Second débrayage pour les profs de l’UQO

Ce matin, entre 8 h 30 et 11 h 30, les membres du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais (SPUQO–CSN) débrayeront une seconde fois sur les deux principaux campus de l’UQO.

« La séance de conciliation du lundi 22 janvier n’a pas permis de surmonter l’impasse dans laquelle les négociations se trouvent depuis le 7 décembre 2017. Notre comité de négociation avait invité le recteur à être présent à cette séance afin de boucler cette négociation qui traîne depuis près de trois ans, mais ce dernier ne s’est tout simplement pas présenté. Conséquemment, nous exercerons à nouveau notre moyen de pression ultime, conformément au mandat de l’assemblée générale du 19 décembre dernier. Plus que jamais, nous sommes déterminés à obtenir un règlement satisfaisant, et ce, dans les meilleurs délais », de préciser Louise Briand, présidente du SPUQO.

Le syndicat est toujours d’avis que le recteur se traîne les pieds et ne démontre aucune volonté à régler la nouvelle convention collective.

Après le piquetage devant le pavillon Alexandre-Taché, les membres du SPUQO-CSN ont marché jusqu’au pavillon Lucien-Brault.

« Le porte-parole de l’UQO aura beau répéter dans les médias que l’offre salariale aux professeures et professeurs doit respecter le cadre financier de l’UQO, il semble que le recteur Denis Harrisson soit plus préoccupé à investir dans le béton et la brique, plutôt que dans l’offre de cours et dans la consolidation des programmes déjà existants. Lors d’une rencontre spéciale du conseil d’administration de l’UQO avant-hier, deux points étaient à l’ordre du jour : les négociations avec les profs et les chargé-es de cours et un nouveau projet de développement immobilier de 47,5 millions $, dont une partie serait financée par le fonds de fonctionnement. Or, le fonds de fonctionnement doit être destiné à l’enseignement et à la recherche. Pour nous, adopter un tel projet en pleine négociation constitue de la pure provocation. Il s’agit d’une manifestation de la plus grande indifférence du recteur à l’égard des membres de la communauté universitaire », de souligner Stéphanie Demers, vice-présidente du SPUQO.

D’autres débrayages sont prévus et une autre assemblée générale syndicale aura lieu dans la semaine du 12 février 2018.

Le SPUQO compte environ 250 membres affiliés à la Fédération des professionnèles (FP–CSN).

Le recteur refuse l’invitation du SPUQO

Vendredi soir dernier, ​le comité de négociation du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais (SPUQO) a sollicité la présence du recteur Denis Harrisson à la table de négociation de ce lundi le 22 janvier 2018. Cette invitation, qu’il a refusée, fut lancée considérant que lui seul dispose des pouvoirs requis pour dénouer l’impasse dans laquelle se trouvent actuellement les discussions en vue du renouvellement de la convention collective entre l’UQO et le SPUQO.

« Nous en étions aujourd’hui à la seconde journée de conciliation sur les deux que nous avions demandées. Nous avons invité le recteur à participer personnellement à cette rencontre puisque lors de la séance du 15 janvier dernier, les représentantes et représentants de la partie patronale n’avaient pas reçu le mandat de répondre à la contre-proposition que nous lui avons présentée. Seul le recteur peut véritablement donner ce mandat, d’où cette invitation que nous lui avons envoyée.  Malheureusement il a refusé notre invitation », de déplorer Louise Briand, présidente du SPUQO.

La rencontre de conciliation du 22 janvier 2018 s’est donc déroulée sans la présence du recteur. La journée fut un échec total puisque l’employeur revient à l’essentiel de sa position qui fut déjà rejetée par l’assemblée générale à 85 % à scrutin secret.

Suite à l’échec de la conciliation, le syndicat réitère son appel au recteur. Selon Louise Briand, « le recteur est l’ultime espoir afin que le renouvèlement de la convention collective puisse se faire sans conséquences négatives pour l’UQO, les professeures et professeurs et les étudiants. »

Des actions et débrayages sont prévus et une autre assemblée générale syndicale aura lieu prochainement. Les membres du SPUQO sont sans contrat de travail depuis le 1er mai 2015.

Le SPUQO compte environ 250 membres affiliés à la Fédération des professionnèles (FP–CSN).

Le recteur Denis Harrisson pousse les profs à la grève

Ce matin entre 8 h 30 et 9 h 30, les membres du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais (SPUQO) ont exercé leur droit de grève, contredisant ainsi les prétentions du recteur Denis Harrisson. Celui-ci avait annoncé sur le site de l’UQO que l’arrêt de travail d’une heure prévu ce matin pouvait ne pas se concrétiser tellement une entente était envisageable.

