À bout de souffle ? Besoin d’écoute ? En perte de contrôle ? À la CSN, on n’est jamais seul. Lorsque la souffrance pousse au découragement, les réseaux d’entraide sont là pour vous soutenir. Il est toujours rassurant de pouvoir compter sur des collègues qui sont à l’écoute et qui peuvent nous référer vers les ressources appropriées. C’est notre devoir syndical.
Voici quelques options qui se présentent à vous :
Ces collègues sont formés pour vous accueillir, vous écouter et vous aider à trouver de l’aide efficacement. Renseignez-vous auprès de votre syndicat pour savoir à qui vous adresser.
Ces services, même s’ils sont offerts par l’employeur, sont confidentiels et peuvent offrir une aide temporaire pour vous aider à retrouver votre bien-être. Ces programmes peuvent offrir les services de différents professionnels et varient d’un endroit à l’autre. N’hésitez pas à vous informer, ils ont certainement quelque chose à vous proposer.
Un médecin de famille de confiance est un professionnel de la santé formé pour diagnostiquer et traiter des maladies physiques ou de santé psychologique. Si vous en avez un et qu’il est facilement accessible, il peut certainement vous aider.
Si votre état de santé est préoccupant, une personne-ressource pourra vous conseiller afin de gérer la situation le plus sécuritairement possible. Composez le 811 pour joindre Info-Santé ou Info-Sociale.
Un réseau d’aide mutuelle par des pairs aidants formés, qu’on appelle « entraidants ». Ces personnes sont préoccupées par la qualité de vie, l’entraide et la solidarité entre collègues.
Attentifs, à l’écoute des autres et de leur milieu de travail. Ils connaissent les ressources institutionnelles et communautaires et, au besoin, dirigent les collègues en difficulté vers ces ressources. Ils sont dans le milieu de travail, disponibles et à proximité. Leur présence est rassurante.
Les entraidantes et les entraidants peuvent, par exemple, être d’une aide précieuse auprès de collègues vivant de la détresse psychologique ou éprouvant des problèmes de santé psychologique, d’alcoolisme ou de toxicomanie, de violence conjugale et lors du retour au travail.
Que ce soit en raison de difficultés d’ordre personnel ou professionnel, tout le monde risque de traverser, au cours de sa vie, une période difficile.
La CSN appuie et encourage le développement de réseaux d’entraide en milieu de travail. Elle a même instauré en 2010, la Journée nationale de l’entraide qui a lieu tous les 2 février.
1. Contactez la ou le responsable de l’entraide de votre région. Celle-ci pourra vous renseigner et vous accompagner. Voir la liste des responsables par région.
2. Identifiez une personne responsable du comité d’entraide au comité exécutif de votre syndicat. Son rôle est de faire le lien entre le comité exécutif et le comité d’entraide regroupant les entraidantes et les entraidants.
3. Recrutez les aidants naturels du milieu. Différentes stratégies de recrutement peuvent être utilisées (assemblée générale, journal syndical, approcher directement les personnes qui jouent déjà ce rôle dans voter milieu, babillard, etc.).
4. Recevez une formation adaptée à vos besoins et à votre milieu. Une courte formation est disponible sur les techniques de base (détecter, aborder, écouter et référer), les ressources d’aide et sur l’implantation du réseau. La personne responsable du développement de l’entraide de votre région vous aidera à identifier vos besoins de formation et vous renseignera sur les différentes formules offertes.
5. Élaborez un plan d’action. La personne responsable à l’exécutif et le comité d’entraide élaborent le plan d’action selon la réalité du milieu et les différents moyens dont ils disposent. La formation offerte permet d’être guidé pour cet aspect.
6. Passez à l’action dans son milieu de travail en déployant le plan d’action.
Voici la liste des responsables régionaux provenant des treize Conseils centraux de la CSN.
