Nouveau mandat de grève unanime de 30 jours au cimetière Notre-Dame-des-Neiges

En assemblée générale ce mardi 6 septembre 2022, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (SEBCNDDN–CSN) s’est doté d’une banque de 30 jours de grève à déclencher au moment jugé opportun dans le cadre d’un vote unanime tenu à scrutin secret.

« Encore une fois, ce n’est pas de gaité de cœur que nous prévoyons ces trente jours de grève, parce que nous savons que ceux-ci auront un impact sur notre clientèle. Le résultat unanime de notre vote de ce matin révèle toutefois l’écœurement face à l’attitude de l’employeur et la détermination de notre unité syndicale à en arriver à une entente dans cette négociation qui n’en finit plus », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN–CSN.

Près de cinq ans après l’échéance du contrat de travail, l’employeur prétend toujours ne pas détenir les mandats de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. À la suite de l’assemblée générale, les demandes du syndicat envers la Fabrique Notre-Dame demeurent les mêmes :

  • L’ajout d’un nombre suffisant de dates de négociation afin de conclure cette négociation, et ce, dès que possible ;
  • L’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es de bureau du CNDDN qui vivent un gel salarial depuis près de six ans ;
  • L’octroi, par le conseil d’administration de la Fabrique Notre-Dame, de tous les mandats de négociation nécessaires pour convenir d’une entente de principe, et ce, dès que possible.

À propos

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges compte 17 membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Les travailleuses et travailleurs attendent des engagements clairs des partis

Alors que la campagne électorale prend son envol, la FTQ, la CSN, la CSQ et la CSD rappelaient aujourd’hui, d’une seule voix, en conférence de presse, que les travailleuses et les travailleurs qu’elles représentent sont préoccupés par la nécessité de réinvestir massivement en santé et en éducation, par des conditions de vie décentes en plein contexte inflationniste, par la lutte aux changements climatiques avec une transition juste et par la mise en place d’une politique industrielle structurante et ambitieuse pour le Québec de demain. Tant les centrales syndicales que les travailleuses et les travailleurs attendent des engagements clairs des partis en ce sens.

« La pandémie aura démontré à quel point les services publics font partie du quotidien des Québécoises et des Québécois, à quel point ils ont été fragilisés et à quel point ils sont un rouage essentiel à une société et à une économie qui fonctionnent. Il faut un réinvestissement en santé et en éducation, c’est criant! Les annonces électorales qui font les manchettes ne sont pas toujours les plus structurantes ni les plus porteuses pour un projet de société, malheureusement. Nous invitons la population à voir plus loin et à exiger plus des différents partis que des promesses mille fois déjà entendues », de lancer les leaders syndicaux.

Dès les premières heures suivant le déclenchement de la campagne, l’inflation se profilait déjà comme une éventuelle « question de l’urne ». Loin d’être surpris, les dirigeants syndicaux soulignent que l’amélioration des conditions de vie et de travail font définitivement partie des préoccupations et des priorités des quelque 1 203 000 travailleuses et travailleurs qu’ils représentent, conjointement, dans l’ensemble du Québec, tant dans les secteurs publics que privés.

Ils insistent d’ailleurs sur l’importance de remettre les travailleuses et les travailleurs au cœur des décisions qui les concernent. « Il faut ouvrir le dialogue, avant, pendant et après les élections. C’est vrai pour les conditions de vie et de travail tout comme pour les grandes orientations politiques, économiques et sociales », d’insister les leaders syndicaux, soulignant que d’intervenir dans le débat public pour mettre de l’avant les préoccupations des travailleuses et des travailleurs fait partie de la mission des centrales syndicales pour défendre le bien public et la justice sociale afin de vivre dans un Québec plus égalitaire.

« L’objectif n’est évidemment pas d’inciter les travailleuses et les travailleurs à voter pour un parti ou un autre, mais plutôt de mettre les projecteurs sur ce que proposent les formations politiques et sur les enjeux sur lesquels nous voulons les voir prendre de réels engagements. Une campagne électorale est un moment stratégique pour mettre de l’avant les préoccupations des personnes que nous représentons. »

Les quatre centrales syndicales invitent donc la population à bien s’informer, à comparer les différents programmes des formations politiques et, surtout, à aller voter le 3 octobre prochain.

La FTQ, la CSN, la CSQ et la CSD représentent plus de 1 203 000 travailleuses et travailleurs partout à travers le Québec, tant dans les secteurs publics que privés.

Les travailleuses et les travailleurs de Rolls-Royce Canada rentrent au travail la tête haute

Réunis en assemblée générale, les 530 travailleuses et travailleurs de Rolls-Royce Canada, mis en lock-out le 15 mars, ont voté, par scrutin secret, en faveur de la recommandation du conciliateur permettant le renouvellement de la convention collective. Il s’agit d’une première négociation pour ce syndicat depuis son affiliation à la CSN, le 1er juin 2021.