« Lundi dernier, lors de la première de deux séances de conciliation que nous avons demandées, l’équipe patronale n’avait pas le mandat de répondre à la contre-proposition que nous lui avons présentée. De toute évidence, l’employeur n’a pas pris acte du vote de notre assemblée générale tenue le 19 décembre dernier, qui a rejeté la dernière offre patronale, et du second scrutin qui nous donnait la possibilité de déclencher 10 heures de grève au moment jugé opportun », de déclarer Louise Briand, présidente du SPUQO.

La ligne de piquetage au Campus de Saint-Jérôme

Le syndicat est d’avis que le recteur n’a pas démontré de volonté à régler la nouvelle convention collective même si les membres du SPUQO sont sans contrat de travail depuis le 1er mai 2015.

« Au lieu de valoriser le travail académique qui figure au cœur de la mission de l’UQO, le recteur mise sur le développement immobilier. Au cours des six dernières années, ce sont 15,5 millions de dollars du budget destiné à l’enseignement et au soutien à la recherche qui ont servi à financer de la brique et du béton. En pigeant dans le budget de fonctionnement de la sorte, il a préconisé une compression des dépenses vouées à l’enseignement et à la recherche, une réduction de l’offre de cours, une suppression du soutien aux stages et une diminution du soutien au développement des programmes de recherche. Ce manque de vision menace directement les deux objectifs de négociation que nous avons formulés dès l’automne 2015, soit le développement de l’UQO et la consolidation des programmes existants. Visiblement, et contrairement au recteur, nous sommes déterminés à tout mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs », de conclure la présidente du syndicat.

La prochaine séance de conciliation aura lieu le 22 janvier prochain. D’autres débrayages sont prévus et une autre assemblée générale syndicale aura lieu dans la semaine du 12 février 2018.

Le SPUQO compte environ 250 membres affiliés à la Fédération des professionnèles (FP–CSN).

Les profs de l’UQO déclencheront la grève

Sans contrat de travail depuis le 1er mai 2015, le Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais (SPUQO) déclenchera la grève le 17 janvier prochain si aucune entente satisfaisante n’est obtenue d’ici là.

« À l’automne 2015, les membres du SPUQO ont adopté un cahier de demandes ciblant deux objectifs fondamentaux : le développement de l’UQO et la consolidation des programmes existants. L’ensemble de nos revendications visent essentiellement à favoriser l’attraction et la rétention des professeures et des professeurs en région et à leur donner les conditions nécessaires pour remplir leur mission d’enseignement, de recherche et de services à la collectivité », de préciser Louise Briand, présidente du SPUQO.

Rappelons que le 19 décembre 2017, les membres du SPUQO ont adopté à 75 % le tout premier mandat de grève de leur histoire. Celui-ci prévoit une banque de dix heures de grève à déclencher au moment jugé opportun. Une autre assemblée générale est prévue dans la semaine du 12 février 2018.

« Nos demandes salariales sont justifiées, claires et visent la reconnaissance équitable de la valeur de l’ensemble des tâches que nous accomplissons chaque jour. Nous savons que nos conditions de travail influencent directement l’accessibilité aux études supérieures, les conditions d’étude et la contribution de la recherche universitaire au développement de nos régions. Puisque le travail professoral réalisé à l’UQO vaut autant que celui effectué à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) par exemple, nous voulons simplement obtenir la parité salariale avec les universités équivalentes du réseau de l’Université du Québec. Les citoyens des régions de l’Outaouais et des Basses-Laurentides méritent les mêmes services universitaires que les gens du Saguenay–Lac-Saint-Jean », de souligner madame Briand.

Le SPUQO compte environ 250 membres affiliés à la Fédération des professionnèles (FP–CSN).

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

 

Les profs de l’UQO adoptent un mandat de grève historique

Pour la première fois de leur histoire, lors de leur assemblée générale, les membres du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais (SPUQO) ont adopté à 75 %, par voie de scrutin secret, un mandat de grève historique, assorti d’une banque de dix heures à exercer au moment jugé opportun, à compter du 8 janvier 2018.

