Une semaine de protestations

Une semaine de protestations contre la réforme des commissions scolaires

Toutes allégeances syndicales confondues, les syndicats des travailleuses et des travailleurs œuvrant à la Commission scolaire de Montréal (CSDM) tiennent une semaine d’actions contre la réforme des commissions scolaires qu’entend effectuer le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc. Plusieurs scénarios sont envisagés et on ne connaît pas encore quelle sera la piste d’atterrissage de la réorganisation. Pourquoi ? Quand ? Où ? Comment ? Personne ne le sait réellement, même le ministre n’est pas en mesure de fournir des explications sur son objectif recherché… Le rouleau compresseur du gouvernement Couillard poursuit quand même son avancée implacable, coûte que coûte.

Aujourd’hui s’amorce dans toutes les écoles de la CSDM une opération signature de carte postale, laquelle expose les menaces qui planent sur le réseau de l’éducation avec le plan Bolduc. Des milliers de cartes postales signées par les personnes œuvrant à la CSDM seront ainsi envoyées au ministre pour lui signifier l’opposition unanime que suscite sa restructuration.

Les syndicats de la CSDM croient que le projet du ministre aura pour effet de déstabiliser les écoles, de réduire les services, d’augmenter les coûts et d’exclure des élèves. Les membres de l’Association professionnelle du personnel administratif (APPA-CSN), de l’Association des concierges des écoles du district de Montréal (CSN), du Syndicat national des employé-es de la CSDM (CSN), de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal (FAE) et du Syndicat des professionnelles et professionnels du milieu de l’éducation de Montréal (CSQ) participent à cette opération.

Dénonciation publique et manifestation

L’opposition à la réforme Bolduc se poursuivra mardi, alors qu’une dénonciation publique intersyndicale s’effectuera tandis que jeudi, pendant que le ministre doit rencontrer la Fédération des commissions scolaires du Québec, une manifestation organisée par les trois syndicats de personnels de la CSDM affiliés à la CSN aura lieu devant les bureaux du ministère de l’Éducation à Montréal, rue Fullum.

Il s’agit d’un enjeu qui touche les élèves au premier chef. Il faut s’opposer à la réforme Bolduc pour des motifs de démocratie, d’efficacité et financiers.

La SAQ doit rassurer ses employé-es de Québec

À la veille des Fêtes, plusieurs syndiqué-es de la SAQ sont très inquiets de rumeurs persistantes de centralisation complète des tâches administratives à Montréal.

« La perte de neuf postes dans les bureaux de Québec est vue comme un premier pas d’une rationalisation beaucoup plus importante par plusieurs de nos membres », indique Alexandre Joly, président du Syndicat des employé(e)s de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ CSN).

Cette crainte est d’ailleurs partagée par les membres du Syndicat du personnel technique et professionnel de la Société des alcools du Québec (SPTP-SAQ CSN) dont les membres composent maintenant l’essentiel de ce qui reste des employé-es des bureaux de Québec. « On refuse que les bureaux de Québec soient sacrifiés », lance Sandrine Thériault, présidente du SPTP-SAQ.

Les syndicats étaient pourtant prêts à faire certaines concessions et à consentir à un nombre limité d’abolition de postes par mesure d’économie. La SAQ reste toutefois sourde aux solutions qu’ils proposent. « On a de la difficulté à faire confiance à la SAQ quand elle dit que les bureaux de Québec ne fermeront pas. La société d’État avait déjà promis que le nombre d’agences privées (des concurrents des magasins) n’augmenterait plus et il a plus que doublé depuis », fait valoir Najwa Dutil, déléguée du SEMB pour les bureaux de Québec.

Appui de la population

En seulement deux fins de semaine, les travailleuses et les travailleurs de la SAQ ont obtenu l’appui de plus de 3 000 citoyens de Québec qui ont signé une pétition devant les magasins de Québec. « La grande majorité des gens signaient spontanément quand on les informait du risque de la fermeture des bureaux de Québec dans le but de réaliser des économies », affirme Alexandre Joly. Cette pétition sera maintenant déposée à l’Assemblée nationale par l’intermédiaire de la députée de Taschereau, Agnès Maltais. Les syndicats veulent maintenant que la SAQ s’engage publiquement à ne pas fermer ses bureaux de Québec.

« Comme société d’État, la SAQ ne doit pas seulement considérer des objectifs de rentabilité à court terme, elle a un rôle social à jouer dans toutes les régions du Québec et en particulier dans la région de la capitale. Plusieurs pertes d’emplois ont déjà été annoncées dans la grande région de la capitale nationale et il y a une limite à vider les régions pour tout centraliser dans la métropole. », insiste Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Elle est composée de près de 2000 syndicats qui regroupent plus de 325 000 travailleuses et travailleurs, principalement sur le territoire du Québec. Le SEMB SAQ (CSN) compte plus de 5500 membres répartis dans toute la province, dans plus de 400 succursales et centres administratifs de la SAQ. Le SPTP-SAQ est un syndicat affilié à la CSN qui représente 700 membres dont les secrétaires, les agents de bureau, les techniciens et les analystes de la SAQ.

La CSN dénonce l’adoption de l’excessif projet de loi 3

La CSN condamne l’adoption du projet de loi 3 du gouvernement libéral, qui devient la Loi favorisant la santé financière et la pérennité des régimes de retraite à prestation déterminée du secteur municipal, et est très préoccupée par l’impact de cette loi sur l’ensemble des travailleuses et des travailleurs du Québec.

Une loi inadmissible

Bien qu’un certain nombre d’assouplissements ont été apportés au projet de loi 3 en raison du travail parlementaire de l’opposition, la centrale syndicale juge que la loi demeure tout à fait excessive et injustifiée.

« Il va sans dire que la constitutionnalité de cette loi sera contestée, souligne d’entrée de jeu la vice-présidente de la CSN, Francine Lévesque, car elle contrevient aux droits fondamentaux de la liberté d’association et de la liberté de négociation ».

« Le gouvernement libéral a choisi d’entreprendre sa politique d’austérité en attaquant de front les travailleurs municipaux. Il a activement alimenté le discours qui les dépeint comme des gras durs et des profiteurs du système. Il a nourri le cynisme sur leur dos. Il leur fait maintenant subir concrètement avec la loi tout le mépris entendu au cours des derniers mois. C’est indigne d’un gouvernement », a aussi déploré Francine Lévesque.

Le président de la Fédération des employées et employés de services publics (CSN), Denis Marcoux, ajoute sa voix à celle de la CSN pour dénoncer la loi. « Les nouvelles mesures législatives vont réduire les revenus de retraite des travailleurs qui épargnent honnêtement pour pouvoir assurer leurs vieux jours. C’est un vol pur et simple des travailleurs qu’il pourra maintenant commettre avec cette loi. Rarement un gouvernement n’était allé aussi loin dans de telles attaques », conclut Denis Marcoux.

