Des pratiques de gestion qui nuisent à la qualité des services

Des travailleuses et des travailleurs des services d’adaptation, de réadaptation et d’intégration sociale du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest (CISSSMO) se sont rassemblés aujourd’hui devant le Complexe Multi Granby, pour dénoncer une nouvelle vague de changements organisationnels qui se fait au détriment des services à la population.

« Plutôt que de prendre des décisions favorisant une meilleure qualité des services, l’employeur prend des décisions insensées répondant uniquement à des prérogatives administratives.  Cela a d’importantes répercussions sur le terrain », affirme Karine Michaud, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs du CISSSMO-CSN-Estrie. Parmi ces décisions, Mme Michaud cite entre autres les multiples cas d’absences prolongées non remplacées. « Lorsqu’une éducatrice qui travaille quotidiennement avec des enfants d’âge préscolaire nécessitant un soutien spécialisé intensif quitte pour un congé de longue durée et qu’elle n’est pas remplacée, cela a comme conséquence directe de retarder la prise en charge de plusieurs enfants, ce qui peut compromettre sérieusement leur avenir. »

La gestion chaotique de plusieurs directions de services du CISSSMO a entraîné au fil du temps d’importantes surcharges de travail qui pèsent lourdement sur les épaules du personnel. Pour Karine Morisseau, vice-présidente régionale de la Montérégie pour la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), il est clair que l’objectif principal de l’employeur dans cette réorganisation majeure est de sortir un maximum d’usagères et d’usagers de la liste d’attente, afin de respecter les délais prescrits par le ministère. « Quand il n’y a pas le personnel adéquat pour prendre en charge convenablement tous ces dossiers, ça sert à quoi ? Les employé-es n’ont plus le sentiment de pouvoir faire leur travail correctement, ils sont démobilisés et ils quittent le réseau. Nous avons de sérieux problèmes de rétention, ce qui crée une pénurie de personnel. C’est la pire des situations possibles présentement. Le gouvernement a beau prétendre que l’austérité est derrière nous, mais le personnel est encore aux prises avec les effets des compressions budgétaires et de la réforme Barrette. »  

Les problèmes se sont aggravés au cours des derniers mois avec la création des méga structures que sont les CISSS et les CIUSSS. À la suite de l’adoption du projet de loi 10 du ministre Barrette, le ministère a décidé, pour les services d’adaptation et de réadaptation, d’intégrer les régions de la Haute-Yamaska et de la Pommeraie au CISSSMO. « Jusqu’à maintenant, le CISSSMO s’est avéré incapable de gérer ces services isolés géographiquement. Résultat : un chaos organisationnel aberrant. En bout de ligne, c’est la population de Granby et de ses environs qui en paie le prix en recevant moins de services. Cette inéquité est inacceptable ! Un réel dialogue avec le syndicat doit être entrepris afin de trouver des solutions durables à ces problèmes », conclut Jacques Lanciault, vice-président du Conseil central de la Montérégie.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du CISSSMO-CSN-Estrie compte environ 280 membres des catégories 2, 3 et 4. Ils sont présents dans dix points de service, majoritairement à Granby et Brigham. Le Conseil central de la Montérégie-CSN regroupe plus de 30 000 membres répartis dans plus de 200 syndicats. La CSN compte au total plus de 300 000 travailleuses et travailleurs, et ce, tant dans les secteurs privé que public.

Les coopératives du secteur détiennent les clés d’un règlement

Ce midi, une délégation de la FSSS–CSN a manifesté en appui aux paramédics à l’emploi de la Coopérative de travailleurs d’ambulance de l’Estrie. Cette coopérative de même que celles de Québec et de la Montérégie, ont entre leurs mains les clés permettant de régler, enfin, les conventions collectives du secteur préhospitalier, échues depuis le 31 mars 2015.

La semaine dernière, en négociation, la CSN et ces coopératives de même que quelques autres entreprises privées avec qui elles ont formé une coalition patronale ont réalisé des progrès importants. Un des enjeux demeurant sur la table est la question de la surcharge de travail. La CSN propose l’introduction d’un mécanisme sur le fardeau de tâche, dont le coût pour les employeurs est minime. Le refus des coopératives d’inclure un tel mécanisme aux conventions collectives est d’autant plus déplorable qu’elles assurent aux travailleuses et aux travailleurs vouloir s’attaquer au problème de la surcharge de travail.

« Ce n’est pas une négociation comme une autre, explique le président de la FSSS–CSN, Jeff Begley. Le cœur des revendications des paramédics concerne la charge de travail et les horaires de travail. Trouver des solutions à ces problèmes, c’est s’assurer que la population est bien servie par un personnel qui n’est pas constamment à la course, qui n’a pas continuellement à se battre contre la montre pour intervenir dans des délais raisonnables. Les coops sont sensibles à cet enjeu, il faut le régler. »

Pour le vice-président de la FSSS–CSN, Dany Lacasse, l’occasion est parfaite pour les coopératives de s’entendre avec les syndicats afin de travailler ensuite de concert à un renforcement des services préhospitaliers au Québec. « Les paramédics du Québec se donnent corps et âme au quotidien. Ils ont droit non seulement à une juste reconnaissance, mais aussi à ce qu’on leur donne véritablement les moyens de remplir adéquatement leur mission. Dresser un véritable portrait de la charge de travail pour identifier des pistes de solution est à cet égard incontournable. »

Règlement possible

Advenant un changement de position de la part des coopératives quant aux surcharges de travail, la perspective d’un règlement global de ce conflit pourrait se matérialiser, car il s’agit d’un des seuls sujets sur lesquels les syndicats et les employeurs ne se sont pas entendus. En ce qui a trait aux horaires de travail désuets (horaires de faction), les échanges se poursuivent avec le gouvernement.