« Depuis une trentaine de mois, les professeures et les professeurs tentent de s’entendre avec un employeur qui cultive une forme d’inertie et qui sème une totale incompréhension de ses objectifs. Nous avons tenté de raisonner avec la partie patronale à plusieurs reprises sur l’importance d’offrir des conditions de travail qui sont nécessaires au développement de l’UQO. En ce sens, nous trouvons aberrant que les dernières offres ne contiennent aucune aide à la recherche et que les professeures et professeurs du campus de Saint-Jérôme soient complètement ignorés par la direction », de souligner Louise Briand, présidente du SPUQO.

« Relativement à nos demandes salariales, notre objectif demeure clair : nous voulons obtenir une rémunération compétitive et comparable à celle qui est actuellement versée dans des universités équivalentes du réseau de l’Université du Québec. Nous aurions pu nous comparer à l’Université d’Ottawa, ce qui aurait été déraisonnable. Or, bien au contraire, nos demandes sont fondées et réalistes et voilà pourquoi nous avons décidé d’exercer notre moyen de pression ultime. Nous comptons donc régler cette négociation dès le mois de janvier, juste avant de revoir nos membres au cours de la semaine du 12 février », de conclure madame Briand.

Sans contrat de travail depuis le 1er mai 2015, le SPUQO compte environ 250 membres affiliés à la Fédération des professionnèles (FP–CSN).

Fermeture d’une quinzaine de cuisines

Quelques jours après la sortie du rapport sur les soins et services sociaux de la région du Pontiac, où l’on dénonce la centralisation de plusieurs services à Gatineau, c’est avec stupéfaction que le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la santé et des services sociaux de l’Outaouais – CSN a appris vendredi dernier la centralisation des cuisines du CISSSO. Actuellement, il y a près de vingt cuisines à la grandeur de la région. Au terme du projet, il n’y en aura plus que quatre. Les anciennes cuisines deviendront seulement des centres de distribution. Par exemple, les repas seront acheminés de l’hôpital de Gatineau vers l’hôpital de Hull, l’hôpital de Buckingham et même vers le CHSLD de Saint-André-Avellin. 

« Selon l’expérience qu’on a eue avec la centralisation de la cuisine à l’hôpital de Maniwaki pour desservir toute la Vallée-de-la-Gatineau, ce nouveau projet s’annonce catastrophique pour la population de l’Outaouais. Le service sera évidemment moins personnalisé et moins près des besoins des résidents et des patients. Pourtant, l’alimentation est une composante essentielle dans un processus de guérison et de bien-être », mentionne Christian Meilleur, vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux–CSN. 

Par ailleurs, la direction du CISSSO a entrepris de rencontrer les travailleurs sans en aviser le syndicat. « Ils ont même poussé l’odieux d’expliquer aux travailleurs concernés à travers un dépliant que le syndicat était associé à la démarche de réorganisation et de centralisation des cuisines. C’est inacceptable! Jamais nous n’avons été consultés. On nous a mis devant le fait accompli », souligne Josée McMillan, présidente du syndicat. Le syndicat a fait parvenir une mise en demeure au CISSSO à cet effet. 

Le syndicat et le Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais–CSN demandent à la direction du CISSSO et au ministre Gaëtan Barrette d’entreprendre dès maintenant une tournée à travers la région pour consulter les citoyens sur les soins de santé et services sociaux de la région. Ils revendiquent également un moratoire sur toute centralisation d’ici la fin de ces consultations et demandent à la députation libérale de la région de s’associer à ce processus de consultation. 

« Les citoyens sont dépossédés de leur système public de santé et de services sociaux. Il est grand temps de se réapproprier ce bien commun comme collectivité », explique Michel Quijada, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais-CSN (CCSNO–CSN). 

Les chargées et chargés de cours de l’UQO votent pour la grève

Réunis en assemblée générale extraordinaire le 27 novembre, les chargées et chargés de cours de l’UQO ont voté dans une proportion de 93% en faveur de l’intensification des moyens de pression allant jusqu’à la grève générale illimitée.

«Nos membres ont envoyé un message clair à l’UQO. Il est grand temps que l’UQO prenne notre négociation au sérieux et accepte de discuter des enjeux salariaux», a soutenu Marie-Josée Bourget, présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO) .

Le SCCC-UQO a déposé ses demandes salariales le 2 juin 2017. L’UQO ne les a pas encore commentées. «L’UQO connaît nos demandes depuis bientôt six mois. Ce n’est pas normal que nous ne connaissions pas encore les siennes!», a affirmé Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO. Il semblerait que l’UQO souhaite ralentir la négociation afin de tenter de démobiliser les personnes chargées de cours.