Le syndicat salue le retour d’un travailleur congédié

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Ville de Sainte-Adèle (CSN) se réjouit du retour de l’un des leurs, congédié cavalièrement par la Ville, le 10 septembre dernier, après 36 ans de service. Il avait été congédié en lien avec une reprise de temps supplémentaire accumulé.

La mise à pied de ce travailleur, monsieur Serge Pinard, avait alors soulevé l’indignation des membres du syndicat et des citoyens de la Ville de Sainte-Adèle, qui apprécient le dévouement et le parcours sans tache de ce col bleu polyvalent.

La démonstration de leur solidarité avec monsieur Pinard avait d’ailleurs été faite à la séance du conseil de ville du 15 septembre dernier. Pour le syndicat, fort de l’appui de ses membres, il n’était pas question de s’arrêter là. Depuis ce temps, des démarches et des pourparlers ont eu lieu avec l’employeur, pourparlers qui ont résulté en un règlement et une réintégration.

« Nous pouvons aujourd’hui souligner la solidarité des citoyennes et citoyens de la Ville et les en remercier chaleureusement. Nous voulons aussi remercier les membres du syndicat et, surtout, accueillir notre collègue à nouveau parmi les travailleurs de la ville de Sainte-Adèle. Nous le félicitons pour son courage et nous savons qu’il sera à nouveau un travailleur exemplaire qui contribuera à offrir des bons services aux citoyens », ajoute le président du syndicat, Rolland Groulx.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Ville de Sainte-Adèle (CSN) représente quelque 70 employés et est affilié à la Fédération des employées et employés des services publics de la CSN (FEESP-CSN) et au Conseil central des Laurentides CSN.

Le retard de rémunération des employés de l’État est toujours aussi grand, constate le Front commun

Le retard de rémunération qu’accusent les employés du secteur public par rapport aux autres travailleurs québécois demeure toujours aussi grand, constate le Front commun. Malgré un faible recul jugé non significatif par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) dans son rapport rendu public aujourd’hui, cet écart se situe maintenant à 7,6 % de la rémunération globale, et ce, pour des emplois comparables et en tenant compte de l’ensemble des avantages sociaux.

« Année après année, nous ne pouvons que constater la cristallisation d’un retard salarial qui n’aide en rien le recrutement et le maintien de la main-d’œuvre au sein des services publics québécois, déplore Francine Lévesque, vice-présidente de la CSN. Les femmes, qui représentent 75 % de la main-d’œuvre du secteur public, sont directement touchées par cette discrimination salariale. Le gouvernement doit saisir l’opportunité offerte par l’actuelle négociation du secteur public pour répondre une fois pour toutes à ce problème criant. Alors que 15 000 employés des réseaux de la santé, de l’éducation et des organismes gouvernementaux prendront annuellement leur retraite au cours des prochaines années, le gouvernement ne peut rester inactif face aux importants problèmes de rétention et d’attraction de la main-d’œuvre entrainés par cette rémunération qui, certainement, date d’une autre époque. »

Alors que le retard de rémunération touche une vaste majorité de titres d’emploi, certains sont dans une situation beaucoup plus préoccupante que d’autres. « Essayez d’aller convaincre une technicienne en génie ou un concierge de venir travailler pour l’État québécois quand ces personnes peuvent gagner de 33 à 35 % de plus ailleurs dans le secteur privé, s’inquiète Lucie Martineau, porte-parole du Secrétariat intersyndical des services publics. Ce n’est pas étonnant qu’en raison des problèmes de rareté de main-d’œuvre, les établissements publics doivent se rabattre à la sous-traitance dans une multitude de secteurs. Mais ce recours au secteur privé coûte deux fois plus cher aux contribuables, et ça, il faut le rappeler! »

Le retard constaté pour la rémunération globale des ouvriers spécialisés du secteur public s’est considérablement dégradé, souligne Daniel Boyer, président de la FTQ. « C’est rendu que les électriciens, les plombiers et les menuisiers responsables de l’entretien de nos établissements reçoivent 37,3 % de moins que ce qui se paye dans le marché! Ce n’est pas des farces, le gouvernement semble tout mettre en œuvre pour faire fuir l’expertise de nos réseaux et ouvrir toutes grandes les portes à la privatisation de nos services! »

Le représentant syndical dénonce le fait que les plafonds des échelles salariales du secteur public soient nettement inférieurs à ceux du reste du marché. « Pour les catégories d’emploi professionnels, techniciens et employés de bureau, les maximums normaux des échelles salariales accusent un retard allant de 10 à 18 %. Encore une invitation toute grande aux travailleuses et aux travailleurs du secteur public d’aller travailler ailleurs pour améliorer leurs conditions de travail en milieu de carrière! », déplore M. Boyer.

Lucie Martineau rappelle que les demandes salariales déposées par le Front commun, le 30 octobre dernier, visent principalement à assurer la parité en matière de rémunération avec l’ensemble des autres travailleurs québécois. « Notre demande est simple : 2 % par année pour combler graduellement le retard salarial, 2 % pour le maintenir en cours de convention et nous protéger contre la hausse du coût de la vie et un 0,5 % pour bénéficier, nous aussi, de l’enrichissement collectif. Nos demandes ne sont pas “déconnectées” de la réalité, mais bien collées sur ce que l’ISQ nous rappelle encore une fois aujourd’hui, à savoir que les employés de l’État québécois sont sous-payés par rapport aux autres travailleurs québécois. »

« Et comme M. Coiteux semble bien soucieux d’identifier des pistes d’économies, nous avons fait une partie du travail à sa place, poursuit Francine Lévesque. Nous avons identifié trois chantiers qui pourraient nettement améliorer la gestion de nos services publics : réduire la précarité d’emploi, qui touche 35 % de nos membres, contrer le recours à la sous-traitance et la privatisation des services publics et stopper l’érosion de l’autonomie professionnelle de nos membres. Ces trois enjeux sont source d’un gaspillage et d’un mal-financement importants de nos services publics. »

« Lorsque le gouvernement a créé l’ISQ, il avait pour but de démontrer que les employés du secteur public étaient surpayés, rappelle Daniel Boyer. Maintenant qu’il est clairement établi que nous sommes sous-payés, il est plutôt désolant que les employeurs tentent aujourd’hui de se servir des données de l’ISQ pour niveler par le bas les conditions de travail de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs québécois », s’inquiète le président de la FTQ.

À propos

Le Front commun regroupe le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP, formé de la CSQ, du SFPQ et de l’APTS), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Ensemble, ces organisations représentent plus de 400 000 travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique du Québec. Les conventions collectives du secteur public viendront à échéance le 31 mars 2015.