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux regroupe quelque 3600 paramédics, répartitrices, répartiteurs et employé-es de soutien du préhospitalier. Elle compte plus de 120 000 membres dans les services de santé, les services sociaux et les services de garde. Elle est affiliée à la CSN qui compte 300 000 adhérents de tous les secteurs d’activité.

Il est temps d’arrêter de jouer à l’autruche et d’agir pour la santé psychologique du personnel

Alertée par les données inquiétantes sur l’état de santé du personnel du réseau de la santé, des services sociaux et des services de garde, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) tient aujourd’hui et demain un colloque sur la santé psychologique du personnel. Pour la FSSSCSN, il faut poursuivre les travaux et mettre une pression supplémentaire sur les établissements du réseau et le gouvernement pour agir pour une meilleure santé psychologique.

Des données qui ont de quoi alerter

La santé psychologique du personnel du réseau de la santé, des services et des services de garde fait malheureusement de plus en plus la manchette. Les données illustrent l’ampleur du problème. Les données de la CNESST démontrent que c’est le secteur de la santé et des services sociaux qui est le plus risqué en termes d’accidents du travail. En 2014, le secteur compte pas moins de 18,4% des réclamations d’accidents du travail acceptées par la CNESST. Parmi les arrêts du travail dans le secteur, ceux pour cause psychologique sont en augmentation. En Estrie, c’est une hausse de 47% des congés de maladie pour cause psychologique. C’est près de 1500 dossiers de travailleuses et travailleurs pour l’année 2016-2017.

« Ça ne peut plus durer! Les témoignages de travailleuses et travailleurs épuisés s’accumulent à chacune de nos visites dans les établissements. Tout cela est dû à la surcharge et à la violence au travail qui font maintenant trop partie du quotidien. La conséquence, c’est que l’absentéisme augmente et que des gens quittent le réseau. Et chaque fois, ce sont des drames humains : du préposé qui a subi une agression, en passant par le paramédic qui vit un choc post-traumatique ou l’éducatrice qui subit de la violence verbale. C’est le temps que le ministre arrête de jouer à l’autruche et agisse! », lance Guy Laurion, vice-président de la FSSSCSN.

Un colloque sur la santé psychologique

Pour faire face à cette situation inquiétante, la FSSSCSN prend les grands moyens. Elle organise aujourd’hui et demain un colloque qui s’adresse à ces représentants syndicaux de partout au Québec pour les outiller sur les enjeux de santé psychologique. Cette nouvelle étape leur permettra de mettre une pression supplémentaire sur leurs employeurs pour agir en prévention.

« J’aimerais bien voir un employeur venir remettre en question le fait que l’état de santé du personnel du réseau se détériore. Ils doivent en prendre acte et agir! Nous, on forme notre monde pour qu’ils appuient les travailleuses et travailleurs et qu’on règle les problèmes de santé psychologique. Maintenant, c’est aux employeurs et au ministre de nous dire ce qu’ils entendent faire pour changer les choses. Ils ont justement une occasion en or de changer de cap dans les négociations locales qui s’amorcent! », de conclure Guy Laurion.

À propos de la FSSSCSN

 La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSSCSN) compte plus de 110 000 membres dans les secteurs publics et privés. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans les services de garde. La FSSSCSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Nouvelle convention collective de 5 ans

Les travailleuses et travailleurs de trois garages de l’Estrie, affiliés à la CSN, ont signé une nouvelle convention collective de cinq ans plus que satisfaisante.

Les travailleuses et travailleurs de Dion automobiles, Val Estrie et N-V Cloutier ont entériné cette entente dans une proportion de 97%. Le nouveau contrat de travail comporte beaucoup d’avantages au plan normatif. Pour n’en nommer que quelques-uns : le renforcement des clauses relatives à l’assignation temporaire, l’amélioration du programme de formation et l’aménagement de l’horaire de la semaine de travail.

Au plan monétaire, des gains majeurs : l’entente prévoit des augmentations de l’assiette monétaire de 11,6 % sur cinq ans, dont la majoration de la part de l’employeur dans le régime de retraite, la bonification de la prime d’outils et l’obtention d’une sixième semaine de vacances.

Les augmentations de salaire sont de l’ordre de 2 % les 1er septembre 2017, 2018, 2019 et de 2,3 % les 1er septembre 2020 et 2021. Seulement six séances de négociation ont été nécessaires pour en arriver à cette entente.

« Cette entente démontre que les négociations avec les syndicats de la CSN peuvent se conclure rapidement lorsque l’employeur a une attitude d’ouverture à la table de négociation, déclare M. Claude Bernier, président du Syndicat du secteur automobile de l’Estrie. Un nouveau groupe, soit les travailleurs de Toyota Sherbrooke, s’est joint à notre syndicat. Nous sommes donc à négocier un nouveau contrat de travail pour celui-ci et nous espérons grandement que nous connaîtrons la même issue », conclut monsieur Bernier.

