le gouvernement continue d’ignorer les demandes des travailleurs et des travailleuses. Aujourd’hui les traversiers de Québec-Lévis seront dans la rue pour se faire entendre et respecter. Nos membres sont plus que jamais déterminés à arriver à une entente favorable », affirme Louis Hamel, trésorier au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalache.

À retenir
Le 7 juin dernier, le Syndicat des employés de la Société des Traversiers Québec-Lévis (CSN), le Syndicat des employés de la Traverse de Matane-Baie-Comeau-Godbout (CSN) et le Syndicat des employées et employés de la STQ de Matane-Baie-Comeau-Godbout (CSN) ont envoyé leurs avis de grève au ministère du Travail afin de déclencher trois séquences de grève au mois de juillet. En mai, les trois syndicats ont adopté une banque illimitée de jours de grève à exercer au moment jugé opportun.

À propos
Le Syndicat des employés de la Société des Traversiers Québec-Lévis (CSN) regroupe 120 membres, le Syndicat des employés de la traverse de Matane-Baie-Comeau-Godbout (CSN) en rassemble 39 qui travaillent à Matane, Baie-Comeau et Godbout ainsi que le Syndicat des employées et employés de la STQ de Matane-Baie-Comeau-Godbout (CSN) en compte 66 qui travaillent sur le traversier. Ils sont tous trois affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics-CSN (FEESP-CSN), au Conseil central du Bas-Saint-Laurent-CSN et au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1 600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans huit fédérations ainsi que dans treize conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Décès de l’ancien président de la CSN, Marc Laviolette

C’est avec une profonde tristesse que la CSN a appris, ce matin, le décès de Marc Laviolette, ancien président de la CSN. Les membres du comité exécutif de la CSN tiennent à exprimer leurs plus sincères condoléances aux membres de sa famille, notamment à son fils Alexandre Boileau-Laviolette, actuel président de la Fédération du commerce (FC-CSN), à ses proches, ainsi qu’à l’ensemble des militantes et militants qui l’ont côtoyé tout au long de son riche parcours syndical.

« C’est un grand deuil aujourd’hui pour l’ensemble du mouvement syndical, déclare la présidente de la CSN, Caroline Senneville. L’engagement de Marc Laviolette envers la classe ouvrière, et plus particulièrement envers les enjeux de santé et de sécurité dans les milieux de travail, doit être souligné. Son franc-parler et sa proximité avec les travailleuses et travailleurs partout au Québec ont fait de lui un militant syndical exemplaire, toujours prêt à défendre les droits des personnes les plus vulnérables. Le drapeau de notre siège social à Montréal sera d’ailleurs mis en berne pour honorer sa mémoire et son passage parmi nous ».

Parcours syndical

Originaire du Suroît, Marc Laviolette a débuté sa carrière syndicale dans les années 1970 comme organisateur communautaire et président du syndicat du CLSC de la Seigneurie de Beauharnois, avant de devenir opérateur à l’usine Expro de Salaberry-de-Valleyfield en 1978, puis président du Syndicat national des produits chimiques de Valleyfield (SNPCV–CSN), de 1986 à 1994.

Durant les mêmes années, Marc Laviolette est également vice-président de la Fédération de la métallurgie de la CSN. De 1994 à 1999, il occupe la fonction de troisième vice-président de la Confédération, avant de succéder à Gérald Larose à la présidence de la CSN en 1999, rôle qu’il occupera jusqu’en 2002.

Santé et sécurité du travail

Tout au long de son parcours syndical, les enjeux de santé et de sécurité du travail ont toujours été au cœur de l’engagement et de l’action syndicale de Marc Laviolette. Ce sont d’ailleurs les multiples batailles menées par son syndicat local qui ont amené le juge René Beaudry, en 1983, alors président de la Commission d’enquête sur les conditions de santé et de sécurité des établissements de la compagnie Les produits chimiques Expro de Salaberry-de-Valleyfield, à reconnaître l’apport indispensable des travailleuses et des travailleurs dans l’organisation du travail et dans la gestion des enjeux de SST. Dans son rapport, le juge reprenait 80 % des revendications initialement formulées par le syndicat local.