Les employé-es de la FEESP-CSN manifestent à travers le Québec et entament la Grande cassure

Plusieurs centaines de travailleuses et de travailleurs de la Fédération des employées et employés de services publics (CSN) représentant près de 8000 employé-es municipaux de la FEESP-CSN réunis au sein de la Coalition pour la libre négociation se sont rassemblés dans plus de 35 villes au Québec à l’occasion de la Grande cassure dans les relations de travail.

« La Grande cassure se concrétisera de différentes façons dans les villes au Québec, selon ce que les syndicats décideront. Cela pourrait notamment passer par le boycott complet ou partiel des comités de travail ou encore par l’application stricte des conventions collectives ou de la loi sur la santé et sécurité au travail », a expliqué le président de la Fédération des employé-es de services publics (FEESP-CSN), Denis Marcoux. Avec le projet de loi 3, il est illusoire de penser que les relations employeurs-travailleurs resteront au beau fixe, a-t-il ajouté.

Grèves légales

Pour l’occasion, les cols bleus et cols blancs de Sainte-Thérèse et de Mirabel ainsi que les cols bleus de Gatineau participaient à un débrayage légal. Des actions de visibilité et des rassemblements se produisaient dans les autres villes. Ils se sont déroulés dans le calme.

« Ça ne passe pas »

« Le projet de loi 3 n’est qu’un instrument mis au service des villes pour leur permettre d’augmenter leurs revenus sur le dos des travailleuses et des travailleurs. Le gouvernement doit faire marche arrière et renoncer à sa décision de s’en prendre délibérément à tous les travailleurs du Québec, aux aînés, aux femmes, aux jeunes par un appauvrissement généralisé », a aussi commenté Denis Marcoux.

« Aujourd’hui, les gens ont décidé de se réunir pour exprimer une fois de plus leur indignation face au projet de loi 3. Ils sont aussi là pour résister aux agressions envers les travailleurs de la part de ce gouvernement », a finalement conclu Denis Marcoux.

« Grand Dérangement » de la Coalition syndicale aux quatre coins du Québec

Ce mercredi, la Coalition syndicale pour la libre négociation tient un « Grand Dérangement » de 24 heures aux quatre coins du Québec. Depuis minuit une, et jusqu’à 23 h 59 ce soir, 25 syndicats locaux sont en grève. Ils tiennent des manifestations ciblant principalement les hôtels de ville et les édifices municipaux. Les membres de la Coalition participent en grand nombre à ces manifestations ainsi qu’à différentes actions de visibilité.

Cette journée d’actions dénonce l’adoption imminente du projet de loi 3 sur les régimes de retraite du monde municipal. Elle met la population en garde contre une « Grande Cassure » créée par le gouvernement Couillard dans les villes et municipalités du Québec. En nivelant arbitrairement vers le bas les conditions de travail des employé-es municipaux, le gouvernement empoisonnera durablement les relations de travail. Aussi, le projet de loi 3 marquera une cassure entre Québec et les villes. En effet, il constitue la première étape d’un vaste plan de compressions dans le monde municipal, imposées au nom de l’austérité.

« Tout au long de l’année 2014, nous avons tout fait pour trouver un compromis avec le gouvernement Couillard. Ce fut peine perdue. La semaine prochaine, en toute probabilité, il va adopter le projet de loi 3 sous le bâillon. Il déchirera ainsi les ententes signées avec les employé-es municipaux. La fausse urgence invoquée, c’est pour précéder la sortie des évaluations actuarielles de 2013, qui vont démontrer une nette embellie », a expliqué Marc Ranger, porte-parole de la Coalition.

« Nous avons pourtant fait la preuve que la grande majorité des régimes de retraite sont en bonne santé et que nous étions prêts à régler toute difficulté par la négociation. Mais le fond de l’histoire, c’est que les libéraux veulent piger dans les poches des employé-es municipaux pour appliquer leur plan insensé d’austérité. C’est pourquoi aujourd’hui, par leurs manifestations, les employé-es municipaux expriment leur ras-le-bol à un gouvernement et à certains élus municipaux. C’est un ras-le-bol face à ces gens qui les méprisent et qui tentent de camoufler sous le tapis les scandales liés à la corruption et la collusion par leurs attaques sans précédent contre des conditions de travail légitimement négociées », a expliqué Marc Ranger, porte-parole de la Coalition.

La Coalition regroupe plus de 65 000 cols blancs, cols bleus, pompiers, policiers, professionnels et employés de sociétés de transport. Elle représente la quasi-totalité des employé-es municipaux syndiqués du Québec. Ses revendications sont expliquées sur le site librenego.com

Elle est composée du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec) et de son Conseil provincial du secteur municipal de même que de son Secteur du transport terrestre, de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), de la Fédération indépendante des syndicats autonomes (FISA), de la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec, de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, de l’Association des pompiers de Montréal, du Regroupement des associations de pompiers du Québec ainsi que du Syndicat des pompiers et pompières du Québec – FTQ.

Des mesures extrêmement préoccupantes, estime le Front commun

Les annonces du président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, en matière de réduction des effectifs et de la masse salariale de l’État entraineront une détérioration importante des services publics offerts aux citoyens et risquent de miner la capacité de l’appareil gouvernemental à répondre aux besoins de la population, estiment les porte-parole du Front commun.

« La fonction publique québécoise a été secouée depuis plusieurs années par le non-remplacement d’un départ à la retraite sur deux, souligne Lucie Martineau, porte-parole du Secrétariat intersyndical des services publics (SISP). Faut-il rappeler à M. Coiteux les torts irréparables que ces mesures ont causés à de nombreux ministères, notamment au ministère des Transports, qui a vu son expertise en ingénierie être remplacée par le secteur privé, avec les conséquences qu’on connaît? Une réduction de 2 % des effectifs de la fonction publique ne peut qu’aggraver le recul des ministères et des organismes gouvernementaux. Ce n’est pas dans l’intérêt des Québécoises et des Québécois. »

Pour Francine Lévesque, vice-présidente de la CSN responsable des négociations du secteur public, l’annonce de compressions supplémentaires de 689 millions dès l’exercice budgétaire de 2015-2016 comporte son lot d’interrogations. « M. Coiteux a précisé que la réduction de 2 % des effectifs ne s’applique pas aux réseaux de la santé et de l’éducation, du moins pour le moment. Mais des compressions additionnelles de l’ordre de 689 millions en 2015-2016 épargneront-elles ces réseaux? Nous en doutons fortement. Comment procèdera-t-il? Avec un programme de départs massifs à la retraite comme en 1997, dont le Québec ne s’est toujours pas remis encore aujourd’hui? »