Ainsi, le retour au travail s’effectuera graduellement à partir de demain. La nouvelle convention collective d’une durée huit ans, de mars 2020 à mars 2028, inclut des augmentations salariales totalisant plus de 25 % sur cette période. De plus, chaque salarié-e recevra deux montants forfaitaires totalisant environ 9500 $. La recommandation du conciliateur prévoit également diverses bonifications, notamment en ce qui a trait aux congés et aux assurances collectives, des gains sur la flexibilité des horaires de travail et l’introduction de clauses sur la sécurité d’emploi.

En ce qui concerne le régime de retraite, la recommandation du conciliateur prévoit que le régime à prestations déterminées demeurera tel quel jusqu’au 31 décembre 2025. Rappelons que les personnes avec le moins d’ancienneté n’ont déjà plus accès qu’au régime à cotisations déterminées, beaucoup moins avantageux, héritage de négociations précédentes, alors que le syndicat n’était pas affilié à la CSN. Ainsi, à partir de janvier 2026, l’ensemble des salarié-es sera couvert par un même régime de retraite dont ils édicteront eux-mêmes tous les paramètres, lors d’une prochaine assemblée. Ils pourraient par exemple opter pour un régime à prestations cibles, une formule plus avantageuse qu’un régime à cotisations déterminées. La recommandation prévoit des contributions de 10 % pour l’employeur et de 6 % pour les salarié-es au régime de retraite, ce qui constitue une amélioration notable par rapport au régime à cotisations déterminées actuellement en vigueur.

« Je suis très fier de nos membres, réagit le président du syndicat, Frédéric Labelle. Lorsque Rolls-Royce a déclenché le lock-out, nous avons décidé tous ensemble que nous ne céderions pas devant l’intimidation et que nous seuls déciderions quand et à quelles conditions nous reprendrions le travail. Le conflit a été long et difficile, mais on s’est tenu. Nous n’avons peut-être pas tout gagné ce qu’on voulait, mais nous avons tout de même obtenu des améliorations substantielles par rapport à ce que l’entreprise voulait nous imposer au départ. Nous avons eu raison de tenir notre bout ! »

La présidente du Conseil central de Montréal métropolitain (CCMM–CSN), Dominique Daigneault était présente lors de l’assemblée. « Je tiens à souligner le travail du comité de négociation, du comité exécutif et de toutes les militantes et les militants du syndicat dont la mobilisation a été exemplaire et inspirante pour l’ensemble du mouvement syndical. On ne peut qu’espérer que Rolls-Royce Canada comprenne maintenant que ces travailleuses et ces travailleurs ne se laisseront jamais marcher sur les pieds, ne se laisseront jamais imposer quoi que ce soit. Ils sont dignes. Ils méritent le respect et la reconnaissance. La réputation d’excellence de Rolls-Royce, c’est d’abord à ses salarié-es qu’elle la doit ! »

Le vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) Serge Berthiaume, également présent lors de l’assemblée, appelle l’entreprise à tout mettre en œuvre pour favoriser une amélioration du climat de travail. « Rolls-Royce Canada peut et doit redevenir un employeur de choix. Il faudra mettre du temps et les énergies nécessaires pour rebâtir la confiance dans les relations de travail. J’appelle Rolls-Royce Canada à en faire une priorité. Espérons que ce conflit de travail, une première chez Rolls-Royce depuis plus de 60 ans, permette un assainissement des relations de travail qui ont été malmenées durant cette négociation, et ce, même avant qu’un lock-out soit décrété ».

Pour sa part, la présidente de la CSN, Caroline Senneville a salué la détermination des salarié-es. « Au nom des 325 000 membres de la CSN, de toutes les travailleuses et les travailleurs du Québec, je tiens à remercier les travailleuses et les travailleurs de Rolls-Royce. En se tenant debout, en tenant la minute de plus, ils ont fait une démonstration éloquente de la force de la solidarité. La voie de la négociation sera toujours préférable à celle de l’affrontement et la CSN sera toujours là pour soutenir ses membres dans l’amélioration de leurs conditions de travail.

Ces travailleuses et travailleurs sont spécialisés dans l’entretien des moteurs d’avion. L’usine est située sur le Chemin de la Côte-de-Liesse, à Montréal.

Grève au cimetière Notre-Dame-des-Neiges : des négociations infernales et interminables

À partir de ce jeudi 1er septembre, le Syndicat des employé-es de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges (CSN) (SEBCNDDN) exercera son droit de grève aujourd’hui ainsi que les 2 et 6 septembre 2022.

« Ce n’est pas de gaité de cœur que nous en sommes rendus à cette étape qui aura un impact sur notre clientèle, mais nous croyons que pour faire face à un employeur qui mène ses affaires comme le diable en personne, nous n’avions plus le choix. Après bientôt cinq années sans contrat de travail, nous sommes excédés de faire face à un employeur qui se moque complètement de la clientèle, qui nous méprise, qui nous harcèle et qui fait trainer nos négociations afin de briser notre syndicat », dénonce Éric Dufault, président du SEBCNDDN.