Engagement souverainiste

Parallèlement à son militantisme syndical, Marc Laviolette a également été un ardent défenseur du projet d’indépendance du Québec en s’impliquant notamment au Parti québécois et en participant à la création du mouvement des Syndicalistes et progressistes pour un Québec libre (SPQ Libre).

Rejet des dernières offres patronales à 98 % et lock-out chez Autobus des Cantons

Le 20 juin au soir, malgré la menace de lock-out à l’encontre des syndiqué-es, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire des Autobus des Cantons–CSN a rejeté à 98 % les dernières offres de Sogesco par voie de scrutin secret. Le syndicat avait reçu la menace d’un lock-out le 18 juin dernier.

« Sogesco poursuit sa stratégie visant à appauvrir durablement ses salarié-es. Voyant que ses dernières offres pitoyables et inacceptables ont été rejetées par le syndicat, l’entreprise déclenche un lock-out le 21 juin, dernière journée de travail. Ce lock-out privera d’assurance-chômage les chauffeuses et les chauffeurs pour tout l’été. On comprend pourquoi Sogesco est la championne des bris de service et il est clair que ses problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre vont perdurer », déclare Carole Laplante, présidente du secteur transport scolaire.

Rappelons que tous les contrats des transporteurs scolaires ont été majorés de 15 à 30 % à l’automne 2022 et qu’une partie de ces sommes devait servir à augmenter les salaires de celles et ceux qui conduisent les véhicules scolaires.

« Nous dénonçons ce lock-out méprisable et condamnable. En plus de ne pas respecter le préavis de sept jours que le syndicat doit observer, ce lock-out prive les élèves de transport le 21 juin. Sogesco cherche la confrontation en ne redonnant pas les sommes publiques que l’entreprise a pourtant reçues du gouvernement, mettant également en péril le transport scolaire à Sherbrooke. De plus, l’entreprise agit en voyou en privant les salarié-es de leur assurance-chômage, ce qui les maintiendra sans salaire cet été, en plus de garantir un mauvais climat de travail à l’automne », ajoute Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN.

« À deux reprises, en février 2023 et le 3 mai 2024, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a lui-même déclaré sur la place publique que les chauffeuses et chauffeurs [devaient] avoir leur juste part, précise Josée Dubé, vice-présidente de la FEESP–CSN. Or, Sogesco ne respecte pas cette logique. Elle garde cet argent pour gonfler ses profits et les salaires de ses dirigeants et elle persiste à vouloir offrir des salaires en deçà de ceux qui sont actuellement offerts sur le marché de l’emploi. C’est la population de Sherbrooke qui en paie encore le prix. Que Sogesco comprenne bien la situation qu’elle a engendrée : en septembre, il n’y aura pas de transport scolaire fonctionnel chez Autobus des Cantons. »

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire des Autobus des Cantons–CSN rassemble environ 60 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN). La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie–CSN regroupe quelque 12 500 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, réunis au sein de 120 syndicats sur une base régionale.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

Entente acceptée aux Autobus de l’Estuaire

Réunis en assemblée générale le 19 juin au soir, les membres du Syndicat des chauffeurs scolaires de Pointe-aux-Outardes–CSN ont adopté à 90 %, par voie de scrutin secret, l’entente de principe récemment intervenue avec leur employeur.

« Sur une période de trois ans, notre nouveau contrat de travail fait passer notre taux horaire actuel de 20,24 $ de l’heure à 22,00 $ rétroactivement au 1er juillet 2022, puis à 22,50 $ au 1er juillet 2023. En plus de ces augmentations, un montant forfaitaire de 1 000 $ pour l’année 2024-2025 s’ajoutera. Nous avons obtenu l’équité concernant les dix journées mobiles pour toutes et tous. Nous avons également eu une augmentation des allocations de dépenses journalières et davantage de budget pour nos libérations syndicales. Les membres sont donc satisfaits de leur nouveau contrat de travail », souligne Mario Ouellet, président du syndicat.

« Je salue le courage, la détermination et la lutte exemplaires des membres dans un contexte de négociation très difficile. Ce n’est jamais simple ni facile de faire face à un employeur qui lance des menaces de lock-out en pleine table de négociation. Vu le contexte, il est clair que les membres sont allés chercher le maximum qu’ils pouvaient obtenir », ajoute Guillaume Tremblay, président du Conseil central de la Côte-Nord–CSN.