Abitibi-Témiscamingue–Ungava
William Demers
819-968-3183
william.demers@csn.qc.ca
Bas-Saint-Laurent
Geneviève Plourde
418-318-6357
Genevieve.Plourde@csn.qc.ca
Cœur du Québec
Pascal Bastarache
819-692-5055
pascal.bastarache@csn.qc.ca
Côte-Nord
Guillaume Tremblay
418-589-2608
guillaume.tremblay@csn.qc.ca
Estrie
Alexandre Giguère
819-563-6515
alexandre.giguere@csn.qc.ca
Gaspésie-Îles-la-Madeleine
Jules Richard
418-689-2294
jules.richard@csn.qc.ca
Lanaudière
Nathalie Chaput
450-759-0763
nathalie.chaput@csn.qc.ca
Laurentides
Judith Trudeau
450-675-7536
judith.trudeau@csn.qc.ca
Montérégie
Jonathan Paradis-Lapointe
450-466-2801
jonathan.paradis-lapointe@csn.qc.ca
Montréal-Métropolitain
Julien St-Germain-Ian
514-598-2222
ccmm.entraide@csn.qc.ca
Outaouais
Mickaël Lavoie
819-660-4992
mickael.lavoie@csn.qc.ca
Québec–Chaudière-Appalaches
Pierre Emond
418-932-2236
pierre.emond@csn.qc.ca
Saguenay–Lac St-Jean
Pierre Morel
418-669-1349
pierre.morel@csn.qc.ca
Cette session offerte par la CSN est d’une durée de deux jours non consécutifs. Elle permet d’acquérir les aptitudes d’écoute et de soutien pour venir en aide aux collègues de travail vivant des problèmes psychosociaux (toxicomanie, santé mentale, violence, etc.). Elle a aussi comme objectif de structurer l’implantation d’un réseau d’entraide adapté aux réalités du milieu de travail. Contactez la personne responsable de votre conseil central pour plus d’information.
Cette formation permet aux participantes et aux participants de développer leur expertise en prévention des troubles de santé psychologique au travail et d’identifier les facteurs de risque dans l’organisation du travail. Ils seront capables de proposer une démarche syndicale de prévention en matière de santé psychologique au travail. Cette formation est d’une durée de deux jours. Visitez le site Web de votre fédération pour connaître les prochaines dates de formations.
Cette formation de trois jours aborde les notions de base au regard de la violence et du harcèlement au travail et démystifie les différents concepts qui s’y rattachent. Les outils de prévention et de soutien ainsi que les divers recours sur le plan juridique sont abordés afin de planifier des stratégies de prévention, d’intervention et de suivi dans leur milieu de travail. Visitez le site Web de votre fédération pour connaître les prochaines dates de formations.
Répertoire des services communautaires, publics et parapublics par région
https://www.211qc.ca/
Info-santé et info-sociale (problème de santé non urgent)
https://www.quebec.ca/sante/trouver-une-ressource/info-social-811/
Au téléphone : 811
Ligne parents
https://www.ligneparents.com/LigneParents
Au téléphone : 1 800 361-5085
Tel-Jeunes
https://www.teljeunes.com
Au téléphone : 1 800 263 2266
Tel-Aide (vous trouverez les coordonnées pour votre région sur le site)
http://www.telaide.org
Violence conjugale
http://www.sosviolenceconjugale.ca/
Au téléphone : 1 800 363-9010
Prévention suicide
https://www.aqps.info/
Au téléphone : 1 866 APPELLE ou 277-3553
Écoute-entraide
https://www.ecoute-entraide.org/
Au téléphone : 1 855 365 4463
Association des centres d’écoute téléphoniques du Québec (pour trouver une ligne téléphonique dans votre région) :
https://www.lignedecoute.ca/
Diversité sexuelle et de genre
https://interligne.co/
Au téléphone : 1 888 505-1010
Drogue — aide et référence
https://www.aidedrogue.ca/
Au téléphone : 1 800 265-2626
Jeu — aide et référence
https://aidejeu.ca/
Au téléphone : 1 800 461-0140
ToxQuébec
https://toxquebec.com/
Réseau Avant de craquer
https://www.avantdecraquer.com/
1 855 272 7837
Association québécoise des parents et amis de la personne atteinte de maladie mentale (AQPAMM)
https://aqpamm.ca/
Mouvement santé mentale Québec
https://www.mouvementsmq.ca/
Commission de la santé mentale du Canada
https://commissionsantementale.ca/
La formation de base en salle est de deux journées non consécutives. Une version en ligne est proposée jusqu’à la fin des mesures sanitaires. Informez-vous auprès de votre responsable régional du développement de l’entraide pour connaître les modalités d’inscription.
L’appui du responsable régional peut se concrétiser par :
Soutenir et faciliter la mise en place du réseau d’entraide ainsi que les activités des entraidantes et des entraidants. Ce faisant, le comité exécutif répond au besoin de soutien des membres aux prises avec des difficultés et joue un rôle dans la prévention des risques psychosociaux présents dans le milieu de travail.
