Secteur public : cinq organisations syndicales conviennent d’un protocole de solidarité

Les cinq plus grandes organisations syndicales présentes dans le secteur public ont convenu, cette semaine, d’un protocole de solidarité. Afin de concentrer toutes leurs énergies à la prochaine négociation du secteur public qui s’amorcera cet automne, la CSN, la CSQ, la FTQ, la FIQ (FIQP) et l’APTS se sont entendues sur un protocole de non-maraudage en prévision de la période de changement d’allégeance prévue en juillet prochain.

Ce protocole de non-maraudage s’appliquera pour tous les syndicats du réseau de la santé et des services sociaux, des commissions scolaires, des collèges et des organismes gouvernementaux affiliés aux organisations signataires. Celles-ci ont convenu de ne pas solliciter les membres d’une autre organisation et de n’appuyer aucune initiative locale allant en ce sens.

Les organisations syndicales rappellent que, pour ce qui est du secteur de la santé et des services sociaux, des votes d’allégeances syndicales ont été tenus il y a moins de deux ans. Bien que ces votes aient été imposés par le gouvernement libéral dans la foulée du projet de loi 10 fusionnant les établissements du réseau de la santé, la quasi-totalité des travailleuses et travailleurs de ce secteur a pu se prononcer sur l’organisation qui les représenterait.

Ensemble, les cinq organisations syndicales représentent plus de 425 000 travailleuses et travailleurs de l’État québécois. Les conventions collectives du secteur public viendront à échéance le 31 mars 2020.

Entente de principe adoptée

Le Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN, qui regroupe quelque 850 travailleuses et travailleurs, a entériné, le 8 avril dernier, l’entente de principe inter­venue avec l’employeur.

D’une durée de cinq ans, la nouvelle convention collective prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les deux premières années et de 2 % pour les trois dernières. En plus d’une augmentation substantielle du montant alloué pour les libérations syndicales, elle reconduit le programme de protection des emplois et encadre mieux la sous-traitance. Finalement, un bonus de 3500 $ pour chaque salarié-e est prévu à la signature de la convention.

Une nouvelle convention collective au Collège Notre-Dame-de-Lourdes chaleureusement applaudie

Réunis en assemblée générale vendredi après-midi, les membres du Syndicat du personnel du Collège Notre-Dame-de-Lourdes – CSN ont entériné l’entente de principe intervenue entre leur comité de négociation et la direction de l’établissement.

Après quatorze journées de négociation et malgré les nombreuses tentatives de l’employeur pour diminuer les conditions de travail, les membres du Syndicat du personnel du Collège Notre-Dame-de-Lourdes – CSN ont démontré par de chaleureux applaudissements leur satisfaction de la tâche accomplie par leurs comités de négociation et de mobilisation.

« La qualité du travail effectué par ces comités est d’autant plus remarquable qu’ils ont su préserver le climat malgré qu’il s’agissait du premier renouvellement de convention à la suite du lockout de 2005. Les gains aux conditions de travail sont importants et soulignent la détermination des membres », précise Léandre Lapointe, vice-président et responsable du regroupement privé de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN).

La nouvelle convention est d’une durée de six ans. Le collège a accepté notamment d’accorder les appuis nécessaires aux enseignantes et aux enseignants ayant sous leurs responsabilités des élèves qui nécessitent un plan d’intervention ou un soutien particulier. Cet appui pourra notamment se traduire par différentes mesures relatives à du support pédagogique ou l’accessibilité à des ressources.

Le collège augmente aussi considérablement sa contribution financière au régime d’assurance collective laissant la gestion de cette somme à un comité syndical. Le budget global d’un peu moins de 21 000 $ devient une enveloppe de 75 000 $ indexée annuellement. Pour les membres du syndicat, il s’agit là d’un autre gain majeur.

Le syndicat de Rio Tinto, Fer et Titane accepte l’entente de principe

À l’issue d’un vote secret tenu ce lundi 8 avril, les membres du Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN ont accepté à 67 % l’entente de principe intervenue avec leur employeur le 30 mars dernier.