« Rappelons qu’en plein début de pandémie, l’employeur, la Fabrique Notre-Dame, avait aboli six postes de conseillers en préarrangements funéraires, ce qui impose une surcharge de travail depuis la fin de l’hiver 2020 à celles et ceux qui soutiennent les familles endeuillées dans un processus qui demande bienveillance et générosité, précise Benoit Malenfant, président de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Il va sans dire que ces abolitions de postes et le roulement de salarié-es qui quittent leur emploi à cause de l’ambiance infernale vécue au travail minent cette capacité des salarié-es à offrir un service à la hauteur des attentes de la clientèle. »

Près de cinq ans après l’échéance du contrat de travail, l’employeur prétendait encore récemment ne pas détenir les mandats de son conseil d’administration afin d’en arriver à une entente avec le syndicat. Conséquemment, les demandes actuelles du syndicat envers la Fabrique Notre-Dame sont simples et concises :

  • L’ajout d’un nombre suffisant de dates de négociation afin de conclure celles-ci, et ce, dès que possible ;
  • L’octroi d’une enveloppe budgétaire permettant de convenir de hausses salariales pour l’ensemble des employé-es de bureau du CNDDN qui vivent un gel salarial depuis près de six ans ;
  • L’octroi par le conseil d’administration de la Fabrique Notre-Dame de tous les mandats de négociation nécessaires pour convenir d’une entente de principe, et ce, dès que possible.

« Puisque nous vivons exactement la même situation avec le syndicat qui s’occupe de l’entretien général du cimetière, nous savons que l’employeur cache son antisyndicalisme derrière de prétendus problèmes financiers que la Fabrique refuse toujours de nous dévoiler. À l’instar de leurs collègues qui entretiennent le cimetière du mieux qu’ils le peuvent, le comité de négociation du SEBCNDDN est toujours disposé à négocier afin de dénouer cette impasse inutile qui dure depuis trop longtemps. Nous allons être aux côtés de ces femmes et de ces hommes qui font un travail noble et essentiel avec tout leur dévouement, et ce, jusqu’à ce qu’ils obtiennent une convention collective négociée à leur satisfaction », conclut Chantal Ide, vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

Le Syndicat des employées et employés de bureau du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges compte 19 membres. Fondée en 1947 et célébrant son 75e anniversaire, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Santé et services sociaux : De nouvelles plaintes contre un gouvernement récidiviste

Les organisations syndicales représentant le personnel du réseau de la santé et des services sociaux se voient dans l’obligation de déposer de nouvelles plaintes pour dénoncer encore une fois le gouvernement qui a fait entrave aux organisations syndicales. Depuis plusieurs mois, le gouvernement s’entête à agir seul, il contourne les syndicats et refuse de négocier avec ces derniers pour améliorer la situation dans le réseau.

Cette nouvelle série de plaintes déposées en vertu de l’article 12 du Code du travail vise à dénoncer les mesures estivales implantées unilatéralement par le gouvernement dans les dernières semaines. Ces mesures concernent notamment la rémunération du temps supplémentaire à taux double, octroyées seulement à certaines conditions. En mai dernier, les organisations syndicales avaient tendu la main au ministre pour convenir de mesures à mettre en place pour traverser la période estivale, alors que le personnel est surchargé et que le manque d’effectifs frappe le réseau de manière importante et de façon récurrente. Le gouvernement avait alors refusé de discuter avec les organisations syndicales, pour finalement imposer des mesures selon certaines conditions le 21 juillet.

Rappelons que les organisations syndicales ont récemment remporté une importante victoire juridique en contestant l’arrêté ministériel 2021-071 qui prévoyait des primes importantes, assorties d’une série de conditions disqualifiantes pour les professionnelles en soins, alors que des ententes de principes avaient été conclues quelques semaines auparavant avec les organisations syndicales pour le renouvellement des conventions collectives.

Les organisations syndicales réclament que le gouvernement cesse d’entraver les activités syndicales et qu’il négocie dorénavant les mesures à mettre en place pour mettre fin à la crise qui touche le réseau. Les organisations syndicales demandent de plus des dommages punitifs étant donné la récidive du gouvernement.

« Le gouvernement vient de se faire taper sur les doigts. Le tribunal lui a clairement dit qu’il doit arrêter d’entraver les activités syndicales et d’agir de manière autoritaire. C’est pour s’assurer que les choses changent pour le personnel du réseau que ces plaintes ont été déposées. Depuis le début de la pandémie, le gouvernement s’obstine à faire à sa tête. Force est de constater que cette pratique ne fonctionne pas du tout. Il doit maintenant admettre que le temps est venu d’entendre les solutions du personnel », indiquent les représentantes et représentants de la FSSS-CSN, de la FSQ-CSQ, de la FIQ et de la FIQP, du SQEES-FTQ, du SCFP, de l’APTS, de la FP-CSN et du SPGQ.

Les sages-femmes adoptent une entente collective de quatre ans

Les membres du Regroupement Les sages-femmes du Québec ont entériné mercredi l’accord de principe intervenu le mois dernier avec le gouvernement du Québec pour le renouvellement de l’entente collective qui les lie au ministère de la Santé et des Services sociaux.