À propos
Le SCCC-UQO a été fondé en 1993. Il compte près de 700 membres dont le tiers enseigne au campus de Saint-Jérôme. La dernière grève remonte à 2004. Le SCCC-UQO détient un mandat de moyens de pression de son Assemblée générale depuis le 6 mars 2017. Le SCCC-UQO est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN.

STT de la Fondation Santé Gatineau (FSSS–CSN)

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 25 septembre 2017, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Fondation Santé Gatineau (FSSS–CSN) a été accrédité pour représenter : Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exclusion des employés administratifs.

Ce groupe de travailleurs, oeuvrant pour un organisme à but non lucratif, a décidé très majoritairement de se joindre à la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Les chargées et chargés de cours de l’UQO se prononceront sur la grève

Considérant que l’Université du Québec en Outaouais (UQO) refuse de négocier les clauses monétaires, les membres du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO) se réuniront en Assemblée générale extraordinaire le 27 novembre 2017 en soirée. Les personnes chargées de cours se prononceront sur l’intensification des moyens de pression allant jusqu’à la grève générale.

« L’UQO connaît nos demandes depuis plus de cinq mois. Ce n’est pas normal que nous ne connaissions pas encore les siennes! », a affirmé Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO. Il semblerait que l’UQO souhaite ralentir la négociation afin de tenter de démobiliser les personnes chargées de cours.

Le 16 novembre prochain devait avoir lieu la quatorzième séance de négociation. Le SCCC-UQO avait posé comme condition que l’Employeur dépose ses demandes monétaires ce qu’il a refusé de faire. De son côté, le SCCC-UQO a déposé ses demandes monétaires le 2 juin 2017. L’UQO ne les a pas encore commentées.

À propos
Le SCCC-UQO a été fondé en 1993. Il compte près de 700 membres dont le tiers enseigne au campus de Saint-Jérôme. La dernière grève remonte à 2004. Le SCCC-UQO détient un mandat de moyens de pression de son Assemblée générale depuis le 6 mars 2017. Le SCCC-UQO est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN.

Syndicat des pompières et pompiers de la municipalité de Pontiac (FEESP–CSN)

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 9 avril 2017, le Syndicat des pompières et pompiers de la municipalité de Pontiac – CSN a été accrédité pour représenter : « Tous les pompiers et lieutenants-pompiers, à l’exclusion des capitaines, salariés au sens du Code du travail ».

Ce groupe de travailleurs, oeuvrant dans le domaine municipal, a décidé unanimement de se joindre à la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés de services publics, au Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Association des pompiers et pompières de Val-des-Monts (FEESP–CSN)

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 20 juillet 2017 , l’Association des pompiers et pompières de Val-des-Monts – CSN section lieutenants a été accrédité pour représenter : « Tous les lieutenants salariés au sens du Code du travail ».

Ce groupe de travailleurs, oeuvrant dans le domaine de la prévention des incendies, a décidé très majoritairement de se joindre à la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés de services publics, au Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

STT en CPE de l’Outaouais, section La Jonglerie

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 30 avril 2017 , le Syndicat des travailleurs(euses) en Centre de la petite enfance de l’Outaouais S.T.C.P.E.O – CSN section La Jonglerie a été accrédité pour représenter : « Toutes les personnes salariées au sens du Code du travail ».

Ce groupe de travailleuses et travailleurs, oeuvrant dans le domaine du service de garde à la petite enfance , a décidé très majoritairement de se joindre à la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Une dégradation des services désormais privés et des coûts plus élevés

Ce midi, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) et le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la santé et des services sociaux de l’Outaouais-CSN (STTSSSO–CSN) ont organisé un rassemblement en lien avec la fermeture de cinq résidences à assistance continue dans la région de l’Outaouais.

Réunis devant l’une des résidences du Pavillon du Parc fermée par le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO), ils ont tenu un point de presse afin de faire le point sur la situation.

 « Nous sommes ici pour contester et pour lutter contre la fermeture imminente de cinq établissements qui hébergent des résidentes et des résidents vivant avec une déficience intellectuelle ou des troubles du spectre de l’autisme au moment où le déplacement de certains usagers vers d’autres lieux a déjà débuté. Quatre de ces cinq résidences seront transformées en Ressources intermédiaires privées, ce qui entraînera une abolition de 60 postes d’auxiliaire en santé et services sociaux », dénonce Jeremy Berthiaume, vice-président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la santé de l’Outaouais-CSN.