« Il y a quelque chose de brisé dans les négociations avec les grosses entreprises du transport scolaire. Celles-ci peuvent être des championnes des bris de service liés aux arrêts de travail. C’est le cas de Sogesco, qui perturbe le service aux parents et à leurs enfants, alors qu’elle continue d’obtenir des contrats des centres de services scolaires. La lutte de ces femmes et de ces hommes pour un salaire décent est noble et nous sommes très fiers d’avoir été à leurs côtés. Nous le resterons pour les combats à venir », conclut Josée Dubé, présidente du Secteur transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

À propos

Le syndicat regroupe 17 membres travaillant pour les Autobus de l’Estuaire inc. La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central Côte-Nord–CSN regroupe plus de 50 syndicats et 5 500 membres sur tout le territoire de la région.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Shawinigan : La CSN manifeste contre la privatisation du réseau de la santé

Plusieurs centaines de militantes et de militants de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) se sont rassemblés devant le bureau de la députée de Laviolette–Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif, pour manifester contre la privatisation croissante du réseau de la santé.  

«Le réseau public de la santé du Québec est un modèle qui a fait notre fierté pendant des générations. En ouvrant la porte au privé comme le gouvernement le fait, il démantèle les institutions que les bâtisseurs de la Révolution tranquille ont mis en place», explique Caroline Senneville, présidente de la CSN, à quelques jours de la Fête nationale. 

Réunies en instance à Shawinigan, plusieurs centaines de membres de la CSN ont marché dans les rues de la ville pour se rendre devant le bureau de circonscription. La semaine dernière, quelques milliers de manifestantes et de manifestants ont protesté contre la privatisation du réseau de la santé à Drummondville et à Saguenay.  

«Depuis l’adoption sous bâillon de la réforme Dubé, l’opposition face à cette vision centralisatrice laissant place au privé s’organise partout au Québec. Ainsi, la CSN et la société civile se feront voir sur le terrain tout l’été. Le gouvernement peut être certain qu’on ne lâchera pas le morceau», explique Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec. 

Dans les derniers mois, la création de l’agence Santé Québec et la nomination de sa direction ont particulièrement soulevé la critique dans l’espace public. La PDG et la présidente du conseil d’administration proviennent toutes les deux du secteur privé. Par conséquent, des organisations comme la CSN s’inquiètent de l’instauration d’une vision managériale calquée sur le privé et s’implantant dans le réseau public. 

Grève de 24 h dans deux scieries de Produits Forestiers D&G

Faute d’avancées significatives à la table de négociation, les syndicats des travailleurs des scieries des Produits Forestiers D&G sont en grève pour 24 h à compter de 5 h du matin le mercredi 12 juin. Les établissements concernés sont ceux de Saint-Côme-Linière et de Sainte-Aurélie.

« L’employeur fait du surplace à la table de négociation depuis plusieurs semaines. C’est clair qu’il ne nous prend pas au sérieux malgré un mandat de grève adopté à 93 %. Encore hier, le syndicat de Sainte-Aurélie était en négociation et la partie patronale a maintenu ses positions. Nous avons donc le regret d’annoncer une première séquence de grève de 24 h », déclarent les représentants syndicaux des deux scieries.

Rappelons qu’un arrêt de travail pourrait avoir des impacts importants sur les autres établissements du groupe D&G dans la région. L’approvisionnement pourrait en être affecté, venant diminuer, voire arrêter le travail prévu dans les autres installations.

« L’objectif n’est pas et n’a jamais été de faire la grève à tout prix. Fondamentalement, le but est d’obtenir un bon règlement et la meilleure convention collective possible pour les travailleurs. On va mettre toutes les énergies qu’il faut pour les soutenir, qu’ils atteignent leurs objectifs et obtiennent le respect nécessaire à la conclusion d’une entente satisfaisante », ajoute Pierre Émond, vice-président du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

D’autres journées de grève sont à prévoir si l’employeur ne change pas de posture aux tables de négociation. Rappelons qu’il s’agit d’une négociation coordonnée, la première de leur histoire.

À propos

Le Syndicat des travailleurs de scieries–CSN et le Syndicat des travailleurs des produits forestiers D.G. ltée–CSN regroupent environ 200 travailleuses et travailleurs. Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) regroupe quelque 240 syndicats et 45 000 membres dans les secteurs publics et privés. La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats.