« D’une durée de cinq ans, notre nouvelle convention collective prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les deux premières années et de 2 % pour les trois dernières, pour un total cumulatif de près de 12,6 %. Nous avons reconduit le programme de protection de nos emplois et nous avons maintenu le statu quo au niveau de la sous-traitance, en plus de mieux l’encadrer. Nous avons également obtenu une augmentation substantielle de la banque de nos libérations syndicales qui atteint désormais 600 heures, faisant passer le montant alloué par l’employeur de 2000 $ à près de 32 000 $, ce qui nous permettra, entre autres, une plus grande présence sur le terrain, de préciser Alexandre Poirier, président du syndicat. En plus de l’augmentation du nombre de représentants du syndicat pouvant être libérés en même temps, chaque salarié-e touchera un bonus de 3500 $ à la signature du nouveau contrat de travail. »

« Au nom de la FIM, je désire féliciter les comités de négociation et de mobilisation. En très peu de temps, mais avec la force et la détermination nécessaires, les membres ont atteint leurs objectifs de négociation et le résultat du vote d’aujourd’hui sur l’entente de principe obtenue nous démontre que c’est à la satisfaction de la majorité des membres du syndicat », de souligner André Miousse, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

« Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) ne peut que se réjouir du résultat de cette négociation. En très peu de temps, le syndicat a réussi à obtenir une entente à la hauteur des attentes de ses membres. Nous sommes fiers de l’appui que nous avons fourni pour la mener à bon terme. Il s’agit là d’une belle démonstration de l’efficacité de la solidarité régionale qui nous anime », de conclure Annette Herbeuval, présidente du CCM–CSN.

Le Syndicat des ouvriers du fer et titane–CSN regroupe près de 850 travailleuses et travailleurs de Rio Tinto, Fer et Titane à Sorel-Tracy.

La FIM–CSN regroupe plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec. Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) rassemble environ 31 000 membres, issus des secteurs privé et public, sur une base régionale.

Deux nouveaux concessionnaires automobiles syndiqués à la CSN

La Confédération des syndicats nationaux vient tout juste de déposer deux nouvelles requêtes en accréditation syndicale au Tribunal administratif du travail (TAT), dans le secteur des concessionnaires automobiles.

Les deux nouvelles accréditations visent les vendeuses et les vendeurs de Jaguar/Land Rover Brossard, membre du Groupe Park Avenue, et de Audi Prestige Saint-Laurent, membre du Groupe Gabriel.

« Ces deux nouveaux groupes de travailleuses et travailleurs s’ajoutent aux deux autres qui ont récemment joint les rangs de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN). Nous nous réjouissons d’accueillir ces salarié-es à commission œuvrant dans un milieu non traditionnellement syndiqué, de déclarer André Miousse, vice-président de la FIM. Pour nous, il est clair que ces travailleuses et travailleurs ont compris qu’en se regroupant, ils se donnaient un rapport de force pour faire face à leur employeur. »

Syndiqués depuis près de deux ans, les vendeuses et vendeurs de Mercedes-Benz West Island détiennent désormais la meilleure convention collective du secteur. La quinzaine de membres couverts par ce contrat de travail sont très satisfaits des conditions qu’ils ont négociées avec leur employeur. De leur côté, les salarié-es à commission de Subaru Des Sources sont syndiqués depuis un peu plus d’un an et ont déjà conclu leur négociation, également à leur entière satisfaction.

« Nous savons qu’actuellement, les propriétaires des concessions du secteur de l’automobile procèdent à une restructuration majeure de leur mode de rémunération, ce qui attaque directement les conditions de travail et, surtout, les salaires et autres avantages versés aux vendeuses et vendeurs, de souligner monsieur Miousse. Or, nous savons que cette rémunération tient compte des longues heures, des horaires de soir et des fins de semaine, de la très grande compétition liée à ce secteur, et, de ce fait, de la grande pression que vivent ces représentantes et représentants aux ventes. Voilà pourquoi nous invitons toutes les travailleuses et tous les travailleurs de ce secteur à joindre nos rangs. »

Pour obtenir confidentiellement de l’information à ce sujet, nous vous invitons à communiquer avec la CSN au 1 800 947-6177.

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

Syndicat des responsables en service de garde du BC Vos Tout-Petits–CSN

Le 29 janvier, le Syndicat des responsables en service de garde du BC Vos Tout-Petits–CSN a été reconnu pour représenter : « Toutes les personnes responsables d’un service de garde en milieu familial sur le territoire couvert par le bureau coordonnateur du CPE Vos Tout-Petits. »

À la suite de la période de maraudage, les responsables en service de garde de ce BC ont fait le choix de quitter l’Alliance des intervenantes en milieu familial de la Montérégie (CSQ) pour joindre la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central de la Montérégie et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

L’entente de principe acceptée à 85 %

Lors d’une assemblée générale tenue hier en soirée, le Syndicat manuel des travailleurs et travailleuses de Vaudreuil-Dorion–CSN (SMTTVD) a accepté à 85 % par scrutin secret, l’entente de principe intervenue avec leur employeur en décembre dernier.