À propos

Le Syndicat du secteur automobile de l’Estrie-CSN compte près de 95 membres. Il est affilié à la Confédération des syndicats nationaux de l’Estrie, à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) et au Conseil central des syndicats nationaux de l’EstrieCSN (CCSNECSN).

Un vote de grève à 100 % pour les CPE de l’Estrie

Réunis hier en assemblée générale à l’hôtel Delta de Sherbrooke, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des centres de la petite enfance de l’Estrie (STTCPEE-CSN) se sont prononcées, par scrutin secret, en faveur d’une banque de six (6) journées de grève, à utiliser au moment jugé opportun.

Les membres du STTCPEE sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015. « Les travailleuses envoient ainsi un message clair au gouvernement de même qu’aux employeurs, déclare M. Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE-CSN). Le message est qu’elles sont déterminées à obtenir un contrat de travail leur garantissant des conditions qui leur permettent d’effectuer adéquatement leur travail auprès des enfants. »

Pour sa part, Mme Stéphanie Vachon, présidente du STTCPEE, explique « qu’après 30 rencontres de négociation, les ententes portent principalement sur les clauses non monétaires ». Elle mentionne également que « dans cette négociation, les demandes des employeurs représentent des reculs importants non seulement dans les conditions de travail des syndiquées, mais également dans la qualité des services offerts aux enfants ».

« Il y a là bien plus qu’un conflit employeurs/employées. Par nos revendications, nous permettrons aussi d’assurer la pérennité du réseau des centres de la petite enfance, réseau fiable et mondialement réputé dont s’est doté la population du Québec dans le but d’assurer des services de garde éducatifs de qualité pour nos enfants », conclue Mme Vachon.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des centres de la petite enfance de l’Estrie – CSN (STTCPEE-CSN) compte 35 centres de la petite enfance regroupant ainsi plus de 850 travailleuses. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) ainsi qu’au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE-CSN).

Note : la page Facebook officielle des travailleuses en CPE membres de la CSN peut être consultée à l’adresse suivante : https://www.facebook.com/Faconnonsnotreavenir/

La CSN déplore que l’avenue de l’indépendance des trois campus soit écartée

La Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) et la Fédération des employé-es de services publics (FEESP–CSN) déplorent que l’indépendance des trois campus constituant le Collège régional Champlain ait été complètement écartée par le rapport Birnbaum présenté plus tôt cette semaine par la ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David. Néanmoins, pour les représentants du personnel des campus de Saint-Lambert et de Saint-Lawrence, le rapport a certains mérites. Il démontre notamment une bonne compréhension des problèmes qu’ils vivent au quotidien et il identifie, avec justesse, que la solution passe par davantage d’autonomie. La CSN salue le travail réalisé par David Birnbaum qui a pris le temps d’écouter et de rencontrer tous les intervenants qui le désiraient.

 « Quant à nous, les propositions ne vont pas assez loin, explique la vice-présidente de la FNEEQ–CSN, Nicole Lefebvre. Le rapport dresse pourtant un portrait assez juste des enjeux et identifie le renforcement de l’autonomie de campus comme une piste de solution. Mais en maintenant une structure bureaucratique pour chapeauter les trois campus, il y a un risque certain de rater la cible. Pour nous, toute la question du financement demeure entière. Malgré tout l’engagement du personnel, les étudiantes et les étudiants de ces trois campus n’ont pas droit au même niveau de services que ceux qui fréquentent un cégep autonome. Nous sommes déçus que le rapport ait écarté complètement l’hypothèse de faire de ces campus, des cégeps comme les autres. »

Le Collège régional Champlain est en effet unique en son genre au Québec, avec trois campus situés dans trois régions administratives (Saint-Lambert en Montérégie, Saint-Lawrence à Québec et Lennoxville en Estrie). Pour la CSN, sa situation n’est pas comparable à celle du Cégep régional de Lanaudière, dont les trois campus sont situés à moins de quarante minutes de route et dont les besoins des étudiantes et étudiantes sont bien différents. Les modalités de financement des cégeps, pensées pour financer des campus pleinement autonomes, ne tiennent pas suffisamment compte de cette réalité. Pour la CSN, les campus du Collège régional Champlain sont non seulement sous-financés, mais également mal financés, dans la mesure où une part des sommes qui leur sont dévolues actuellement servent à soutenir une structure interrégionale supplémentaire qui s’est avérée incapable de bien prendre en compte les besoins des différents campus. Le personnel déplore également le manque de transparence de l’instance interrégionale et sa tendance à vouloir tout contrôler.