Le président de la FTQ, Daniel Boyer, dénonce l’absence de dialogue de ce gouvernement avec la société civile. « Le Québec est mené par des apprentis sorciers qui se plaisent à mettre des familles à la rue en tirant sur tout ce qui bouge. Nous l’avons dit et nous le répétons : les libéraux vont trop vite en ce qui a trait au retour à l’équilibre budgétaire. En agissant de la sorte, ils mettent en péril l’économie du Québec. Le président du Conseil du trésor risque, par son approche strictement idéologique, de nous entrainer en récession, malgré les mises en garde du FMI et de l’OCDE quant aux dangers réels des mesures d’austérité tous azimuts. Il faut se donner une marge de manœuvre, se donner l’oxygène nécessaire afin de ne pas mettre en péril ce que nous avons construit au fil des ans, soit le Québec moderne. »

Pour les représentants du Front commun, il est illusoire qu’une réduction des effectifs dans l’appareil gouvernemental n’aura pas d’impact sur les services à la population. « M. Coiteux désire “rénover la maison” en sapant les fondations du modèle québécois. La population n’a jamais voté pour ça. Voilà pourquoi nous réitérons notre invitation à prendre la rue par dizaines de milliers, à Québec et à Montréal, samedi prochain pour dénoncer les politiques d’austérité mises de l’avant par le président du Conseil du trésor et ses collègues du Parti libéral », ont conclu les représentants syndicaux.

Une décision improvisée et incohérente du ministre Bolduc

Le rouleau compresseur du gouvernement Couillard continue son avancée implacable et c’est maintenant au tour des commissions scolaires de faire les frais du plan libéral.

Après des compressions de 150 M$ imposées lors du budget provincial de juin dernier, qui s’ajoutent aux efforts de 640 M$ depuis quatre ans , voilà que le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, veut procéder à un dépeçage en règle des commissions scolaires, faisant passer leur nombre de 72 à 46 à l’échelle provinciale. À la Commission scolaire de Montréal (CSDM), cela se traduira par un transfert de 40 % des élèves vers la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys.

« Cela a toutes les apparences d’être une vendetta contre la CSDM qui a refusé d’appliquer des compressions budgétaires supplémentaires, voulant éviter de pénaliser davantage les élèves en protégeant les services qui leur sont offerts », soutient Denis Marcoux, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). Il faut rappeler qu’en juillet dernier, avec l’aval du ministère de l’Éducation, la CSDM avait adopté son budget pour 2014-2015, qui anticipait un déficit de près de 30 M$. Toutefois, le ministère était revenu sur sa position, exigeant de la commission scolaire qu’elle retranche son budget de 9 M$, ce qu’elle a refusé de faire. « Il y a lieu de s’interroger sérieusement sur la démarche actuelle qui motive le ministre puisque des informations nous indiquent que la fusion des commissions scolaires, en 1998, avait été extrêmement onéreuse », ajoute monsieur Marcoux. Le quotidien Le Soleil nous rappelle, ce matin, que la fusion a occasionné des dépenses de 70 M$ plutôt que de produire les économies escomptées de 100 M$. « Quel est le véritable objectif de cette opération? », se questionne le président de la FEESP-CSN.

Du côté des syndicats qui représentent les travailleuses et les travailleurs de la CSDM, on est des plus préoccupés par les impacts de cette réorganisation. « Ça fait des années que nous sommes dans la mire du gouvernement, les compressions se succèdent et nous faisons face à des problèmes grandissants », se désole Charles Allen, président de l’Association professionnelle du personnel administratif (CSN), qui représente près de 5300 membres, dont environ 3500 à la Commission scolaire de Montréal. Pour leur part, Normand Viau, du Syndicat national des employé-es de la CSDM (CSN), et Sylvain Paré, de l’Association des concierges des écoles du district de Montréal (CSN), craignent que ce nouveau découpage alourdisse encore plus le fardeau des employé-es, qui doivent composer avec une foule de difficultés, que ce soit la surcharge de travail, le manque d’équipement ou l’état de vétusté des écoles. « Il est clair que la fusion annoncée aura pour effet d’aggraver la situation », s’insurge monsieur Viau. « C’est une véritable catastrophe qui se prépare dans les commissions scolaires aux prises avec un sous-financement dramatique depuis plusieurs années », ajoute monsieur Paré.

Un portrait montréalais particulier

L’école montréalaise fait face à des défis particuliers et spécifiques puisqu’elle doit répondre à des clientèles variées : élèves de milieux défavorisés, élèves en difficulté d’apprentissage et élèves de l’immigration en apprentissage du français. « Le transfert de 40 % des élèves issus de la CSDM vers une autre commission scolaire aura, entre autres, pour impact d’accentuer la proportion d’élèves provenant de milieux défavorisés à la CSDM. La mission de la commission scolaire sera d’autant plus complexifiée compte-tenu de cette réalité socio-économique », insiste Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN.

« Est-ce vraiment prioritaire de procéder à une grande réorganisation des structures des commissions scolaires alors que cela risque d’affecter substantiellement les services aux élèves, surtout, qu’il n’y a vraisemblablement aucune économie au bout du processus ? », conclut madame Daigneault.

À propos

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) compte environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services public et parapublic. Le secteur scolaire représente environ 30 000 employés-es de soutien présents dans 31 commissions scolaires francophones et 2 commissions scolaires anglophones, notamment la Commission scolaire de Montréal (CSDM). Pour sa part, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN) regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

La CSN déplore encore une fois l’absence de débat public

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) jugent déplorable que le gouvernement libéral ait l’intention de réduire de moitié le nombre de commissions scolaires au Québec, et ce avant même qu’un débat public ait eu lieu sur la question.

Pour Danielle Beaulieu, présidente du secteur scolaire de la FEESP-CSN, cette réforme sera une perte de temps, d’argent et d’énergie. « Nos membres sont inquiets. Depuis des années, ils subissent les effets des compressions budgétaires à répétition dans les commissions scolaires : coupes de postes, précarité d’emploi, manque d’équipement, délabrement des écoles. Tout cela les affecte grandement et ils s’interrogent quant à leur capacité à répondre, avec des budgets de plus en plus anémiques, aux réels besoins des élèves. Le processus de fusion annoncé n’améliorera pas les choses, au contraire, il créera un climat d’incertitude néfaste dans le réseau scolaire ». La présidente du secteur scolaire de la FEESP-CSN doute que cette restructuration engendrera de réelles économies d’échelle. « Non seulement dans le passé, ce genre de réforme n’a permis pratiquement aucune économie, mais soyons clairs : il n’y a plus de surplus à couper chez le personnel de soutien », prévient Danielle Beaulieu.