« Dans l’ensemble, les membres de notre syndicat sont satisfaits des avancées que nous avons obtenues. Sur les sept années de notre nouveau contrat de travail, l’augmentation salariale pour 2018 est d’un minimum de 2,2 % et d’un maximum de 2,5 % et pour de 2019 à 2024, elles varieront entre 2,4 % et 2,5 %. Pour répondre à la demande croissante des travaux qui nous sont confiés, nous avons obtenu la conversion de cinq postes réguliers saisonniers en postes réguliers à temps complet et l’ouverture de sept autres postes réguliers à temps complet, en plus d’une sécurité d’emploi pour les douze salarié-es qui combleront ces postes, de préciser Clayton West, président du SMTTVD. Nous avons augmenté le nombre d’heures que nous pouvons verser dans notre banque de reprise de temps et nous touchons un taux horaire payé au double après six heures dans le cas des urgences ».

Parmi les autres gains obtenus, notons la possibilité de prise de jours de congés fractionnables pour responsabilités familiales payés à partir des banques de temps, l’obligation d’affichage des postes dans les 45 jours de leur vacance et le versement d’un boni de signature variant de 250 $ à 500 $ selon le type de poste occupé.

« Je tiens à féliciter tous les membres du SMTTVD pour leur détermination dans un cadre de négociation qui a duré plus d’un an et qui ne fut pas de tout repos. Leur mobilisation fut déterminante dans tout ce cheminement, particulièrement lors du processus de médiation qui a abouti à ce nouveau contrat de travail », de souligner Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

« Les travailleuses et les travailleurs municipaux de Vaudreuil-Dorion peuvent être fiers de leur nouveau contrat de travail. Grâce à leur mobilisation, ils ont réussi à faire entendre et accepter plusieurs revendications tout à fait légitimes dont certaines étaient directement en lien avec l’amélioration des services aux Vaudreuilloises et au Vaudreuillois », de conclure Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN).

Le SMTTVD regroupe environ 60 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) regroupe environ 32 000 membres, issus des secteurs privé et public, sur une base régionale.

Victoire de la CSN chez Fer et Titane

Malgré une intense période de maraudage des Métallos venus de différentes régions, la CSN a clairement maintenu sa majorité au sein des membres du Syndicat des Ouvriers du Fer et Titane-CSN de Sorel.

« Nous sommes fiers de faire partie de la CSN depuis plus de 50 ans. Le sentiment d’appartenance de nos membres l’a emporté », a commenté Alexandre Poirier, président par intérim du syndicat. Ce dernier tend maintenant la main aux partisans des Métallos et leur demande de se rallier avant le début de la prochaine négociation.

Il faut en effet se consacrer pleinement à la négociation de la prochaine convention collective qui va s’amorcer dans les prochaines semaines. « La priorité, c’est la négociation. Notre équipe est prête », a déclaré Alexandre Poirier.

La période de maraudage s’est terminée le 30 novembre dernier à l’avantage de la CSN. La partie adverse avait cependant déposé une plainte prétextant une ingérence de l’employeur dans le maraudage. La CSN ne pouvait donc pas annoncer officiellement le maintien de sa majorité tant que cette procédure avait cours. Les Métallos ont récemment fait savoir qu’ils se désistaient. Ils ne plaideront donc pas leur plainte devant le Tribunal administratif du travail (TAT). Ce désistement confirme de facto la victoire de la CSN et de sa Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN).

Syndicat des employées et employés de l’APPQ–CSN

Le 26 octobre, le Syndicat des employées et employés de l’APPQ–CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous et toutes les employé-es de bureau, salarié-es au sens du Code du travail. »

À la suite de la période de maraudage, ces travailleuses et travailleurs ont unanimement fait le choix de quitter le Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau, section locale 574, SEPB CTC-FTQ pour joindre la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés de services publics, au Conseil central de la Montérégie et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Une délégation FIM-CSN rencontre les dirigeants de Demix à Toronto

Une délégation d’une vingtaine de travailleurs s’est déplacée aujourd’hui à Toronto dans le but de rencontrer les dirigeants de l’entreprise mère, CRH Canada, pour leur faire part de leurs doléances, dont celles pouvant affecter leur santé et leur sécurité ainsi que de la population.