« Le rôle majeur des employé-es de soutien nous semble trop peu pris en compte, déplore la vice-présidente trésorière de la FEESP–CSN, Sylvie Tremblay. Pourtant, nous sommes témoins au quotidien des difficultés pour les étudiantes et les étudiants à avoir accès aux services que nous offrons parce que nous n’avons pas les ressources suffisantes. Nous sommes bien conscients que tout le réseau des cégeps est sous-financé, mais le problème est encore plus aigu ici. Il est exacerbé par le fait que nous n’avons pas d’emprise localement sur les décisions qui sont prises loin de nous et qu’il y a un sérieux manque de transparence. »

Des difficultés intrinsèques
Pour la CSN, la source des problèmes de gouvernance et de gestion au CRC est sa structure elle-même. En ce sens, les recommandations visant à donner plus d’autonomie aux campus seront très difficiles à mettre en place. « Augmenter les indemnités de déplacement de certains gestionnaires pour leur permettre de se rendre plus souvent sur place ne sera pas suffisant, s’il n’y a pas une volonté très forte de tous les acteurs pour que l’autonomie fonctionne, de poursuivre Sylvie Tremblay. Nous ne pouvons qu’espérer que la personne qui sera nommée comme accompagnatrice par la ministre David aura le leadership et l’écoute nécessaires pour instaurer un nouveau climat ».

« Il faut garder en tête que le sentiment d’appartenance des enseignantes, enseignants et de tout le personnel est d’abord et avant tout envers leur propre campus, ajoute Nicole Lefebvre. Ils en sont fiers. Il faut donner au personnel tous les outils dont il a besoin pour accomplir sa mission.

Syndicat des répartiteurs médicaux d’urgence et paramédics de l’Estrie (FSSS–CSN)

Au cours des derniers jours, un vaste mouvement de grève s’est levé dans le secteur préhospitalier. Dans ce secteur soumis aux services essentiels, la stratégie de grève déployée par la CSN exerce dans les faits une pression très importante sur l’ensemble des décideurs du réseau. Les conséquences de la grève sont multiples pour l’administration et la régie interne des entreprises du secteur.

Syndicat des paramédics de l’Estrie (FSSS-CSN)

Au cours des derniers jours, un vaste mouvement de grève s’est levé dans le secteur préhospitalier. Dans ce secteur soumis aux services essentiels, la stratégie de grève déployée par la CSN exerce dans les faits une pression très importante sur l’ensemble des décideurs du réseau.

La FP–CSN dénonce l’attitude de la direction de l’Université de Sherbrooke

La Fédération des professionnèles–CSN appuie sans réserve le SPPUS, dénonce l’attitude de la direction de l’Université de Sherbrooke et lui rappelle que les professeures et professeurs méritent le respect.

Conscient que l’Université était aux prises avec des contraintes financières importantes, le SPPUS a accepté au cours des dernières années de ne pas combler tous les postes de professeurs. Dans le cadre de la négociation actuelle, la demande du SPPUS de rétablir le plancher d’emploi a essuyé un refus net de la part de la direction.

« Le plancher d’emploi dans une université, c’est une condition essentielle pour la réalisation de la mission de l’institution. Les professeures et les professeurs assurent diverses fonctions au sein d’une université : l’enseignement, la recherche et l’administration pédagogique. Lorsque le nombre de postes de professeurs est restreint, cela signifie que les diverses fonctions sont en péril, la recherche en particulier. La grève déclenchée par les professeures et professeurs est, sans contredit, un geste qui vise à protéger la mission de l’université », soutient Louise Briand, vice-présidente, secteur universitaire, FP–CSN.

Les deux dernières semaines ont été le théâtre de gestes inacceptables de la part de la direction de l’Université : diffusion tendancieuse sur le site web institutionnel des demandes syndicales, reformulation des demandes patronales de manière à masquer les impacts sur la fonction professorale, interdiction d’accès aux campus, mise en demeure et menace de recours à des moyens légaux.

La FP–CSN signale que la mission même de l’Université est au cœur de la négociation du SPPUS et elle rappelle que ce sont les professeures et professeurs qui en sont les principaux artisans. La FP-CSN demande à la direction de l’Université de Sherbrooke de négocier de bonne foi avec le représentant des professeures et professeurs.

À propos
La FP compte parmi ses membres des personnes occupant un des plus larges éventails de disciplines et professions. Les syndicats qu’elle regroupe représentent plus de 8000 professionnèles, techniciennes et techniciens œuvrant majoritairement dans le secteur de la santé et des services sociaux, mais aussi dans les secteurs des organismes gouvernementaux, des sociétés d’État, de l’éducation, des médecines non conventionnelles, de l’aide juridique, de l’employabilité, du développement régional, des organismes communautaires et des professionnèles autonomes.

 

La CSN dénonce l’attitude du CIUSSS de l’Estrie et passe à l’action contre la privatisation des stationnements

La CSN dénonce le refus du CIUSSS de l’Estrie de tenir une rencontre sur la privatisation des stationnements de la région. Cette attitude de l’employeur force la CSN à utiliser les recours prévus à sa convention collective. Pour la CSN, il faut maintenir les stationnements dans le giron public pour conserver les revenus et les emplois. La CSN lance d’ailleurs une pétition pour obtenir l’appui de la population estrienne contre la hausse de la tarification et la privatisation.

Le CIUSSS envoie des messages contraires

Le 14 février dernier, la CSN demandait publiquement la tenue d’une rencontre urgente pour présenter les orientations qui soutiendront l’alternative publique du projet de la CSN en ce qui a trait à la privatisation des stationnements des établissements de santé et de services sociaux de la région et de sursoir à l’ouverture des soumissions à l’appel d’offres. Sur les ondes de Radio-Canada, un représentant du CIUSSS de l’Estrie a annoncé publiquement qu’il acquiesce à notre demande de rencontre. Alors que des échanges avaient lieu avec le secrétariat de Madame Johanne Turgeon, p.d.g.a., afin de déterminer la date de la rencontre et qu’un suivi était fait auprès de la Direction des services techniques relevant de Monsieur Jean Ferland, en fin d’après-midi jeudi la CSN reçoit une lettre de la direction des relations du travail du CIUSSS- CHUS mettant fin unilatéralement aux discussions, considérant échue le délai pour présenter une alternative publique et annonçant l’ouverture des soumissions le jour même.