Réunies en assemblée générale par visioconférence, plus de 92 % des membres ont accepté les termes d’un nouveau contrat de travail de quatre ans qui s’étendra jusqu’au 31 mars 2024. Ces travailleuses autonomes étaient sans contrat depuis le 31 mars 2020.

L’entente, qui a nécessité 19 séances de négociation, confirme l’autonomie des professionnelles, améliore les conditions d’entrée dans la profession, bonifie les conditions générales de pratique, notamment en région, et contribue à consolider les services dispensés aux parents à travers le Québec.

Des conditions nettement plus avantageuses
La nouvelle entente comporte d’importants gains pour les sages-femmes. Une refonte des échelles salariales fait ainsi disparaître les quatre premiers échelons. Pour les recrues, cela représente une augmentation qui varie entre 7 % et 20 %. À la signature du contrat, une nouvelle sage-femme à temps plein débutera avec un salaire annuel de 73 000 $ (au lieu de 60 000 $ actuellement) pour atteindre 103 000 $ après dix ans. Une responsable des services de sage-femme commencera à 83 000 $ et terminera à 114 000 $.

Les sages-femmes doivent souvent être disponibles le jour, le soir et la nuit entre huit et dix jours sur 14. Dans le cadre d’un projet pilote, le gouvernement améliorera la rétribution de cette disponibilité. Une compensation annuelle de 13 000 $ à 16 000 $ leur sera octroyée. C’est une augmentation qui varie de 45 % à 80 % pour la majorité d’entre elles. S’ajoutent aussi des primes de soir, de nuit et de fin de semaine qui varient de 4 % à 15 %. Elles bénéficieront en outre d’une prime de 1 % si elles acceptent de travailler à temps complet.

Des hausses salariales équivalentes à celles du réseau de la santé
Pour chacune des trois premières années du contrat, les sages-femmes obtiennent une augmentation rétroactive de 2 %. Pour la quatrième année du contrat (2023-2024), elles ont l’assurance de recevoir une augmentation équivalente à celle du secteur public. Lorsqu’elles iront travailler dans une des quatre régions où il y a rareté de main-d’œuvre, elles recevront en outre un forfait d’installation variant de 10 000 $ à 25 000 $.

Différents gains permettront aussi de soutenir le développement de la profession, tels que des journées de perfectionnement additionnelles, une prime d’encadrement de stagiaire de 2 % et la possibilité de se prévaloir d’un congé sans rémunération pour études ou enseignement. L’entente prévoit également 20 journées de libérations professionnelles additionnelles et la mise en place de comités paritaires qui se pencheront sur différents enjeux.

Le résultat d’une mobilisation
« Nous sommes fières du travail accompli, a déclaré la présidente du RSFQ, Josyane Giroux. Cette entente est le résultat de la mobilisation des sages-femmes, des femmes et des familles, sans oublier le travail acharné de toute l’équipe du regroupement, de la Fédération des professionnèles (FP–CSN) et de la CSN. »

« Le gouvernement fait des pas considérables dans la voie de la reconnaissance de notre profession et de son importance dans le réseau de la santé du Québec, a-t-elle souligné. Nous espérons qu’elle contribuera à améliorer l’accès au soin en santé reproductive pour les femmes et personnes enceintes du Québec. »

« Depuis la légalisation de leur profession, les sages-femmes ont eu de la difficulté à faire reconnaître leur profession à sa juste valeur et à obtenir des conditions de travail équitables par rapport aux autres professionnel-les du réseau, a commenté Guy Albert Coulombe, trésorier de la FP–CSN. Leurs négociations sont souvent longues et ardues. La fédération est fière de les avoir accompagnées et s’assurera que les prochaines négociations débutent à partir des gains acquis dans la présente entente. »

« Trop peu, trop tard », dénoncent les syndicats du réseau

Bien qu’elles accueillent favorablement l’annonce du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) de payer à taux double les heures supplémentaires effectuées par les travailleuses et les travailleurs, les organisations syndicales se désolent qu’il y ait des conditions à l’application de cette mesure et du laxisme du gouvernement Legault dans ce dossier. Pour elles c’est trop peu, trop tard.

« Nous avons avisé le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, le 9 mai dernier que la situation sur le terrain s’avérait très précaire et qu’il fallait convenir d’un plan pour éviter les bris de services cet été. Nous lui avons tendu la main. En la refusant et en n’agissant pas immédiatement, le gouvernement a laissé la situation se détériorer à tel point que la mesure annoncée hier est nettement insuffisante. Encore une fois, il improvise au lieu de planifier », ont déploré les porte-paroles de l’APTS, de la FIQ, de la FP–CSN, de la FSQ-CSQ, de la FSSS–CSN, du SCFP, du SPGQ et du SQEES-FTQ.