Quelque 200 conducteurs de bétonnière de cinq sections de la compagnie Demix Béton du Grand Montréal réclament toujours des correctifs pour contrer les inconvénients dus à l’implantation du système Optimizer de gestion des livraisons du béton sur les chantiers de construction. C’est pourquoi une délégation d’une vingtaine de travailleurs s’est déplacée aujourd’hui à Toronto dans le but de rencontrer les dirigeants de l’entreprise mère, CRH Canada, pour leur faire part de leurs doléances, dont celles pouvant affecter leur santé et leur sécurité ainsi que de la population.

« Après plusieurs démarches et rencontres menées depuis le printemps dernier pour exiger des correctifs liés au système Optimizer, les travailleurs espèrent obtenir enfin une écoute de la part des hauts dirigeants de CHR Canada et ainsi leur assurer un retour à des conditions de travail normalisées dans le respect de leur santé et de leur sécurité ainsi que celle de la population », d’expliquer André Miousse, vice-président de la Fédération de l’industrie manufacturière, affiliée à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Le litige
Le système Optimizer, mis en place sans consultation, relie chaque conducteur de bétonnière à une centrale de distribution par l’intermédiaire d’une tablette électronique. Or, ce système, qui analyse les trajets à emprunter et les temps de réponse requis sans tenir compte de la provenance d’origine du conducteur, bouscule de façon importante les conditions de travail des salariés en dictant aux conducteurs divers trajets de livraison pour lesquels ils ne sont pas familiers. « Dans certains cas, ajoute André Miousse, le système propose des trajets en plein quartier populeux, sans égard aux normes de sécurité. Ça nous inquiète beaucoup. »

En outre, ce système vient modifier radicalement plusieurs conditions de travail, dont celle qui a trait à la fin de journée de travail, entraînant chez les travailleurs épuisement et stress. Un autre facteur d’inconfort est lié à la difficulté de concilier la famille et le travail qui, dans certains cas, est à toutes fins utiles inexistante en raison des heures de travail interminables qui affectent la vie familiale des travailleurs.

Des solutions viables existent
Les travailleurs exercent depuis le printemps dernier différents moyens de pression et de visibilité afin d’être entendus et écoutés. Mais jusqu’à maintenant, les discussions n’ont pas permis de trouver un terrain d’entente. C’est pourquoi une délégation composée de représentants des cinq syndicats et d’élus de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) s’est présentée au siège social de CRH Canada pour y rencontrer les hauts dirigeants afin de les convaincre de la nécessité de trouver des solutions viables.

« On a rencontré les dirigeants de CRH Canada avec la profonde conviction que des solutions viables et constructives existent pour assurer à la fois le maintien de conditions de travail décentes qui respectent les travailleurs, et une prestation de services sécuritaires correspondant aux besoins de l’entreprise bétonnière. On espère qu’ils ont entendu le message des travailleurs », conclut le vice-président de la FIM–CSN.

Entente de principe pour le Syndicat manuel des travailleurs et travailleuses de Vaudreuil-Dorion

Le comité de négociation du Syndicat manuel des travailleurs et travailleuses de Vaudreuil-Dorion–CSN (SMTTVD) a obtenu une entente de principe avec l’employeur.

Le contenu de l’entente sera présenté aux membres, puis l’entente sera soumise au vote dans le cadre d’une éventuelle assemblée générale. Aucune entrevue ne sera accordée et aucun commentaire ne sera émis d’ici là.

Le SMTTVD regroupe environ 60 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Syndicats de Demix contre ‘Optimizer’ : une mobilisation de longue haleine

Pour cette nouvelle baladodiffusion, l’équipe du Point syndical vous propose un entretien entre Jean Lortie, secrétaire général de la CSN, et Jimmy Caron, opérateur de bétonnière et président du syndicat de Demix à Saint-Eustache. Un échange éclairant sur la dure réalité des camionneurs et l’arrivée d’un système d’intelligence artificielle qui nuit énormément au bien-être des travailleuses et travailleurs de Demix. En voici quelques extraits.

Jean : Toi, tu te promènes dans la grande région de Montréal ou à travers le Québec ?

Jimmy : On peut faire des livraisons jusqu’à Saint-Jovite, mais je peux facilement me retrouver à Vaudreuil ou à Saint-Hubert. On couvre vraiment un grand territoire.

Jean : Donc, toute la reconstruction des infrastructures, tu vis ça péniblement tous les jours ? Les travaux, les détours, l’embouteillage, ça doit peser sur le stress au travail ?

Jimmy : Surtout que Demix se spécialise dans de la construction de ponts ou de [projets comme] l’échangeur Turcot. Ce sont de gros chantiers. On est appelés à changer de place souvent parce qu’il y a énormément de travail dans la région de Montréal. Quand tu commences à jouer un peu plus là-dedans avec les portes d’entrée pour les camions ou les no-trucks, effectivement, ça devient un peu stressant à la longue.