« Pourquoi annoncer publiquement être prêt à nous rencontrer pour faire le contraire quelques jours plus tard? Nous nous questionnons beaucoup face à cette attitude du CIUSSS. Il est absolument primordial que nous soyons entendus et que l’on réponde à nos questions pour que nous soyons en mesure de présenter une alternative publique qui permettrait de conserver les revenus générés par les stationnements de la région, de même que les emplois », lance Laurent-Paul Maheux, vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) en Estrie.

La CSN passe à l’action pour nos services publics

La CSN annonce qu’elle utilisera les recours prévus à sa convention collective pour poursuivre les interventions auprès du CIUSSS. Plusieurs articles de la convention collective de la CSN permettent d’intervenir pour déposer des alternatives publiques face à des tentatives de privatisation. Dès aujourd’hui, la CSN fait aussi circuler une pétition invitant la population à demander au conseil d’administration du CIUSSS de l’Estrie de revenir sur sa décision d’augmenter les tarifs des stationnements des établissements de la région et de procéder à une privatisation.

« On ne peut en rester là. C’est pourquoi nous passons à l’action et utilisons différents moyens pour convaincre le CIUSSS de l’Estrie de revenir sur sa décision. Il n’y a aucune raison pour expliquer qu’on augmente drastiquement les tarifs des stationnements. Il n’y a rien non plus qui démontre la pertinence de se priver collectivement des revenus générés par les stationnements. C’est pourquoi nous demandons l’appui de la population pour faire reculer le CIUSSS », de conclure Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie.

Une privatisation insensée des stationnements du CIUSS de l’Estrie

La CSN proposera un projet alternatif pour maintenir les revenus et les emplois au public

La CSN demande une rencontre d’urgence avec le CIUSSS de l’Estrie pour présenter les orientations qui soutiendront l’alternative publique du projet de la CSN en ce qui a trait à la privatisation des stationnements des établissements de santé et de services sociaux de la région. La CSN veut à tout prix contrer cette nouvelle forme de privatisation qui fera non seulement perdre d’importants revenus aux établissements de santé publics, mais également des emplois.

Une privatisation insensée
La CSN déplore le fait que le CIUSSS de l’Estrie veut profiter de la directive du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) d’uniformiser la tarification des stationnements des établissements pour entraîner une nouvelle privatisation. Cette décision du CIUSSS a pour effet d’instaurer une tarification ou de hausser considérablement celle existante pour les usagers et le personnel, en plus des tarifs inégaux qui diviseront les employés du CIUSS-CHUS dans plusieurs villes de la région.

« Cette hausse nous apparaît injustifiée et ne règlera en rien le manque d’espaces de stationnement pour le personnel et les usagers», de souligner Ted Hébert, représentant de l’exécutif local et trésorier.

Le CIUSSS prétend ne pas détenir l’expertise pour assurer la gestion des stationnements bien que plusieurs d’entre eux sont sous sa gouverne depuis plusieurs années et génèrent d’importants surplus. Rappelons que la gestion publique des stationnements a permis d’engranger 66 millions de dollars de profits net au Québec en 2014-2015 et que le CIUSS-CHUS de l’Estrie est l’un des plus performants au Québec en matière de gestion des parcs de stationnements.

« Cette annonce de privatisation est insensée. Les stationnements des établissements de santé de la région permettent de générer des revenus pour financer les soins. Pourquoi vouloir donner ces revenus au privé ? Dans un contexte où les compressions budgétaires imposées par le gouvernement font mal, c’est encore moins le temps de privatiser la gestion des stationnements », lance Laurent-Paul Maheux, vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) en Estrie.

Demande de rencontre urgente

Le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie, Denis Beaudin, entend tenir tête au CIUSSS de l’Estrie. « Nous n’en resterons pas là. Par le passé, nous avons fait reculer plusieurs projets de privatisation. C’est ce que nous entendons faire une fois de plus par différents moyens. Nous demandons une rencontre urgente pour pouvoir faire part de notre alternative publique à l’employeur. Il y a là une occasion rêvée de garder des revenus pour les soins à la population. Il doit entendre raison », de marteler Denis Beaudin.

La CSN dénonce de plus la lenteur du CIUSSS de l’Estrie de transmettre à la CSN l’ensemble des documents financiers nécessaires à l’élaboration du projet alternatif. Rappelons l’article 3.10 de la dernière convention nationale signée récemment entre les parties. On peut y lire que les parties reconnaissent l’importance :

  • De maintenir des services publics de qualité et de déterminer des sources d’économie;
  • De travailler au maintien et au développement de l’expertise des personnes salariées du réseau public de la santé et des services sociaux;
  • D’avoir pour objectif de préserver des emplois dans le réseau public de la santé et des services sociaux et de privilégier le travail à l’interne;
  • De discuter des propositions concrètes d’amélioration des façons de faire en dehors du contexte formel de la négociation de la convention collective.