Les personnes entraidantes par leurs connaissances du milieu sont à même de détecter les membres qui éprouvent des difficultés parfois bien avant que la personne elle-même soit assez mal en point pour faire appel au PAE. Par leur écoute empathique et leur soutien, les entraidantes et entraidants permettent à la personne de prendre conscience plus rapidement de ses difficultés. L’intervention hâtive permet d’éviter dans bien des cas les arrêts de travail. Un réseau d’entraide constitue donc un complément au Programme d’aide aux employé-es mais son action se situe bien en amont de celui-ci.
Puisque la plupart des activités du réseau se tiennent sur les lieux de travail, il est souhaitable que l’employeur soit en accord avec l’implantation du réseau. Les activités des entraidantes et des entraidants ne représentent que quelques minutes par semaine. Toutefois, dans le cas où un employeur serait en complet désaccord, le réseau pourrait quand même être mis sur pied sur une base syndicale. Il sera alors important de s’assurer que les activités des entraidantes et des entraidants respectent les règles en vigueur et ne deviennent pas un sujet de discorde entre le syndicat et l’employeur. Dans cette éventualité, consulter votre responsable régional de l’entraide qui pourra vous aider à trouver des façons de faire adaptées à la situation.
Plusieurs employeurs reconnaissent les avantages d’un réseau d’entraide. De plus en plus de réseaux d’entraide sont paritaires et certains sont conventionnés. Cela permet, entre autres, de partager les coûts et les responsabilités liées aux activités d’entraide. La création d’un comité d’entraide paritaire, permet également d’avoir un endroit privilégié afin d’aborder des problématiques particulières au milieu de travail et proposer des activités de sensibilisation. Votre responsable régionale de l’entraide peut vous accompagner si vous souhaitez présenter l’entraide à votre employeur. Vous trouverez également des clauses de conventions collectives portant sur l’entraide dans la section OUTILS.
Auprès des individus, il offre une aide d’égal à égal et de façon confidentielle.
Auprès du milieu de travail
Toute personne qui désire s’impliquer et qui possède quelques-unes des qualités ou des aptitudes de bases suivantes :
La confidentialité est la pierre angulaire de l’entraide. Les personnes choisies pour devenir entraidantes et entraidants, doivent bien comprendre et adhérer entièrement au principe de la confidentialité inhérente à cette fonction. Sans la confidentialité, la confiance nécessaire à la réussite du réseau ne peut se bâtir et la pérennité du réseau est compromise.
Cela dépend de chacun mais habituellement, cela ne prend que quelques minutes par semaine. Parfois un peu plus, parfois un peu moins. La personne entraidante doit toujours être consciente de ses propres limites et sa disponibilité peut se limiter aux heures de travail ou s’étendre au-delà selon ce qu’elle souhaite. Lors de la formation, un moment de réflexion et de discussion vous sera proposé afin de vous positionner sur cette question très personnelle.
Il est possible de ne pas être à l’aise de recevoir les confidences de nos collègues. Voici d’autres qualités et aptitudes qui peuvent aider au Comité d’entraide
La présence d’un réseau d’entraide comporte plusieurs avantages. Entrez en contact avec la ou le responsable régional de l’entraide. Son rôle est de vous accompagner et de vous soutenir dans la démarche d’implantation d’un réseau d’entraide. Vous déterminerez ensemble la meilleure façon d’amener le comité exécutif à considérer les nombreux avantages d’un réseau d’entraide.
La confidentialité est une des règles de base de l’entraide. Cela implique que les notes contenant des renseignements personnels doivent être conservées sécuritairement et détruites dès que possible. Cependant, il est recommandé de tenir un registre anonyme des interventions et d’en faire un bilan annuel à remettre au comité d’entraide ou au comité exécutif selon la structure établie. Ce bilan, combiné à un plan d’action vise à permettre au Comité d’entraide d’évaluer la situation et les besoins de libération en lien avec l’entraide. Vous trouverez un exemple de fiche de compilation dans la rubrique OUTILS.
Que ce soit pour faire la promotion de l’entraide, de votre réseau d’entraidantes et d’entraidants, ou de sensibiliser vos membres sur différentes thématiques, plusieurs outils sont disponibles.
Si vous êtes en état de crise ou si vous avez besoin d’aide immédiatement, rendez-vous à l’urgence ou composez le 911. Il n’est jamais trop tôt, ou trop tard, pour demander de l’aide.
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable.
Elle est composée de près de 1 600 syndicats et regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec, mais également sur l’ensemble du territoire canadien.