Jean : Dis-moi, qu’est-ce que tu aimes de ton métier ?

Jimmy : On ne fait jamais la même chose ! Tu embarques dans ta bétonnière et tu ne sais pas où tu vas aller, alors c’est quand même un petit côté le fun. Je pense que les opérateurs en général n’aiment pas être enfermés. Le fait d’être à l’extérieur, conduire, c’est ce qui est agréable du métier.

Jean : Et que trouves-tu le plus difficile de ton travail ?

Jimmy : J’ai un horaire qui est fait la veille. À 20 h, je prends mon horaire pour le lendemain. En plus, tous les soirs, tu ne sais pas à quelle heure tu vas rentrer. C’est un peu difficile pour la famille ou si tu veux avoir une certaine stabilité. Tu prépares un souper, mais tu ne sais pas si tu vas être là. T’invites des amis, mais tu ne sais pas si tu vas être là. C’est la dure réalité d’être opérateur de bétonnière.

Jean : Et maintenant, il y a quelque chose de nouveau qui provoque des bouleversements à travers les cinq syndicats Demix dans la région de Montréal. Peux-tu nous en parler ?

Jimmy : On appelle ça « Optimizer ». C’est une intelligence artificielle. Une grosse boîte qui vient gérer les camions, mais aussi les conventions collectives. Elle calcule tout, alors elle va envoyer le camion le plus rentable sur certains chantiers. Mais, nous, on n’y croit pas. On se rend compte que l’ancienneté est bafouée. C’est devenu un peu le bordel. À un moment, j’étais à Lachute et la machine me disait de me diriger vers LaSalle. Demix a toujours prôné l’environnement, mais quand je dois prendre mon camion et passer devant mon plan de Saint-Eustache et m’en aller dans le trafic pendant une heure et demie pour remplir à LaSalle… côté environnement, on s’entend que ce n’est pas terrible.

Jean : Comment avez-vous réagi, vous, les syndicats ?

Jimmy : Tout le monde a embarqué. Il y a des gens que ça fait vingt ans qu’ils sont là, et ça ne s’était jamais vu les cinq accréditations de la CSN réunies dans une même salle. On n’avait jamais vécu ça. Maintenant, c’est juste de ne pas lâcher. C’est un travail de longue haleine.

Le syndicat demande une rencontre avec l’employeur PPG

Le Syndicat des employés de Sico inc. (CSN) (SES) et le Syndicat des employé-es de Sico inc. Longueuil (CSN) (SESL) demeurent en attente d’une rencontre avec leur employeur à la suite de l’annonce du déménagement de leurs opérations en Ontario.

Réunis en assemblée générale le 22 novembre dernier, les travailleuses et travailleurs de l’usine de Beauport ont donné le mandat aux représentants de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN (FIM) d’interpeller l’employeur PPG, afin d’obtenir une rencontre le plus rapidement possible.

« Pour nous, plusieurs précisions sur la situation s’imposent et de nombreuses questions sur notre avenir demeurent sans réponse puisque la fermeture n’est annoncée qu’en septembre 2019 et l’échéancier précis n’est pas encore connu pour le moment », de préciser Sylvain Charbonneau, président du SES.

« À l’aube du temps des fêtes, la perte de cette entreprise québécoise implantée ici depuis plus de 80 ans constitue un dur coup, et ce, autant pour les travailleuses et les travailleurs que pour l’économie régionale », de dénoncer Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Le géant américain de la peinture PPG avait acquis Sico en 2012. La récente fermeture des centres de rénovation Rona, son principal client, avait imposé une incertitude sur les activités de l’entreprise.

« Nous trouvons désolant qu’une entreprise enracinée de la sorte au Québec, qui détenait historiquement une solide réputation, se comporte de la sorte avec ses salarié-es. Malgré l’affection de la clientèle à cette grande marque, PPG, dont le siège social est à Pittsburgh, a choisi de mettre cavalièrement un terme à ses opérations au Québec, ce que nous déplorons vigoureusement. Nous sommes donc impatients d’obtenir des réponses à nos questions », de renchérir Normand Dubé, président du SESL depuis 1990.

« Pour nous, une chose demeure certaine : PPG nous démontre clairement qu’il n’a aucune considération pour les travailleuses et les travailleurs qui enrichissaient ses actionnaires et encore moins pour les Québécoises et les Québécois, fidèles aux produits de qualité de Sico qui étaient fabriqués ici », de conclure Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

Le Syndicat des employé-es de Sico inc. Longueuil (CSN) regroupe 45 salarié-es alors que le Syndicat des employés de Sico inc. (CSN) compte environ 70 travailleuses et travailleurs.

Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) rassemble environ 31 000 membres, issus des secteurs privé et public, sur une base régionale. Le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la capitale nationale et de la région de Chaudière-Appalaches. Il représente 240 syndicats et plus de 45 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

Québec doit mettre fin au climat toxique à la Ville de Chambly

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), représentant les 70 salarié-es cols bleus de la Ville de Chambly, appelle le gouvernement du Québec à prendre ses responsabilités pour ramener un climat de travail sain à l’hôtel de ville de Chambly.

« L’intimidation et les menaces ne doivent jamais être tolérées, dénonce le secrétaire général de la FEESP–CSN, André Lajoie. La situation n’est pas nouvelle à Chambly. Comment se fait-il que le ministère des Affaires municipales n’ait jamais enquêté sur la situation, et ce, en dépit des nombreuses dénonciations qui s’accumulent quant aux écarts de conduite du maire Lavoie, que ce soit envers les employé-es ou les citoyennes et les citoyens de Chambly? »

« Le climat de terreur régnant à l’hôtel de ville de Chambly ne sert certainement pas l’intérêt des citoyennes et des citoyens. Cela doit s’arrêter ici. Nous invitons tous les Chamblyennes et les Chamblyens à se tenir debout et à réclamer l’assainissement immédiat de la démocratie à l’hôtel de ville », de conclure André Lajoie.

Fermeture de SICO : une triste journée pour l’emploi québécois

La CSN déplore la décision de SICO de fermer son usine de production de Beauport et son entrepôt de Longueuil afin de délocaliser sa production en Ontario. Au total, environ 150 personnes perdront leur emploi à la suite de cette décision.

« Encore une fois, nous sommes témoins d’une compagnie qui préfère engranger les profits pour ses actionnaires plutôt que de se soucier de la vie des travailleuses et des travailleurs qui ont fait la renommée de ce fleuron québécois, dénonce Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN). Une décision d’entreprise que nous dénonçons. Nous allons rapidement rencontrer les travailleuses et les travailleurs de l’entrepôt et de l’usine de production afin de leur apporter toute l’aide nécessaire pour traverser ces moments difficiles. »

Pour le président de la CSN, Jacques Létourneau, cette triste nouvelle s’ajoute à une série d’événements malheureux qui ont marqué les dernières semaines. « Après Lowe’s qui ferme une trentaine de magasins RONA, après Bombardier qui supprime 2500 emplois au Québec, voilà SICO qui transfère sa production en Ontario. Décidément, les nouvelles au sujet de l’emploi québécois nous dépriment jour après jour. Il serait temps que François Legault, qui a mis de l’avant un programme de nationalisme économique au cours de la dernière campagne électorale, assume les responsabilités pour lesquelles il a été élu et défende l’emploi au Québec. »

Présente tant dans les secteurs public que privé, la CSN regroupe 300 000 travailleuses et travailleurs, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

La CSN salue la confirmation de la commande de la STM

Le Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière (SEBLP–CSN), le Syndicat des travailleurs de Alstom Transport Canada inc. (STATC–CSN) et la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) saluent la confirmation de la commande de 153 nouvelles voitures Azur conçues spécifiquement pour la Société de transport de Montréal (STM).

« Nous attendions la confirmation de cette commande pour la ligne bleue montréalaise depuis le mois d’août dernier. Nous pouvons donc que nous réjouir de cette consolidation de 170 emplois à notre usine du Bas-Saint-Laurent. Il s’agit d’une excellente nouvelle à court et moyen terme pour notre économie locale qui bénéficie toujours des retombées économiques de ces contrats », de préciser Claude Michaud, président du SEBLP.

« Évidemment, nous sommes vraiment heureux de l’octroi des sommes promises par le gouvernement fédéral. Nous arrivions à la toute fin de la production de la première série de voitures Azur à la fin de ce mois-ci, nous sommes déjà donc prêts à assembler les bogies, les moteurs, les systèmes de contrôle, de communication, d’information et de vidéosurveillance de ces nouveaux trains », de déclarer Francis Demers, président du STATC.

« Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les travailleurs et les travailleuses de ces deux usines qui produisent fièrement des véhicules voués au transport collectif de Montréal, et ce, juste avant la période des fêtes. Partout au Québec, chaque consolidation d’emplois locaux de qualité crée plusieurs autres emplois indirects bénéfiques pour l’économie de nos régions », de conclure Louis Bégin, président de la FIM–CSN.

« Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN se réjouit de cette confirmation. Nous resterons aux côtés du SEBLP afin de défendre l’expertise qui a été développée ici dans l’octroi éventuel de futurs contrats », de souligner Nancy Legendre, présidente du CCBSL–CSN.

« Le Conseil central de la Montérégie–CSN accueille cette commande ferme avec enthousiasme. Les travailleurs et les travailleuses d’Alstom Transport Canada ont toujours livré des produits de très grande qualité et nous sommes fiers de cette nouvelle reconnaissance à leur égard », de déclarer Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN.

Le Syndicat des employés de Bombardier La Pocatière–CSN regroupe plus de 380 membres et le Syndicat des travailleurs de Alstom Transport Canada inc. (CSN) compte environ 75 membres.

La FIM–CSN regroupe plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec.

Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent–CSN regroupe 110 syndicats, et représente 10 000 membres provenant de tous les secteurs d’activité. Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) regroupe environ 35 000 membres, issus des secteurs privé et public, sur une base régionale.

La CSN syndique un premier Burger King

La CSN annonce la syndicalisation des employé-es du Burger King de Granby, une première au Québec. Les quelque quinze employé-es sont accrédités depuis le mois de février et sont présentement en négociation de leur première convention collective.

« Ce sont les travailleurs qui nous ont contactés pour améliorer leurs conditions de travail. Ils vivaient plusieurs frustrations, dont l’iniquité dans la distribution des horaires, mais aussi la promesse à l’embauche de travailler 40 heures semaine, jamais réalisée », explique David Bergeron-Cyr, président du Syndicat des employé-es de la restauration–CSN. « Le syndicat se bat pour obtenir notamment des horaires réguliers, une distribution équitable des heures, une assurance collective et un meilleur salaire. »

La négociation a débuté ce printemps et près d’une dizaine de rencontres de négociation ont eu lieu. « Nous avons donné suffisamment de temps à l’employeur pour qu’il démontre sa volonté de négocier de bonne foi. Il est maintenant évident qu’il ne souhaite pas régler », note David Bergeron-Cyr. Le Burger King de Granby est la propriété de la Corporation des franchises Redberry, qui est la franchise maîtresse de Burger King au Canada.

Offensive syndicale
La syndicalisation de ce premier Burger King se veut le point de départ d’une offensive de syndicalisation des travailleurs de l’industrie de la restauration, tous secteurs confondus. Les employé-es qui souhaiteront rallier la CSN seront membres du Syndicat des employé-es de la restauration (SER–CSN), qui a officiellement été lancé aujourd’hui.

« Nous sommes convaincus que les conditions inacceptables des travailleurs du Burger King de Granby sont semblables à celles de milliers de travailleurs en restauration. Il y a beaucoup d’améliorations à apporter, et, dans un contexte de rareté de main-d’œuvre, les employé-es bénéficient d’avantages indéniables pour négocier de bonnes conditions », conclut David Bergeron-Cyr.

Présente sur l’ensemble du territoire québécois, la CSN compte parmi ses membres environ deux mille employé-es travaillant en restauration, notamment dans le secteur hôtelier et touristique.

Voir loin, agir en prévention

Du 14 au 21 octobre se tient la Semaine nationale de la santé et de la sécurité du travail (SST). Ainsi, la CSN souhaite rappeler à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs, de même qu’à ses quelque 300 000 membres des secteurs privé et public, de l’importance de la prévention.

Agir en prévention
Pour la CSN, la prévention demeure un défi quotidien dans un monde obsédé par la productivité et la rentabilité. C’est en amont qu’il faut poursuivre la sensibilisation des employeurs et des gouvernements aux risques liés au travail.

« Bien que nous ayons au fil du temps constaté des améliorations en santé et sécurité du travail, il reste toujours en 2018 énormément de travail à faire, surtout en matière de prévention, » explique Jean Lacharité, vice-président de la CSN et responsable politique des questions de SST. « Un accident de travail, c’est un accident de trop. Pire encore quand un travailleur meurt au travail. On ne devrait jamais perdre notre vie en la gagnant. Ça n’a pas de bon sens. Il faut que ça cesse. »

230 décès en 2017
Rappelons les statistiques bouleversantes dévoilées en 2017 par la CNESST, les pires enregistrées depuis les dix dernières années. On déplorait 63 morts à la suite d’un accident, et 167 à la suite d’une maladie professionnelle, pour un total de 230 décès (13 de plus que l’année précédente).