Selon la CSN et la FEESP-CSN, il est primordial que soit conservé un palier de gouvernance locale en éducation : « Les commissions scolaires sont essentielles pour assurer notamment une redistribution efficiente des ressources et une équité entre les écoles. Elles assurent une voix aux parents en éducation en plus de contribuer grandement au dynamisme régional », note pour sa part Marjolaine Côté, vice-présidente-trésorière de la FEESP-CSN.

Pour Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN et responsable du dossier de l’éducation, le gouvernement doit tenir rapidement une consultation publique : « Il faut que le ministre Bolduc soit transparent et qu’il dévoile l’ensemble de ses intentions afin que la discussion qui devra inévitablement avoir lieu, soit constructive », conclut madame De Sève.

À propos

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) compte environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services public et parapublic. Le secteur scolaire représente environ 30 000 employés-es de soutien présents dans 31 commissions scolaires francophones et 2 commissions scolaires anglophones.

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux.

Des travailleurs affiliés à la FEESP-CSN manifestent à Vaudreuil-Dorion contre le projet de loi 3 sur les retraites

Près de 60 travailleuses et travailleurs se sont réunis hier à Vaudreuil-Dorion pour distribuer des tracts à la population et protester contre les assauts du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal. Cette action locale s’inscrit dans la suite des actions semblables qui se déroulent dans différentes régions du Québec depuis quelques semaines.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour poursuivre notre entreprise de sensibilisation de la population à l’égard des attaques du gouvernement Couillard envers les régimes de retraite du secteur municipal et les compressions à venir dans de multiples domaines », a souligné Yvon Godin, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics – CSN (FEESP – CSN).

Le ministre intraitable sur le principe du projet de loi

Outre le report du début des négociations en vue de la restructuration des régimes et l’encadrement de la possibilité de suspendre l’indexation automatique des rentes des retraité-es, le ministre a conservé la plupart des mesures excessives du projet de loi qui est présentement à l’étude. Parmi celles-ci, notons la capitalisation de tous les régimes à 100 % et le partage des coûts sur les déficits futurs ainsi que sur le service passé, qui ont été vertement dénoncés en commission parlementaire.

Une lutte de tous les instants à venir

Pour Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie – CSN, il est clair que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement. « On voit bien quelles étaient les réelles intentions des libéraux, qui se servent des travailleuses et des travailleurs municipaux pour donner le ton de l’automne. Ça augure très mal pour les travaux sur les autres régimes des secteurs universitaire et privé et pour l’ensemble des programmes et des services des Québécois, qui vont passer dans le tordeur », a-t-elle enchaîné.

« Il faut dire non au virulent projet de loi 3 contre les travailleurs, non à des compressions purement idéologiques qui vont venir complètement saccager le modèle social que les Québécois se sont donné », a finalement conclu Annette Herbeuval.

Un instrument dont le seul but est d’affaiblir les conditions des travailleurs

La CSN dénonce la récupération politique de l’Assemblée nationale autour de l’adoption de la motion caquiste sur les régimes de retraite des députés faite au bénéfice du plan d’austérité.

« Si le gouvernement considère qu’il y a un problème sur les régimes de retraite des députés et au sujet de leur rémunération globale, qu’il le traite comme tel, mais qu’il ne vienne pas utiliser de façon politique ce dossier pour tirer tout le monde vers le bas », souligne Denis Marcoux, président de la Fédération des employé-es et employés de services public (FEESP-CSN).

D’après la vice-présidente de la CSN, Francine Lévesque, le fait de s’astreindre à des mesures un peu plus contraignantes, bien loin par ailleurs de celles contenues dans le projet de loi 3, ne fait pas en sorte de rendre ce projet de loi plus acceptable.

« La stratégie du gouvernement est claire : il cherche à satisfaire l’opinion publique en signifiant à la population que les travailleurs municipaux ne seront pas les seuls à devoir se serrer la ceinture, mais que les député-es devront aussi faire leur part. Au fond, cette motion vient cautionner la politique d’austérité et légitimer le nivellement vers le bas de l’ensemble des conditions de travail des travailleuses et des travailleurs », conclut-elle.

Un choix irresponsable et dangereux

La CSN dénonce avec vigueur les nouvelles coupes imposées aux réseaux universitaire et collégial. Un choix irresponsable et dangereux de la part du gouvernement libéral qui, une fois de plus, s’attaque au modèle québécois avec ses politiques d’austérité effrénées.

Un choix irresponsable

Pour la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), la Fédération des professionnèles (FP-CSN) et la CSN, les coupes de 20 millions de dollars dans le réseau collégial, qui s’ajoutent à celles de 109 M$ imposées depuis quatre ans, et de 30 millions pour les universités, somme qui totalise 200 M$ de compressions cette année, auront des conséquences désastreuses pour ces institutions, ceux qui les fréquentent et les salarié-es qui y œuvrent. « Il est complètement irresponsable d’imposer des coupes d’une telle ampleur aux établissements d’enseignement supérieur qui souffrent d’un financement inadéquat, et ce, en plein milieu de l’exercice financier », dénonce Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN et responsable du dossier de l’éducation.

Une attaque frontale

Pour la CSN et ses fédérations, s’attaquer de la sorte au réseau collégial ainsi qu’aux universités est un jeu dangereux pour l’avenir du Québec. « L’éducation est la pierre angulaire du développement du peuple québécois. Nous devons la protéger et la renforcer. En agissant de la sorte, le gouvernement de Philippe Couillard fragilise dangereusement notre système d’éducation. C’est le développement de la société qui est menacée, note Véronique De Sève. Ces compressions mettent en péril le soutien à l’apprentissage ainsi que toutes les mesures particulières visant la réussite, la persévérance et la vie socioculturelle et sportive dans les établissements. »

Le 29 novembre à Montréal et à Québec

La FNEEQ-CSN, la FEESP-CSN, la FP-CSN et la CSN invitent les Québécoises et les Québécois à prendre la rue massivement le 29 novembre prochain à Montréal et à Québec afin de faire comprendre au gouvernement qu’il joue à un jeu dangereux, pour lequel il n’a jamais été mandaté. « Il est encore temps d’arrêter ce gouvernement avant qu’il saccage tout ! », conclut la vice-présidente de la CSN.

À propos

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est une organisation syndicale composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec. La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) compte plus de 400 syndicats affiliés représentant environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. La Fédération des professionnèles (F-CSN) représente plus de 8000 professionnel-les, techniciennes et techniciens, œuvrant dans différents secteurs d’activité.