Le STT d’Amcor–CSN accepte l’entente de principe

Ce lundi 10 juin en après-midi, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Amcor–CSN a accepté à 83 % par voie de scrutin secret l’entente de principe intervenue avec leur employeur le 31 mai dernier.

« Nous avons obtenu les augmentations salariales suivantes : 1,75 $ l’heure pour la première année, 2,75 % pour la deuxième, la troisième et la quatrième année avec une clause de protection de l’IPC et 1,20 $ l’heure pour la cinquième année. Nous toucherons également une rétroactivité salariale de 2000 $ versée à chaque salarié-e à l’emploi le 1er janvier 2024 et toujours à l’emploi le 10 juin 2024. Nos vacances sont également bonifiées avec, entre autres, l’ajout d’une sixième semaine après 25 ans de service rétroactivement au 1er mai 2024. Nous aurons également un congé mobile par année à partir du 1er janvier 2025 », déclare la présidente du syndicat, Stéphanie Boulay.

« Au nom de la FIM, je salue le travail acharné du syndicat qui vient tout juste d’accepter leur nouvelle convention collective dont les membres peuvent être fiers. Leur lutte pour obtenir de meilleures conditions de travail a porté ses fruits et nous sommes également fiers et satisfaits pour eux », souligne Jérémy Temes-Dubé, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN.

« Je tiens à féliciter les membres du syndicat qui ont eu le courage de se battre pour obtenir leur dû. Amcor a finalement compris que, pour attirer de nouveaux employé-es et les retenir, il lui fallait proposer des conditions comparables à celles offertes dans la région. Et ce sera certainement un avantage dans le cadre du développement de leur seconde usine, à Granby », conclut Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Amcor–CSN regroupe 97 membres et est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN, qui compte plus de 320 syndicats affiliés représentant environ 25 000 membres qui œuvrent dans le domaine industriel québécois. Le Conseil central de la Montérégie–CSN rassemble plus de 31 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 205 syndicats provenant de toutes les fédérations de la CSN.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Entente de principe acceptée chez Autobus Voltigeurs

Réunis en assemblée générale ce 10 juin au matin, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Voltigeurs–CSN ont adopté, par voie de scrutin secret à 77 %, l’entente de principe récemment intervenue avec leur employeur.

« Avec une garantie de 20 heures par semaine, notre taux horaire passera à 26,50 $ l’heure, rétroactif au 1er juillet 2023, puis à 27 $ en 2024 et enfin, à 27,50 $ en 2025. Nous toucherons également un boni de 500 $ à la signature. Relativement aux voyages spéciaux, malgré la demande de recul de l’employeur, nous avons maintenu le taux à 30 % pour les voyages sous les 300 $ et à 28 % pour ceux qui dépassent ce seuil. En tout, nous avons obtenu environ 20 % d’augmentation rétroactive et 24 % sur les trois ans de la nouvelle convention collective », déclare Jean-Guy Picard, président du syndicat.

« Ce fut une négociation vraiment difficile. Le résultat que nous connaissons aujourd’hui est le fruit d’une lutte ardue menée auprès d’un employeur qui ne voulait pas délier les cordons de la bourse pour bien rémunérer ses salarié-es. Je salue la résistance du syndicat qui s’est tenu debout, jusqu’à l’obtention de son règlement », ajoute Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN.

« Pour nous, que des chauffeuses et chauffeurs soient obligés de se battre ainsi pour obtenir la juste part de l’argent public que Sogesco a pourtant reçu, ce n’est ni logique ni responsable. Au nom de la fédération, je désire transmettre toute mon admiration et mon respect aux membres du syndicat qui ont mené cette bataille », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Voltigeurs–CSN rassemble 38 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Cœur du Québec–CSN regroupe quelque 19 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, réunis au sein de 130 syndicats sur une base régionale.

Le financement des universités accaparé par quelques domaines

La CSN salue l’augmentation du financement du réseau de l’Université du Québec. Le financement, qui est davantage axé sur la mission plutôt que sur le nombre d’étudiantes et d’étudiants inscrits, est tout de même un pas dans la bonne direction.

La nouvelle politique de financement des universités annoncée par la ministre Pascale Déry consacre toutefois trop d’argent à des bourses et des primes par diplômé-e dans les domaines jugés prioritaires. Or, selon l’avis de plusieurs universités, ces bourses n’ont pas permis d’attirer de nouvelles inscriptions.