Rappelons que la CSN est la seule centrale syndicale à posséder une telle clause dans sa convention collective.

La CSN demande un réinvestissement massif dans les services publics

De passage en Estrie, le président de la CSN, Jacques Létourneau, a réitéré que le gouvernement Couillard doit profiter du prochain budget pour réinvestir massivement dans la santé et les services sociaux, notamment dans la région de l’Estrie.

« Considérant des surplus de cinq milliards pour 2015-2016, la CSN réclame la fin de l’érosion du réseau public et un réinvestissement massif pour redonner l’oxygène nécessaire à son bon fonctionnement », a affirmé son président Jacques Létourneau.

De concert avec Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicaux nationaux de l’Estrie (CCSNE), ils ont demandé que ce réinvestissement se traduise par des embauches. « Les mesures d’austérité ont eu pour effet de détériorer les services tout en dégradant les conditions de travail des travailleuses et travailleurs. Par exemple, à Magog, on ajoute normalement 30 préposé-es aux bénéficiaires sur la liste de rappel durant l’été. Cette année, ce nombre est passé à 8. Il est donc difficile de remplir tous les quarts de travail. Ce réinvestissement est d’autant plus nécessaire qu’on apprenait récemment que le CIUSSS de l’Estrie aurait un déficit anticipé de 5 millions de dollars », affirme M. Beaudin.

Jacques Létourneau a dénoncé les surplus budgétaires qui ont été faits sur le dos des usagers et du personnel en santé et services sociaux. « Avec le surplus de 1,7 milliard de dollars constaté par le ministre Leitão, au début décembre, sans compter celui de 3,7 milliards atteint l’an dernier, il est maintenant temps de réinvestir massivement dans les services à la population qui ont été décimés par les mesures d’austérité, » affirme-t-il.

La région de l’Estrie a subi la réforme du ministre Barrette qui a centralisé à outrance le réseau, le faisant passer de 185 à 34 établissements pour tout le Québec. Cette centralisation s’accompagne du transfert des travailleurs sociaux vers les Groupes de médecine de famille (GMF) et de la régionalisation des laboratoires avec le déploiement du projet Optilab. Deux mesures que le CCSNE-CSN a vivement contestées sur toutes les tribunes.

Occupations simultanées de bureaux de circonscriptions partout au Québec

Des agents et agentes de la paix en services correctionnels occupent ou visitent actuellement une douzaine de bureaux d’élu-es provinciaux aux quatre coins du Québec dans le cadre de la négociation de leur convention collective. Cette série d’actions simultanées fait suite à d’autres actions et occupations similaires au cours des dernières semaines.

Alors qu’ils sont sans contrat de travail depuis le 1er avril 2015, les négociations achoppent sur quatre enjeux majeurs pour le SAPSCQ–CSN, soit la formation obligatoire des agentes et agents, les offres salariales, le régime de retraite et le retour de la précarité pour les salarié-es à temps partiel. Rappelons que le Conseil du trésor a déposé des offres salariales bien en deçà de ce qu’il a accordé au secteur public tout en demandant des reculs importants sur le régime de retraite.

« Nos actions des dernières semaines ont apporté certains résultats, mais c’est encore trop peu et le gouvernement doit comprendre que nous n’arrêterons pas tant et aussi longtemps que des avancées significatives et satisfaisantes ne se feront pas sentir à la table de négociation », affirme Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ–CSN.

Bureaux occupés

Gaetan Barrette, député de La Pinière, 6300 avenue Auteuil, Brossard
Guy Bourgeois, député d’Abitibi-Est, 888 3e avenue, bur. 202, Val d’or
Jean D’Amour, député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, 320 boul. de l’Hôtel-de-Ville, bur. 102, Rivière-du-Loup
Jean Rousselle, député de Vimont, 4650 boul. des Laurentides, bur. 415, Laval
Jean-Denis Girard, député de Trois-Rivières, 1500 rue Royale, bur. 180, Trois-Rivières
Jean-Marc Fournier, député de Saint-Laurent, 5255 boul. Henri-Bourassa Ouest, bur. 312
Luc Fortin, député de Sherbrooke, 1650 rue King Ouest, bur. 05, Sherbrooke
Sébastien Proulx, député de Jean Talon, 2505 Boul. Laurier, bur. 260, Québec
Serge Simard, député de Dubuc, 439 rue Albert, La Baie
Stéphanie Vallée, députée de Gatineau, 224 rue Principale Sud, Maniwaki

Bureaux visités

Gaétan Lelièvre, député de Gaspé, 11 rue de la Cathédrale, bur. 102, Gaspé
Martin Ouellet, député de René-Lévesque, 852 rue Bossé, Baie-Comeau

Les syndicats acceptent les offres à l’unanimité

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’hôtel Quality Sherbrooke (CSN) et du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’hôtel du Delta Sherbrooke (CSN) ont entériné, la semaine dernière, leur entente de principe respective en acceptant à 100 % les termes de leur nouveau contrat de travail. Selon Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération, « ces deux résultats démontrent clairement que les attentes des membres de ces deux syndicats ont été satisfaites, tant au niveau des demandes de la plateforme de la négociation coordonnée qu’au niveau de leurs revendications locales. »