Les organisations syndicales regrettent d’ailleurs que le gouvernement poursuive sa gestion autoritaire et unilatérale en faisant fi des mécanismes prévus dans les conventions collectives afin de mettre en place de nouvelles conditions de travail, adaptées à la situation dans le réseau. Selon elles, le gouvernement aurait eu avantage à agir en concertation avec elles afin de regarder l’ensemble des options et de choisir les meilleures solutions. D’ailleurs l’une des mesures qui avait bien fonctionné cet hiver, l’accumulation d’une demi-journée de congé par quart de travail en temps supplémentaire complet, a été balayée du revers de la main par le MSSS.

« Si nous avions convenu dès le mois de mai, ensemble, d’une série de mesures structurantes, les salarié-es du réseau seraient plus mobilisés et moins fatigués, et le risque de bris de services serait bien moindre que maintenant. Là, on compose avec un gouvernement qui a chanté la moitié de l’été et qui se retrouve fort dépourvu en plein milieu d’une 7e vague de COVID-19 », ont ajouté les porte-paroles syndicaux.

La COVID continue de surcharger le réseau
Lors de la rencontre avec le MSSS, où elles ont été mises devant le fait accompli, les organisations syndicales ont relevé le manque de cohérence du ministère face à cette nouvelle vague et le fait que, malheureusement, ce sont encore les personnes salariées du réseau de la santé et des services sociaux qui en paient le prix.

« Le gouvernement refuse toujours d’accorder des congés supplémentaires aux membres du personnel lorsque ces personnes sont obligées de s’isoler en raison de la COVID-19, parce qu’elles sont positives ou qu’une ou un proche en est atteint. C’est sans compter que certaines retournent au travail même en étant positives à la COVID-19, mettant en danger collègues, patientes et patients. Si le gouvernement veut devenir l’employeur de choix, comme il le clame dans son plan santé [et services sociaux], il serait plus que temps qu’il soutienne adéquatement ses salarié-es et qu’il applique le principe de précaution pour celles et ceux qui tiennent le réseau à bout de bras », ont conclu les porte-paroles syndicaux.

La dernière offre patronale rejetée massivement

Réunis en assemblée générale ce dimanche, les travailleuses et les travailleurs de Rolls-Royce Canada (RRC) ont rejeté la dernière offre globale de l’entreprise dans une proportion de 75 %.

« Je suis très fier de nos membres, réagit le président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Rolls-Royce Canada, Frédéric Labelle. Après plus de quatre mois de lock-out sauvage, ils ont envoyé un message très fort : nous nous tiendrons debout jusqu’au bout. La seule issue satisfaisante à ce conflit sera une entente négociée. »

« Nous serons aux côtés des salarié-es de Rolls-Royce jusqu’à ce qu’ils aient gain de cause, poursuit la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), Dominique Daigneault. »

« Pour le bien de toute l’industrie, les travailleuses et les travailleurs doivent gagner, enchaîne le vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), Serge Berthiaume. L’inflation atteint des niveaux record, le manque de main-d’œuvre est généralisé alors que le secteur aéronautique se relève d’années difficiles. Dans ce contexte, il est indécent que Rolls-Royce cherche aujourd’hui à couper sans vergogne dans les conditions de travail des salarié-es qui ont fait sa réputation d’excellence. »

Malgré toutes les tentatives de l’employeur pour casser la solidarité qui unit les membres, leur détermination demeure intacte. Rappelons que le 15 mars, RRC a imposé un lock-out à ses 530 salarié-es de l’usine située sur le Chemin de la Côte-de-Liesse. L’entreprise veut, entre autres, forcer la mise au rencart du régime de retraite à prestations déterminées et geler les salaires. Ces travailleuses et travailleurs sont spécialisés dans l’entretien des moteurs d’avion.

L’entreprise poursuit en justice plus du quart de ses salarié-es pour avoir manifesté là où elle ne le tolère pas et a congédié le président du syndicat. Elle a également annoncé le licenciement d’une trentaine de salarié-es, prétextant une restructuration des activités. En outre, l’entreprise communique régulièrement directement avec les salarié-es au sujet des négociations, ce qui est illégal en vertu du Code du travail. RRC a aussi reconnu devant le Tribunal administratif du travail avoir eu recours à des briseurs de grève.

De leur côté, les travailleuses et les travailleurs demandent un contrat de cinq ans et veulent notamment éliminer les clauses « orphelin » du régime de retraite et de l’assurance collective, améliorer les salaires et les horaires de travail ainsi que bonifier les congés. La convention collective est échue depuis mars 2020.

Les employé-es de bureau du cimetière Notre-Dame-des-Neiges font la grève

Le Syndicat des employé-es de bureau du cimetière Notre-Dame-des-Neiges–CSN a exercé son droit de grève ce matin pour protester contre la suspension de cinq jours de son président, Éric Dufault.

Selon le syndicat, Éric Dufault est un employé modèle qui n’a aucun avis disciplinaire à son dossier. Le syndicat estime que sa suspension est directement liée à son rôle de représentant syndical.

Récemment, le syndicat des employé-es de bureau a adopté un mandat de grève de cinq jours. Les employé-es ne seront donc pas au travail pour toute la journée du 19 juillet 2022.