 CITATIONS 

 « Plutôt que de gaspiller des centaines de millions pour tenter de produire plus de diplômé-es dans les domaines prioritaires, le gouvernement devrait mieux financer la mission globale des universités et éviter de couper d’un côté pour investir davantage dans l’autre. L’inflation a frappé l’ensemble des universités, pas juste quelques départements. »

 Caroline Senneville, présidente de la CSN 

Pour consulter la plateforme de la CSN en éducation et en enseignement supérieur : https://bit.ly/3EAf0PY 

 « Le gouvernement Legault est obnubilé par l’industrie et l’assujettissement des universités à ses besoins. Cette vision réductrice et dirigiste de l’enseignement supérieur met en péril l’équilibre des savoirs, la recherche et l’autonomie des établissements, tout en augmentant les inégalités. Les universités nécessitent un meilleur financement global, pour que tout le Québec gagne. »

 – Benoît Lacoursière, président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) 

 

« En ciblant des domaines prioritaires pour le financement, le gouvernement limite les choix budgétaires que peuvent faire les universités. Nous craignons que le personnel de soutien dans les universités, pourtant essentiel au bon fonctionnement de ces institutions, fasse les frais de ces décisions difficiles. Le gouvernement doit prioriser un financement global des universités. »

 – Frédéric Brun, président par intérim de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) 

 

« Verser des primes aux universités pour chaque personne inscrite ou diplômée dans certains domaines que le gouvernement juge prioritaires incitera les établissements à réduire leurs investissements dans d’autres domaines ou même à diminuer le nombre de programmes offerts. Ça ouvre la voie à un système d’enseignement supérieur à deux vitesses, où l’on déroule le tapis rouge pour les domaines prioritaires alors que la qualité de l’enseignement en souffre dans les autres domaines. »

–  Jessica Goldschleger, présidente de la Fédération des professionnèles (FP–CSN) 

 

 À propos 

 

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise et elle compte près de 45 000 membres dans le secteur de l’enseignement supérieur qui sont répartis dans trois fédérations. 

 

La FEESP–CSN représente près de 40 000 employé-es de soutien dans le réseau de l’éducation et de l’enseignement supérieur.

 

La FNEEQ–CSN regroupe quelque 37 000 professeurs, chargé-es de cours ainsi que tutrices et tuteurs, principalement en enseignement supérieur.

 

La FP–CSN représente plus de 700 professionnel-les du réseau collégial et universitaire et près de 1 500 professeur-es d’université. 

 

Entente de principe acceptée chez Autobus Camille Mailloux

Réunis en assemblée générale le 7 juin, les membres du Syndicat du transport de la région Grand-Portage–CSN, salarié-es des Autobus Camille Mailloux RDL, ont adopté à 90 %, par voie de scrutin secret, l’entente de principe intervenue cette semaine.

« D’une durée de cinq ans, notre nouvelle convention collective prévoit une augmentation globale de 18 % qui se décline ainsi, dès la signature : 20 % pour les horaires de deux sorties (25 heures) et 10 % pour les horaires de trois sorties (31 heures), incluant une rétroaction au 1er juillet 2023. Pour les années suivantes, les ajustements salariaux annuels seront basés sur l’indexation versée par le centre de services scolaire », déclare le président du syndicat, Martin Plourde.

« Les membres du syndicat sont satisfaits de leur nouveau contrat de travail même s’il leur a fallu déclencher un conflit pour parvenir à l’obtenir. Ça n’a pas été simple ni facile de négocier avec Sogesco. L’important pour nous, comme nous l’avons toujours dit, c’est le retour à la normale du service aux élèves et aux parents », ajoute Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN.

« Au nom de la fédération, je désire saluer la lutte exemplaire menée par les chauffeuses et les chauffeurs qui se sont tenus debout face à leur employeur pour obtenir leur nouveau contrat de travail », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Le Syndicat du transport de la région Grand-Portage–CSN rassemble 40 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN représente près de 8600 membres répartis dans plus de 97 syndicats dans toutes les MRC de la région – de La Pocatière aux Méchins – et tous les secteurs d’activité confondus, qu’ils soient privés, publics ou parapublics.