En identifiant les risques et en prévoyant les dangers, nous nous donnons les moyens de corriger les situations problématiques dans un milieu de travail pour éviter que des accidents et des maladies professionnelles de nature physique et psychologique ne se produisent. Les travailleuses et travailleurs sont sans contredit les mieux placés pour signaler les dangers liés à leur travail et aussi pour proposer des solutions. Il est grand temps que les employeurs et le gouvernement se mettent à les écouter.

Des correctifs réclamés pour éviter une débâcle du système de livraison du béton

Plus rien ne va entre les 200 conducteurs de bétonnière et l’entreprise Demix Béton en raison des ratés continus du système de répartition Optimizer qui causent des problèmes persistants pour leur santé et leur sécurité et possiblement pour la population vivant près des chantiers. Réunis en assemblée générale extraordinaire à Laval hier après-midi, les travailleurs membres de syndicats affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) ont rejeté unanimement les récentes mesures patronales de correction les qualifiant d’inadéquates. Ils réclament d’ailleurs une rencontre expresse avec les hauts dirigeants du siège de l’entreprise de Toronto pour trouver rapidement des solutions.

« Le message à Demix Béton est clair : les travailleurs ne se sentent pas écoutés et pris au sérieux, d’où un ras-le-bol généralisé, a affirmé Louis Bégin, président de la FIM–CSN, en marge de l’assemblée générale. Ils ont ainsi confié unanimement à leurs syndicats et à la FIM-CSN le mandat d’interpeller les hauts dirigeants de Toronto pour trouver des solutions viables au système Optimizer. Ils souhaitent surtout qu’on prenne en compte leurs avis et leur expérience, ce qui n’a jamais été le cas depuis l’élaboration et la mise en service du système. C’est le message que nous allons très bientôt livrer aux dirigeants de Toronto. »

Le système Optimizer relie depuis le printemps chaque conducteur de bétonnière à une centrale de distribution par l’intermédiaire d’une tablette électronique. Le logiciel analyse en temps réel les trajets à emprunter et les temps de réponse requis pour la livraison du béton en dictant aux conducteurs différents trajets de livraison. Dans certains cas, des trajets en plein quartier populeux peuvent être suggérés par le système, sans égard aux zones pourtant identifiées « No trucks » ni aux restrictions prévues au Code de la sécurité routière.

Parmi les irritants majeurs liés au système Optimizer figurent les ratés informatiques qui, pour des raisons inconnues, tombent souvent en panne, empêchant les travailleurs de poursuivre leurs activités et surtout de communiquer avec le centre de répartition, augmentant leur niveau d’angoisse. L’entreprise avait pourtant promis, au début de septembre, des améliorations dans la stabilité du système. Elles se font toutefois toujours attendre.

Autres désagréments : le système oblige régulièrement ces travailleurs à excéder les 50 heures par semaine, minant d’autant leur vigilance et leurs réflexes de conducteur de poids lourds, en plus de devoir sacrifier une partie de leur vie familiale. Les travailleurs exigent de pouvoir s’arrêter à l’heure du dîner pour un repos mérité, ce que le système Optimizer vient compliquer au lieu de le simplifier.

« Ce que les travailleurs veulent dans l’immédiat, c’est de diminuer leur niveau de stress, en prévoyant par exemple une période transitoire qui permettrait de bien identifier les problèmes vécus et ainsi tenter de trouver des solutions efficaces pour les travailleurs eux-mêmes et pour l’entreprise », conclut Louis Bégin.

Rappelons que ces travailleurs ne sont pas en période de négociation de leur convention collective. Leurs récriminations s’inscrivent plutôt en réaction après plusieurs mois d’essais et d’erreurs du nouveau système de répartition des livraisons. Les parties se sont déjà rencontrées à Montréal le 25 septembre dernier sans pour autant être parvenues à une entente satisfaisante.

À propos des syndicats et de la CSN

Les syndicats suivants sont affiliés à la FIM–CSN qui compte 30 000 membres répartis dans 320 syndicats : Syndicat des salariés de Pro-Mix Béton – CSN, Syndicat des travailleuses et travailleurs de Demix Béton – CSN (Division Saint-Eustache), Syndicat des travailleurs de Demix (CSN), Syndicat des travailleurs de Demix (LaSalle – Longueuil) –CSN, et Syndicat des travailleuses et travailleurs de Demix Béton (CSN) (division de Valleyfield). Ils sont également affiliés au Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN), au Conseil central des Laurentides (CCDL–CSN) et au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN). Ils sont aussi affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), qui compte près de 2000 syndicats regroupant plus de 300 000 travailleuses et travailleurs.