« Désormais, la Fondation immobilière de l’Outaouais, un organisme sans but lucratif privé, emploiera le personnel des quatre résidences attitré aux soins et aux services, des emplois qui étaient auparavant offerts par des employé-es du CISSSO.  Nous savons déjà que les usagers qui habitent ces résidences et dont il s’agit de leur domicile, devront désormais verser des frais d’hébergement d’environ 700 $ par mois alors que ceux-ci totalisent 542 $ actuellement. Pourtant, ce nouvel employeur prévoit réduire de moitié le nombre de salarié-es qui seront affectés aux soins des résidantes et des résidents », souligne Christian Meilleur, vice-président régional de la FSSS–CSN.

« Pour les usagers, le déplacement de leur milieu de vie risque de briser la stabilité acquise depuis plus de dix-sept ans. Cette stabilité de lieu et surtout de gens, puisqu’ils sont six à vivre 24 heures par jour et 7 jours par semaine avec leurs colocataires et ami-es et le personnel qui les connaît depuis de nombreuses années, demeure essentielle au maintien de l’équilibre de leur condition. À titre de parent engagé envers deux usagers de ces ressources, j’ai appris avec grande déception que nous n’aurons plus la possibilité de nous impliquer dans les décisions concernant le fonctionnement de la résidence », déplore Pierrette Bastien, curatrice de deux résidents touchés par cette privatisation et présente lors du rassemblement.

Depuis quelques semaines, une pétition en version papier et électronique a été initiée par le syndicat qui la déposera éventuellement à la direction générale du CISSSO. Plus de 1000 signataires ont déjà joint leur appui à cette initiative.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la santé et des services sociaux de l’Outaouais-CSN (STTSSSO-CSN), affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), au Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais (CCSNO–CSN) et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), regroupe plus de 4200 membres faisant partie du personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métiers ainsi que du personnel de bureau, technicien-nes et professionnel-les de l’administration du CISSS de l’Outaouais.

 

 

 

Faux pas de l’Université du Québec en Outaouais

Le 13 mars 2017, la ministre responsable de l’Enseignement supérieur, Hélène David, se déplaçait à l’Université du Québec en Outaouais afin de consulter la communauté universitaire sur la violence sexuelle en milieu scolaire. Malgré les engagements de l’UQO, il semblerait que la lutte contre les violences sexuelles ne soit pas sa priorité.

Le Syndicat des chargées et des chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO) dénonce la décision de ne pas rémunérer celles et ceux qui siègent aux groupes de travail pour le projet d’Université sans violences sexuelles. Cette décision, en plus d’être contraire à la clause 4,09 de la Convention collective, est jugée discriminatoire par le syndicat. « Vu la nature de ce comité, ce sont surtout des femmes qui y siègent. L’UQO aurait-elle exigé un travail bénévole si ce comité avait été majoritairement masculin ? », a déclaré Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO.

Le syndicat dénonce aussi le manque d’intégration des personnes chargées de cours dans la gouvernance universitaire. « Pendant que les autres employés siègent pendant leurs heures de travail rémunérées, les chargées et chargés de cours devraient le faire dans leurs heures libres. Certaines et certains prennent même un congé non rémunéré d’un autre emploi afin de participer aux réunions. C’est inacceptable ! », a poursuivi Madame Bourget.

Le Syndicat des chargées et des chargés de cours de l’UQO, affilié à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), a été fondé en 1993 et compte 665 membres, dont environ le tiers enseignent au campus de Saint-Jérôme. Ils offrent approximativement 67 % des cours de premier cycle.

La Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec–CSN regroupe quelque 35 000 membres dans 46 cégeps, 39 établissements privés et 13 syndicats d’université. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec. La fédération est l’une des huit fédérations affiliées à la Confédération des syndicats nationaux.

 

 

 

Attaque frontale contre la présidente du SPUQO

La présidente du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais (SPUQO), Louise Briand, a été la cible d’une attaque frontale de la part du Comité de gouvernance et de déontologie de l’UQO. Le Comité cherche vraisemblablement à faire taire l’une des principales critiques de la direction de l’UQO.

En effet, la professeure Briand fait l’objet d’une plainte, anonyme, qui a été logée auprès du Comité de gouvernance et de déontologie du conseil d’administration de l’UQO le 4 mai 2017. Le Comité s’est rencontré le 15 mai 2017 pour analyser la plainte de manière préliminaire et, sans même avoir entendu la professeure Briand, le Comité a conclu que la plainte était recevable et il a accédé à la demande de la personne plaignante de relever provisoirement la professeure Briand de ses fonctions « le temps nécessaire pour examiner la situation et prendre la décision appropriée ». La décision du comité peut aller jusqu’à demander au Conseil des ministres de révoquer son mandat.