« Les deux ententes sont d’une durée de quatre ans et contiennent des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année. En plus de ces deux éléments de la plateforme commune, les syndicats ont réussi à obtenir une bonification de leurs indemnités de vacances et ont obtenu des gains importants relativement à la question des indemnités de départ », souligne Michel Valiquette. Les deux syndicats ont également obtenu satisfaction sur différents éléments de leur contrat de travail, notamment en bonifiant différentes primes pour le travail de nuit ainsi que sur les livraisons spéciales.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Entente de principe au Quality de Sherbrooke et vote massif en faveur de la GGI au Bonaventure

Hier, en fin de journée, une neuvième entente de principe a été conclue entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Quality (FC–CSN) et l’employeur, dans le cadre de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Au même moment, le Syndicat des travailleurs du Bonaventure (FC–CSN) votait en faveur de la grève générale illimitée (GGI).

Conforme aux autres règlements obtenus, l’entente conclue au Quality de Sherbrooke est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 %. Il s’agit du second règlement dans la région estrienne qui inclut également des bonifications des indemnités de vacances et de départ.

« Cette seconde entente en Estrie atteint, à nouveau, tous les objectifs de négociation de notre secteur et nous en sommes très fiers, déclare Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN) et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Ce neuvième règlement scelle le modèle d’entente que nous avons réussi à obtenir en négociant sérieusement auprès d’employeurs qui ont saisi qu’ils pouvaient arrimer leurs objectifs financiers avec nos demandes communes. L’employeur du Quality a également acquitté toutes les sommes en souffrance qu’il devait à titre de cotisations au régime de retraite des employé-es et de cotisations syndicales impayées, à notre grande satisfaction. Nous sommes plus que jamais convaincus de la validité de nos revendications et il n’est pas question pour nous d’abdiquer quoi que ce soit. »

Un vote fort en faveur de la GGI
À la suite d’un lockout imposé par l’employeur dimanche dernier en début de soirée, les membres du Syndicat des travailleurs du Bonaventure (CSN) ont adopté à 97 %, par voie de scrutin secret, un mandat de GGI en assemblée générale spéciale à Montréal.

« Ce vote a été tenu en réaction au lockout décrété par l’employeur. Le message envoyé par les travailleuses et les travailleurs est simple : à partir de maintenant, ils retourneront au travail quand ils le décideront, c’est-à-dire, lorsqu’ils obtiendront les conditions de travail qu’ils revendiquent et qu’ils méritent », de conclure monsieur Valiquette.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La FNC salue l’octroi d’une subvention de 250 000 $

La Fédération nationale des communications–CSN et le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Musée de la nature et des sciences, STTMNS (FNC–CSN) désirent saluer la décision du ministère de la Culture et des Communications (MCC) d’octroyer une enveloppe de 250 000 $ sur trois ans au Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke. Le ministre Luc Fortin en a fait l’annonce ce matin, dans le cadre d’une conférence de presse tenue au musée.

« Nous sommes heureux de recevoir cette reconnaissance par le biais de cette subvention ponctuelle de trois ans. Notre musée a développé une expertise à l’interne qui est désormais reconnue alors que d’autres établissements ont dû faire appel à des sous-traitants. Ce fut tout un défi de former les travailleuses et les travailleurs à l’interne, mais nous y sommes arrivés et nous en sommes très fiers », de déclarer Richard Dupuis, président du STTMNS.

Le musée de Sherbrooke a été désigné par le MCC pour développer des outils permettant de soutenir la création d’expositions itinérantes .

« L’initiative du ministre va dans la bonne direction, mais la FNC–CSN a des attentes relativement à la refonte de la politique culturelle pour que les critères d’admission du PAFIM reflètent davantage la réalité du milieu. Nous souhaitons que cette enveloppe soit également indexée afin d’aider les employeurs à améliorer les conditions de travail des salarié-es œuvrant dans les entreprises culturelles, favorisant ainsi le développement de l’expertise et la rétention de celle-ci. Plutôt que d’octroyer des subventions ponctuelles, le PAFIM doit assurer une stabilité financière à long terme dans le domaine de la culture », de conclure Pascale St-Onge, présidente de la FNC–CSN.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Musée de la nature et des sciences (FNC–CSN) regroupe environ 30 membres et est affilié à la FNC–CSN qui compte 6000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

 

Entente au Delta de Sherbrooke et décision favorable aux grévistes de l’Hôtel Classique

Hier soir, une huitième entente de principe a été conclue entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Delta de Sherbrooke (FC–CSN) et l’employeur, dans le cadre de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Au même moment, un juge du Tribunal administratif du travail (TAT) donnait raison aux membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique (FC–CSN), en forçant la direction de leur hôtel à respecter une ordonnance sévère à leur égard.

En tous points conforme aux autres règlements obtenus, l’entente conclue au Delta de Sherbrooke est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 %. Ce premier règlement dans la région de l’Estrie inclut également des bonifications des indemnités de vacances et de départ.