Des travailleurs affiliés à la FEESP-CSN manifestent à Les Escoumins contre le projet de loi 3 sur les retraites

Une quinzaine de travailleuses et travailleurs se sont réunis aujourd’hui à Les Escoumins pour distribuer des tracts à la population et protester contre les assauts du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal. Cette action locale s’inscrit dans la suite des actions semblables qui se déroulent dans différentes régions du Québec depuis quelques semaines.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour poursuivre notre entreprise de sensibilisation de la population à l’égard des attaques du gouvernement Couillard envers les régimes de retraite du secteur municipal et les compressions à venir dans de multiples domaines », a souligné monsieur Étienne Therrien, président du syndicat.

Le ministre intraitable sur le principe du projet de loi

Outre le report du début des négociations en vue de la restructuration des régimes et l’encadrement de la possibilité de suspendre l’indexation automatique des rentes des retraités, le ministre a conservé la plupart des mesures excessives du projet de loi qui est présentement à l’étude. Parmi celles-ci, notons la capitalisation de tous les régimes à 100 % et le partage des coûts sur les déficits futurs ainsi que sur le service passé, qui ont été vertement dénoncés en commission parlementaire.

Une lutte de tous les instants à venir

Pour monsieur Therrien, il est clair que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement. « On voit bien quelles étaient les réelles intentions des libéraux, qui se servent des travailleuses et des travailleurs municipaux pour donner le ton de l’automne. Ça augure très mal pour les travaux sur les autres régimes des secteurs universitaire et privé et pour l’ensemble des programmes et des services des Québécois, qui vont passer dans le tordeur », a-t-il enchaîné.

« Il faut dire non au virulent projet de loi 3 contre les travailleurs, non à des compressions purement idéologiques qui vont venir complètement saccager le modèle social que les Québécois se sont donné », a finalement conclu Monsieur Therrien.

La CSN poursuit sa lutte contre les mesures d’austérité du gouvernement de Philippe Couillard

Partout au Québec, comme ici à New-Richmond, des milliers de parents et leurs enfants, ainsi que des travailleuses et des travailleurs oeuvrant dans les services de garde éducatifs ont dénoncé les mesures d’austérité que veut mettre en place le gouvernement de Philippe Couillard. Une manifestation de plus de 400 personnes a eu lieu ce dimanche 9 novembre à New-Richmond.

Pour la CSN, membre de la coalition Mouvement pour la sauvegarde de la politique familiale québécoise, le message est clair : pas question de sacrifier les services de garde éducatifs sur l’autel de l’austérité. Elle invite le gouvernement à faire marche arrière et à oeuvrer plutôt au renforcement de ce joyau que sont les services de garde. « Nous sommes très satisfaits de la participation des parents et de celle de nos membres qui ont clairement démontré leur volonté de s’opposer aux visées de ce gouvernement qui cherche à imposer ses mesures d’austérité sans jamais prendre en considération les besoins de la population. Il n’a pas fini d’entendre parler de nous », lance Jacques Mimeault, président du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine.

Des menaces sans précédent

Le 5 septembre dernier, le journal Le Devoir dévoilait que le gouvernement envisageait d’imposer des hausses de tarifs de base, en plus d’ajouter une modulation tarifaire en fonction des revenus, balayant du coup les principes d’accessibilité et d’universalité des services de garde. En outre, le gouvernement a déjà adopté une série de mesures qui pourraient mettre en péril la qualité des services éducatifs. Parmi elles, mentionnons des coupes de 70 millions de dollars dans les services de garde éducatifs à la petite enfance, l’élimination de l’allocation spéciale pour le soutien aux enfants en milieu défavorisé et d’importantes compressions dans les services de garde éducatifs en milieu scolaire.

De plus, plusieurs familles n’ont toujours pas accès aux services de garde à 7,30 $ en CPE, en milieu familial régi ou même à l’école sur leur territoire. La décision de reporter en 2021 la création de 15 000 nouvelles places en CPE n’aidera aucunement les parents. Pour Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN et responsable du dossier des services de garde et de l’éducation : « Le gouvernement fait complètement fi des avantages concrets et prouvés que procurent aux familles et aux enfants les services de garde éducatifs financés par l’État. La mission éducative des services de garde sur le développement des enfants, l’accès des femmes au marché du travail en raison de l’existence des services de garde de proximité, les retombées économiques sont complètement évacués sous prétexte d’atteindre le déficit zéro. Eh bien, ces mesures de régression sociale ne passeront pas. »

Rappelons que ces orientations n’ont jamais fait l’objet d’aucun engagement en campagne électorale. Au contraire. Le parti libéral s’était même opposé, avec raison, à la politique du précédent gouvernement qui voulait augmenter les tarifs à 8 $ puis à 9 $, tout en dénonçant les impacts négatifs de ces hausses pour les familles. « Comment ce gouvernement peut-il vouloir imposer de telles hausses tout en introduisant le concept de l’utilisateur payeur? affirme Dany Lacasse, vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) et responsable des secteurs privés. Les services de garde sont un avantage pour l’ensemble de la société, leur financement doit reposer sur le maintien et la bonification d’un système progressif d’impôt sur le revenu. C’est clairement une fronde faite à la population et aux enfants. »

Attaques contre tous les acquis sociaux

Plus largement, la CSN considère que tous les acquis sociaux sont attaqués de plein fouet. La recherche d’une plus grande équité entre les individus, d’un meilleur partage de la richesse, d’une économie respectueuse de l’environnement, de services de santé et de services sociaux de qualité, d’un système d’éducation qui assure l’égalité des chances ou encore d’une administration publique au service des besoins de la population, tout ça est mis à mal par le gouvernement libéral. En plus d’être membre de la coalition Mouvement pour la sauvegarde de la politique familiale, la CSN a formé récemment avec des dizaines d’organismes le mouvement Refusons l’austérité. Des organisations féministes, communautaires, populaires, étudiantes et syndicales projettent d’intensifier les moyens d’action pour contrer les plans d’austérité du gouvernement. Deux manifestations sont prévues simultanément à Montréal et à Québec, le 29 novembre prochain.

À propos des services de garde et de la CSN

Quelque 10 200 travailleuses et travailleurs en centre de la petite enfance et un peu plus de 2000 responsables de service de garde en milieu familial sont membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), de même qu’environ 4000 travailleuses et travailleurs en services de garde en milieu scolaire membres de la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP-CSN). Pour sa part, la CSN représente plus de 325 000 membres issus de tous les secteurs d’activité tant privé que public.

Des travailleurs affiliés à la FEESP-CSN manifestent à Shawinigan contre le projet de loi 3 sur les retraites

Plus d’une centaine de travailleuses et travailleurs se sont réunis aujourd’hui devant l’aréna des cataractes de Shawinigan pour distribuer des tracts à la population et protester contre les assauts du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal. Cette action locale s’inscrit dans la suite des actions semblables qui se déroulent dans différentes régions du Québec depuis quelques semaines.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour poursuivre notre entreprise de sensibilisation de la population à l’égard des attaques du gouvernement Couillard envers les régimes de retraite du secteur municipal et les compressions budgétaires qui entrainent le démantèlement de l’état et de nos services publics », a souligné Yvon Godin, Vice-président à la Fédération des employées et employés de services publics-CSN.