Une deuxième suspension « arbitraire »
« Cette deuxième suspension arbitraire d’une durée d’une semaine ne fait que détériorer le climat de travail au cimetière cet été », a déclaré Chantal Ide, première vice-présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

Sans contrat depuis cinq ans, les employé-es souhaitent améliorer leurs conditions de travail et obtenir des augmentations salariales, mais l’employeur se montre peu enclin à négocier, précise-t-elle.

« Les conditions de travail du personnel sont difficiles, ajoute Simon-Mathieu Malenfant, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de service publics–CSN. Et les plaintes s’accumulent pour dénoncer le piètre entretien du cimetière causé par la suppression de nombreux postes de travail. Premiers répondants pour les familles des personnes qui reposent au cimetière, les employé-es de bureau du cimetière doivent composer avec des clients très insatisfaits de l’administration de la Fabrique de la paroisse Notre-Dame. »

Le syndicat local a deux demandes claires : l’administration doit travailler à restaurer un climat de travail sain dénué d’intimidation, et l’employeur doit consacrer son énergie à négocier le renouvellement de la convention collective.

Les sages-femmes concluent une entente de principe

Tard dans la nuit de vendredi dernier, le Regroupement Les Sages-femmes du Québec (RSFQ) a conclu une entente de principe avec les négociateurs gouvernementaux.
Privées de contrat depuis les deux dernières années, les sages-femmes ont dû s’armer de patience pour obtenir le début de véritables négociations avec le ministère de la Santé et des Services sociaux. Tout au long de la pandémie, elles ont ainsi maintenu les services avec courage. Mais depuis quelques mois, plusieurs d’entre elles n’avaient pas renouvelé leur permis d’exercice, faute d’une rémunération satisfaisante et de conditions d’exercice intéressantes. Pour les finissantes universitaires, l’intérêt d’étudier, d’intégrer la profession et d’y rester commençait sérieusement à s’étioler.

Un parcours de longue haleine
Forcées d’attendre pendant une vingtaine de mois, les sages-femmes ont finalement pu commencer à négocier à la suite d’un vote unanime de l’Assemblée nationale du Québec en mars dernier. Leur mobilisation a permis d’obtenir par la suite de nouvelles offres du Conseil du trésor. Au cours des dernières semaines, la voix des parents solidaires de la cause a aussi porté haut et fort, notamment grâce à la Coalition pour la pratique sage-femme, un mouvement soutenu par la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Les pourparlers se sont finalement intensifiés au printemps et les discussions avec le Conseil du trésor ont culminé au cours des mois de juin et juillet, ponctuées – faut-il rappeler – de quelques manifestations hautes en couleur.

Les détails à venir
Les détails de l’entente, qui a été négociée avec le soutien et l’expertise de la Fédération des professionèles–CSN, seront d’abord soumis aux répondantes CRT (comité de relations de travail). Cette instance, qui joue un rôle équivalent à celui d’un conseil syndical, représente chacun des services sages-femmes. Si l’instance le recommande, l’entente sera ensuite présentée à l’assemblée générale du RSFQ, ce qui pourrait avoir lieu d’ici la fin de l’été, précise-t-on.

La solidarité a fait la différence
Dans un communiqué diffusé tôt samedi matin, la présidente du RSFQ, Josyane Giroux, s’est dite « fière du travail accompli » au nom de tous les membres du comité de négociation. « Nous avons hâte de partager ce que nous considérons être de grandes améliorations des conditions de travail des sages-femmes et des responsables des services de sages-femmes, a-t-elle d’abord souligné. « Tout au long du processus, votre soutien, votre mobilisation, vos précieux mots d’encouragement et votre présence ont eu un impact concret sur le cours des choses. Un grand merci pour votre appui et votre confiance. Merci également aux familles d’avoir fait entendre leur voix. »

Règlement des conventions collectives chez Héma-Québec

Les syndicats CSN représentant les salarié-es d’Héma-Québec ont entériné l’entente de principe intervenue il y a quelques jours afin de renouveler les conventions collectives. Celles-ci étaient échues depuis le 31 mars 2019. Par ailleurs, il s’agit d’une première convention collective pour le personnel au prélèvement des tissus humains, à Montréal.

Les augmentations de salaire seront rétroactives à la date d’échéance des conventions collectives et totalisent un minimum de 8 à 12 %, selon le titre d’emploi. Les travailleuses et les travailleurs obtiennent également des bonifications en ce qui a trait notamment à la formation, aux assurances, aux primes et au régime de retraite. De plus, les syndicats ont pu localement apporter certaines autres améliorations à leur convention collective. Les nouvelles conventions collectives seront en vigueur jusqu’au 31 mars 2023.

Les membres se sont prononcés à 90,7 % en faveur de ces nouveaux contrats de travail.