Cela fait craindre le pire pour l’indépendance et la transparence de l’administration de l’université. « Il faut dire que comme comptable et représentante du corps professoral, je questionne les choix budgétaires de la direction de notre université, je confronte certaines orientations qui vont à l’encontre de la mission de notre institution. Cela semble déranger, souligne Louise Briand, membre du conseil d’administration de l’UQO et présidente du SPUQO ».

Il s’agit donc d’une tactique pour faire taire les voix discordantes au sein de l’UQO, ce qui est dangereux pour l’institution. Conséquemment, le conseil exécutif du SPUQO demande à la ministre David d’intervenir pour rappeler le conseil d’administration de l’UQO à l’ordre.

La situation illustre un problème qui dépasse cependant les frontières de l’UQO, estime Ginette Langlois, présidente de la Fédération des professionnèles de la CSN, qui représente près de 1400 professeures et professeurs du réseau universitaire. « En effet, la composition actuelle des conseils d’administration, dont la majorité des voix sont accordées à la direction et à des membres externes cooptés par la direction, nuit à la sauvegarde de l’université comme bien public et en tant que fondement important de la société », souligne-t-elle.

Il est utile de souligner que le conseil d’administration d’une constituante de l’Université du Québec compte seize personnes, soit trois cadres, sept membres externes cooptés par la direction et six membres internes (trois professeures, professeurs, deux étudiants et une personne chargée de cours). Les groupes « soutien » et « professionnel » ne sont pas représentés au conseil d’administration en vertu de la Loi sur l’Université du Québec.

Les faits
La professeure Briand a été élue par les professeures et professeurs de l’UQO en 2013 et réélue en 2016, pour siéger au conseil d’administration de l’université. Son mandat vient à échéance en 2020 mais il pourrait être écourté si le Comité de gouvernance et de déontologie décide de demander sa révocation.

Le Comité est formé de trois personnes. Deux membres du Comité de gouvernance et de déontologie ont voté l’expulsion de Louise Briand de la séance du conseil d’administration du 24 avril 2017. « Il y a lieu de se questionner sur l’impartialité de ces personnes », estime Ginette Langlois, présidente de la Fédération des professionnèles de la CSN.

Selon la plainte, Louise Briand se serait comportée de « manière irrespectueuse, condescendante et abusive » lors des points traitant du budget de fonctionnement pour l’année universitaire 2017-2018, du plan des effectifs et des critères d’embauche au département des sciences comptables. La professeure Briand aurait mis un membre de la direction « dans l’embarras » en posant des questions et elle aurait créé un « malaise au sein du conseil ».

« Sommes-nous rendus au point où les membres des conseils d’administration ne servent qu’à avaliser les plans de la direction sans les questionner? », se demande Ginette Langlois. « Cette pratique, qui semble empruntée au secteur privé, n’a pas sa place dans une institution d’enseignement supérieur. Nous avons discuté abondamment de cette situation lors des États généraux sur l’enseignement supérieur qui se sont tenus la semaine dernière. Il semble que le problème soit généralisé dans le réseau universitaire. Cela est très inquiétant. »

Lors de la séance du conseil d’administration du 24 avril 2017, les membres du conseil d’administration ont voté, à la majorité, pour exclure Louise Briand pour le traitement d’un point touchant aux critères d’embauche au département des sciences comptables, prétextant qu’elle était en situation de « conflit de rôles ». La notion de « conflit de rôles » n’existe pas dans la Loi sur l’Université du Québec, ni dans la réglementation qui en découle. Ce vote d’exclusion de la séance du 24 avril 2017, fondé sur une notion inventée, vise d’abord et avant tout à faire taire une voix dérangeante.

D’autres racines probables du projet de révocation
Depuis 2008, la professeure Briand participe aux travaux du Comité sur le financement des universités de la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU). En 2013, ce comité a mis au jour une stratégie budgétaire, mise en œuvre par un grand nombre de directions universitaires, qui consiste à utiliser des fonds destinés au fonctionnement pour effectuer des investissements dans les immobilisations (http://bit.ly/2qLvyws). La direction de l’UQO a utilisé cette stratégie et les chiffres sont alarmants : de l’année 2011-2012 à 2015-2016, ce sont plus de 25 millions de dollars du fonds de fonctionnement qui ont été transférés dans la « brique et le béton ».