« Ce vendredi 23 septembre fut une belle journée pour le secteur de l’hôtellerie de notre fédération. Cette première entente dans la région estrienne qui rencontre parfaitement les objectifs de notre secteur et cette décision on ne peut plus claire ordonnée par le TAT qui vise l’Hôtel Classique, vont assurément inciter les autres employeurs à accepter nos revendications, déclare Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN) et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Dans les trois régions où nos membres négocient, huit employeurs ont compris qu’ils pouvaient très bien poursuivre leurs activités et demeurer parfaitement rentables en acceptant un juste partage de leurs revenus avec leurs salarié-es. Reste donc à ceux qui n’ont pas encore réglé à prendre acte de la situation. »

Un geste illégal

Dans une décision rendue en début de soirée hier, le juge Raymond Gagnon du TAT de Québec ordonne à l’Hôtel Classique et à ses dirigeants de cesser « d’utiliser, dans les établissements où la grève a été déclarée, les services de personnes non autorisées à remplir les fonctions des salariés faisant partie de l’unité de négociation en grève. » Cette ordonnance provisoire touche principalement des cadres embauchés après le début de la négociation, mais, surtout, elle vise directement la raison sociale D. Prestige Hôtelier inc., une entreprise immatriculée le 19 septembre dernier, que le tribunal a reconnue à titre d’entité spécifiquement fondée afin de contourner la loi interdisant les briseurs de grève.

« Le message envoyé à l’employeur par le TAT est clair : les membres du syndicat revendiquent le respect du travail qu’elles et ils accomplissent chaque jour et le respect des lois et des règles en vigueur. Pour les deux parties, nous espérons un règlement rapide de ce conflit par la ratification d’une entente à la hauteur de nos revendications », de conclure monsieur Valiquette.

Rappelons que le mardi 20 septembre en après-midi, la directrice générale a rencontré une dizaine de membres du syndicat pour leur annoncer que leurs tâches étaient désormais confiées à un sous-traitant. Face à ce geste de confrontation, les salarié-es ont décidé, à l’unanimité, de recourir à l’ultime moyen de pression en déclenchant la grève générale illimitée le lendemain, en assemblée générale.

À propos
Affilié à la FC–CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique compte environ 65 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Débrayage et dîner de solidarité à Sherbrooke

Ce matin, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Quality (FC–CSN) a décidé de débrayer à 9 h pour une grève de 24 h. Cette action survient à la veille de la rencontre de négociation et rappelle à l’employeur que les membres sont toujours en attente du versement de plusieurs milliers de dollars en souffrance pour des cotisations au régime de retraite des employé-es et des cotisations syndicales impayées. Lors d’une discussion récente, l’employeur s’était engagé à rembourser ces dettes au plus tard jeudi dernier. À ce jour, les travailleuses et travailleurs n’ont reçu qu’une fraction de ces sommes.

« Vers 11 h 30, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Delta de Sherbrooke (FC–CSN) iront rejoindre leurs camarades en grève de l’Hôtel Quality afin de partager un dîner de solidarité, de préciser Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN) et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. Il faut savoir que le nouveau propriétaire du Delta de Sherbrooke possède également l’Hôtel Quality. Les membres des deux syndicats veulent lui envoyer un message clair : ils seront solidaires jusqu’au bout dans l’atteinte de leurs objectifs communs de négociation. Pour eux, l’obtention du modèle d’entente déjà obtenu aux autres tables demeure essentielle. »

Les quatre autres ententes conclues ces deux dernières semaines sont d’une durée de quatre ans et prévoient des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 %. Elles sont également assorties d’indemnités de vacances et de départ bonifiées.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Une autre réforme insensée !

Depuis la fusion des établissements de santé et services sociaux en Estrie, le CIUSSS Estrie – CHUS a comme objectif de fusionner les programmes de la déficience physique, la déficience intellectuelle ainsi que le trouble du spectre de l’autisme.

Ainsi, le programme ressources résidentielles d’hébergement ainsi que le sous-programme retard global de développement du programme enfant adolescent font actuellement l’objet d’une fusion avec des équipes du CRDITED Estrie, où des déménagements sont à prévoir.

« Nous craignons que ces décisions aient des impacts négatifs sur la clientèle que nous desservons et ultimement sur notre mission comme centre de réadaptation physique. Nous savons que la direction cherche actuellement à revoir comment les services peuvent être donnés différemment. Si nos collègues de travail sont appelés à prendre sous peu dans leur charge de travail une clientèle en déficience intellectuelle, en plus de leur clientèle déjà existante en déficience physique, comment pourrons-nous maintenir la même qualité et intensité de service auprès du public ? » déclare M. Martin-Pierre Mercier, président du Syndicat des salariés du Centre de réadaptation Estrie (SSCRE-CSN).

« Nous nous expliquons mal cette réorganisation de services. En effet, augmenter les services pour une clientèle est fort louable, cependant, en priver une autre pour autant c’est déshabiller Paul pour habiller Pierre! » ajoute Mme Julie Bolduc, vice-présidente du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE-CSN).

« Les derniers mois nous ont malheureusement donné raison ! Nous assistons aux effets néfastes que nous appréhendions avec les réformes dans les services sociaux et de la santé du gouvernement libéral. En effet, outre le chambardement au niveau du personnel de la santé et des services sociaux, nous sommes à même de constater des fusions de missions qui attaquent la spécificité et entraînent une perte d’expertise qui a un impact négatif pour la population. Le sous-financement et la restructuration actuelle ont des effets désastreux sur l’accessibilité et la qualité des services », s’indigne Mme Mélissa Gaouette, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

À propos
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) compte près de 6000 membres dans la région de l’Estrie.