Le ministre intraitable sur le principe du projet de loi

Outre le report du début des négociations en vue de la restructuration de certains régimes et le report de la possibilité de suspendre l’indexation automatique des rentes des retraités au 1er janvier 2017, le ministre a conservé la plupart des mesures excessives du projet de loi qui est présentement à l’étude. Parmi celles-ci, notons la capitalisation de tous les régimes à 100 % et le partage des coûts sur les déficits futurs ainsi que sur le service passé, qui ont été vertement dénoncés en commission parlementaire.

Une lutte de tous les instants à venir

Pour Yvon Godin, il est clair que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement. « On voit bien quelles étaient les réelles intentions des libéraux, qui se servent des travailleuses et des travailleurs municipaux pour donner le ton de l’automne. Ça augure très mal pour les travaux sur les autres régimes des secteurs universitaire et privé et pour l’ensemble des programmes et des services des Québécois, qui vont passer dans le tordeur », a-t-il enchaîné.

« Il faut dire non au virulent projet de loi 3 contre les travailleurs, non à des compressions purement idéologiques qui vont venir complètement saccager le modèle social que les Québécois se sont donné », a finalement conclu Yvon Godin.

La CSN poursuit sa lutte contre les mesures d’austérité du gouvernement de Philippe Couillard

Partout au Québec comme ici à Montréal, des milliers de parents et leurs enfants, ainsi que des travailleuses et des travailleurs oeuvrant dans les services de garde éducatifs ont dénoncé les mesures d’austérité que veut mettre en place le gouvernement de Philippe Couillard. Pour la CSN, membre de la coalition Mouvement pour la sauvegarde de la politique familiale québécoise, le message est clair : pas question de sacrifier les services de garde éducatifs sur l’autel de l’austérité.

Elle invite le gouvernement à faire marche arrière et à œuvrer plutôt au renforcement de ce joyau que sont les services de garde. « Nous sommes très satisfaits de la participation des parents et de celle de nos membres qui ont clairement démontré leur volonté de s’opposer aux visées de ce gouvernement qui cherche à imposer ses mesures d’austérité sans jamais prendre en considération les besoins de la population. Il n’a pas fini d’entendre parler de nous », a lancé Jeff Begley, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

Des menaces sans précédent

Le 5 septembre dernier, le journal Le Devoir dévoilait que le gouvernement envisageait d’imposer des hausses de tarifs de base, en plus d’ajouter une modulation tarifaire en fonction des revenus, balayant du coup les principes d’accessibilité et d’universalité des services de garde. En outre, le gouvernement a déjà adopté une série de mesures qui pourraient mettre en péril la qualité des services éducatifs.

Parmi elles, mentionnons des coupes de 70 millions de dollars dans les services de garde éducatifs à la petite enfance, l’élimination de l’allocation spéciale pour le soutien aux enfants en milieu défavorisé et d’importantes compressions dans les services de garde éducatifs en milieu scolaire. De plus, plusieurs familles n’ont toujours pas accès aux services de garde à 7,30 $ en CPE, en milieu familial régi ou même à l’école sur leur territoire. La décision de reporter en 2021 la création de 15 000 nouvelles places en CPE n’aidera aucunement les parents.

Pour Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN et responsable du dossier des services de garde et de l’éducation, « Le gouvernement fait complètement fi des avantages concrets et prouvés que procurent aux familles et aux enfants les services de garde éducatifs financés par l’État. La mission éducative des services de garde sur le développement des enfants, l’accès des femmes au marché du travail en raison de l’existence des services de garde de proximité, les retombées économiques sont complètement évacués sous prétexte d’atteindre le déficit zéro. Eh bien, ces mesures de régression sociale ne passeront pas. »

Rappelons que ces orientations n’ont jamais fait l’objet d’aucun engagement en campagne électorale. Au contraire. Le parti libéral s’était même opposé, avec raison, à la politique du précédent gouvernement qui voulait augmenter les tarifs à 8 $ puis à 9 $, tout en dénonçant les impacts négatifs de ces hausses pour les familles. « Comment ce gouvernement peut-il vouloir imposer de telles hausses tout en introduisant le concept de l’utilisateur payeur? affirme Jeff Begley de la FSSS-CSN. Les services de garde sont un avantage pour l’ensemble de la société, leur financement doit reposer sur le maintien et la bonification d’un système progressif d’impôt sur le revenu. C’est clairement une fronde faite à la population et aux enfants. »

Attaques contre tous les acquis sociaux

Plus largement, la CSN considère que tous les acquis sociaux sont attaqués de plein fouet. La recherche d’une plus grande équité entre les individus, d’un meilleur partage de la richesse, d’une économie respectueuse de l’environnement, de services de santé et de services sociaux de qualité, d’un système d’éducation qui assure l’égalité des chances ou encore d’une administration publique au service des besoins de la population, tout ça est mis à mal par le gouvernement libéral. En plus d’être membre de la coalition Mouvement pour la sauvegarde de la politique familiale, la CSN a formé récemment avec des dizaines d’organismes le mouvement Refusons l’austérité. Des organisations féministes, communautaires, populaires, étudiantes et syndicales projettent d’intensifier les moyens d’action pour contrer les plans d’austérité du gouvernement. Deux manifestations sont prévues simultanément à Montréal et à Québec, le 29 novembre prochain.

À propos des services de garde et de la CSN


Quelque 10 200 travailleuses et travailleurs en centre de la petite enfance et un peu plus de 2000 responsables de service de garde en milieu familial sont membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), de même qu’environ 4 000 travailleuses et travailleurs en services de garde en milieu scolaire membres de la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP-CSN). Pour sa part, la CSN représente plus de 325 000 membres issus de tous les secteurs d’activité tant privé que public.

Les employés municipaux de Sainte-Thérèse ne règleront pas à l’aveuglette

Réunis en assemblée générale le mercredi le 5 novembre, la centaine de travailleuses et travailleurs municipaux présents se sont prononcés à 97 % en faveur de l’utilisation de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève. Si ceux-ci sont, bien entendu, disposés à poursuivre les négociations, ils répondaient ainsi aux prétentions de la mairesse de Sainte-Thérèse. Par voie de communiqué, cette dernière y est allée de demi-vérités et d’affirmations hors contexte.

