Ces derniers mois, l’atmosphère vibrante de Montréal a été le théâtre d’une mobilisation exceptionnelle de travailleur∙ses des secteurs public et parapublic québécois. Au cours de cette période, une majorité a ratifié des accords de salaires et de conditions de travail, tandis que d’autres se trouvent encore en voie de finalisation, et certain∙es continuent de lutter pour obtenir des ententes équitables.
Cet élan de solidarité a permis de réaliser des avancées significatives en termes de défense des droits et d’amélioration des conditions de travail. Sans cette union et cette détermination collective, ces succès auraient été hors de portée. Cependant, il est crucial de reconnaître que notre travail n’est pas terminé. Nous devons continuer à unir nos voix pour faire face à une série de défis qui touchent notre société dans son ensemble.
La crise climatique est l'un des défis les plus pressants de notre époque, exigeant des actions immédiates et concertées. En tant que travailleur∙ses, nous avons un rôle crucial à jouer dans cette transition vers une économie plus respectueuse de l'environnement. En unissant nos voix, nous pouvons exercer une pression collective sur nos dirigeant∙es politiques pour qu'elles et ils prennent des mesures audacieuses en matière de protection de l'environnement, de promotion des énergies renouvelables et de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Le dialogue social est vital pour une société démocratique, favorisant une communication ouverte entre les travailleur∙ses et le gouvernement. Cependant, une gouvernance paternaliste et affairiste entrave ce dialogue, privant les travailleur∙ses de leur droit à participer aux décisions. L'unité des travailleur∙ses est essentielle pour prévenir cette détérioration du dialogue social. En se mobilisant, elles et ils peuvent exercer une pression sur le gouvernement pour instaurer un dialogue transparent et responsable, favorisant ainsi la démocratie et le respect des droits fondamentaux.
Les travailleur∙ses à statut précaire, notamment les travailleur∙ses étrangers temporaires et les demandeur∙ses d’asile, font face à des conditions de travail souvent précaires et injustes, voire inhumaines. En nous unissant, nous pouvons exercer une pression collective sur les employeur.ses et les autorités gouvernementales pour mettre fin à cette exploitation et améliorer les conditions de travail de ces travailleur∙ses vulnérables.
La crise du logement constitue un défi majeur dans de nombreuses communautés, notamment à Montréal. En unissant nos voix, nous pouvons exercer une pression sur les autorités municipales, provinciales et fédérales pour adopter des politiques et des mesures concrètes visant à contrer cette crise, notamment en investissant dans la construction de logements sociaux et en mettant en place des mesures efficaces de protection des locataires.
Face à l'augmentation du coût de la vie dans les grands centres urbains et dans la plupart des régions du Québec, les travailleur∙ses doivent unir leurs voix pour défendre un salaire minimum décent et lutter contre l'inflation. En se mobilisant, elles et ils peuvent revendiquer des politiques économiques efficaces et une meilleure protection pour les travailleur∙ses précaires ou à faible revenu. De plus, elles et ils peuvent plaider pour des services publics et des programmes sociaux gratuits, accessibles et universels, garantissant ainsi une vie décente pour toutes et tous.
En unissant nos voix nous pouvons faire entendre nos préoccupations et obtenir des changements significatifs. Notre unité reste notre plus grande force, hier comme aujourd’hui. Mobilisons-nous pour construire un avenir meilleur.
Rassemblement intersyndical et interorganisme sous le chapeau du RVAT, dans le stationnement du 170, rue Principal à Rouyn-Noranda (derrière les bureaux du député de RNT) le 1er mai de 17 h 30 à 19 h 30. Et le dimanche suivant, activité familiale au marché public de Val-d’Or.
Action sur l’heure du midi avec les syndicats (dans le contexte de l’AG du Conseil central à Matane).
Deux actions dans la région, une à Trois-Rivières, l’autre à Plessisville : organisées par une coalition de groupes communautaire avec l’appui du CCCQ. Conférence de presse dénonçant les PTET et la non-reconnaissance des diplômes pour ceux-ci. Trois-Rivières : Parc Champlain 11 h 30. Plessisville Hôtel de ville 11 h 30.
Actions dans divers syndicats – Cégep de Sept-Îles, pause santé- diner avec les syndicats au conseil central -écoles et polyvalentes Haute Côte-Nord : pause santé.
Tournée des députés avec manifestations devant les bureaux de députés + marche, pas nécessaire d’avoir de la GRANDE visite.
Action avec les syndicats lors de l’AG du Conseil central sur l’heure du midi à New Richmond.
On fait une AG du conseil central, une conférence aussi, et si les autobus Gil-Ber et Germain Perreault déclenchent une grève au premier mai (c’est dans les cartons), on va épurer l’ODJ de l’AG pour aller faire une visite des deux lignes de piquetage en bus avec les participants.
Rassemblement devant hôtel de ville de Mont-Laurier (précédé d’une marche entre le lieu de l’AG du conseil central). En appui aux négociations Mont-Laurier et SEMB. Syndicats locaux se joindront.
Manifestation sur l’heure du dîner à Ville Sainte-Catherine, pour souligner le 1er mai et également en soutien aux lock-outés du ST du Plomb Ville Sainte-Catherine. Comme la tradition le veut, il y aura un rassemblement intersyndical a Valleyfield avec les habituelles grillades.
Parc François-Perrault (7525, rue François-Perrault, Montréal, QC H2A 1M1)
➡ 17h30 : Rassemblement et allocutions au sud du parc François-Perrault (métro Saint-Michel)
➡ 18h : Début de la marche
➡ La marche prendra fin au parc De Normanville (métro Fabre / Jean-Talon) pour le mot de clôture Itinéraire : La marche commencera au sud du parc François-Perrault, le long de la 14e Avenue, en direction de la rue Jean-Talon. La marche se poursuivra sur Jean-Talon, puis nous tournerons à droite sur la rue De Normanville. Nous terminerons la marche au parc De Normanville, près du belvédère, avec le mot de clôture.
Journée de réflexion sur l’histoire des luttes ouvrières (à l’hôtel de ville de Gatineau) – avec une marche dans les rues de Hull (centre-ville).
Les activités vont du 1re mai au 4 mai avec nos partenaires du milieu, dont l’UQO, Le collectif régional de mobilisation et le LFPO.
Plus d’information
Manifestation régionale organisée par une coalition ad hoc de groupes communautaires, de groupes de femmes et de syndicats. Rassemblement à 17 h au parc Durocher. Le conseil central est en AG ce jour-là et organise un transport en autobus pour permettre aux délégué-es de participer à la marche.
Action sur l’heure du midi (dans le contexte de l’AG du Conseil central, tournée des syndicats en conflit en autobus).
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable.
Elle est composée de près de 1 600 syndicats et regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec, mais également sur l’ensemble du territoire canadien.