Porte-parole des cinq syndicats unis d’Héma-Québec, le président du président du Syndicat des techniciens(nes) de laboratoire de Héma-Québec (CSN), Simon Poulin réagit :  « Nous sommes heureux du résultat. Dans les circonstances, nous avons obtenu le maximum atteignable. Ça constitue un pas vers la pleine reconnaissance de notre travail indispensable. Nous saluons la mobilisation des membres et nous entendons profiter de la conjoncture pour être en mesure de reprendre les négociations rapidement. »

« En adoptant cette entente, nos membres ont mis dans la balance le fait qu’ils sont sans contrat de travail depuis plus de trois ans, réagit la vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux–CSN, Lucie Longchamps. Et il faut se souvenir que ces conventions-là aussi avaient été négociées avec beaucoup de retard. C’est irrespectueux pour ces travailleuses et travailleurs dévoués. Avec les défis de main-d’œuvre auxquels tous les employeurs font face, comment les organismes publics pourront-ils mettre en œuvre les solutions nécessaires pour attirer et retenir leur personnel s’ils doivent attendre des années afin obtenir le mandat du Conseil du trésor de pouvoir le négocier avec les syndicats ? »

Les cinq syndicats unis d’Héma-Québec représentent environ 500 travailleuses et travailleurs principalement à Montréal et à Québec.

Les sages-femmes réclament l’équité avant les vacances de la construction

Les négociations entre Québec et le Regroupement Les Sages-Femmes du Québec entrent aujourd’hui, mercredi, dans une phase critique.
Mardi, une trentaine de sages-femmes et de sympathisantes ont manifesté à Québec devant les locaux du ministère du Travail où se déroulaient les négociations avec le Conseil du trésor pour le renouvellement de l’entente-cadre avec le ministère de la Santé et des Services sociaux.

Les négociations achoppent notamment sur la rémunération des longues heures de garde des sages-femmes, à qui Québec refuse l’équité avec les autres travailleuses et travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux.

« C’est du sexisme ! »
« Les sages-femmes sont des femmes dévouées qui offrent des services à d’autres femmes, a rappelé Mélanie Pelletier, vice-présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN). Or les sages-femmes sont toujours les dernières à obtenir un règlement. »

« Le gouvernement essaye de leur offrir moins que les autres en disant qu’il en a toujours été ainsi, a-t-elle insisté. C’est vraiment du sexisme. Il est temps que le gouvernement reconnaisse la valeur du travail des sages-femmes. »

« La FP–CSN est derrière vous »
« Dans tous les milieux de travail à prédominance masculine, le gouvernement paye une heure pour chaque période de garde de huit heures, a souligné Sébastien Collard, responsable du secteur de la santé et des services sociaux à la Fédération de professionnèles (FP–CSN). Aux sages-femmes, le gouvernement n’offre que la moitié de ce salaire-là. »

« Les sages-femmes font quelque chose d’importance pour les autres femmes, a-t-il insisté. Elles les accompagnent pour qu’elles puissent vivre l’expérience de la maternité. La FP–CSN est là et appuie les sages-femmes. On va faire ce qu’il faut pour qu’elles obtiennent un règlement avant les vacances de la construction. »

Pour assurer une relève
Venue comme d’autres sympathisantes appuyer les revendications des sages-femmes, Roxanne Lorrain, coordonnatrice de la Coalition pour la pratique sage-femme, a rappelé que ces professionnelles « répondent à des besoins spécifiques et essentiels des femmes enceintes et des familles depuis plus de 40 ans ». Or la situation dans certaines régions est désormais « critique ».

« Pour assurer la pérennité des services, le gouvernement doit offrir les moyens d’assurer une relève dans ce modèle de pratique. Les sages-femmes méritent une reconnaissance financière pour leur disponibilité. »

Syndicat des travailleuses et travailleurs du Comfort Inn Dorval–CSN

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Comfort Inn Dorval–CSN a été accrédité le 29 avril 2021 pour représenter :

« Tous les préposé-es travaillant à la réception, ainsi que tous les préposé-es à la réception de nuit, à l’exception des employé-es de bureaux et des stagiaires-gérant(e)s ».

Ce groupe syndiqué avec l’Union des employé(e)s de la restauration – Syndicat des Métallos, section locale 9400 a décidé de rejoindre le syndicat CSN déjà place ! Avec la force de la Fédération du commerce dans le secteur hôtelier, les travailleuses et travailleurs souhaitent augmenter leur rapport de force, leurs conditions de travail et obtenir de meilleurs services.