Concrètement, les données observées montrent que des acquisitions d’immobilisations sont faites au détriment du soutien à l’enseignement, de l’offre de cours, du développement de nouveaux programmes et de l’appui à la recherche. En somme, les chiffres traduisent un désinvestissement dans les ressources humaines – le personnel de soutien et professionnel, les personnes chargées de cours et les professeures et professeurs -, qui sont requises pour soutenir la mission universitaire et pour assurer la formation, l’encadrement et les services aux étudiantes et étudiants.

Une campagne de soutien
La Fédération des professionnèles de la CSN, à laquelle est affilié le SPUQO, lancera aujourd’hui une campagne d’appui visant le maintien de Louise Briand au sein du conseil d’administration de l’UQO, ainsi que la dénonciation des actes d’intimidation auxquels elle fait face par des membres du conseil d’administration. La liberté de parole, la collégialité et la représentation de la communauté universitaire dans les instances sont en péril et elles doivent être défendues.

La Fédération des professionnèles de la CSN représente plus de 8000 professionnels et techniciens dont près de 1800 professeures, professeurs et professionnel-les dans les universités.

SOURCE Fédération des professionnèles (FP-CSN)

Le SPUQO appuie unanimement la plainte de négociation de mauvaise foi déposée par son comité de négociation

Aujourd’hui, lors de leur assemblée générale annuelle, les membres du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais ont adopté unanimement une résolution d’appui à leur comité de négociation qui a déposé, le 21 avril dernier, une requête en vertu de l’article 53 du Code du travail demandant au Tribunal administratif du travail (TAT) de statuer sur la mauvaise foi de l’employeur dans le cadre de la négociation actuelle.

« Depuis 21 mois, nous tentons de nous entendre avec un employeur qui ne fait pas preuve de diligence et qui multiplie les fausses promesses de déposer ses offres globales. De notre avis, celui-ci n’a pas démontré son désir d’en arriver rapidement à une entente en refusant de déposer ses offres globales. Contre toute logique, il nous demande même d’abandonner toutes nos demandes sur les clauses normatives sans nous divulguer celles ayant des incidences monétaires », de déplorer Louise Briand, présidente du SPUQO.

« Pour la première fois de son histoire, la direction de l’UQO a confié le mandat de négocier à un cabinet d’avocats externe à l’institution. Nous sommes alors en droit de nous demander si la mauvaise foi de l’employeur est liée à la porte-parole patronale, Isabelle Carpentier-Cayen, ou au refus obstiné de Denis Harrisson, recteur de l’UQO, de donner un réel mandat à son comité de négociation pour en arriver à un règlement », de conclure madame Briand.

Sans contrat de travail depuis le 1er mai 2015, le SPUQO compte environ 250 membres affiliés à la Fédération des professionnèles (FP–CSN).

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

 

 

 

Le SPUQO se réjouit de l’annonce de la ministre Stéphanie Vallée  d’octroyer une subvention pour la création de l’Observatoire du développement de l’Outaouais

Le Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais se réjouit de l’annonce faite par la ministre de la Justice et responsable de la région de l’Outaouais, madame Stéphanie Vallée, d’octroyer une subvention de 123 200 $ pour soutenir la création de l’Observatoire du développement de l’Outaouais (ODO).

L’ODO est une initiative de professeurs du département des sciences sociales : il avait fait l’objet le 17 février dernier d’une journée de réflexion qui a réuni plusieurs acteurs de la région. Le vif intérêt qu’il soulève auprès des actrices et des acteurs la communauté de l’Outaouais et l’annonce d’aujourd’hui rappellent le rôle essentiel des professeures et professeurs dans le développement de l’UQO et de sa communauté régionale.

L’ODO constitue un outil important pour l’évolution de la recherche en développement territorial à l’UQO. Grâce à l’ODO, les municipalités de l’Outaouais pourront désormais compter sur un mécanisme privilégié pour soutenir leur développement social et économique.

Affilié à la Fédération des professionnèles (FP–CSN), le SPUQO compte environ 250 membres.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La direction de l’université fait diversion et joue la carte de l’intimidation

Le 21 mars dernier, le Syndicat des professeures et professeurs de l’UQO (SPUQO) a tiré la sonnette d’alarme en informant la communauté que la direction de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) cherchait à réduire son offre de cours au trimestre d’automne 2017. En entrevue avec le journaliste Louka Jacques sur les ondes de Radio-Canada Première, le porte-parole de l’UQO, monsieur Gilles Mailloux, a réfuté les affirmations du SPUQO et a affirmé qu’au contraire, il y avait une augmentation de l’offre de cours.