Nous ne souhaitons pas négocier sur la place publique, mais nous déplorons le ton employé par Madame Sylvie Surprenant, qui laisse sous-entendre que le syndicat refuserait de négocier honnêtement, indique Daniel Gauthier, président du syndicat. « Nous nous devons de rectifier certaines allégations. Depuis bientôt trois ans, nous tentons de conclure une entente pour le renouvellement de la convention collective. Le projet de loi 3 est venu brouiller les cartes, mais il n’explique pas tout. L’attitude de la partie patronale y est pour beaucoup et ce dernier communiqué en fait foi », déclare monsieur Gauthier. Malgré ceci, les membres du syndicat sont toujours motivés et solidaires : ils n’abandonneront pas le principe d’un règlement négocié, d’ajouter le président du syndicat.

Des affirmations hors contexte

Faut-il rappeler qu’il aura fallu 8 mois après le dépôt du projet de loi 3 à la mairesse pour annoncer un timide désaccord et ceci, après que celle-ci eut participé, au sein de l’UMQ à son dépôt ? S’en vanter aujourd’hui pour se faire du capital politique est bien mal venu. La ville sait que cette année la capitalisation du régime de retraite frôle la barre des 90 %, mais tente encore d’influencer l’opinion publique par un discours alarmiste et des chiffres qui ne sont présentés qu’en vase clos. Le déficit du régime de retraite, selon l’étude actuarielle au 31 décembre 2012, incluait la part des cadres, des cols bleus et cols blancs, des pompiers ainsi que des retraités de la ville et, depuis lors, la situation s’est améliorée. Il n’y a pas qu’une vérité et la négociation sert justement à faire valoir les deux côtés de la médaille.

Le syndicat veut régler, mais pas sans connaître les impacts du projet de loi 3

Il est opportuniste de la part de l’employeur d’invoquer qu’il est prêt à négocier les conditions salariales en sachant très bien que ni la ville ni le syndicat ne peuvent à ce jour calculer les impacts financiers sur les travailleurs qui découleront du projet de loi 3. Cette conclusion avait pourtant été partagée à la table de négociation. Pourquoi dire le contraire à la population ? Comment pourrions-nous signer une entente si dans quelques mois la donne change ? « Après 35 mois, il n’est pas dans l’intérêt de nos membres d’accepter des conditions monétaires qui seront fort probablement atrophiées par l’application de la loi, et les membres l’ont affirmé clairement par le vote de mercredi », ajoute Daniel Gauthier.

Pour le syndicat, beaucoup d’autres points peuvent toujours faire l’objet de négociation, mais l’obstination de la ville de ne pas les solutionner laisse planer un doute sur sa réelle volonté à régler cette négociation. Les membres ne se sont pas laissés berner par les mots de la mairesse, qu’ils associent à une tentative de déstabilisation. Au contraire, ils souhaitent un règlement clair et le plus équitable possible. Tous les moyens seront donc envisagés, tel que le confirme le mandat sans équivoque de l’assemblée.

À propos

Le Syndicat des employé-es de la ville de Sainte-Thérèse est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). La CSN est composée de près de 2000 syndicats et regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux. Le Conseil central des Laurentides représente, pour sa part, près de 90 syndicats et environ 16 000 salarié-es.

Des travailleurs affiliés à la FEESP-CSN manifestent à Longueuil contre le projet de loi 3 sur les retraites

Près de 125 travailleuses et travailleurs se sont réunis aujourd’hui à Longueuil pour distribuer des tracts à la population et protester contre les assauts du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal. Cette action locale s’inscrit dans la suite des actions semblables qui se déroulent dans différentes régions du Québec depuis quelques semaines.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour poursuivre notre entreprise de sensibilisation de la population à l’égard des attaques du gouvernement Couillard envers les régimes de retraite du secteur municipal et les compressions à venir dans de multiples domaines », a souligné Yvon Godin, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics.

Le ministre intraitable sur le principe du projet de loi Outre le report du début des négociations en vue de la restructuration des régimes et l’encadrement de la possibilité de suspendre l’indexation automatique des rentes des retraité-es, le ministre a conservé la plupart des mesures excessives du projet de loi qui est présentement à l’étude. Parmi celles-ci, notons la capitalisation de tous les régimes à 100 % et le partage des coûts sur les déficits futurs ainsi que sur le service passé, qui ont été vertement dénoncés en commission parlementaire.

Une lutte de tous les instants à venir Pour Pierre Darveau, vice-président Rive-Sud du Conseil central de la Montérégie, il est clair que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement. « On voit bien quelles étaient les réelles intentions des libéraux, qui se servent des travailleuses et des travailleurs municipaux pour donner le ton de l’automne. Ça augure très mal pour les travaux sur les autres régimes des secteurs universitaire et privé et pour l’ensemble des programmes et des services des Québécois, qui vont passer dans le tordeur », a-t-il enchaîné.

« Il faut dire non au virulent projet de loi 3 contre les travailleurs, non à des compressions purement idéologiques qui vont venir complètement saccager le modèle social que les Québécois se sont donné », a finalement conclu Pierre Darveau.

Les syndicats CSN de la SAQ unis contre la privatisation

Le Syndicat du personnel technique et professionnel de la Société des alcools du Québec (SPTP-SAQ CSN) salue le travail du Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ CSN) en ce qui concerne leur campagne publicitaire et leur documentaire démontrant clairement qu’une privatisation partielle ou totale de la SAQ serait une mauvaise idée pour plusieurs raisons.

« Nous souhaitons maintenant que le premier ministre Couillard rejette la privatisation qui viendrait tarir une importante source de revenus du gouvernement et nous priver collectivement de 1 G$ par année. Ce serait irresponsable de liquider la SAQ en tout ou en partie pour payer l’épicerie pendant une seule année », affirme Sandrine Thériault, présidente du SPTP-SAQ.

Le SPTP-SAQ va collaborer avec le SEMB-SAQ pour contrer la privatisation qui nuirait tant aux revenus de l’État qu’à la qualité du service et à la diversité de l’offre hors des grands centres urbains. Il n’y a par ailleurs aucune garantie que les prix payés par les consommateurs seraient moindres qu’en ce moment étant donné le niveau de taxation et la nécessité pour les entreprises privées de dégager des profits.

Contrairement à ce que supposent certains des détracteurs de la SAQ, vouloir conserver la SAQ dans le giron des sociétés d’État ne signifie pas qu’il soit impossible de l’améliorer.

À propos du SPTP-SAQ (CSN)

Le SPTP-SAQ regroupe quelque 700 membres qui travaillent en partie à Québec, mais principalement à Montréal. On y compte notamment les secrétaires, techniciens et analystes du siège social et des centres de distribution. C’est d’ailleurs ce centre qui est responsable d’approvisionner en vin l’ensemble du réseau de la SAQ. Le SPTP-SAQ est affilié à la Fédération des professionnèles (FP-CSN).

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.