Cette nouvelle section du syndicat est affiliée à la Fédération du commerce, au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Syndicat des travailleuses et travailleurs de Rolls-Royce Canada–CSN

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Rolls-Royce Canada–CSN a été accrédité le 1er juin 2021 pour représenter :

« Tous les employé-es, à l’exception des gérantes, gérants, superintendantes, surintendants, superviseur-es immédiats, gardiennes, gardiens, employé-es de bureau ainsi que les personnes automatiquement exclues conformément aux dispositions du Code du travail du Québec. »

Les travailleuses et travailleurs de Rolls-Royce Canada, initialement représentés par l’AIMTA mais désireux d’avoir plein contrôle sur leurs décisions, ont choisi de changer d’allégeance syndicale et de joindre les rangs de la CSN afin de garder pleinement leur autonomie. La combativité, la mobilisation, l’information, ainsi que l’ensemble des ressources et outils spécialisés offerts à nos syndicats affiliés ont également grandement motivé leur décision.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des travailleuses de l’Auberge Transition–CSN

À la suite du dépôt de la requête en accréditation le 18 juin 2021, le Syndicat des travailleuses de l’Auberge Transition–CSN a été accrédité le 30 juin 2021 pour représenter :

« Tous les salarié-es, au sens du Code du travail. »

L’Auberge Transition est une organisation féministe dont le principal mandat est d’offrir un refuge, des renseignements, des conseils et des services de suivi aux femmes qui sont ou ont été victimes de violence conjugale. Cette organisation oeuvrant depuis 1975 comprend 15 travailleuses.

De mauvaises relations de travail ont poussé ces travailleuses à vouloir se doter d’un syndicat. Le climat de travail était tendu et difficile, un changement s’imposait. Cette accréditation leur redonne un rapport de force qui fera en sorte qu’elles retrouvent un milieu de travail plus sain et agréable.

Ce nouveau syndicat est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux–CSN, au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Syndicat national des archéologues du Québec–CSN

Le Syndicat national des archéologues du Québec–CSN a été accrédité le 7 juillet 2021 pour représenter :

« Toutes et tous les salariés de la division Archéologie, à l’exclusion du personnel de soutien administratif »

Par la syndicalisation, les archéologues revendiquent des améliorations significatives de leurs conditions de travail, la lutte à la précarité d’emploi et des milieux de travail plus sécuritaires. S’ajoutent à ces enjeux traditionnels la valorisation de leur profession et du patrimoine historique québécois et autochtone.

Le Syndicat national des archéologues du Québec–CSN sera affilié au Conseil central du Montréal métropolitain, à la Fédération des professionnèles et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des travailleuses et travailleurs de la TCRI–CSN

Les travailleuses et les travailleurs de la Table de concertation des organismes au service des personnes réfugiées et immigrantes (TCRI) ont majoritairement choisi de joindre les rangs de la CSN.

La TCRI est un organisme communautaire regroupant 160 autres organismes oeuvrant auprès des personnes réfugiées, immigrantes et sans statut. Il offre des services d’aide, de soutien, de réflexion critique et de solidarité sur le territoire du Québec auprès des organismes membres.

Un mauvais climat de travail a poussé ce groupe à vouloir se doter d’un syndicat. Ils ont interpelé le directeur pour exiger des changements, mais l’employeur n’a pas répondu à l’appel. Un choix s’est imposé à eux, se créer un syndicat pour avoir un rapport de force afin de faire changer les choses et retrouver un milieu de travail stimulant et agréable.

Ce nouveau syndicat est affilié à la Fédération des professionnèles–CSN, au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN, section Aux 33 Tours

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN a été accrédité, le 25 juin 2021, pour représenter :

« Toutes les personnes salariées au sens du Code du travail. »

Aux 33 Tours inc. est le plus grand vendeur de disques vinyle au Québec. Des problèmes reliés à la santé au travail, au non-respect des normes, à la disparité de traitement ainsi qu’au manque de reconnaissance, auront constitué l’étincelle nécessaire pour convaincre les salarié-es de la nécessité de se syndiquer afin de se doter d’un meilleur rapport de force et faire valoir leurs droits.

Cette nouvelle section du syndicat du commerce (STTC) est affiliée à la Fédération du commerce, au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Syndicat des travailleuses et travailleurs de la restauration du Westin Montréal–CSN

À la suite d’un vote, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la restauration du Westin Montréal a été accrédité le 7 juillet 2021 afin de représenter :

« Tous les salarié-es au sens du Code du travail du service de la restauration et des banquets à l’exception des directrices et directeurs de service, des chefs exécutifs, des chefs et des sous-chefs, des maîtres d’hôtel et des superviseur-es. »

Afin d’améliorer leurs conditions de travail, les salarié-es du restaurant et des banquets du Westin Montréal ont fait le choix de quitter les TUAC et de se rallier à la CSN. En rejoignant le secteur hôtelier de la Fédération du commerce, ils augmenteront leur rapport de force et viendront ajouter leur voix aux milliers d’autres travailleuses et travailleurs CSN de l’hôtellerie.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du commerce, au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN, section Demix Agrégats Laval/Montée Masson

À la suite du dépôt de la requête en accréditation le 3 août 2021, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN – Section Demix Agrégats Laval/Montée Masson a été accrédité pour représenter :

« Tous les employé-es salariés au sens du Code du travail à l’exception des employé-es de bureau et des préposé-es à la pesée. »

Ces travailleuses et travailleurs ont majoritairement choisi de quitter les Métallos section local 7625 pour joindre les rangs de la CSN. Ils pourront enfin être entendus et bien défendus.

Ce nouveau groupe joint ainsi le Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières–CSN, affilié à la Fédération des industries manufacturières–CSN (FIM), au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).