« Données factuelles à l’appui, le SPUQO constate que les propos de monsieur Mailloux détournent notre attention de l’enjeu mis en lumière par notre syndicat puisque l’offre de cours dont il a fait mention durant cette entrevue touche à l’année universitaire 2016-2017 ainsi qu’aux années antérieures. Or, les pressions récemment exercées sur les responsables de programmes et de modules visent à réduire l’offre de cours  du trimestre d’automne 2017 », de préciser Louise Briand, présidente du SPUQO.

« Le SPUQO a également appris que l’UQO n’honorera pas ses engagements à l’égard de tous les étudiants et étudiantes qui doivent réaliser leur stage dans le cadre de leur programme, et ce, malgré l’obligation d’offrir des milieux de stage, de fournir l’assistance et l’encadrement nécessaires prévus à la Politique institutionnelle des stages », de poursuivre madame Briand.

Une communication intimidante

Enfin, le SPUQO a appris qu’au lieu de reculer sur ses demandes, la direction a plutôt choisi de jouer la carte de l’intimidation en transmettant un courriel aux responsables de programmes intitulé Moyenne d’étudiants par groupe cours : « À titre de professeurs responsables des modules et des programmes, vous avez accès à des informations privilégiées qui vous permettent d’exercer vos fonctions. Ces informations, nous vous le rappelons, sont confidentielles, vous ne pouvez pas en faire usage à des fins autres que celles prévues pour l’exercice de vos fonctions. Le partage de ces dernières constitue une contravention au devoir de loyauté et de discrétion qui s’impose à vous à titre de responsables de programmes et de directeurs et directrices de modules. » Le SPUQO dénonce ce geste d’intimidation et salue le devoir de loyauté que les responsables des programmes affichent à l’égard de l’institution et des étudiantes et étudiants.

« Le SPUQO exige de la direction qu’elle mette un terme à cette désinformation et aux manœuvres qui minent le climat de travail et d’études », de conclure la présidente du syndicat.

Le SPUQO s’inquiète de l’offre de cours

Au cours de la dernière semaine, le Syndicat des professeures et professeurs de l’UQO (SPUQO) a été alerté par des professeures et professeurs qui assument la responsabilité des programmes d’enseignement. Les responsables ont reçu des demandes pressantes de réduire le nombre de cours qui seront offerts au trimestre d’automne 2017, de transformer des cours conçus pour un apprentissage en classe en « supervision individuelle », de revoir la fréquence de l’offre de cours obligatoires et de réduire le nombre de cours optionnels.

« Ces demandes auront un effet désastreux sur le parcours académique, sur les conditions d’apprentissage et sur la formation. L’expérience étudiante pourtant inscrite au cœur de la planification stratégique adoptée en 2016 par le conseil d’administration de l’UQO tournera au cauchemar étudiant si ces demandes sont mises en œuvre, de dénoncer Louise Briand, présidente du SPUQO. Nous estimons que cette réduction de l’offre incitera des étudiantes et des étudiants à poursuivre leur cheminement ailleurs qu’à l’UQO et réduira davantage les ressources financières disponibles pour celles et ceux qui persisteront. »

« Les programmes que le corps professoral de l’UQO développe sont excellents. Ils attirent sans difficulté les meilleurs effectifs. Toutefois, depuis quelques années, la population étudiante admise dans nos programmes vit la désillusion : des cours obligatoires pour leur diplomation ne sont offerts qu’aux deux ans; le nombre des cours optionnels inscrits à l’horaire est restreint; des cours conçus pour être donnés en classe sont donnés en supervision individuelle et des cours s’offrent à de grands groupes ce qui, dans les deux cas, freine la possibilité des échanges nécessaires à des enseignements de qualité », poursuit madame Briand.

En février 2017, le SPUQO a appris que la subvention générale du ministère de l’Enseignement supérieur a été majorée de 7,7 % pour l’année 2016-2017 et que le ministre Leitão avait rencontré « les recteurs le 20 décembre dernier afin de discuter « très franchement » d’un réinvestissement » (La Presse, 10 février 2017). Le SPUQO demande à la direction de faire marche arrière sur ses demandes et de reconnaître l’expertise des professeures et professeurs responsables des programmes dans la confection de l’offre de cours afin d’assurer un enseignement de qualité et une « expérience étudiante » heureuse.

Affilié à la Fédération des professionnèles (FP–CSN), le SPUQO compte environ 250 membres.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.